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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Je suis tout à fait d'accord que la Caisse mérite son propre fil. Cependant il faudrait que l'entête du présent fil soit changé pour Caisse de dépôt et placement du Québec. Je te suggérerais donc de changer le titre de l'entête tout en gardant à l'article son propre titre. C'est que j'ai fait avec différents autres fils que j'ai créés dans la section Nouvelles économiques lorsque je désirais ouvrir un sujet de discussion concernant un thème spécifique pouvant contenir différentes nouvelles.
  2. 50 bonnes nouvelles: le Québec fait des progrès dans plusieurs domaines Un long article du Journal de Montréal rapportant 50 bonnes nouvelles concernant le Québec. Même si dans l'ensemble elles touchent de près ou de loin à l'économie du Québec, et peuvent dans une certaine mesure expliquer la croissance actuelle, j'en ai sélectionné six qui concernent plus directement le secteur économique et financier. Voici le lien pour prendre connaissance des 44 autres bonnes nouvelles: https://www.journaldemontreal.com/2020/01/04/le-quebec-fait-des-progres-dans-plusieurs-domaines 2. PÔLE D’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE MONDIAL Avec ses papes de l’intelligence artificielle, comme Yoshua Bengio, récipiendaire du prix Turing 2018 (aussi appelé le « Nobel de l’informatique »), le Québec attire les meilleurs chercheurs au monde dans une vingtaine de chaires et de laboratoires. Les multinationales viennent s’installer ici pour avoir accès aux cerveaux de l’Institut québécois de l’intelligence artificielle en pleine guerre mondiale de talents. Le média britannique Tortoise a dit que le Canada est le quatrième pays plus avancé au monde en intelligence artificielle. Des jeunes entreprises de l’intelligence artificielle au Québec nagent dans l’argent grâce au capital de risque plus abondant que jamais. Cette année encore, la montréalaise d’intelligence artificielle Element AI a récolté des centaines de millions $ pour faire exploser leur croissance. 6. UN AVION À LA CONQUÊTE DU MONDE Entièrement conçus au Québec, les avions C Series ont longtemps fait parler d’eux parce qu’ils ont failli faire couler Bombardier. Mais depuis qu’Airbus en a pris le contrôle pour 1 $, à l’été 2018, le programme, rebaptisé A220, reprend de la vigueur. Air France et le transporteur au rabais américain JetBlue en ont commandé des dizaines. À l’usine de l’A220 à Mirabel, le nombre de salariés est passé de 2000 à 2700. Près d’une centaine d’appareils A220 sont actuellement en service en Suisse, en Lettonie, aux États-Unis, en Corée et en Tanzanie. L’A220 fera sa grande entrée chez Air Canada ce mois-ci. AirBaltic commande jusqu’à 60 avions Bombardier CS300. Cette commande porte à plus de 400 le nombre d’avions C Series en commande ferme. 12. L’ÉCONOMIE DU QUÉBEC ROULE À FOND DE TRAIN L’économie du Québec a roulé à fond de train en 2019 alors que le taux de chômage de la province a atteint un plancher historique. « On peut parler d’une très bonne année économique pour le Québec », soutient l’économiste du Mouvement Desjardins, Joëlle Noreau. À plusieurs reprises en 2019, le Québec a affiché le taux de chômage le plus bas au pays. En août dernier, le taux de sans-emploi a même atteint la barre des 4,7 % au Québec, du jamais-vu depuis 1976. Chemin faisant, les économistes de Desjardins s’attendent à ce que l’économie du Québec enregistre une croissance de son produit intérieur brut (PIB) de 2,6 % pour l’année 2019 avec un taux de chômage annualisé près des 5 %. Il faut dire que tout semble avoir baigné dans l’huile pour l’économie québécoise en 2019. Autant le secteur privé que le secteur public ont contribué aux efforts avec des investissements totalisant plus de 41 milliards $. La forte pénurie de travailleurs force d’ailleurs les entreprises à se moderniser et à investir dans la machinerie, l’outillage et les immobilisations afin d’augmenter leur productivité. Dans le secteur de la construction, la bonne tenue du marché immobilier un peu partout au Québec stimule l’embauche de travailleurs et de sous-traitants alors que la confiance des ménages demeure très bonne. Les grands travaux poussés par des investissements du secteur public notamment dans le Réseau express métropolitain (REM) à Montréal et dans la réfection des routes, des écoles et des hôpitaux ont aussi leurs effets. Pas d’austérité Car le Québec, contrairement à d’autres provinces canadiennes, a également fait le ménage au sein de ses finances publiques. Résultat : le gouvernement a de l’argent pour réinvestir dans des programmes sociaux, en santé, en éducation tout en poussant les projets d’infrastructures à un niveau supérieur. « La marge de manœuvre fiscale et budgétaire du gouvernement du Québec permet ainsi de stimuler l’économie », rappelle Mme Noreau. Ralentissement en 2020 Qu’à cela ne tienne, l’économie québécoise devrait toutefois revenir sur terre en 2020. Tous les économistes des grandes banques s’attendent à une croissance moins forte du PIB du Québec, davantage autour de 1,7 %. Les exportations internationales du Québec continueront d’être affectées par les difficultés de l’économie mondiale, prévient-on. Parmi les scénarios à surveiller qui pourraient mettre des bâtons dans les roues, on note le processus de destitution du président des États-Unis, Donald Trump, qui prendra de l’ampleur tout comme les tensions commerciales avec la Chine. Les inquiétudes associées à l’endettement élevé des ménages se sont intensifiées récemment avec le retour d’une tendance haussière au sein du marché de l’habitation dans certaines villes comme Montréal. 25. UN POIDS LOURD DE LA FINANCE MONDIALE Le Québec arrive au 44e rang des plus importantes économies du monde, mais il a la chance d’abriter l’un des 20 plus gros fonds étatiques de la planète : la Caisse de dépôt et placement. Sous le leadership de Michael Sabia, l’institution a fait oublier la fameuse perte de 40 milliards $ enregistrée en 2008 et retrouvé ses lettres de noblesse. Plus des deux tiers de ses 325 milliards $ d’actifs sont désormais investis à l’étranger. Pas de doute : la bonne tenue de la Caisse a contribué à faire grimper Montréal de la 30e à la 20e place dans le palmarès mondial des plus importants centres financiers, ces dernières années. 34. FINI, LE QUÉBEC DANS LE ROUGE « Le Québec est passé de dernier de classe à premier de classe en gestion des finances publiques » — Eric Girard, ministre des Finances du Québec En 2015, le Québec se remet à peine de la crise financière de 2008 et les déficits s’additionnent. Plusieurs se demandent si la province parviendra à atteindre ses objectifs de réduction de la dette. Et pourtant, cinq années plus tard, le poids de sa dette brute a chuté de 10 points de pourcentage, passant de 54,3 % à 44,6 % du PIB. Les surplus se sont multipliés. L’objectif fixé dans la loi est atteint six ans plus tôt que prévu. Le Journal peut maintenant ranger sur une tablette son fameux logo Le Québec dans le rouge. En 2020, le poids de sa dette sera moins important qu’en Ontario. Les agences de crédit Standard & Poor’s et Moody’s lui donnent également une meilleure cote de crédit que l’adversaire ontarien. S&P place même le Québec (AA — ) devant l’Alberta. « Ils reconnaissent nos progrès », explique le ministre des Finances Eric Girard. Mais comment le Québec y est-il arrivé ? M. Girard décortique avec Le Journal ce grand bond en trois points. L’économie va bien : « Au cours des trois dernières années — et je suis neutre, j’inclus l’année complète libérale en 2017, l’année 2018 où le PLQ et la CAQ ont gouverné, et l’année 2019 —, les revenus sont meilleurs. L’économie est plus forte. Les recettes fiscales sont plus élevées. L’économie du Québec croît à plus de 2 % par année, alors que la moyenne des 10 précédentes était de 1,4 % ». Le Québec dépense moins qu’il budgète : « L’argent ne sort pas », dit M. Girard. Il souligne qu’au cours des cinq dernières années, les dépenses réalisées sont inférieures aux dépenses budgétées. Comment l’expliquer ? La pénurie de main-d’œuvre ralentit les embauches du gouvernement, les dépenses sociales sont moins élevées parce que l’économie est florissante et les investissements en infrastructures sont en retard en raison de la surchauffe. « Prenez le cas des écoles. La période pour les rénover est courte : du 24 juin au 5 septembre. Même si on met des milliards $ et qu’on dit : rénovez toutes les écoles, on a un enjeu de capacité », explique-t-il Des transferts fédéraux très généreux : les transferts fédéraux ont augmenté plus rapidement que les revenus fiscaux du Québec. « Le gouvernement conservateur de M. Harper contrôlait les dépenses de façon très serrée. Le gouvernement Trudeau, qui se dit progressiste, dépense plus. On est passé d’un budget à l’équilibre à un déficit de 25 milliards $ par année. Une partie de ces sommes est allée aux provinces », explique M. Girard. Ce ne sera plus le cas à l’avenir, car « le lent déclin de notre dépendance à la péréquation est amorcé ». Des deux objectifs fixés par la loi sur la dette de 2006, il en reste un, la réduction à 17 % du PIB de la dette qui ne correspond à aucun actif. Cet objectif sera atteint en 2024. Quel est l’avenir du Fonds des générations ? Le ministre Girard est optimiste et se demande maintenant quoi faire avec le Fonds des générations, créé par la loi sur la réduction de la dette. « Il est légitime de se demander quel sera le rôle du fonds lorsque nous aurons atteint les cibles. On y met environ 3 milliards $ par année. Que fera-t-on avec cette somme ? », s’est-il demandé. Il a soumis plusieurs hypothèses : continuer de réduire la dette ; baisser les impôts ; lutter contre les changements climatiques ; accélérer la croissance des dépenses en santé et en éducation et investir davantage dans les infrastructures. - Charles Lecavalier La loi sur la réduction de la dette de 2006 a fixé deux objectifs pour 2026 : Réduire la dette brute à 45 % du PIB Réduire la dette représentant les déficits cumulés à 17 % du PIB Le premier sera officiellement atteint en 2020 (6 ans à l’avance) Le deuxième sera atteint en 2024 (2 ans à l’avance) Dette brute en % du PIB 2015 : 54,3 % 2020 : 44,6 % 47. DES ENTREPRISES DU QUÉBEC BIEN POSITIONNÉES DANS LES ÉNERGIES VERTES Plusieurs entreprises québécoises dont Boralex et Innergex sont bien positionnées pour tirer leur épingle du jeu dans le secteur des énergies vertes. Le producteur québécois d’énergie renouvelable Boralex mise sur le secteur solaire en forte expansion aux États-Unis pour garantir sa croissance au cours des prochaines années.Actuellement, seulement 1 % du parc de production de Boralex carbure aux panneaux photovoltaïques. Boralex dit avoir pour 630 méga-watts (MW) de projets dans le secteur solaire. De son côté, le producteur Innergex dit avoir pour 1 milliard $ de projets dans ses plans. Aux États-Unis, le secteur des énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien et le stockage à partir de batteries sera appelé à connaître une forte expansion au cours des prochaines années ouvrant la porte à des opportunités historiques.
  3. Ils semblent les avoir gardés sur la façade est mais pas sur la façade ouest.
  4. L'ironie c'est que c'est un jeudi qu'on apprend cette triste nouvelle.
  5. Voies d'accès au campus et aux développements immobiliers actuels et futurs. Les photos datent du 2 décembre dernier. https://www.facebook.com/outremont.arrondissement/photos/a.424794537726137/1203522849853298/?type=3&theater
  6. Personnalité de l’année/Sciences : Yoshua Bengio Il n’y a pas de prix Nobel en informatique. Mais il y a un prix Turing, nommé en l’honneur d’Alan Turing, mathématicien britannique dont les travaux ont ouvert la voie à l’informatique moderne. Marie-Claude Lortie - La Presse Yoshua Bengio, grand spécialiste de l’intelligence artificielle de l’Université de Montréal, fondateur de Mila, laboratoire de recherche dans ce domaine, d’Element AI, entreprise cherchant à offrir au secteur privé le fruit des travaux universitaires sur ces sujets, est allé chercher son prix Turing en 2019. On le lui a accordé conjointement avec le chercheur torontois Geoffrey Hinton et le Français Yann Le Cun, tous pionniers dans la recherche sur l’apprentissage profond. Qu’est-ce que l’apprentissage profond ? Le deep learning, en anglais ? C’est la nouvelle frontière de l’analyse informatique de données, où l’ordinateur va plus loin que simplement appliquer les modèles qu’on lui donne — ce qui limite notamment la quantité de données qu’on peut lui demander de trier —, mais effectue des apprentissages par lui-même. Comme si on avait réussi à transmettre de l’intuition aux machines, ce qui leur permet de se débrouiller avec des quantités beaucoup plus grandes d’informations qu’avant, d’aller plus loin dans leurs analyses de données. Les applications de ces capacités sont immenses, que ce soit pour la reconnaissance faciale, l’analyse du langage ou de la jurisprudence… Peu importe. Maintenant, explique le professeur Bengio en entrevue, il faut réfléchir à intégrer des éléments de conscience dans les processus pour permettre aux machines d’aller encore plus loin. Tout un programme. Doit-on s’inquiéter de ces machines qui deviennent de plus en plus perspicaces ? « Je m’inquiète beaucoup plus de l’humain », répond Yoshua Bengio. Le problème, ce ne sont pas les outils, mais ceux qui ne les utiliseront pas pour les bonnes raisons. Pour le moment, on demeure dans la reproduction de toutes petites parties de tout ce que notre tête peut accomplir. *** Né en France, à Paris, de parents venus de Casablanca pour étudier la biologie, la pharmacie, la philosophie — son père est finalement devenu pharmacien — et l’économie — sa mère a passé sa vie dans la gestion de milieux culturels —, Yoshua est arrivé à Montréal à l’âge de 12 ans. Il a étudié dans les écoles publiques, notamment au cégep de Saint-Laurent, puis il est allé à l’Université McGill en génie informatique, où il a obtenu un baccalauréat, une maîtrise et un doctorat, avant d’aller faire des études postdoctorales au Massachusetts Institute of Technology. C’est à McGill, donc, qu’il est tombé amoureux de l’intelligence artificielle, en lisant les travaux de Geoffrey Hinton, un Torontois pionnier de cette discipline qui avance très rapidement mais dont certains des plus grands défis, ajoute le chercheur montréalais, prendront encore des décennies à résoudre. « Je ne sais pas de quoi sera fait 2020 », répond-il quand on lui demande de faire un peu de prospective. « Je ne devine pas quel sera le prochain gadget. » Mais des obstacles pratiques des systèmes d’intelligence artificielle, notamment d’adaptation au changement, devront être pris en main. « Les systèmes ne sont pas assez robustes », dit le chercheur. Que ce soit en médecine ou en fabrication manufacturière, en éducation, dans la lutte contre les changements climatiques — notamment avec ses capacités d’analyse ultra-précise et de quête de solutions alternatives à notre consommation d’énergie — ou pour assister personnellement les humains dans leur quotidien, partout, l’intelligence artificielle va progresser, aider, faire avancer le monde. Les véritables enjeux, insiste le professeur, sont d’un autre ordre. Ce n’est pas la machine qu’il faut surveiller, mais les gens qui auront l’argent et le pouvoir de l’utiliser. On parle avec le professeur d’intelligence artificielle, mais la conversation revient sans cesse aux humains. Aux humains qui utilisent la technologie pour des motifs parfois douteux, parfois carrément maléfiques, qu’il s’agisse de fausses nouvelles pour manipuler une élection ou de pornographie numérique où on manipule des images de vraies personnes pour créer des personnages hyperréalistes. Aux humains qui tardent à réaliser l’ampleur des dangers des changements climatiques. Yoshua Bengio espère que l’intelligence artificielle deviendra un outil utile de conscientisation de la population au sujet des écueils qui nous guettent. S’il faut créer de la modélisation pour faire visualiser aux gens l’impact de la hausse du niveau de la mer sur leur vie, par exemple, que cela se fasse, affirme le professeur. Utilisons les mêmes armes, dit-il, que nos adversaires. En fait, Yoshua Bengio a carrément un projet dont l’objectif est d’utiliser l’intelligence artificielle pour le bien social. C’est une organisation née en 2016, formée par des spécialistes en intelligence artificielle de partout dans le monde, qui s’appelle AI Commons. Son but : rendre disponibles des experts, des solutions en IA, à des gens qui ont besoin d’aide un peu partout, que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’environnement… Imaginez si, au lieu de travailler sur la reconnaissance faciale, les étudiants faisaient de la recherche sur les inondations ? - Yoshua Bengio Le professeur encourage d’ailleurs les jeunes à se lancer dans le domaine de l’intelligence artificielle et souligne à quel point il y a des besoins… Il encourage aussi les entreprises à faire le plongeon, notamment si elles ne veulent pas être dépassées par leurs concurrentes chinoises ou américaines. « On a développé une expertise importante ici, en plus », note le chercheur, qui espère que les gouvernements vont aussi bouger, notamment en se lançant dans les défis de « re-skilling », donc de formation continue pour adultes, rendue nécessaire par les changements technologiques. « Et puis, il va falloir accepter de prendre des risques », ajoute le chercheur. Ce changement de culture est important. Si la Silicon Valley est devenue ce qu’elle est, c’est parce que là-bas, on accepte et comprend que « se planter », ce n’est pas la fin du monde, et que tout repose sur la capacité de se relever et de continuer. https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/201912/31/01-5255427-personnalite-de-lanneesciences-yoshua-bengio.php
  7. Les bagels montréalais font fureur en Écosse Larah Bross a étudié en art dramatique à Montréal. Dans la vingtaine, l'amour l'a menée en Écosse. Aujourd'hui installée à Édimbourg, Larah a changé de carrière et a ouvert quatre restaurants de bagels en deux ans seulement. C'est un véritable succès culinaire qui fait le bonheur de ses concitoyens. Un reportage de Frank Desoer: https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/desautels-le-dimanche/segments/reportage/148324/bagel-montreal-edinbourg-ecosse-larah-bross
  8. Le pont a maintenant un nouveau nom. https://www.elespanol.com/economia/empresas/20190608/acs-senor-puentes/404489560_3.html#img_6
  9. Le secteur des véhicules électriques en effervescence au Québec De la trottinette au train en passant par le camion, au Québec, on fabrique pratiquement tous les types de véhicules électriques, à l'exception de l'automobile. Olivier Bachand - Radio-Canada La Compagnie électrique Lion ne cesse de prendre de l'expansion depuis qu'elle a ouvert ses portes, il y a un peu plus de 10 ans. Le fabricant d'autobus scolaires électriques agrandit en ce moment ses installations de Saint-Jérôme, dans les Laurentides. On est passé de quelques employés en 2008 à plus 250 cette année. Et on va probablement doubler à l'intérieur des deux prochaines années, affirme le président et fondateur de l'entreprise, Marc Bédard. Du châssis au fourgon, en passant par la batterie, les autobus scolaires sont assemblés de A à Z dans l'usine de l'entreprise. Ce savoir-faire québécois s'est fait remarquer aux États-Unis. L'été dernier, Lion a décroché le plus gros contrat de son histoire pour la vente de 200 autobus scolaires en Californie. Et bientôt, on va annoncer des commandes encore plus importantes que celles-ci, se félicite-t-il. L'autobus scolaire continue sa progression, mais le camion électrique est en train de prendre sa place et va devenir un important produit, pour nous, dans les prochaines années. Après avoir fait sa marque dans les autobus électriques, Lion a en effet mis au point, l'an dernier, un camion dix-roues (classe 8) électrique. L'entreprise va aussi développer des véhicules spécialisés comme des camions-nacelles, des véhicules de collecte des ordures et des ambulances entièrement électriques, en partenariat avec d'autres entreprises québécoises. L'écosystème québécois, avec plusieurs de ces partenaires-là, on est en train de le créer. Et là il y a toute une opportunité de prendre une place de leader dans le monde. - Le président et fondateur de Lion, Marc Bédard Une industrie en expansion L'industrie des véhicules électriques et intelligents se taille une place de plus en plus grande dans l'économie québécoise. En plus des véhicules lourds, des entreprises d'ici fabriquent entre autres des batteries, des bornes de recharge, des logiciels et des capteurs pour le véhicule autonome. Le secteur génère plus de 6000 emplois répartis dans 147 entreprises, selon une étude de KPMG commandée par Propulsion Québec, l'organisation qui fait la promotion de cette grappe industrielle. Les ventes représentent 2,2 milliards de dollars annuellement et les exportations atteignent 830 millions. Selon la PDG de Propulsion Québec, Sarah Houde, c'est l'expertise développée dans la province qui explique la croissance du secteur. On a beaucoup d'expertise dans des domaines de pointe. C'est ça qu'il faut valoriser, c'est ça qui a le plus de valeur dans la chaîne, c'est ça qui va nous permettre de nous distinguer. - La PDG de Propulsion Québec, Sarah Houde Si le secteur a le vent dans les voiles, il est cependant freiné par le manque de main-d'oeuvre. J'ai une tonne d'entreprises qui me disent : "je ne sais pas comment je vais faire pour sortir mes commandes dans les prochains mois, je n'ai pas assez de staff", relate Sarah Houde. "Je pourrais installer une deuxième ligne de production, j'ai des investisseurs, j'aurais des commandes, mais je ne sais pas comment je l'alimenterais". À La Compagnie électrique Lion, les besoins de main-d'oeuvre sont d'ailleurs grands. Marc Bédard prendrait bien une quarantaine d'ingénieurs demain matin et une cinquantaine de personnes sur la ligne de production, sans problème. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1427135/secteur-vehicules-electriques-croissance-quebec-autobus-lion
  10. Normand Hamel

    9e Eaton

    Au neuvième étage du Centre Eaton se trouve un joyau caché : un restaurant Art déco dont l'architecture est inspirée des paquebots transatlantiques. Classé monument historique, il est toutefois demeuré vacant depuis sa fermeture il y a 20 ans. La professeure émérite à l'École de design de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), France Vanlaethem, a organisé une table ronde le mois dernier avec plusieurs experts, rouvrant la discussion pour faire renaître ce lieu mythique de l'histoire de Montréal. Écouter l'entrevue ici: https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/tout-un-matin/segments/entrevue/148135/restauration-patrimoine-bati-architecte-trocadero
  11. « So, in a very real way, Quebecers are actually the only true Canadians! » It is ironic isn't it? For older French-Canadians, like my deceased mother who was born in 1910, when they referred to Canadiens they were actually talking about Québécois before the term became popular. This is actually the reason why our local hockey club is called Les Canadiens de Montréal.
  12. Voici un résumé de l'article en question suivi du lien pour consulter le rapport: Ontario needs more than one year of improved economic growth to make-up for stagnant decade March 15, 2018 TORONTO—Despite upbeat government rhetoric, Ontario’s economic growth in 2017 was not enough to repair the damage done during the preceding decade when the province’s economic performance was among the worst in Canada, finds a new study released today by the Fraser Institute, an independent, non-partisan Canadian public policy think-tank. “Over the course of a decade, Ontario was near the bottom of the heap for private sector job-creation, economic growth and increases in household income. The recent uptick in growth is good news, but given the length of Ontario’s slump, it’s far too early to celebrate,” said Ben Eisen, director of the Fraser Institute’s Ontario Prosperity Initiative and co-author of Ontario’s Lost Decade: 2007-2016. “Most of Canada—including Ontario—enjoyed stronger economic growth last year, but it isn’t expected to last with the Bank of Canada and others forecasting slower growth in the years ahead,” Eisen added. The study finds that from 2007 to 2016 Ontario was at or near the bottom on several important economic indicators compared to Canada’s other provinces. For example: GDP growth per person: Ontario was 7th out of 10, with average annual GDP growth of 0.4 per cent per person over the 10-year period, compared to 0.6 per cent for the rest of Canada. Annual private-sector job growth: Ontario was 8 out of 10, with barely half the average private-sector job growth of the rest of Canada—0.6 per cent annually compared to 1.1 per cent. Debt accumulated per person: Ontario was 9 out of 10, having added $9,313 in new government debt per Ontarian during the 10-year period compared to $5,770 for Canadians in other provinces. Median household income growth: Ontario finished last—10 out of 10—with just 3.8 per cent income growth for the median household, compared to 15.7 per cent in the rest of Canada from 2005 to 2015, the most recent year of available data. “Queen’s Park should not be complacent about Ontario’s economic prospects, given more sluggish growth is looming on the horizon,” Eisen said. “Instead of boasting about last year, policymakers should instead focus on identifying strategies that can ensure Ontario’s next economic decade is stronger than the last one.” https://www.fraserinstitute.org/sites/default/files/ontarios-lost-decade-2007-2016.pdf https://www.fraserinstitute.org/sites/default/files/ontarios-lost-decade-newsrelease.pdf
  13. Un plus gros surplus attendu à Québec Continuant à profiter d’un contexte économique favorable, le gouvernement Legault revoit légèrement à la hausse le surplus pour l’exercice financier en cours, qui devrait maintenant atteindre 1,7 milliard. Il s’agit d’une augmentation de 261 millions par rapport à la cible qui figurait dans la mise à jour économique du 7 novembre, explique-t-on dans le rapport mensuel des opérations financières au 30 septembre dévoilé vendredi. Dans un communiqué, le ministre des Finances, Eric Girard, souligne que l’argent sera mis de côté pour faire face aux imprévus, notamment. « Ce surplus non récurrent servira à faire face à un potentiel ralentissement économique, à lutter contre les changements climatiques et à réduire la dette », indique-t-il, en soulignant que l’exercice 2020-2021 se terminera avec l’atteinte de l’équilibre budgétaire. À mi-chemin dans l’exercice financier en cours, les coffres de l’État québécois affichent un surplus d’environ 3,8 milliards — une somme qui tient compte d’un versement au Fonds des générations de quelque 1,25 milliard. Ceci représente une baisse de 19 millions par rapport à l’excédent au terme du premier semestre de l’exercice financier précédent. Depuis le début de l’année financière, les revenus autonomes — qui ne tiennent pas compte de la contribution des sociétés d’État comme Hydro-Québec, Loto-Québec et la Société des alcools du Québec — ont totalisé 45,4 milliards, en hausse de 2,1 % comparativement aux six premiers mois de l’année financière 2018-2019. Les revenus fiscaux ont affiché une progression de 2,8 % ou 973 millions, à 36 milliards, notamment grâce à une augmentation des sommes générées par l’impôt sur le revenu des particuliers, les impôts des sociétés et les taxes à la consommation. Pour leur part, les dépenses consolidées totalisaient 52,3 milliards à la fin du premier semestre, en hausse de 3,9 % par rapport à il y a un an. En ce qui a trait au mois de septembre, l’excédent, après versement au Fonds des générations, était de 1,12 milliard, une somme sensiblement similaire à la même période l’an dernier. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201912/20/01-5254533-un-plus-gros-surplus-attendu-a-quebec.php
  14. Tu as raison. C'est vrai qu'à chaque année on dit toujours la même chose même si la reprise demeure soutenue année après année et ce depuis plusieurs années maintenant. Même en 2009, lors de la Grande Récession, le Québec n'avait connu une baisse de son PIB que de 1% alors que pour le ROC la baisse était de 3%. La seule explication que j'aie concernant ce pessimisme non fondé c'est que pendant les troubles politiques des année 70-80-90 le Québec a traversé une longue période de stagnation économique. Mais ce que bien des gens n'ont pas encore compris c'est que pendant cette même période l'économie du Québec s'est complètement transformée et on en voit aujourd'hui le résultat.
  15. Hélène Bégin disait dans l'entrevue qu'elle a accordée à Radio-Canada en lien avec son rapport que c'était la troisième année consécutive que le Québec faisait mieux que le ROC.
  16. La différence c'est que les données récentes sur le chômage ne concernaient qu'un seul mois alors qu'il est ici question de l'ensemble de l'année.
  17. Le salaire minimum augmentera à 13,10$ l’heure https://www.tvanouvelles.ca/2019/12/18/le-salaire-minimum-augmentera-a-1310--lheure
  18. Il faudra attendre les prochains résultats pour voir s'il s'agit d'un perte réelle et identifiable ou d'une simple aberration statistique comme on en voit régulièrement dans le domaine de l'emploi. Par exemple les statistiques officielles de l'emploi (NFP) aux États-Unis nous montrent qu'il y a eu 266 000 emplois créés le mois dernier, dont 254 000 dans le secteur privé, alors que les statistiques fournies par le secteur privé (ADP) indiquent qu'il y a plutôt eu création de 63 000 emplois seulement. Quel chiffre est le bon, 254 000 ou 63 000? Nous le saurons à la fin de l'année lorsque que l'on fera le bilan total pour l'ensemble de l'année. Et ce sera la même chose pour le Québec.
  19. Postes vacants: une autre hausse au Québec au 3e trimestre Le nombre de postes vacants demeure un problème important au Québec. Statistique Canada rapporte mardi qu’au troisième trimestre de l’année en cours, le nombre de postes vacants a augmenté dans trois provinces, le Québec, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador, de même que dans l’un des trois territoires, le Yukon. Au Québec, le nombre de postes vacants a progressé de 16,2 % comparativement au troisième trimestre de 2018, ou de 19 100. Près de la moitié de la hausse des postes vacants au Québec a été observée dans le commerce de détail, ainsi que dans les soins de santé et l’assistance sociale. Les augmentations du nombre de postes vacants ont été de plus de 30 % dans la région de Québec, d’un peu plus de 18 % en Montérégie et de 12,5 % dans la région de Montréal. Le taux de postes vacants au Québec atteint 3,6 %. À l’échelle du Canada, le nombre de postes vacants a atteint 562 900 au troisième trimestre, soit une hausse de 12 200, ou 2,2 % par rapport au troisième trimestre de 2018. En revanche, le nombre de postes vacants a été inférieur par rapport au second trimestre de 2019. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201912/17/01-5254042-postes-vacants-une-autre-hausse-au-quebec-au-3e-trimestre.php
  20. La planète économique : le monde croule sous les dettes Dix années de bas taux d’intérêt ont permis à l’économie mondiale de retrouver la santé et d’alimenter le plus long cycle de croissance économique de l’ère moderne. Cette décennie a aussi produit des dettes, une montagne de dettes. HÉLÈNE BARIL - La Presse La dette mondiale atteint un record de tous les temps, si on additionne l’endettement des ménages, des entreprises et des gouvernements. La dette totale devrait dépasser 255 000 milliards en 2019, selon les estimations de l’Institute of International Finance, un organisme établi à Washington, qui représente les principales institutions financières du monde. Ce sont des chiffres qui dépassent l’entendement : c’est 255 suivi de 12 zéros. C’est tellement énorme que ça ne dit pas grand-chose. Pour mieux comprendre, il faut comparer à la taille de l’économie mondiale. La dette totale est trois fois plus élevée que la taille de l’économie mondiale, c’est-à-dire plus de 300 % du produit intérieur brut mondial. Ou encore 32 500 $ US pour chacune des 7,7 milliards de personnes sur la planète. Par ordre d’importance, cette dette se partage entre les entreprises, les gouvernements et les ménages. Du côté des gouvernements, les États-Unis sont les plus endettés, mais leur dette totale comparée à la taille de l’économie américaine n’est pas considérée comme préoccupante. Il en va autrement pour les pays plus petits, comme le Portugal, l’Italie ou la Belgique, où l’endettement est supérieur à la taille de l’économie et qui sont plus vulnérables à une augmentation des taux d’intérêt. Les champions de la dette Dette totale en proportion du PIB Japon : 237,1 % Grèce : 181,6 % Liban : 148,7 % Italie : 132,6 % Portugal : 130,3 % Au Canada, le gouvernement nouvellement élu a l’intention de continuer de dépenser à crédit, mais la plupart des économistes s’entendent pour dire que le niveau actuel de la dette n’est pas un problème, compte tenu de la taille de l’économie. D’autres s’en inquiètent, parce qu’une récession pourrait creuser un trou encore plus grand dans les finances publiques et limiter les capacités du gouvernement fédéral d’investir dans l’économie pour en atténuer les effets. Détérioration du crédit Du côté des entreprises, qui continuent de profiter allègrement du crédit pas cher, des signes inquiétants sont apparus. Les entreprises les plus à risque sont celles qui ont le plus augmenté leur dette au cours des dernières années, selon un rapport de la Réserve fédérale américaine. L’endettement d’entreprise coté BBB-, c’est-à-dire de qualité tout juste acceptable pour les investisseurs institutionnels, est à son plus haut niveau de tous les temps, selon la Fed. Il représente plus de 50 % du marché de la dette, comparativement à 17 % en 2001. Cet endettement d’entreprise est le plus vulnérable à un retournement de conjoncture. Cet endettement généralisé fait mieux comprendre l’hésitation des banques centrales à augmenter les taux directeurs. Ça prendrait peu de choses pour que ce fragile édifice s’écroule. Mais maintenir les taux d’intérêt bas a aussi des conséquences. Ça encourage l’augmentation de l’endettement. C’est risqué d’augmenter les taux et c’est risqué aussi de les laisser au bas niveau actuel. S’il y a quelque chose qui tient les gouverneurs des banques centrales éveillés la nuit, c’est ça. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201912/15/01-5253862-la-planete-economique-le-monde-croule-sous-les-dettes.php
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