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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. En attendant qu'un membre de MTLURB passe dans coin, voici l'état des travaux tel que vu par la caméra de chantier hier en fin d'après-midi.
  2. Compte tenu de l'importance de cette organisation pour Montréal c'est la moindre des choses que la station de métro qui jouxte l'édifice en honore le nom. D'ailleurs dans le hall de l'édifice de l'OACI on retrouve une magnifique maquette du C Series de Bombardier.
  3. À ce que je sache personne n'a confirmé quoi que ce soit. Pour ma part je ne faisais qu'expliquer pourquoi selon moi il y a plusieurs tours jumelles à Montréal. En effet les plafonds répondent à des critères objectifs. Mais cela ne m'empêche cependant pas d'y voir un symbole de notre culture qui se veut plus égalitaire que le reste de l'Amérique du Nord. Ce qui n'est pas une affirmation mais plutôt une simple observation. Il n'y a donc aucun lien de cause à effet entre les deux. Il s'agit simplement d'une coïncidence qui veut que nos édifices soient le reflet de notre société. Et à New York c'est la même chose: il n'y a pas plus "inégal" que le skyline de New York, et cela reflète, sans doute par pur hasard aussi, une même inégalité parmi les citoyens de cette ville. Au final c'est moi qui ai choisi de le voir ainsi même si dans les faits il n'y a aucun lien. Par contre pour les "deux solitudes" je fais effectivement un lien indirect entre le fait qu'à Montréal on semble avoir une propension à construire des tours jumelles. À tort ou à raison, je suis porté à penser que cela pourrait refléter un désir inconscient d'exprimer symboliquement la double réalité montréalaise. That's all there is to it. 😃
  4. C'est une excellente question à laquelle je n'ai malheureusement pas la réponse. Mon impression est que l'accès sera gratuit, mais rien n'est moins sûr. La tentation sera grande de faire payer les nombreux touristes qui débarqueront des navires de croisière ainsi que tous ceux qui affluent normalement vers le Vieux-Montréal. De plus, que l'on me corrige si je me trompe, mais je crois que le Grand Quai est administré par Port de Montréal qui a défrayé une partie des coûts avec la Ville. Une chose est certaine c'est que cette tour deviendra un point d'attraction majeur pour Montréal et viendra compléter l'offre de la Grande Roue. La différence étant que la tour est statique et les visiteurs pourront observer librement la ville sur 360 degrés. À bien y penser il y aura sûrement un droit d'entrée sinon il y aurait trop de monde. J'entends déjà les touristes Français: « C'est trop beau! » C'est le cas de le dire, avec cette tour on élèvera considérablement l'offre touristique de Montréal. En effet il y aura bientôt au moins cinq points d'observation incontournables à Montréal d'où l'on pourra admirer la ville de tous les angles: 1- Le belvédère Kondiaronk (@J-F Savaria) 2- L'observatoire de la Place Ville-Marie 3- La Tour de Montréal (stade olympique) 4- Le lanterneau de l'oratoire Saint-Joseph 5- La tour signalétique du Vieux-Port
  5. À mon point de vue l'avenir du Vieux-Port passe par la tour signalétique, qui est d'ailleurs en construction présentement. Ce sera le nouveau centre d'attraction du Vieux-Port, tant pour les voyageurs qui débarqueront sur le Grand Quai que pour les citoyens de la ville, car du sommet de la tour on pourra y observer tout aussi bien le skyline de Montréal que les beautés du fleuve.
  6. Une école où l'on cesse de travailler en vase clos, pour la réussite des élèves Pour écouter le reportage de Radio-Canada cliquez sur le lien suivant: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1645277/methode-collaborative-pratique-ecole-accueil-scott-beauce-enseignants-eleves Des écoles où les jeunes réussissent mieux et où ils sont plus engagés, c’est possible. Des enseignants y arrivent dans une école primaire de la Beauce grâce à ce qu’ils appellent « la méthode collaborative ». Il s’agit d’une technique d’enseignement qui a fait ses preuves en Ontario et qui pourrait transformer le système d’éducation québécois. L'école en question, c'est l’École primaire l’Accueil, à Scott. Ici, tous les enseignants appliquent cette méthode collaborative depuis le début de l'année, afin de favoriser une meilleure réussite scolaire. La classe de Mme Annie, qui enseigne en première année, en est un bon exemple. Pour moi, c’est fini les méthodes d’enseignement traditionnel, dit Annie Guay. Non seulement l’aménagement de sa classe est moins conventionnel – les élèves sont assis en petits groupes ou rassemblés devant le tableau de leur enseignante –, mais surtout, les tout-petits apprennent différemment. C'est pas mal terminé l’époque où j’étais le maître du savoir, où je parlais tout l’avant-midi. Maintenant, ce qu’on essaie de faire le plus possible, ce sont des espèces de mini-leçons. Je parle moins longtemps, je dis l’essentiel et, après, je mets mes élèves en action, dit-elle. Bref, il y a davantage de collaboration entre les jeunes et les enseignants. Mme Annie s'assure à chaque exercice que ses élèves ont bien compris. Elle précise que les jeunes ne sont pas laissés à eux-mêmes, en mode découverte. Ils sont guidés, insiste-t-elle. Collaboration entre les enseignants La méthode collaborative est aussi privilégiée dans les échanges entre les enseignants de tous les niveaux. Ils se rencontrent une vingtaine de fois par année pour partager les approches qui ont fonctionné ou pas dans leur classe. Par ces rencontres, les enseignants discutent des progrès d'apprentissage des élèves et déterminent combien d’entre eux ont atteint les cibles souhaitées. Le but, c’est qu’il n’ait pas de trous de la 1re à la 6e année et que chacun sache ce qui est attendu au niveau suivant. Ce ne sont plus seulement les professeurs de 6e année qui sont imputables des résultats lorsqu’ils partent pour le secondaire, explique la directrice de l’école, Sylvie Boutin. Selon elle, le travail en vase clos a ses limites; les bons élèves continuent de réussir, mais le but de cette méthode est la réussite du plus grand nombre. D’ailleurs, les élèves apprennent la même matière, au même moment, de la 1re à la 6e année. Des élèves plus engagés Cette méthode fonctionne, explique Annie Guay, du moins en ce qui concerne l’engagement des élèves. Elle constate qu’ils ont du plaisir à apprendre et qu’ils ne veulent pas arrêter de travailler lorsque la cloche sonne. Au chapitre des résultats, les enseignants constatent déjà des améliorations, mais il faudra être patient avant de voir une incidence sur le taux de diplomation, affirme Normand Lessard, directeur général de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin. C'est un projet à long terme, on investit pour nos enfants du futur, ça va nous prendre un bon 10 ans avant que tout soit implanté, dit-il. C'est le laps de temps dont a eu besoin l'Ontario lors de sa réforme de l'éducation au début des années 2000. Maintenant, la méthode collaborative y est bien en place. Le taux de diplomation dans le temps prescrit des jeunes Ontariens est de 85 %. Il s’agit d’une augmentation de 10 % en une décennie. Le taux de diplomation au secondaire dans le réseau public est de 64 % au Québec. Le taux dépasse les 70 % lorsqu’on ajoute celui des écoles privées, qui est de 88 %. « Ça prend du financement » Le président du Syndicat des enseignants de la Chaudière, Dominic Loubier, précise que, pour arriver à une méthode collaborative efficace, ça prend un accompagnement extraordinaire et des ressources financières stables. Les enseignants qui sont libérés lors des rencontres collaboratives doivent en effet être remplacés par des suppléants dans les classes. Normand Lessard en est conscient. L'École l'Accueil y arrive notamment grâce à la Fondation Chagnon et à une gestion créative des finances. La commission scolaire a entre autres diminué le budget alloué au personnel de soutien et à la formation pédagogique des enseignants. On s'est donné des priorités, des choix budgétaires. Au lieu de faire différentes choses, on mobilise notre argent et on le met là-dedans, affirme-t-il. Dominic Loubier doute qu’il y ait assez d’argent pour garantir le financement dans l'ensemble de la commission scolaire, si plus d’écoles veulent mettre en place la méthode collaborative. Ce n’est pas juste une question de redistribution, croit-il. Le ministère de l'Éducation se fait avare de commentaires en ce qui concerne le financement. Selon lui, les établissements bénéficient déjà de la marge de manoeuvre nécessaire à l’implantation de projets qui font appel à une méthode pédagogique en particulier, comme la méthode collaborative. Il ajoute que les enseignants peuvent déjà s'absenter lors de jours de classe pour leur permettre de réaliser des activités de développement professionnel, notamment pour participer à des formations ou se concerter avec leurs pairs. Normand Lessard souhaite par ailleurs que cette méthode soit implantée dans l'ensemble de sa commission scolaire, voire de la province. Pour les enseignants et la direction de l'école, il va de soi que c'est un modèle à imiter, mais selon la réalité et les besoins de chaque établissement. C'est fait pour tout le monde, il faut juste se l'approprier soi-même et le faire à sa couleur, conclut Annie Guay.
  7. J'ai justement écouté un reportage lundi dernier à Radio-Canada qui parlait d'un nouveau programme métier-études, calqué sur le programme sport-études, qui permet aux élèves d'apprendre un métier pendant qu'ils terminent leur secondaire. Voici le lien pour écouter le reportage: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1541613/metier-etudes-mecanique-automobile-saguenay
  8. Vue aérienne nous offrant une excellente perspective sur le Square Victoria et les terrains avoisinants. Photo J-F Savaria: https://www.facebook.com/jfsavariaphotographe/photos/a.598205020264512/2377355992349397/?type=3&theater
  9. Voici comment le Québec compte rattraper l'Ontario économiquement Pour combler l'écart de richesse avec le voisin ontarien, le gouvernement Legault mise sur la productivité. Hugo Lavallée - Radio-Canada L'encadré était discrètement positionné au détour de l'une des 214 pages de la dernière Mise à jour économique et financière du gouvernement Legault. En quelques lignes, le ministre des Finances Éric Girard y résumait sa stratégie pour que le Québec comble l'écart de richesse qui le sépare de l'Ontario. Depuis son retour en politique en 2011, François Legault n'a cessé de répéter que le Québec était plus pauvre que son principal partenaire économique au sein de la fédération. Le Québec marche, alors que nos voisins courent, répétait-il souvent lorsqu'il était dans l'opposition. De fait, en 2018, le produit intérieur brut (PIB) par habitant s'élevait à 46 807 $ au Québec, comparativement à 54 392 $ en Ontario, soit un écart de 16,2 %. La tendance n'est pas nouvelle : au cours des dix années précédentes, cet écart de richesse a oscillé bon an mal an entre 13,7 % et 17,2 %, toujours en faveur de l'Ontario, selon les données du ministère des Finances. Le Québec, c'est 23 % de la population canadienne, mais seulement 20 % de son économie, dit d'entrée de jeu le ministre des Finances, Éric Girard, rencontré à son bureau à quelques jours de la présentation de son deuxième budget. Peu importe les chiffres que l'on regarde, le PIB par habitant, la productivité, le salaire horaire moyen, le revenu disponible, on a toujours cet écart entre 15 et 20 % avec l'Ontario, qui est une province qui a une structure économique comparable au Québec. À l'instar de son collègue et ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, le ministre Girard a reçu des directives claires du premier ministre dès son assermentation. Son équipe et lui ont consacré les premiers mois de leur mandat à bien calculer l'écart séparant les deux provinces pour être en mesure de présenter un plan clair à François Legault. Derrière l'encadré publié dans la dernière Mise à jour économique et financière se cachait en effet un document plus volumineux que le ministre a présenté à son patron, l'automne dernier. La première chose que j'ai faite pour le premier ministre, j'ai quantifié ça. [...] Et on a dit : qu'est-ce que nous devons faire pour fermer l'écart et combien de temps ça va prendre? Résultat : Nous allons devoir surperformer l'économie de l'Ontario par un demi-point de pourcentage pendant 25 ans pour fermer l'écart de richesse qui s'est ouvert de façon structurelle depuis très longtemps, probablement depuis les années 1960. Trois facteurs de croissance Pour bien comprendre le plan d'Éric Girard, il faut décortiquer ce qui contribue à la croissance économique. Les trois facteurs principaux sont : le bassin de travailleurs potentiels, le taux d'emploi et la productivité. De 2009 à 2018, l'économie québécoise a crû en moyenne de 1,4 % par année. La croissance du bassin de travailleurs compte pour 0,2 point de cette croissance, la hausse du taux d'emploi, pour 0,7 point et l'augmentation de la productivité, pour 0,5 point. En somme, si l'économie du Québec a crû ces dernières années, c'est en bonne partie parce que plus de gens se sont mis au travail. À 78,6 %, le taux d'emploi chez les 15-59 ans est maintenant plus élevé au Québec que dans le reste du pays. Au niveau de l'emploi, le Québec a très bien fait, notamment en raison du taux de participation des femmes, explique le ministre. Il cite le réseau de garderies subventionnées, qui a permis l'intégration de nombreux parents au marché du travail. La croissance par la productivité, la productivité par l'éducation Éric Girard prévoit toutefois que la croissance des prochaines années reposera principalement sur un autre facteur : l'augmentation de la productivité. En fait, selon les projections de son ministère, plus de la moitié de la croissance attendue d'ici 2043 en sera le résultat. Il faut dire que le Québec accuse un sérieux retard sur ce plan. Pour atteindre cet objectif, des investissements en éducation seront nécessaires. « Le premier déterminant de la productivité, c'est l'éducation. On veut avoir une main-d'œuvre plus scolarisée. Ceux qui possèdent un diplôme secondaire sont en moyenne plus productifs que ceux qui n'en ont pas. Même chose pour ceux qui ont un diplôme universitaire et ceux qui ont des diplômes avancés. » - Le ministre des Finances, Éric Girard Les investissements dans les infrastructures publiques contribueront aussi à rehausser la productivité, mais ce sont surtout les entreprises qui devront faire leur part. Le ministre s'attend à ce qu'elles investissent massivement dans l'automatisation et la numérisation. Longtemps, on s'est servi d'excuses d'avoir moins d'investissements privés que la moyenne canadienne parce qu'on se disait : c'est en raison du secteur de l'énergie dans l'Ouest canadien, déplore Éric Girard. Le contexte a changé, le prix du pétrole n'est plus à 100 $, en fait il est inférieur à 50 $ sur le marché américain, et donc cette justification-là pour expliquer notre retard ne tient plus. Le ministre insiste sur les attraits économiques du Québec : la grappe en intelligence artificielle, l'hydroélectricité, le bas prix relatif de l'immobilier. Il rappelle que le mandat d'Investissement Québec a été revu afin de mieux épauler les entreprises, et que son gouvernement a introduit, dès son arrivée au pouvoir, l'amortissement accéléré pour les investissements privés. Cette mesure permet aux entreprises qui acquièrent de nouveaux équipements de réduire leur fardeau fiscal. D'autres dispositions semblables pourraient être annoncées dans le prochain budget. La nécessité de retenir les Anglo-Québécois Outre la hausse de la productivité, le ministre des Finances compte sur une meilleure rétention de ceux qui habitent déjà au Québec pour assurer la croissance du produit intérieur brut. « On parle beaucoup d'immigration internationale [...], mais le Québec a eu un solde migratoire interprovincial négatif depuis de nombreuses années, et certainement durant les 10 dernières années – la moyenne, c'est moins 10 000. On a perdu 10 000 personnes par année vers les autres provinces. Et si on renverse ça, déjà c'est un gain de croissance, ça va aider. » - Le ministre des Finances, Éric Girard Il donne en exemple les nombreux cas d'Anglo-Québécois qui ont quitté le Québec pour des cieux économiquement plus favorables et qu'il aimerait dorénavant retenir ici. Beaucoup ont quitté non pas parce qu'ils n'aimaient pas Montréal, ils adorent Montréal, c'est parce que les opportunités économiques étaient meilleures à San Francisco, Toronto, Vancouver. En e qui concerne le taux d'emploi, Éric Girard mise sur une participation plus grande des travailleurs expérimentés au marché du travail. En 2018, 20,8 % des personnes âgées de 60 ans et plus occupaient un emploi. Cette proportion a connu une hausse importante depuis le début des années 2000, mais on est encore loin de l'Ontario, où plus du quart des citoyens de cette tranche d'âge demeurent actifs. Une compilation effectuée récemment par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale avait d'ailleurs établi que la pénurie de main-d'œuvre à laquelle le Québec fait face se résorberait en bonne partie si les aînés québécois étaient aussi nombreux à travailler que leurs voisins ontariens. La progression de l'Ontario ralentira Même si le plan du ministre se concrétise, l'économie ontarienne continuera elle aussi de croître, notamment parce que sa population est plus jeune et que la province accueille, toutes proportions gardées, plus d'immigrants que le Québec. Les projections du ministère laissent toutefois croire que le rythme de croissance y sera plus faible, ce qui permettra au Québec de combler son retard. « Eux vont probablement faire plus de croissance générée par la croissance de l'emploi. Ce qui est précisément ce que le Québec a fait dans les 10 dernières années par rapport à l'Ontario [alors que l'Ontario investissait] dans la productivité. Là, c'est à notre tour, parce qu'on est au plein emploi, on a ce phénomène de rareté de main-d'œuvre qui incite les entreprises à investir, à faire des dépenses en capital pour augmenter la productivité des travailleurs. » - Le ministre des Finances, Éric Girard Le ministre ne s'inquiète pas outre mesure des effets qu'une récession éventuelle pourrait avoir sur son plan ni des conséquences du coronavirus. Sa démarche s'inscrit dans une vision à beaucoup plus long terme et s'échelonnera jusqu'en 2043. Pour le structurel, ça ne change rien. On doit être plus productifs pour que le poids économique du Québec corresponde à son poids démographique dans le Canada. Vraiment, c'est le moment pour le Québec de croître, de performer, il n'y a plus d'excuse, conclut le ministre. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1647469/plan-productivite-economie-ministre-eric-girard
  10. Comment ne pas penser tout de suite au 1000 de la Gauchetière en lisant le post de @nicko2a!
  11. Plusieurs éléments de la cathédrale Marie-Reine-du-Monde se retrouvent dans Le 1000 de la Gauchetière qui a également un toit en cuivre, et la façade de la Tour CIBC est en ardoise verte, alors il serait certainement possible de faire un édifice à Montréal qui imiterait la forme d'un clocher qui s'élance vers le ciel, avec des façades de pierre pour le basilaire par exemple. Ce serait un très beau défi à relever pour un architecte.
  12. «Maman, j’ai raté l’avion» tourné dans les studios de MELS à Montréal Une nouvelle mouture du film «Maman, j'ai raté l'avion» est actuellement en tournage dans le Grand Montréal, dans les studios MELS. La nouvelle version du film est tournée ici, pour une raison bien évidente, dit le producteur. «Parce que c'est un film de Noël et nous avions besoin de neige, raconte Jeremiah Samuels. J'ai rencontré le merveilleux M. Trudel, il était si charmant et ses installations si accueillantes que nous avons décidé de venir tourner ici.» Michel Trudel, le grand manitou des Studios MELS, n’a pas le temps de chômer. Les productions s’enchaînent une après l’autre. «Ici, les studios, on les a remplis effectivement cette année. Le film de Roland Emmerich, ‘‘Moonfall’’, qui arrive à partir de fin avril. Ensuite, nous avons aussi "The Bow Tie"», dit-il. Grâce à son très grand champ d'expertise, MELS est devenu une destination de choix dans l'industrie du cinéma. «Tout ce dont les gens ont besoin pour leurs tournages, nous avons aussi la post-prod, les effets visuels, le son... Alors, nous sommes complets de A à Z. Nous sommes LA référence», prétend M. Trudel. Les nombreuses productions qui débarquent dans la région sont aussi bonnes pour l’économie québécoise. Ce sont pas moins de 13 000 techniciens qui travaillent à Montréal chaque année. «Nous avons particulièrement aimé l'attitude et les habiletés des travailleurs d'ici, ce sont des gens fantastiques», mentionne Jeremiah Samuels. Ouvrez l'oeil, les vedettes se trouvent peut-être tout près de vous. «Je ne peux pas dévoiler leurs noms, malheureusement; mais vous les verrez certainement bien cet été se promener à Montréal», dit M. Trudel. https://www.tvanouvelles.ca/2020/03/03/maman-jai-rate-lavion-tourne-dans-les-studios-de-mels-a-montreal
  13. Bengio n'est pas venu ici pour faire ses études et décider après les savoir terminées de rester ici. Car sa famille a immigré au Québec alors qu'il avait 12 ans. Bengio a donc fait tout son secondaire ici et est ensuite allé au cégep Saint-Laurent avant de s'inscrire en informatique à McGill. Il n'est donc pas un exemple d'étudiant étranger qui a choisi le Canada après ses études. Par contre c'est le parfait exemple de la contribution que les émigrés peuvent faire dans leur société d'accueil.
  14. C'est effectivement ce que j'avais en tête. Même si le style carré de Montréal ne me déplait pas, bien au contraire, j'aime bien de temps à autre voir une architecture plus originale, comme l'Îlot Balmoral par exemple qui pour moi est un pur chef-d'oeuvre. Dans le passé, en même temps qu'on a construit la Place Ville-Marie on construisait également la Place des Arts (salle Wilfrid-Pelletier). L'un n'empêche pas l'autre. Pour cette époque ce sont d'ailleurs mes deux édifices préférés même s'ils sont très différents. Aujourd'hui je capote sur le Maestria. Il est peut-être carré mais il n'est pas banal du tout. Encore une fois l'un n'empêche pas l'autre. C'est bien la qualité qui compte. Ce que j'aime des tours Sisters c'est que le motif parabolique se retrouve dans les trois dimensions, comme le stade olympique justement. Peut-être pas aussi grandiose mais néanmoins très audacieux. Évidemment on ne parle pas du même genre d'installation. Cela ne m'empêche pas d'apprécier énormément le Telus (CIL), la Banque Canadienne Nationale (Place d'Armes) et le fabuleux Westmount Square. J'aime le style angulaire de Montréal et j'apprécie l'homogénéité de la ville. Mais cela ne m'empêche pas d'apprécier les architectures très différentes qui se côtoient à plus petite échelle entre le style français que l'histoire nous a légué et le style anglais qui est venu s'y ajouter. Il s'agit pour moi d'une heureuse dichotomie. De même à plus grande échelle j'aimerais que l'on construise davantage d'édifices de la qualité du 1250 René-Lévesque et du 1000 de la Gauchetière, sans oublier le KPMG. Il n'y a pas de doute dans mon esprit que le nouvel édifice de la Banque Nationale et le Victoria redonneront à Montréal un peu du panache qu'elle avait autrefois par rapport aux autres grandes villes du continent. Vous conviendrez avec moi que le Square Victoria mérite ce qu'il ya de mieux. Tout comme le Quad Windsor d'ailleurs. Reste à voir ce que nous réserve ce massive new development en deux volets. J'espère seulement y voir une certaine élégance, un peu d'audace et, surtout, de la qualité.
  15. Je suis tout à fait d'accord avec toi sur ce point. Montréal c'est plus carré habituellement. Mais ce que j'aime de cette proposition c'est le motif parabolique qui se répète et forme un thème facilement repérable. C'est à la fois d'une grande simplicité tout en étant très audacieux, du moins par rapport à ce à quoi nous sommes habitués à Montréal.
  16. Je comprends que tu n'aimes pas car c'est une question de préférence personnelle, mais je ne comprends pas ce que tu veux dire par pas humain.
  17. En attendant que l'on sache de quoi il s'agit voici le genre de projet que j'aimerais voir pour Montréal: de l'audace, du style et de l'élégance. C'est ce que je perçois dans les tours Sisters de l'architecte Christian de Portzamparc. La plus grande fait 219 m à partir du sol, l'autre fait 121 m. Ce qui serait quasiment parfait pour Montréal selon l'emplacement. Je ne sais pas pour vous autres mais pour ma part c'est le genre d'édifice que j'aimerais que l'on construise ici.
  18. Je me disais exactement la même chose. D'un point de vue rationnel on peut en effet le voir de cette manière. Car cette limite de hauteur et de densité a pour effet de diviser les projets les plus ambitieux en deux phases; ce qui peut être avantageux pour les promoteurs, car cela étale les risques dans le temps. Mais sur un plan plus subjectif cette limite de hauteur a également pour effet de faire de Montréal une ville égalitaire, dans le sens « on est tous au même niveau » qui reflète une certaine réalité culturelle, sociale et politique. Je dirais même que c'est ce qui nous distingue du reste de l'Amérique du Nord. De plus cette tendance à réaliser des projets comportant des tours jumelles pourrait être en fait un désir inconscient de refléter le fait que Montréal est une ville bilingue avec deux cultures totalement distinctes. Montréal n'est certes pas la seule ville au monde avec deux langues et deux cultures mais c'est l'un des endroits où cette réalité est la plus équilibrée et les tours jumelles peuvent être vues comme le symbole de cette réalité.
  19. Une signature pour Montréal Qu’il s’agisse d’un édifice, d’un lieu naturel ou d’une attraction, on accolera le mot « signature » à ce qui représentera une émotion, un repère, un signe distinctif profitant d’une association exclusive à une ville, un pays ou une communauté. Robert Bonneau La tour Eiffel, la statue de la Liberté, le Golden Gate Bridge sont autant d’ouvrages auxquels il n’est pas nécessaire d’associer le nom de la ville. Ils en sont une signature. L’Opéra de Sydney et le musée Guggenheim de Bilbao, quant à eux, s’ils portent le nom de la ville où ils se trouvent, leur seule image suffit pour les associer correctement à leur localisation. « L’effet Bilbao » est un phénomène bien documenté. D’autres lieux naturels joueront le même rôle « signature ». Pensons au Grand Canyon ou aux chutes du Niagara, autant d’emblèmes pour un État, une ville ou un pays. Les parcs publics, quant à eux, présentent un intérêt particulier parce qu’ils sont des espaces naturels aménagés. En ce sens, ils sont le reflet d’habitudes, d’art de vivre et, au-delà de leur représentation physique, ils évoquent une émotion ou un sentiment. C’est de cette combinaison que naît la signature exclusive, le triangle espace– communauté-ville. Fréquenter Central Park sera pour plusieurs une expérience essentielle pour vivre pleinement New York. Idem pour les Jardins du Luxembourg à Paris, le Hyde Park à Londres, les jardins du Palais impérial à Tokyo ou encore le Tiergarten de Berlin. Hormis leur beauté naturelle, le véritable sens de ces lieux est donné par ceux qui les fréquentent, l’attitude qu’ils y adoptent. Les parcs sont une signature vivante et dynamique d’une ville et, que ce soit par le cinéma, la chanson, le sport ou l’occupation de l’espace de manière générale, ils définissent la personnalité de la ville. Montréal Quelles sont les signatures emblématiques de Montréal ? Le pont Jacques-Cartier, assurément, et peut-être davantage la nuit alors qu’il brille de tous ses feux. Le mont Royal ? Bien sûr, sa croix, son belvédère et le chemin Olmsted (du nom de son architecte, le même que Central Park) et près de 600 hectares en plein cœur de la ville. Le Vieux-Montréal ? Le Parc olympique, peut-être aussi. Le fleuve ? L’Expo 67, le Grand Prix, le plus important événement télévisualisé de Montréal à travers le monde ? Osheaga, meilleur festival au Canada et l’un des 10 meilleurs au monde ? Que ce soit sur des bases historiques, de développement, d’attachement culturel, le fleuve fait partie de l’ADN des Montréalais. Montréal est une île et son port est le second en importance au Canada. L’exposition universelle de 1967 a aussi marqué l’histoire de la ville, la faisant entrer dans le club des grandes villes internationales. Le répertoire culturel, notamment musical du Québec, y fait de nombreuses références. Il s’agit d’un événement qui s’est inscrit durablement dans une période de changement et qui a marqué son époque, sa ville et ses habitants. Les Jeux olympiques aussi à leur façon, mais avec un impact plus court, à tout le moins en durée. Un dénominateur commun Les Jeux olympiques, le pont Jacques-Cartier, l’Expo 67, la Biosphère, le Casino, le Grand Prix, le métro, Osheaga, la Ronde, les Feux d’artifice, L’homme de Calder, les plus belles vues sur le Vieux-Montréal et le mont Royal, la nature hospitalière et aussi festive des Montréalais, mais aussi la nature tout court, avec les espaces verts et l’eau, ont un dénominateur commun : le parc Jean-Drapeau, le premier parc de la ville créé en 1874 (deux ans avant le parc du Mont-Royal). Pourtant, il serait peu probable d’entendre aujourd’hui des visiteurs et même des Montréalais désigner ce parc comme étant la signature de Montréal. Se pourrait-il que nous soyons ici devant une situation où le tout est inférieur à la somme de ses parties ? Le parc Jean-Drapeau possède tous les atouts pour caractériser la ville et en devenir une signature forte de son identité tant auprès de ses citoyens que de ses visiteurs. La Société du parc Jean-Drapeau On ne peut douter que le parc Jean-Drapeau soit une source de fierté pour les Montréalais, en raison de ses attributs hors normes et de sa nature insulaire. On peut aussi croire que sa renommée internationale profitera de la vision de la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) d’en faire une destination célébrant la diversité de ses vocations et le génie de ses bâtisseurs. Mais pour que le parc soit une signature de la ville, il faut qu’il soit approprié, habité par ses citoyens et que ses vocations se complètent plutôt que s’opposer. Dans cet esprit, la SPJD s’est engagée à donner suite aux consultations publiques sur l’avenir du parc et à mettre en œuvre un ambitieux plan directeur pour en concrétiser les recommandations tout en agissant selon les principes du développement durable, une considération importante pour les Montréalais, mais aussi cruciale, considérant la sensibilité naturelle du lieu. Elle souhaite aussi favoriser une expérience usager de qualité et favoriser l’innovation sous toutes ses formes. Enfin, elle veut agir selon des pratiques de gouvernance transparente, participative et collaborative. Il s’agit d’une proposition stimulante et engageante dont devrait profiter l’ensemble des Montréalais. https://www.lapresse.ca/debats/opinions/202003/01/01-5262994-une-signature-pour-montreal.php
  20. J'ai trouvé des photos du 6795 Marconi sur Facebook, dont vous trouverez le lien ci-après. On y trouve plusieurs photos à différentes étapes des rénovations. J'ai fait une sélection qui exclut les photos prises à l'extérieur du bâtiment car elles n'ajoutent rien à celles qui ont déjà été partagées ici. https://www.facebook.com/6795marconi/photos/a.2416293068600964/2488124448084492/?type=3&theater
  21. Caricature de Pascal, Le Devoir.
  22. Hydro: des chercheurs du MIT plaident pour quatre nouvelles lignes de transport L’intention d’Hydro-Québec de devenir une batterie d’énergie verte pour le nord-est du continent est une excellente idée, selon des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Mais pour que ça fonctionne, il faudrait pas moins de quatre interconnexions comme celle qui est actuellement controversée dans le Maine, disent-ils. Hélène Baril - La Presse Les trois chercheurs du MIT qui se sont penchés sur la question soutiennent que l’utilisation des grands réservoirs d’Hydro-Québec pour équilibrer les énergies intermittentes comme le solaire et l’éolien est un bon moyen d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 de la Nouvelle-Angleterre. C’est aussi une façon de le faire plus rapidement et à meilleur coût, ont-ils calculé. « Les réductions de coûts possibles pour la Nouvelle-Angleterre et le Québec seraient de 17 à 29 % » pour éliminer les émissions de carbone des réseaux électriques, selon eux. La formule est déjà utilisée avec succès par la Norvège, où l’hydroélectricité est abondante, et le Danemark, qui a beaucoup de parcs éoliens. Les deux pays s’échangent de l’électricité selon leurs besoins et la production disponible. Hydro-Québec et son partenaire américain Central Maine Power tentent actuellement de faire approuver la construction d’une nouvelle ligne de transport à travers l’État du Maine. Le projet rencontre une forte opposition au sud de la frontière, notamment parce que l’hydroélectricité du Québec est perçue comme une énergie qui nuira au développement des sources locales d’énergie verte, comme le solaire et l’éolien. Les chercheurs Emil Dimanchev, Joshua Hodge et Johns Parsons estiment au contraire que les deux régions peuvent s’échanger de l’énergie et en tirer des bénéfices complémentaires. Le rôle de l’hydroélectricité du Québec comme ressource de stockage suggère que la construction de lignes de transmission additionnelles est un complément au développement de l’énergie propre du Nord-Est et non un substitut. - Extrait de l’étude du MIT Hydro-Québec pourrait acheter l’énergie en surplus des parcs solaires et éoliens de la Nouvelle-Angleterre pour remplir ses réservoirs et lui fournir de l’électricité quand le vent ou le soleil n’en produisent pas suffisamment pour satisfaire la demande. Il faudrait donc que l’énergie puisse circuler dans les deux directions, soit du nord vers le sud et du sud vers le nord. D’où la nécessité de construire d’autres lignes de transport pour permettre au réseau du Nord-Est de fonctionner en continu. Mission impossible ? Avant le MIT, Jeffrey Sachs, un autre chercheur américain crédible, avait soutenu le projet d’Hydro-Québec de contribuer à la réduction des émissions polluantes du nord-est du continent en utilisant son hydroélectricité et ses réservoirs pour stocker de l’énergie, comme une batterie géante. Hydro-Québec estime que cette solution pourrait finir par s’imposer, malgré les embûches qui se dressent devant tout nouveau projet d’interconnexion. « On est dans un contexte d’urgence climatique, dit Lynn St-Laurent, porte-parole de la société d’État. Si on veut réussir à atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, il faut prendre les bonnes décisions. » On n’a pas 20, 30 ou 40 ans devant nous. - Lynn St-Laurent, porte-parole d’Hydro-Québec En raison de l’opposition de la population américaine, la société d’État a déjà dû abandonner un projet de ligne de transport, appelé Northern Pass, qui serait passé à travers le New Hampshire pour atteindre le Massachusetts. Son plan B pour rejoindre le Massachusetts, qui a conclu un contrat d’achat d’électricité québécoise pour 20 ans, passe par le Maine et fait actuellement face à beaucoup d’hostilité dans cet État. La capacité de ce futur lien est entièrement réservée au contrat conclu avec le Massachusetts. L’énergie circulera donc du nord vers le sud pendant les 20 ans de la durée du contrat. Après, de l’énergie pourrait circuler dans les deux directions, selon les besoins du marché, indique Hydro-Québec. Les États de la Nouvelle-Angleterre se sont donné l’objectif de réduire de 80 % les émissions de CO2 générés par la production d’électricité d’ici 2030, et de les avoir éliminées complètement en 2050. Le Maine aussi veut de l’énergie verte Après le Massachusetts, c’est au tour du Maine de lancer un appel d’offres pour l’achat d’énergie renouvelable, et Hydro-Québec pourrait être sur les rangs. « On va prendre le temps d’analyser la proposition et si on conclut que c’est possible d’y participer, on va considérer ça sérieusement », a fait savoir la porte-parole d’Hydro-Québec. Hydro travaille fort pour faire avancer son projet de ligne de transport dans le Maine, mais l’appel d’offres est un projet distinct, selon la société d’État. C’est la première fois que la Maine Public Utilities Commission lance un appel d’offres de cette envergure pour un contrat d’achat d’énergie renouvelable à long terme. Une nouvelle loi oblige maintenant le Maine à respecter les mêmes cibles de réduction des gaz à effet de serre que les autres États de la Nouvelle-Angleterre pour son approvisionnement en électricité. Le Maine est à la recherche d’énergie verte, de crédits d’émissions ou d’installations de stockage d’énergie. Les intéressés ont jusqu’au 10 avril pour soumettre leurs propositions. https://www.lapresse.ca/affaires/202002/25/01-5262413-hydro-des-chercheurs-du-mit-plaident-pour-quatre-nouvelles-lignes-de-transport.php
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