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greg16

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Tout ce qui a été posté par greg16

  1. Et l'histoire se répète avec le parc Jean-Drapeau...
  2. En fait, c'est que la scène devait être de l'autre côté, le long de Sainte-Catherine. Cette disposition permettait de profiter de la pente naturelle du site vers la scène. Aussi, comme la plupart des festivaliers viennent en métro, les accès se seraient faits par l'arrière. Les dix arbres devaient donc fermer la place côté nord, en plus d'ajouter une zone ombragée. Par contre, les promoteurs des festivals ont préféré inverser pour utiliser le stationnement comme arrière-scène et entrepot, ce qui rend impossible la présence de ces arbres.
  3. Je comprends parfaitement que ce bâtiment ne soit pas apprécié. Il est effectivement très brutal et aucunement intégré à son contexte. Je reste toutefois convaincu que le patrimoine n'est pas qu'une question de beau ou laid, de j'aime ou j'aime pas. Il y a plusieurs autres facteurs qui déterminent si on devrait démolir un bâtiment ou pas. Dans ce cas-ci, voici les raisons qui me poussent à croire qu'il aurait dû être conservé. 1. Sa structure, entièrement en béton coulé, était en très bon état. Elle aurrait pu servir encore de nombreuses décennies sans problème. 2. La structure du bâtiment et l'espace disponible sur deux côtés permettaient de facilement construire par-dessus. On ne doit pas opposer densification et patrimoine (surtout vu le nombre incroyable de terrains potentiels dans le secteur, à commencer par le garage / McDo en face) 3. La valeur d'usage: le bâtiment avait un plan assez dégagé qui aurait permis bien des usages sans modifications importantes. 4. Sa marque dans l'histoire. La banque Laurentienne avait construit plusieurs de ces banques brutalistes à Montréal à une certaine époque. On est en train de les éliminer une à une. Le patrimoine va plus loin que Habitat 67. C'est aussi garder des traces des plus petites interventions qui ont marquées la ville, pour le meilleur et pour le pire. 5. Finalement, même si je comprends le désaccord de plusieurs, c'était un bâtiment élégant, bien dessiné, avec une façade sobre et maîtrisée. Malheureusement, même si le bâtiment qui le remplace est bien pour le secteur, il s'agit d'un projet plutôt quelconque. J'aurais au moins aimé que ce soit un projet qui soit autant de son époque que l'a été la banque. Évidement, sa démolition n'est pas si grave en soit, mais c'est l'accumulation de ces démolitions qui anonymisent la ville.
  4. Ça fend le coeur, c'est assez gênant. Pendant que tout le monde s'énervait pour les shoebox, on a échappé quelques morceaux de patrimoine...
  5. Le Technopôle Angus, si tout se fait comme prévu, risque vraiment de devenir un concentré d'architecture de qualité! Une grande diversité de projets qui sortent de ce qu'on voit habituellement à Montréal pour se rapprocher de ce qui se fait de mieux ailleurs dans le monde.
  6. Ça fait du bien de voir un si haut niveau de qualité, de finesse et de raffinement à Montréal! Les proportions sont bonnes, les matériaux sont nobles, les détails sont fins,, le dessin de la façade est élégant. Évidemment on est pas dans le wow, mais le wow a un coût, et à défaut de mettre les moyens, j'aime mieux une tour sobre et de qualité qu'une folie mal maîtrisée. J'espère que ça donnera le ton pour la suite, et qu'on va enfin lâcher le mur-rideau d'une autre époque! Je ne suis habituellement pas un fan de Devimco, mais on voit ici qu'engager une bonne firme et lui donner les moyens, ça donne un bon résultat
  7. Il ne faut pas oublier toute la mécanique qui passera également par là. L'espace est en fait très restreint et représente un casse-tête d'aménagement. À part Lucien-L'Allier, Berri-UQAM (ligne jaune) et les stations de Laval, à quels escaliers la STM ne permet-elle pas l'accès?
  8. Quand on regarde un projet que SidLee a fait pour groupe Sélection à Terrebonne, et celui que ACDF a fait pour groupe Sélection à Laval, ça donne espoir que le projet résulte en quelque chose de bien! À l'inverse de plusieurs autres, ce promoteur semble avoir une réelle volonté de créer des milieux de vie complets, et une architecture de qualité.
  9. Pour information, il est inscrit dans le règlement d'urbanisme du centre-ville, pour la plupart des unités de paysage: "les travaux doivent tendre à respecter les caractéristiques suivantes: [...] une volumétrie cubique avec toiture plate à parapet". Les promoteurs ont souvent peur des processus qui s'étirent et préfèrent que les architectes se plient à ces règles.
  10. Les barres blanches sont là pour deux principales raisons. La première est plus technique: un immeuble entièrement vitré comporte de lourdes lacunes à plusieurs niveaux. En été, il y a de graves problèmes de surchauffe, surtout du côté sud, ce qui force une surclimatisation. Il y a également le problème d'éblouissement. Il devient très difficile de travailler à proximité du mur-rideau, surtout avec un ordinateur. Le frittage des vitres permet donc de réduire la surchauffe en été et les éblouissements en général. L'autre raison est davantage architecturale. Sans bandes blanches, on aurait d'énormes surfaces en mur-rideau générique comme on en a des milliers à Montréal. Les bandes blanches lui donnent une certaine personnalité, un caractère propre. La texture offre également une échelle de composition qui le rende davantage humain. Une giganteste surface de vitre n'a rien à offrir au ragard lorsqu'on s'approche du bâtiment. Comme le projet borde la Place des festivals, il était important d'ajouter une couche de lecture à l'échelle du passant (même si ça reste faible par rapport à l'architecture contemporaine ailleurs dans le monde).
  11. Espérons que les matériaux et les détails seront de qualité!
  12. À noter qu'il s'agit d'un projet étudiant et qu'il n'a jamais été question d'un tel projet sur ce site. Toutefois, merci pour ce partage qui donne effectivement une bonne idée de ce que le Musée McCord aurait pu être en terme d'implantation et de gabarit! Je suis d'avis que le musée aurait été préférable au parc considérant qu'il aurait été possible d'aménager une placette à chaque extrémité (comme dans cet exemple d'ailleurs), plus un très grand toit public végétalisé! > Au final, on aurait eu la même superficie de "parc", mais avec un musée en prime.
  13. Bien d'accord avec vous! Une fois de plus, un projet avec très peu de qualités au niveau de l'architecture. Absence d'échelle de composition, aucune texture, aucune sensibilité quant au traitement des façades. Quand c'est rendu que "l'architecture" d'un projet se résume à des patchs blanches aléatoires (vraiment aléatoires parce qu'il n'y a aucune logique ni aucun équilibre dans leur disposition), c'est qu'on est bas. Mais les unités continuent à se vendre rapidement! Les promoteurs n'ont aucun intérêt à changer leur façon de faire... et on tue tranquillement la ville.
  14. Je crois que vous oubliez la première partie de l'objectif, qui n'est pas moins important pour l'administration Plante. "Nous devons prendre soin de ce site patrimonial". Vous comprendrez que l'option d'un mur de béton n'est clairement pas une option. L'objectif est précisément de s'éloigner de l'allure voirie/autoroutière actuelle. Je crois qu'il ne faut pas prêter autant d'intentions, surtout à une administration aussi transparente et ouverte.
  15. C'est un succès dans la mesure où tout le monde savait que les conflits voitures/cyclistes ne seraient pas réglés tant que les voies ne seront pas réaménagées, ce qui n'était pas le but de ce projet pilote. Le projet pilote c'était d'empêcher le transit et du même coup, réduire le nombre de voitures. Dans la version finale du projet, la largeur des voies sera grandement réduite, et tout le language autoroutier (énormes lampadaires, énormes accotements, glissières d'autoroutes) sera revu. C'est certain que la peur du changement est toujours prédominante à Montréal. Mais la ville doit rattraper son retard si elle veut rester une ville concurrentielle sur le plan international.
  16. La place n'a pas encore été aménagée (c'est l'arrondissement qui s'en occupera, ça ne fait pas partie du projet). C'est donc impossible de savoir pour quoi ils ont opté. Ceci dit, je comprends cette idée de dégagement et d'ouverture, mais ça reste une idée très nord américaine qui ne fonctionne généralement pas. La bibliothèque est effectivement très élégante, mais elle n'est pas perméable sur cette façade, en plus d'être assez loin. Si on veut que la nouvelle place du métro fonctionne, elle doit être animée. Les meilleures places publiques dans le monde sont les plus confinées, les plus encadrées, les plus marquées. À Montréal, nous n'avons pas le sens de la place publique. On l'a encore vu avec la Place des Montréalaises qui est un vaste vide qui sera un éternel désert... mais qui répond à ce perpétuel fantasme naïf du grand espace dégagé qui respire. La place objet plutôt que la place habitable. On la regarde, mais on ne s'y arrête pas. Normalement, la ville aurait dû avant toutes choses développer une vision d'ensemble qui s'étend bien au-delà de la place du métro. On aurait travaillé les traverses (incluant aussi celles coin Rosemont et Sainte-Denis), les largeurs de rue, les relations entre les espaces... Malheureusement, la place ne sera qu'un résidu de toutes les décisions prises autour, ce qui rend son succès excessivement difficile.
  17. Il s'agit effectivement d'un patrimoine industriel important. Elle ne présente aucun danger, et sert même pour certaine activité. Dans des plans directeurs antérieurs, il était d'ailleurs prévu de la recycler en tour d'observation. Ce projet est tombé à l'eau qaund Provencher_Roy a plutôt proposé de construire une nouvelle tour qui s'en inspire à quelques mètres de là.
  18. Bien contant de voir ce projet aller de l'avant! J'ai hâte de voir à quoi va ressembler la place publique. Idéalement il faudrait construire du côté est un petit pavillon de type «vitrine habitée» avec un café ou quelque chose qui pourra animer la place et l'encadrer sur une troisième face.
  19. greg16

    Avant-après

    Ouf, celui-ci est particulièrement un désastre!
  20. Il ne faut pas mélanger les choses. Si on pouvait avoir un développement avec un tel niveau de qualité, il y aurait bien peu d'opposition aux tours. Remarquez à quel point la hauteur des bâtiments du projet de Gdańsk est traité avec rigueur. Des tours élégantes et soignées, avec chacune une personnalité propre, un traitement contemporain et riche (loin du banal mur-rideau montréalais). Ailleurs, des bâtiments de moindre hauteur (mais pas beaucoup moins denses pour autant), créent des ambiances différentes, avec des petites allées piétonnes et des placettes publiques, davantage propices à des petits commerces et des restaurants... Il faut cesser de maintenir et de toujours revenir sur ce mythe des tours vs l'échelle humaine. Ce qui tue la ville, ce sont les promoteurs qui veulent uniquement caser le plus de gens possible sur le moins de territoire possible au détriment de la qualité, du bien-être et de l'urbanité. Il ne faut pas surcharger ce site de tours, comme il ne faut pas non plus le plafonner à six étages. Ce qu'il faut surtout, c'est faire affaire avec des professionnels, prendre le temps d'établir un plan d'ensemble cohérent, digne d'un quartier du 21e siècle. Parler en terme de qualité et non de quantité. Malheureusement, en laissant à un promoteur le soin de faire ce qu'il veut avec ce bout de ville, les chances que ça arrive sont presque nulles. Mais la ville ne s'intéresse plus à la ville. Elle est devenue une machine à administrer.
  21. Pour rêver un peu... Un projet à Gdańsk, petite ville de Pologne. Remarquez la qualité et la variété de l'architecture, l'intégration exemplaire du patrimoine, l'échelle humaine du lieu (malgré la taille du site), l'interface avec l'eau, la hiérarchie et la qualité des espaces publiques, la relation avec le quartier existant. Pourquoi est-ce que les promoteurs d'ici n'ont pas cette sensibilité, cette maturité? Pourquoi est-ce qu'on s'intéresse aussi peu à la ville, à l'urbanité, à la qualité? Aussi, j'aimerais souligner le plan d'ensemble qui est présenté au niveau du rez-de-chaussée, et non avec les plans de toiture ou les volumes des bâtiments comme on le fait toujours ici.
  22. Sans brique et sans préfab c'est une chose, mais ici c'est surtout sans échelles de composition, sans humanité, sans qualités, sans raffinement et sans sensibilité. Dernièrement, ce pavillon a d'ailleurs été cité sur les ondes de Radio-Canada comme étant parmi les projets qui mériteraient un prix citron s'ils existaient encore. Heureusement, le design urbain de NIP paysage est exemplaire (malgré les nombreuses erreurs de construction), et les autres bâtiments dévoilés jusqu'à présent sont assez convainquants. Espérons que l'Université de Montréal va se rattraper pour ses prochains pavillons.
  23. greg16

    Gare Viger

    Très bonne nouvelle! Espérons que ce soit de l'éclairage blanc.
  24. Idéalement, il faudrait surtout de la diversité. Dans plusieurs villes, on interdirait au promoteur de faire affaire avec la même firme d'architecture pour l'ensemble du projet, afin d'éviter de créer un quartier monotone et générique. Ça ne s'est jamais fait à Montréal, mais ce serait l'occasion parfait. Peu importe la matérialité, c'est surtout une quetion d'échelles de composition. Les projets de mur-rideaux n'ont plus leur place. Voici quelques exemples du niveau de qualité architecturale et de qualité des échelles de composition qu'il faudrait atteindre. (avec et sans brique)
  25. C'est un peu réducteur de directement associer la brique aux quartiers ouvriers des siècles derniers. Énormément de très bons développements de cette envergure en occidents sont en brique, tout en étant très contemporains. D'ailleurs, la brique a de très nombreuses qualités, dont celle d'offrir de la texture et une échelle de composition agréable. Je sais qu'à Montréal on est encore bloqués à l'époque du mur rideau, mais tôt ou tard, on va devoir évoluer. On est émerveillé devant les immeubles anciens, mais on s'entête à construire des quartiers complètement plats, lisses, en verre, comme si la ville était un laboratoire où vivent des robots.
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