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Canadiens de Montréal


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Publié le 08 avril 2009 à 06h07 | Mis à jour à 06h08

Le devoir moral de Gillett

 

Réjean Tremblay

La Presse

 

Les informations obtenues par La Presse et par Radio-Canada se recoupent. Le Canadien et le Centre Bell, malgré tous les démentis grossiers de George Gillett, sont à vendre comme l'avait annoncé La Presse et encore bien plus, l'échéance est toute proche.

 

Jacques Ménard et BMO avaient dressé une liste d'une cinquantaine d'entreprises qui pourraient être intéressées par le Canadien. Cette liste a été réduite à une dizaine et comprend des noms qui circulaient depuis un moment. Guy Laliberté, René Angélil, Joey Saputo, Stephen Bronfman, Quebecor, la famille Molson et trois ou quatre autres. À ces individus et leurs entreprises, il faut ajouter le nom de Serge Savard, même si Jacques Ménard m'a dit hier matin que Savard était loin sur la liste.

 

 

 

Ce qui est inquiétant, c'est de voir le nom de Spectrum Equity, un fonds d'investissements américain valant plus de 4 milliards de dollars. Selon des informations obtenues, l'ancien président de Skoal Tobacco, la compagnie de tabac à chiquer. est également dans la course.

 

 

C'est inquiétant parce que ce serait une insulte que le Canadien, l'année de son centenaire tant célébré, se retrouve dans les poches d'un autre Américain. George Gillett a souvent tenu des propos flatteurs et mignons envers les Québécois. Normal, les indigènes lui ont permis de faire des dizaines de millions de profits. Et en remplissant son édifice et en achetant ses produits, le bon peuple permettra à Oncle George d'aller chercher 400 millions pour tenter de se renflouer. Une plus-value d'au moins 150 millions. C'est correct, l'objectif d'un homme d'affaires est de faire des profits. Et Oncle George aura empoché tant que la situation économique le lui permettait.

 

C'est simple. George Gillett a été un bon propriétaire. Son président, Pierre Boivin, a fait un travail colossal pour faire couler les dollars jusqu'au Colorado. Mais Gillett a aujourd'hui le devoir moral de favoriser un groupe québécois ou canadien dans l'achat du Canadien. Surtout que ce sont déjà les Québécois, via la Caisse de dépôt, qui ont financé Gillett quand il a mis la main sur ce trésor national. Il nous a beaucoup souri quand c'était rentable, le temps est venu de passer des sourires aux actes.

 

Personne ne va demander à George Gillett qui est dans une situation financière intenable malgré ses démentis parfois agressifs, de sacrifier des dizaines de millions pour favoriser des groupes indigènes. Mais il peut quand même avoir un préjugé favorable dans cette vente. Le Canadien doit revenir dans le giron québécois ou canadien pour qu'on puisse lui redonner sa place dans le hockey québécois. Pour qu'il soit autre chose qu'une machine à imprimer des piastres et à faire saliver les fefans du CH.

 

Et soit dit en passant, la Brasserie Molson ne s'était-elle pas engagée lors de la vente du Canadien, à veiller sur les intérêts des partisans locaux de l'équipe? À l'époque, Molson était une entreprise canadienne dont le siège social était à Montréal, rue Notre-Dame. C'est devenu une goutte dans l'empire Coors absorbé lui-même par Miller. Comme engagement, ça ne vaut plus cher la livre.

 

Ce serait quand même impardonnable que le Canadien se retrouve une autre fois dans des mains étrangères. On a laissé faire une fois, c'était déjà une fois de trop.

 

Et puis, une saine prudence est de mise avec ces vendeurs de chars usagés qu'on a vu s'emparer de nos plus prestigieuses propriétés sportives. George Gillett jusqu'à tout dernièrement, a été fort correct. Même chose pour Bob Wetenhall. Mais on a également connu Jeffrey Loria. Je n'ai pas le goût de prendre ce risque une autre fois. Alors que je connais personnellement la plupart des dirigeants des autres groupes impliqués et que je sais à quel point ils ont la société québécoise et canadienne à coeur. Et bémol pour apaiser la gogauche, même s'ils sont tous très riches.

 

Par ailleurs, il faut être conscient qu'il se joue une grosse partie actuellement. L'objectif de Jacques Ménard est de faire grimper les enchères le plus possible. Son mandat vient d'ailleurs de George Gillett et non des acheteurs. Son patron, c'est Gillett.

 

Selon l'information de Radio-Canada, c'est dans deux jours que les futurs acheteurs devraient déposer leurs offres. Je m'attends plutôt à voir deux ou trois regroupements de ces multimillionnaires et milliardaires déposer des offres fermes. Depuis le début, on a toujours parlé en coulisses d'un consortium d'hommes et de femmes d'affaires. Rarement d'un groupe unique ou d'un particulier.

 

Pis, si c'est un prince de Dubaï ou de l'Arabie Saoudite qui achète votre équipe bien aimée, on avisera.

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Québec prêt à faciliter l'achat du Canadien

 

Publié le 08 avril 2009 à 13h27 | Mis à jour à 15h30

La Presse Canadienne

Québec

 

L'État québécois pourrait jouer un rôle dans l'éventuelle acquisition du club de hockey Canadien par des investisseurs locaux.

 

Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, a affirmé mercredi matin que des institutions comme la Caisse de dépôt et placement du Québec ou la Société générale de financement pourraient appuyer financièrement les groupes intéressés par l'achat du Canadien de Montréal.«Je souhaite qu'on ne soit pas actionnaires, mais si il y a besoin d'un prêt temporaire modeste - il faut que les gens qui l'achètent mettent leur argent -, alors on sera là», a commenté le ministre à son arrivée au parlement.

 

M. Bachand a révélé qu'il était en contact depuis plusieurs semaines avec BMO Marchés des capitaux, qui a reçu le mandat de l'actuel propriétaire George Gillet de trouver des acheteurs pour l'équipe de hockey et le centre Bell.

 

«Je souhaite profondément que ce soit des intérêts québécois qui prennent charge (de l'équipe). La directive que j'ai donnée à nos gens, c'est que si l'État joue un rôle en complément de prêt, c'est que ce rôle-là soit joué pour tous les groupes québécois intéressés et de ne pas choisir un par rapport à l'autre», a expliqué M. Bachand.

 

 

Le ministre estime que c'est aux acheteurs potentiels d'évaluer si l'achat de l'équipe de la Ligue nationale de hockey constitue une bonne affaire.

 

Il indique toutefois que, malgré les risques financiers liés aux concessions sportives, le club de hockey Canadien demeure très convoité.

 

«Surtout que le hockey, c'est un sport qui a contrôlé ses coûts, contrairement au baseball, quand on voit les Yankees de New York à 200 millions de dollars de masse salariale», a dit le ministre Bachand.

 

Sa collègue du Loisir et du Sport, Michelle Courchesne, a refusé de commenter la pertinence de l'implication possible de la Caisse de dépôt et placement dans le dossier du Canadien. Elle s'est contentée d'exprimer, comme M. Bachand, son souhait de voir des gens d'affaires du Québec prendre possession de l'équipe de hockey qu'elle considère comme une institution.

 

«C'est évident que, en cette année de centenaire du Canadien, que ce soit des intérêts québécois, je suis certaine que la population s'en réjouirait», a-t-elle affirmé.

 

En 2001, l'homme d'affaires américain George Gillet avait obtenu un prêt de 140 millions de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour faire l'acquisition de l'équipe et du centre Molson au coût de 275 millions.

 

Le Canadien a pris de la valeur depuis, puisque le magazine spécialisé Forbes établissait la valeur de l'équipe à 414 millions l'automne dernier.

 

Selon les rumeurs qui circulent, René Angelil, Guy Laliberté, Steven Bronfman et la famille Saputo font partie des membres de la communauté d'affaires québécoise intéressés à acheter le club.

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Céline Dion envisage de racheter un club de hockey canadien

jeudi 16.04.2009, 19:57

 

Un groupe de personnalités québécoises dont la chanteuse Céline Dion et le président du groupe de presse Quebecor Pierre Karl Péladeau envisagent de s’associer pour racheter le célèbre club de hockey des Canadiens de Montréal, affirme jeudi le quotidien The Globe and Mail. L’équipe la plus titrée du championnat professionnel nord-américain (NHL), qui a remporté 24 coupes Stanley, a été mise sur le marché par son propriétaire, l’Américain George Gillett. La valeur du club a été récemment estimée à 335 millions de dollars par le magazine Forbes. Selon le journal, le trio envisageant de créer un consortium pour acheter le Canadien comprend aussi Stephen Bronfman, héritier de l’ancien géant canadien des spiritueux Seagram.

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Gainey ne dévoile rien

Lundi 20 avril 2009

RDS.ca, LA PRESSE CANADIENNE

 

Bob Gainey a rencontré les journalistes lundi au Centre Bell, mais il a refusé de confirmer quel gardien il enverra dans la mêlée pour la troisième partie, lundi soir à Montréal. Ne manquez pas ce match, qui est présenté à RDS et sur RDS.ca dès 19h.

 

Gainey a aussi refusé de dévoiler le reste de sa formation.

 

Il a systématiquement refusé de répondre aux questions ayant trait aux décisions qu'il doit prendre, en plus de répondre "no comment" quand on l'a interrogé au sujet de la suspension imposée à Milan Lucic. Le plus loin qu'il est allé, c'est d'admettre que des changements sont "possibles".

 

"Vous regarderez la période d'échauffement d'avant-match", a-t-il mentionné.

 

Interrogé dans le vestiaire, Price et Halak ont pris soin d'éviter de vendre la mèche. Price a répondu qu'il ne pouvait rien dire tandis que Halak a tenté de faire croire qu'il ne savait rien.

 

Gainey manque son coup, s'il agit de la sorte afin de déstabiliser les Bruins ou de compliquer la tâche de son homologue Claude Julien.

 

"Ça ne nous affecte pas d'aucune façon, a lancé Julien. Je le dis avec respect parce que nous centrons toujours notre préparation sur notre équipe. On ne se laisse pas intimider (sic) par ce que nos adversaires font."

 

L'attaquant Patrice Bergeron a ajouté que peu importe quel gardien les Bruins vont avoir devant eux, ça ne modifie pas leur approche.

 

"Ça n'affecte pas notre préparation. Ce sont deux excellents gardiens. On les connaît bien."

 

C'est le temps ou jamais

 

L'air du Centre Bell va-t-il revivifier les joueurs du Canadien qui disputent le plus important match de leur saison à l'occasion de la troisième bataille de la série face aux Bruins de Boston.

 

Le Canadien tire de l'arrière 2-0 dans cette série après avoir précédemment baissé pavillon à deux reprises à Boston.

 

On ignore encore qui défendra la cage du Canadien pour cette troisième partie. Samedi à Boston, Carey Price a été remplacé après 40 minutes de jeu. Il avait concédé cinq buts sur 26 tirs alors que Jaroslav Halak a été parfait en cinq tirs.

 

Les Bruins seront privés de Milan Lucic, qui a été suspendu une partie pour avoir asséné un double-échec à Maxim Lapierre dans les derniers instants du deuxième match. L'entraîneur Claude Julien a indiqué que Byron Bitz allait prendre sa place dans la formation.

 

La montagne que Canadien doit remonter est déjà très haute, ce qui n'empêche pas les joueurs d'y croire encore. "Nous ne sommes pas éliminés tant que nous ne sommes pas éliminés", a lancé le défenseur Josh Gorges, dimanche, en paraphrasant le grand classique de Berra, qu'on a immortalisé après qu'il eût déclaré solennellement à l'époque que "ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini".

 

Plus tard, Gorges a ajouté: "Tant qu'on ne perd pas quatre matchs, nous sommes toujours dans la série".

 

Les Bruins sont méconnaissables depuis le début de la série, faisant preuve d'une remarquable discipline contrairement au Tricolore qui n'a pas prêché par l'exemple. Boston n'a concédé que trois jeux de puissance en deux parties. Les Bruins, de leur côté, ont profité de leur avantage numérique pour marquer trois fois samedi. "Vous devez contrôler vos émotions en séries pour ne pas placer votre équipe dans le pétrin," a dit le défenseur format géant Zdeno Chara.

 

Bob Gainey a donné congé à ses hommes dimanche pour leur permettre de respirer un peu et de se changer les idées. "La chose la plus importante à faire est de faire le vide et d’oublier le match de samedi, a avoué l'entraîneur. Lundi, les joueurs arriveront prêts pour disputer cette première rencontre à domicile."

 

Le Tricolore n'a surmonté un retard de deux matchs dans une série qu'à cinq reprises en 23 occasions au cours de son histoire. Une fois, il a fait le coup aux Bruins. C'était, on s'en rappellera, au printemps de 2004. Le CH avait même effacé un retard de 1-3, avant de l'emporter. C'était une première dans son histoire.

 

Andrei Markov et Robert Lang ont patiné dimanche matin au lendemain d’un revers de 5 à 1 mais Gainey a indiqué qu'il voulait voir ses deux joueurs à l'entraînement avant de les réintégrer dans la formation.

 

Le Canadien a perdu ses quatre dernières rencontres de la saison, frôlant l’exclusion des séries, tout en s’inclinant à ses deux premiers matchs éliminatoires. Coïncidence : cette série de six revers a débuté depuis l’absence de Markov.

 

Montréal a marqué 11 buts au cours de cette séquence, mais en a alloué plus du double, soit 23.

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Comment gagner sans: Tanguay, Lang, Markov, Bouillon, Brisebois, Schneider et sans l'effort de Plekanec, S Kostityn, A Kostytin......!!???? Pourquoi pas Halak dans les buts!? L'équipe est toujours en confiance avec Halak!

 

C'était évident que le CH allait se faire battre. En tout cas il y a du ménage à faire. Je crois qu'il faudrait aller chercher St.Louis, Lecavalier et peut-être quelques autres attaquants et se débarasser des pommes pourries comme Plekanec, les Kostityn, Harmlik, Komi (malheureusement) et je crois que Koivu aussi.

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