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Québec prêt à aider un éventuel acheteur du Canadien

 

Publié le 27 avril 2009 à 17h51

Sylvain Larocque

La Presse Canadienne, Montréal

 

Le gouvernement de Jean Charest, par le biais d'un de ses bras financiers, est prêt à consentir une débenture pouvant aller jusqu'à 100 millions $ pour aider un groupe québécois à faire l'acquisition du Canadien de Montréal.

 

C'est ce qu'a indiqué lundi le ministre des Finances, Raymond Bachand, en marge d'une conférence de presse au siège social de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

 

M. Bachand a d'abord indiqué qu'il n'avait pas l'intention de dire à la Caisse «quoi faire» dans le dossier du Canadien.

 

Mais du même souffle, le ministre a révélé qu'il avait fait une proposition à Jacques Ménard, président québécois de BMO Groupe financier, dont la banque d'investissement conseille le propriétaire majoritaire du Canadien, George Gillett, au sujet d'une vente éventuelle du club de hockey.

 

«J'ai dit à Jacques Ménard que s'ils en sentaient le besoin, Investissement Québec ou peut-être la Société générale de financement (SGF) pourrait fournir une débenture (titre de dette non garanti) d'un montant modeste comme 100 millions $, a expliqué Raymond Bachand. Je ne veux pas être un actionnaire, mais une débenture pourrait rapporter de l'argent (en intérêts), si cela est nécessaire pour un groupe d'investisseurs.»

 

La facilité de crédit serait offerte à tous les acheteurs potentiels originaires du Québec. «Je ne vais pas choisir parmi les groupes québécois», a prévenu le ministre, en rappelant que des gens d'affaires avaient déjà contacté le gouvernement au sujet d'une aide financière.

 

M. Bachand a rappelé que la Caisse avait prêté 140 millions $ à M. Gillett en 2001 pour l'aider à financer l'achat de sa participation majoritaire dans le Canadien.

 

En raison de ses problèmes financiers, l'Américain a retenu les services de firmes d'investissement, dont BMO Marchés des capitaux au Canada, afin d'explorer les possibilités de refinancer ses différentes propriétés sportives et ses autres investissements. Il a récemment indiqué que sa préférence était de trouver un nouveau partenaire financier minoritaire pour le Canadien, l'équipe de soccer FC Liverpool et son écurie de course automobile Nascar.

 

Plusieurs Québécois seraient intéressés à acheter le Canadien, parmi lesquels on trouve l'ancien joueur Serge Savard, le conglomérat Quebecor, l'impresario René Angelil, la chanteuse Céline Dion, Joey Saputo, président de l'Impact (club de soccer), et le milliardaire Stephen Bronfman.

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Une hypothèque de 50 millions sur le Canadien

 

Jean-Sébastien Gagnon et Vincent Brousseau-Pouliot

La Presse

 

En manque de liquidités, George Gillett a hypothéqué non seulement le Centre Bell mais aussi le Canadien de Montréal.

 

Le Canadien de Montréal est hypothéqué à hauteur d'au moins 50 millions, soit près du maximum permis par la LNH, selon deux sources au courant du dossier de la vente de l'équipe. Selon ces deux sources, une hypothèque d'au moins 200 millions pèse aussi sur le Centre Bell.

 

Interrogé au sujet de ces hypothèques par La Presse, le Canadien de Montréal n'a pas nié ni confirmé ces informations. «Nous ne commentons pas les questions d'ordre financier», dit Donald Beauchamp, vice-président des communications du Canadien.

 

Les dettes contractées par George Gillett font en sorte qu'il doit vendre le Canadien et le Centre Bell à un prix supérieur à 250 millions (hypothèque de 50 millions sur l'équipe et de 200 millions sur l'édifice) s'il veut toucher des revenus de la vente de ses propriétés. Selon des sources au courant des négociations, la valeur du Canadien et du Centre Bell serait évaluée aux environs de 400 millions. M. Gillett s'est versé un dividende de 72 millions lors du refinancement de l'équipe en 2006.

 

Même si les équipes de sport professionnel hypothèquent d'abord leurs édifices, elles peuvent aussi servir directement de garantie à des prêteurs. La LNH accepte que ses équipes servent de garantie, mais seulement jusqu'à la moitié de leur valeur. La Ligue veut ainsi se protéger contre le scénario dans lequel l'une de ses équipes tomberait entre les mains d'institutions financières si le propriétaire était incapable de rembourser son prêt garanti par l'équipe.

 

«Toutes les ligues de sport professionnel en Amérique du Nord acceptent que leurs équipes empruntent de l'argent en offrant l'équipe comme garantie. Mais les ligues mettent une limite afin de se protéger contre un tel scénario. Dans la LNH, la limite est établie à 50% de la valeur de l'équipe (valeur de l'édifice mise à part)», a confirmé le commissaire adjoint de la LNH, Bill Daly, dans un courriel à La Presse Affaires, sans parler en particulier de la situation du Canadien.

Litige sur l'impôt foncier

 

Au contraire de l'hypothèque de 50 millions prise sur l'équipe elle-même, l'hypothèque de 200 millions sur le Centre Bell n'étonne pas les observateurs au courant du dossier de la vente du Canadien. Elle contredit toutefois les prétentions de George Gillett dans son litige contre la Ville de Montréal au sujet de ses impôts fonciers. Dans le cadre de ce litige, le propriétaire du Centre Bell soutient que son édifice - construit au coût de 240 millions en 1996 - ne valait que 60 millions en 2002 et 73 millions en 2005.

 

Depuis un an et demi, les deux parties se disputent devant le Tribunal administratif du Québec sur la valeur du Centre Bell. M. Gillett espère obtenir un remboursement de taxes de 12,2 millions de la Ville de Montréal, sans compter les intérêts de 2,1 millions. Le Canadien a payé 29,2 millions en impôt foncier entre 2004 et 2007.

 

En 2001, George Gillett avait acheté le Canadien au coût de 275 millions grâce à un prêt de 140 millions de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Le prêt a été remboursé entièrement en 2006 alors que M. Gillett avait refinancé les activités du Canadien.

 

Selon le Registre foncier du Québec et le Registre des droits personnels et réels mobiliers, le propriétaire du Canadien a obtenu un financement hypothécaire maximal de 320 millions sur le Centre Bell du courtier torontois CIT Financial. Il a aussi obtenu du même courtier un financement hypothécaire maximal de 100 millions sur les actions de l'équipe de hockey. La valeur exacte des hypothèques contractées par George Gillett sur le Centre Bell et le Canadien n'était pas connue avant aujourd'hui.

 

Au cours de sa dernière étude sur les finances des équipes de hockey publiée en octobre dernier, le magazine américain Forbes évaluait que le Canadien de Montréal était au cinquième rang des équipes les plus endettées de la LNH. Selon Forbes, le Canadien serait endetté à 72% de sa valeur (Centre Bell inclus). Seuls les Stars de Dallas (73%), les Blues de St. Louis (74%), les Kings de Los Angeles (87%) et les Devils du New Jersey (113%) seraient plus endettés que le Tricolore.

 

Avec la collaboration de Denis Lessard[/right]

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  • 2 semaines plus tard...

Un Américain dans le coup

Mardi 12 mai 2009

RDS.ca

 

Qui sera le prochain propriétaire du Canadien? La réponse sera sûrement connue d'ici six semaines. Au Québec, si on sait que Serge Savard et Quebecor sont sur les rangs, RDS a appris de deux sources indépendantes qu'un acheteur américain potentiel, dont les racines sont profondes au Québec, pourrait mettre la main sur le Canadien.

 

Les acheteurs potentiels de la formation montréalaise attendent avec impatience de voir si George Gillett sera forcé de vendre son équipe de hockey ainsi que le Centre Bell et le Groupe Spectacles Gillett.

 

Si on sait que les acheteurs potentiels devront mettre environ 450 millions de dollars sur la table, reste à savoir qui sera le grand gagnant. On sait déjà que Serge Savard et Quebecor sont dans la course, mais vous pouvez maintenant ajouter un Américain qui est né à Sherbrooke en 1960 et qui a grandi à Montréal soit Graeme Roustan.

 

Ce dernier est à la tête de Roustan Capital et a des liens très étroits avec le hockey. C'est lui qui est maintenant propriétaire de Nike Bauer Hockey.

 

Lorsqu'il s'est installé aux États-Unis à la fin des années 80, il a milité pour la création d'une concession de la LNH à San Jose.

 

Une autre compagnie qu'il dirige, Roustan United a construit plus de 700 patinoires à travers le monde, dont la patinoire extérieure St-Michel que le Canadien a inauguré en février. Roustan est d'ailleurs un bon ami de Pierre Boivin, président du Canadien de Montréal.

 

Graeme Roustan a des liens étroits avec la LNH ainsi que le Canadien et il ne faut pas ignorer qu'il pourrait devenir un acheteur potentiel s'il est en mesure de déposer 450 millions sur la table, ce qui n'est pas encore une certitude.

 

Reste que maintenant, le jeu va se jouer prochainement. Selon des documents que RDS a obtenus, George Gillett a effectué un emprunt de 320 millions de dollars à CIT Financials avec le Centre Bell en garanti.

 

La valeur du Centre Bell n'arrête pas d'augmenter. Elle pourrait même passer à 260 millions de dollars en 2010, mais on sait déjà que George Gillett conteste le rôle d'évaluation de 2007 présentement.

 

Une chose est certaine : la vente du Canadien est une affaire de gros sous et George Gillett tente de rembourser plusieurs emprunts présentement. Il tente surtout de le faire avant les échéances pour éviter une saisie par les banques.

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  • 2 semaines plus tard...

Publié le 21 mai 2009 à 21h50 | Mis à jour le 22 mai 2009 à 07h32

 

BCE et Quebecor se battent pour le CH

 

Denis Lessard, Réjean Tremblay et Marc Antoine Godin

La Presse

 

La guerre commerciale entre les géants des télécommunications BCE et Quebecor fait rage sur un nouveau front: la propriété du Canadien de Montréal et de son amphithéâtre.

 

Les deux groupes ont chacun formé un consortium afin de mettre la main sur les propriétés sportives montréalaises de George Gillett. BCE s'est associé notamment à l'ancien directeur général du Canadien, Serge Savard, ont confirmé à La Presse quatre sources indépendantes au fait du dossier. Selon un de ces informateurs, proche du consortium, le Fonds de solidarité de la FTQ fait aussi partie du groupe de BCE.

 

Le géant des télécommunications cherche entre autres à empêcher son concurrent Quebecor de rapatrier les droits sur le nom du Centre Bell et les droits de télédiffusion des matchs en français, qui appartiennent jusqu'en 2013 au Réseau des Sports. La chaîne spécialisée est une filiale de CTV GlobeMedia, dont BCE détient 15% des parts.

 

BCE a refusé jeudi de confirmer ou d'infirmer sa participation au sein du consortium. «On ne commentera pas les rumeurs», a déclaré Jacques Bouchard, responsable des relations médias chez BCE. Serge Savard, qui a reconnu en avril son intention d'acheter l'équipe, ne nous a pas rappelés.

 

Au Fonds de solidarité de la FTQ, «personne ne peut commenter une transaction qui n'est pas terminée, a indiqué la porte-parole Josée Lagacé. Les demandes d'investissements qui sont sur nos tables à dessin ne peuvent être commentées tant qu'elles ne sont pas finalisées.»

 

Le Fonds de solidarité a déjà été engagé dans les sports avec les Nordiques de Québec et les Expos de Montréal. Il a aussi été partenaire de M. Savard dans la réalisation du complexe hôtelier El Senador, à Cayo Coco.

 

Du côté de Quebecor, le président et chef de la direction, Pierre Karl Péladeau, a confirmé la semaine dernière que son entreprise était sur les rangs pour acheter le Canadien de Montréal et le Centre Bell. «On a signé une entente de confidentialité; donc, par voie de conséquence, il y a certainement un intérêt», a déclaré M. Péladeau au terme de l'assemblée annuelle de Quebecor.

 

Une guerre d'image

 

Aux yeux de Bernard Dagenais, professeur en communications à l'Université Laval, c'est avant tout une guerre d'image entre BCE et Quebecor qui se prépare. «Les deux géants ont chacun besoin de redorer leur blason: BCE en raison de la déconvenue de l'aventure Teachers, et Quebecor avec Quebecor World», a rappelé M. Dagenais.

 

«Or, le Canadien est un fleuron de toute la société - à tout le moins montréalaise. À mon sens, c'est plus une bataille de prestige qu'une bataille économique.»

 

Cela dit, plusieurs enjeux commerciaux sautent aux yeux, à commencer par les droits télévisuels. Pierre Karl Péladeau pourrait utiliser le Tricolore comme outil de convergence avec Vidéotron, TVA ou une éventuelle nouvelle chaîne sportive, mais se priverait du même coup de certains revenus. «Si BCE achète l'équipe puis revend les droits de distribution, il y a une plus-value pour l'entreprise, a expliqué M. Dagenais. Mais Quebecor, lui, aurait les droits de facto. Il y aurait donc pour lui un manque à gagner.»

 

Il ne faut pas non plus sous-estimer le droit d'appellation de l'édifice où évolue le Canadien. «Combien de fois dans une année répète-t-on le nom Centre Bell? a demandé Bernard Dagenais. Depuis qu'elle a payé son prix d'entrée, il n'en coûte rien à Bell pour recevoir toute cette publicité. On achète un nom en ayant la certitude que la présence de la marque sera multipliée.»

 

Comme le mentionnait La Presse la semaine dernière, deux autres groupes provenant des États-Unis sont également sur les rangs pour racheter le club centenaire de George Gillett.

 

Une vente du Canadien serait sujette à l'approbation du conseil des gouverneurs de la Ligue nationale, dont la prochaine rencontre est prévue le 24 juin. L'ordre du jour de cette réunion doit être fixé 14 jours avant la rencontre.

 

Mais même si la vente du Canadien se conclut après le 10 juin, les gouverneurs peuvent l'entériner par le biais d'un vote fac-simile.

 

Selon les rapports qu'ont obtenus les acheteurs potentiels le mois dernier, le Canadien a généré des revenus de 288 millions lors de la saison 2007-2008 et son bénéfice s'est élevé à 45 millions. Quant à la division Groupe Spectacles Gillett, elle aurait généré des revenus de 100 millions ainsi que des bénéfices de 10 millions.

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  • 2 semaines plus tard...

Jacques Martin sera nommé à 14 heures entraîneur-chef du Canadien de Montréal, a appris La Presse.

 

Jacques Martin était jusqu'à aujourd'hui le directeur général des Panthers de la Floride. Il restait encore plusieurs saisons à son contrat.

 

Martin, 56 ans, est à Orangeville en Ontario afin de surveiller à un camp de développement des Panthers. Il était également présent au Combine de la LNH, le week-end dernier, pour observer les meilleurs espoirs du prochain repêchage pour le compte des Panthers.

 

Martin, qui a déjà été à la barre des Blues de St-Louis, des Sénateurs d'Ottawa et des Panthers, a remporté le trophée Jack-Adams remis au meilleur entraîneur en 1998-99 en plus d'être mis en nomination à trois autres reprises.

 

En 1098 matchs à titre d'entraîneur-chef dans la LNH, le Franco-ontarien a maintenu une fiche de 517 victoires, 406 défaites, 119 verdicts nuls et 56 défaites en prolongation, pour un taux d'efficacité de ,551.

 

Martin entretenait de bonnes relations avec le propriétaire des Panthers, Alan Cohen, mais on raconte qu'ils ont eu des divergences sur plusieurs dossiers chauds, dont la décision d'échanger ou non le défenseur Jay Bouwmeester à la date-limite des transactions.

 

Bob Gainey avait confié à La Presse, jeudi, qu'il avait des noms en tête pour le poste d'entraîneur-chef et qu'il avait eu des contacts avec certains candidats.

 

Or, avait-il fait valoir, la vente de l'équipe demeurait le dossier prioritaire au sein de l'organisation.

 

On comprend aujourd'hui que les modalités de départ de Martin avec les Panthers entraient aussi en ligne de compte.

 

source: http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/200906/01/01-861846-jacques-martin-nomme-entraineur-du-canadien.php

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