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Rénovation de l'Hôtel de ville de Montréal


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Le 2022-08-23 à 08:50, daniel_88 a dit :

 

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L'oiseau dans la photo de l'hôtel de ville: Le photographe a capté Le moment qui fait la photo.

Honnêtement, je ne sais pas si ça été voulu ou fortuit mais ça ajoute un petit quelque chose.

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Il y a 1 heure, Monsieur_MA a dit :

L'oiseau dans la photo de l'hôtel de ville: Le photographe a capté Le moment qui fait la photo.

Honnêtement, je ne sais pas si ça été voulu ou fortuit mais ça ajoute un petit quelque chose.

Le photographe à l'origine de cette photo est Jacques Nadeau, qui travaille pour Le Devoir depuis nombre d'années. Grâce à lui Le Devoir a souvent des photos urbaines plus pertinentes que ce que l'on voit dans les autres quotidiens montréalais. 

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Le 2022-08-23 à 08:50, daniel_88 a dit :

image.png.c24c5668904b3a3f985de3c5068e095a.png

• Un oiseau dans le ciel

• Deux employés de la ville qui se pognent le beigne

• Trois pancartes « détour »

• Quatre cônes oranges 

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  • 2 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...
Il y a 4 heures, Le Roach a dit :

Ça aurait été moins chère de le jeter par terre et en bâtir un nouveau! Hallucinant! 

 

La rénovation coûtera au moins 210 millions: https://lp.ca/f4yW3d?sharing=true

 

Un autre projet sous la responsabilité de l'administration Plante qui dérape complètement (Voir aussi le Centre de Transport Bellechasse). Ici aussi les coûts semblent hors contrôle. Je suis d'accord avec @Le Roach cette situation est complètement hallucinante.

Les citoyens de Mtl (dont le taux de taxation, je le rappelle, a récemment augmenté significativement) doivent commencer à s'indigner publiquement et faire savoir à cette administration que l'argent ne pousse pas dans les arbres.

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Les gens ont bien droit de critiquer, mais encore faut-il que les arguments soient pertinents et détaillés pour éviter de tomber dans l'approximation et même à la rigueur, la désinformation.

Tout le monde déplore la hausse des coûts astronomiques qui n'est cependant pas particulière au chantier de l'Hôtel de Ville, on l'a vu partout ailleurs dans l'industrie de la construction.

Or en rénovation ce sera toujours plus complexe et encore davantage quand il s'agit d'un immeuble historique emblématique d'une ampleur considérable, comme l'est l'Hôtel de Ville de Montréal. Sous l'ère Coderre on prévoyait d'abord une rénovation plutôt cosmétique, en reportant à plus tard la mise à niveau selon les normes contemporaines.

On voit bien en lisant l'ensemble de ce fil à quel point le tout s'est complexifié avec le temps et que dès le moment où on touche à la plomberie et l'électricité, on doit tout refaire: murs et cloisons, plafonds et planchers, enveloppe intérieure et extérieure, fenêtres et isolation.

Finalement on n'a pas le choix de respecter le caractère patrimonial de l'édifice, en reproduisant à l'identique toute la finition d'époque qui demande des experts pour accomplir ses travaux ultra délicats.

D'où d'inévitables impondérables et des retards qui s'accumulent pour toutes les raisons qui pèsent sur l'ensemble de l'industrie de la construction, en ces années d'hyperinflation et de carence de main-d'oeuvre ordinaire et spécialisée.

Malheureusement personne n'aurait pu prédire la crise actuelle qui sévit à l'international. Pas seulement la Covid dont les effets continuent à se faire sentir sur le plan économique, mais aussi énergétique (guerre en Ukraine), et autres largement détaillées dans les médias.

Or une fois entrainé dans la spirale inflationniste, comment s'en sortir sans abandonner le chantier et se priver d'un immeuble indispensable pour la bonne marche des affaires du gouvernement municipal? Bien sûr l'Opposition a le beau jeu de critiquer, mais quelles solutions réalistes propose-t-elle, quand le chantier est rendu aux trois-quart des travaux achevés?

Je termine en disant que les rénovations à petite ou grande échelle seront toujours beaucoup plus couteuses que la construction de neuf. On l'a vu dans une foule de chantiers au national comme à l'international, (le Parlement à Ottawa en est un autre bon exemple). Allons-nous pour autant démolir nos édifices historiques ou les laisser à l'abandon sans perdre une partie de notre âme et de notre histoire?

Poser la question c'est y répondre... parce que le patrimoine fait partie de l'identité culturelle d'un peuple et est tout simplement irremplaçable et sans prix. D'ailleurs tous les pays d'Europe notamment, sont sans cesse confrontés à ces défis déchirants que leur impose leur riche histoire.

Ici on n'a d'autre choix que d'assurer la pérennité du peu qui nous reste et qui nous distingue malgré tout avantageusement de la majorité des autres grandes villes du continent. 

 

 

 

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