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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Encore des retards au Biodôme, mais de bonnes nouvelles du côté animalier La réouverture du Biodôme fait l’objet d’un troisième report et est désormais fixée au printemps 2020. Radio-Canada (voir la vidéo dans le lien ci-après) La mauvaise nouvelle a été annoncée mercredi, lors de la visite de chantier destinée aux médias. Initialement, le Biodôme devait rouvrir à l’été 2019, après 16 mois de travaux. Puis ç'a été septembre, puis décembre. La direction invoque notamment la complexité du chantier, qui consiste à retirer certains éléments de l’ancien vélodrome pour gagner de la superficie, mais sans affecter la structure. Toutefois, ce serait surtout le manque de matériaux et de main-d’œuvre qui seraient en cause dans ce troisième report. Le métal est un enjeu majeur, ça entre au compte-gouttes, explique Yves Paris, directeur du Biodôme, en évoquant aussi la concurrence avec d’autres chantiers pour trouver de la main-d’œuvre spécialisée. Même la Direction des immeubles de la Ville de Montréal a été mise à contribution pour trouver des fournisseurs de remplacement, a mentionné Laurence Lavigne Lalonde, l’élue qui pilote le dossier au comité exécutif. Cette dernière souligne en outre que la Ville a décidé de ne pas escamoter la période de réadaptation progressive des animaux dans leurs écosystèmes, qui est normalement d’au moins huit semaines. Celui-ci évoque des heures d’ouverture allongées en journée, mais aussi une ouverture le lundi, jour où le Biodôme est normalement fermé. L’institution espère en outre que les travaux d’amélioration de l’expérience amèneront plus d’un million de visiteurs chaque année à passer les portes du Biodôme, soit 15 % de plus. Retour des stars Du côté des animaux, les lynx seront bientôt de retour, de même que les manchots royaux, qui avaient été envoyés dans l’Ouest, à Calgary. Par ailleurs, Espace pour la vie n’est pas resté inactif sur le marché : il a recruté des ouistitis et des capybaras. Si l’équipe du Biodôme a évidemment essuyé des pertes durant les travaux, notamment du côté des chauves-souris vieillissantes, elle assure ne pas avoir noté de taux de mortalité anormal. Les manchots logés au sous-sol se sont même reproduits, signe que la piscine-spa qui avait été spécialement construite pour eux était à la hauteur. Les travaux devaient, selon les estimations de la Ville, coûter initialement 16,3 millions de dollars. En février 2018, après un second appel d’offres, le plus bas soumissionnaire a toutefois déposé une offre de 22,4 millions de dollars. La Ville avait alors ajouté 2,2 millions de dollars pour des imprévus, une somme insuffisante puisqu'une rallonge supplémentaire de 3,5 millions de dollars avait été octroyée en début d'année. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1328578/biodome-retards-montreal-ouistitis-manchot-capybara?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
  2. Aucune limite de dépenses pour Pierre Fitzgibbon Même si le Québec est déjà le champion canadien de l’aide aux entreprises, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, ne se fixe aucune limite quant aux fonds publics qui pourront y être consacrés. Sylvain Larocque - Le Journal de Montréal « Nous avons carrément un programme qui est illimité en termes de ce qu’on peut faire pour aider l’économie », affirme le puissant ministre au cours d’une entrevue avec Le Journal. La logique du gouvernement de François Legault est simple : l’État doit tout faire pour encourager les entreprises québécoises à investir massivement dans les nouvelles technologies afin de rattraper leur retard de productivité. Pierre Fitzgibbon explique que le taux d’automatisation des entreprises québécoises n’est que de 25 %, contre 55 % aux États-Unis. Il veut rattraper ce retard d’ici 10 ans. « Le taux d’automatisation est évalué à environ 25 % au Québec, alors qu’il est de 55 % aux États-Unis et de 75 % en Allemagne, affirme M. Fitzgibbon. [...] J’aimerais qu’on dise, dans dix ans, que le Québec a rattrapé cet écart-là. » En septembre, Québec a annoncé plus de 50 M$ en aide aux entreprises. Dans cinq cas, le financement du gouvernement couvrira la moitié, voire plus, du coût total des projets. L’État qui pardonne « Je suis prêt à payer une somme supérieure à ce qui n’a jamais été fait, explique Pierre Fitzgibbon. [...] Je fais des prêts et je dis : “On va mesurer dans le temps”. Si le risque s’est avéré trop grand, il y aura un pardon sur le prêt, donc ça deviendra une subvention. Mais de l’autre côté, si ça se passe bien, on va en tirer profit et on va récupérer notre mise avec un rendement intéressant. L’intervention financière du gouvernement doit être en arrimage avec les retombées économiques qu’on peut en tirer. » Il n’est donc plus question que le bras financier du gouvernement, Investissement Québec (IQ), cherche à obtenir les meilleurs rendements chaque année. « Ça, c’est une vision à très court terme, très étroite. Moi, je dis : “On va voir le rendement économique global.” » En revanche, M. Fitzgibbon promet qu’IQ sera plus transparent quant aux retombées économiques de ses interventions. « Si je ne fais pas ça, c’est sûr que les gens vont dire : “C’est une boîte noire et le ministre a les deux mains dedans, il fait ce qu’il veut”. Ce n’est pas la façon dont je veux travailler. » Se qualifiant lui-même de « bibitte spéciale », l’homme de 64 ans reconnaît que son style « n’est peut-être pas conforme à ce qu’on a vu dans le passé ». « Mais pour les enjeux économiques auxquels on fait face, des gens comme moi, qui sont plus hands-on [impliqués], je pense que c’est approprié. [...] Je ne suis pas superficiel. J’entre en profondeur dans les dossiers. » Plus de 200 rencontres Les portes de son bureau sont grandes ouvertes aux entrepreneurs et aux représentants de firmes étrangères. De novembre 2018 à la fin juin, M. Fitzgibbon a eu plus de 200 rencontres, alors que sa prédécesseure, la libérale Dominique Anglade, avait mis plus de deux ans à en faire autant. Comme il connaît bien des gens dans le monde des affaires, les accusations de conflits d’intérêts ont vite fusé. Mais qu’importe : il n’a pas l’intention de s’empêcher d’approuver un investissement gouvernemental dans une entreprise comme Polycor, même si celle-ci est représentée par un lobbyiste qui fait partie de ses amis. « Un conflit d’intérêts, c’est quand une personne place ses intérêts personnels en avant de ceux de la communauté qu’il veut desservir, soutient-il. Dans mon cas, il n’y a eu aucune initiative du ministère de l’Économie qui m’a permis de m’enrichir. » Lire la suite ici: https://www.journaldemontreal.com/2019/09/30/aucune-limite-de-depenses-pour-pierre-fitzgibbon
  3. Si l'économie continue sur cette lancée le gouvernement n'aura pas d'autre choix que de baisser les impôts. Cependant la CAQ pourrait choisir d'attendre à la troisième année de son mandat, voire même la quatrième, car ce serait plus payant politiquement parlant. Reste à voir cependant si la population est prête à patienter jusque là. Toutefois cela est bien possible si, et seulement si, il y a une amélioration sensible des services et que des programmes visibles, comme par exemple l'amélioration des routes, sont lancés sans délais. Cela dit, le gouvernement anticipe une récession et pourrait choisir d'attendre un peu avant de prendre une décision. C'est que d'une part nous voyons déjà des signes de ralentissement à l'échelle mondiale et même qu'une récession au niveau de la production industrielle a commencée il y a plus de six mois maintenant. D'autre part il y a le Brexit qui menace l'économie de l'Europe qui est elle-même déjà fortement déstabilisée et qui pousse la Banque centrale à injecter massivement des capitaux afin de soutenir l'union monétaire qui menace de se désintégrer. Tout le monde a les yeux rivés sur la Chine et les États-Unis en ce moment mais à mon avis si récession il y a elle pourrait venir de l'Europe et aura sans doute été provoquée par le Brexit qui pourrait bien en être l'étincelle. De plus, il ne faut pas oublier qu'une élection américaine s'en vient en 2020 et que cela pourra apporter une instabilité supplémentaire. Si on met tout cela ensemble je crois que le gouvernement a raison d'attendre un peu. Et selon moi à partir de 2021 on devrait avoir une meilleure idée où l'économie s'en va.
  4. Québec enregistre un surplus de 824 millions de dollars après seulement trois mois d’exercice financier. Tommy Chouinard - La Presse Le ministre des Finances, Eric Girard, qualifie ces résultats de « favorables », tout en soulignant qu’il s’agit d’une diminution de 196 millions par rapport à la même période l’an dernier. Or il faut savoir que l’exercice 2018-2019 a été exceptionnel alors que le surplus a dépassé toutes les prévisions, atteignant 4,4 milliards à la fin de l’année. Pour 2019-2020, d’avril à juin, les revenus autonomes ont augmenté de 1,3 %, alors que le budget prévoit une hausse de 0,6 % pour tout l’exercice financier. Eric Girard relève que la croissance économique a été « robuste » depuis le début de l’année, mais il sert un avertissement. « Un ralentissement de la croissance économique du Québec est attendu en deuxième moitié de 2019 en raison de la situation économique mondiale qui demeure incertaine », affirme-t-il par voie de communiqué. Il considère donc toujours qu’il n’y aura pas de surplus à la fin de l’année et que son gouvernement arrivera à l’équilibre budgétaire comme prévu. Au chapitre des dépenses, la hausse atteint 3,6 % d’avril à juin par rapport à l’an dernier, comparativement à 4,7 % selon les prévisions budgétaires pour l’ensemble de l’exercice financier. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201909/27/01-5243162-surplus-de-824-millions-a-quebec-apres-trois-mois-dexercice-financier.php
  5. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1318625/forte-mobilisation-greve-mondiale-climat-greta-thunberg
  6. J'avoue que je n'avais pas anticipé que le parc Robert-Bourassa puisse devenir un jour un lieu de manifestation. Mais à bien y penser c'est l'endroit idéal pour ça. En tout cas je n'ai jamais vu autant de monde dans ce coin là! 😳
  7. Certains économistes ont compris ce qui se passait dès 2005-2006 et ont prévu ce qui s'en venait. Cela semble encore le cas aujourd'hui sauf qu'au lieu de pointer du doigt la bulle des subprimes ils pointent aujourd'hui du doigt la bulle de la dette et particulièrement celle des États. Cela dit, Montréal est bien positionnée pour faire face à une nouvelle crise car son économie est très diversifiée et est présentement sur une lancée qui sera difficile à arrêter. À moins bien sûr que la prochaine crise financière dure particulièrement longtemps. Ce qui n'est pas à exclure car plusieurs économistes parlent de "japonisation" de l'économie. C'est à dire une économie qui stagne durablement. Cela est bien possible à mon avis car les taux d'intérêts sont déjà tellement bas qu'advenant une crise les baisser encore davantage serait sans doute insuffisant pour relancer l'économie et elle pourrait donc stagner très longtemps comme on le voit au Japon depuis plus de 20 ans maintenant.
  8. En fait Montréal est en mode rattrapage et cela a eu un effet d'entrainement sur le reste l'économie. Il y avait tellement à faire en même temps et c'est ce qui explique l'apparition soudaine de tous ces chantiers de construction. Tout cela est contagieux et redonne confiance aux principaux acteurs. Et comme l'économie repose sur la confiance cela explique le dynamisme actuel.
  9. Voilà un indice que le revirement est profond et durable. Comme plusieurs ici l'ont noté je crois que la transformation industrielle de Montréal est très avancée, pour ne pas dire achevée. J'attribue également une bonne part de la performance économique de Montréal au dynamisme de la nouvelle génération d'entrepreneurs. Un autre point, et non le moindre, c'est que Montréal a retrouvé sa sérénité et cela fait ressortir plus que jamais ses principaux atouts: ville universitaire, lieu de création et d'innovation, cosmopolitisme, multilinguisme et internationalisme, etc.
  10. Les tours Maestria vont devenir réalité L’ambitieux projet de deux tours résidentielles culminant à 200 mètres de hauteur Maestria qui avaient fait bondir d’indignation l’administration municipale en novembre dernier vont de l’avant moins d’un an plus tard. André Dubuc - La Presse Le promoteur Devimco a procédé à la pelletée de terre protocolaire pour la première des deux tours de 57 et de 61 étages, totalisant 1750 logements. S’élevant sur le terrain de l’ancienne salle de spectacle le Spectrum, rue Sainte-Catherine Ouest, le projet est évalué à plus de 700 millions. Aux dires du promoteur, c’est « le plus important projet résidentiel jamais construit à Montréal ». « On pensait avoir une bonne réponse du marché. On a eu une très bonne réponse, dit Serge Goulet, président de Devimco Immobilier. La première tour de 438 copropriétés est déjà vendue à 75 %. On a commencé les ventes à la mi-février. C’est parmi les meilleurs lancements qu’on a faits depuis deux ou trois ans. » On se souviendra que l’annonce de ce projet spectaculaire muni de deux skylounges avec terrasse aux 26 et 27 étages avait suscité les hauts cris de la part d’élus de l’équipe de la mairesse Valérie Plante. Robert Beaudry, responsable du développement économique au comité exécutif, avait froidement reçu le projet en novembre dernier qualifiant l’annonce de « stunt publicitaire » dans les médias. Devimco, qui était de plein droit avec son zonage, s’est ensuite assis avec la Ville pour peaufiner le projet dans le sens de l’intérêt collectif. À l‘époque, les tours comptaient 51 et 53 étages. Elles seront au final encore plus hautes. « Nous avons revu à la baisse les superficies de plancher pour avoir des tours plus effilées, d’expliquer M. Goulet. Nous sommes passés de 15 000 pieds carrés à 12 000 pieds carrés par étage. Ce sont de gros changements. On a dû revoir complètement l’aménagement de nos appartements. Mais c’était le vœu de la Ville. Toute l’approche du projet à la hauteur de la rue Sainte-Catherine a également été repensée, la Ville voulait s’assurer que la communication entre le bâtiment et le quartier des spectacles soit fluide. » Devimco a fait une contribution volontaire de 10 millions à Montréal pour le logement social. Il a aussi payé sa contribution pour frais de parc, mais il a été épargné des redevances sur le Réseau express métropolitain (REM), puisque le projet se situe à l’extérieur du rayon de 500 mètres de la station McGill. Devimco met officiellement en vente les unités de la deuxième tour qui comprendra 611 copropriétés et 340 unités locatives. Le prix moyen au pied carré s’élève aux alentours de 800 $ avant taxes et garage, « dans la moyenne des prix en vigueur dans les tours de 150 mètres et plus au centre-ville », précise Serge Goulet. Ce dernier soutient que 15 à 20 % seulement des acheteurs sont des investisseurs locaux et internationaux. La part des étrangers se situerait sous la barre des 5 %. Les deux tiers des 1700 unités comptent 600 pieds carrés et moins. En revanche, le tiers des logements offerts ont deux chambres et plus. Promoteur boulimique Depuis 2005 et en ajoutant les projets en cours, Devimco a mis en chantier 6300 unités résidentielles sur l’île de Montréal, représentant un investissement de 2,4 milliards. La Presse a écrit en juillet que Devimco a été retenu pour redévelopper le Silo no. 5 et les terrains de la Pointe-du-Moulin appartenant à la Société immobilière du Canada. https://www.lapresse.ca/affaires/201909/26/01-5242984-les-tours-maestria-vont-devenir-realite.php
  11. Je suis ni pessimiste ni Français. Certes il est vrai que mes ancêtres sont venus de France (Normandie), mais il y a de cela plus de 300 ans. Mais je dois quand même admettre que je suis très inquiet par rapport à tout ce qui se passe présentement sur la planète financière. Qu'arrivera-t-il lorsque les mesures fiscales de Trump auront épuisé leurs effets positifs sur l'économie américaine? Et qu'arriverait-il si les banques centrales arrêtaient soudainement d'injecter de l'argent dans l'économie? D'ailleurs peuvent-elles encore le faire? En réalité elles ne peuvent même pas augmenter les taux d'intérêts sans risquer un effondrement. En attendant les investisseurs sont morts de rire car la bourse connait une ascension constante depuis plus de dix années consécutives. Mais si on enlève la lettre "r" du mot bourse, on aura une idée dans quoi les investisseurs se retrouveront lorsque les cours s'effondreront suite à des faillites en chaîne. C'est que présentement il y a plusieurs entreprises qui sont maintenues en vie artificiellement grâce à des taux d'intérêts bas. C'est ce qu'on appelle des entreprises zombies. Ce qui se produit présentement c'est que l'huile qui lubrifie la machine vient d'une part des faibles taux d'intérêts et d'autre part de l'injection constante de liquidités par les banques centrales. C'est très précaire comme situation. Surtout que la consommation ne reviendra jamais comme avant car la société adopte progressivement de nouveaux modes de vie moins axés sur la consommation. Par exemple les jeunes n'achètent plus d'automobiles comme leurs parents s'empressaient de le faire à leur époque.On voit le résultat: l'Allemagne, dont l'économie dépend largement de l'industrie automobile, se dirige vers la récession. Or l'Allemagne est la première économie d'Europe et l'Europe est la plus grande économie du monde. La seule véritable croissance actuellement est la croissance de la dette des États. Il s'agit d'une bulle qui pourrait éclater à tout moment car elle est totalement artificielle. En terminant voici quelques chiffres pour appuyer ce que je dis: - À l'échelle mondiale la production industrielle est en récession depuis plus de six mois. - Plus de 50% des obligations dans le monde sont présentement à taux négatifs. - La dette mondiale a augmentée de 50% depuis 2008.
  12. Compte tenu de tout ce qui se passe présentement sur la planète financière (surendettement généralisé, taux négatifs, intervention systématique des banques centrales, guerres commerciales, etc.) j'anticipe de graves problèmes économiques dans un avenir rapproché. Cela pourrait être une simple récession, ou un krach boursier, ou une stagnation déflationniste, ou autre, je ne saurais dire. C'est pourquoi je juge prudente l'approche du gouvernement du Québec de vouloir réduire la dette, sinon en valeur absolue à tout le moins en termes de ratio dette/PIB. Il n'y a pas si longtemps encore je privilégiais plutôt l'accumulation de surplus dans le Fonds des générations. Si je me suis ravisé c'est que je suis de plus en plus effrayé par le dérèglement actuel de l'économie mondiale. En fait nous entrons présentement en territoire inconnu avec des taux d'intérêt négatifs en Europe et au Japon, entre autres, et des taux extrêmement bas partout ailleurs dans le monde. Cela a pour effet de dérégler les mécanismes d'investissement des fonds de pension et des assureurs dont la solvabilité dépend des taux d'intérêt. Ce qui fait qu'à terme les fonds de pension réduiront les primes versées alors que les assureur devront relever les primes exigées. De plus, pour stimuler l'économie les banques centrales ne cessent d'injecter de l'argent depuis plus de dix ans maintenant. Cela est un signe que quelque chose ne tourne pas rond dans l'économie. Car lorsqu'il y a une réelle croissance on ne devrait pas ressentir le besoin d'injecter de l'argent dans les marchés financiers. Nous avons donc présentement une croissance fabriquée artificiellement. Advenant le pire le Québec serait alors en bonne posture pour faire face à une grave crise économique. Mais si je me trompe et que l'économie continue d'aller relativement bien pour quelques années encore cela nous amènerait à la dernière année de mandat du présent gouvernement et des baisses d'impôts seraient alors au menu. C'est d'ailleurs ce que le ministre des Finances a laissé entendre lors de la présentation de son dernier budget. Par contre si j'ai raison attachez vos tuques parce qu'il sera très difficile d'éviter un long marasme économique car les banques centrales auront alors épuisé leur arsenal d'intervention et ne pourront donc pas contrecarrer la débandade financière qui menace présentement l'économie mondiale, et comme pour le Japon il sera difficile d'en sortir. Pour ceux qui douteraient de ce que j'avance sachez que contrairement à ce à quoi tous les experts s'attendaient il n'y a pratiquement pas d'inflation malgré le fait que les banques centrales ne cessent d'injecter massivement de l'argent dans le sytème depuis plus de dix ans maintenant. Il s'agit d'une aberration totale qui ne peut s'expliquer que par le fait que l'économie réelle serait complètement à plat depuis plus de dix ans. Si cela est vrai la prospérité actuelle ne serait donc qu'un mirage. L'économie industrielle ayant été remplacée par l'économie financière. En fait la planète financière est maintenant devenu un gigantesque casino.
  13. On dirait que l'on perçoit mieux la hauteur de l'édifice sur la maquette. Possiblement parce qu'il n'y a rien autour.
  14. L'équipe est prête: c'est le cas de le dire! 😃
  15. Je suis confondu car je croyais que l'érection de la tour signalétique avait été reportée à 2020. De plus je m'attendais à l'inauguration de la sculpture Leurs effigies pour le présent mois de septembre. Or je n'ai encore rien vu à ce sujet. Peut-être ont-ils décidé de devancer la construction, ou même de rétablir le calendrier initial qui prévoyait justement l'érection de la tour pour 2019. Peut-être aussi ont-ils jugé prématuré d'inaugurer si tôt la sculpture en question, qui doit être installée au pied de cette tour, car elle risquerait de nuire aux travaux.
  16. https://twitter.com/LP_LaPresse/status/1175096548046172161
  17. Professeurs, étudiants et voisins du campus MIL en auront plein la vue du 21 au 28 septembre: à compter de 20 h, ils pourront voir des fresques constituées de trois vidéos qui seront projetées sur la façade ouest du Complexe des sciences à l’occasion de la semaine d’inauguration du nouveau campus de l’Université de Montréal à Outremont. Cette projection format géant est le fruit du travail réalisé par sept étudiants et étudiantes de la Faculté de l’aménagement de l’UdeM, qui ont pu compter sur la collaboration ‒ et les conseils judicieux! ‒ d’une équipe d’experts du studio multimédia Moment Factory, voisin du campus MIL. https://nouvelles.umontreal.ca/article/2019/09/18/des-fresques-animees-creees-par-des-etudiants-seront-projetees-au-campus-mil/
  18. Le nouveau campus «modèle» de l’UdeM Marco Fortier - Le Devoir Le plus important chantier universitaire du pays accueille cette semaine ses premiers étudiants. Le nouveau campus de l’Université de Montréal (UdeM), établi sur le site de l’ancienne gare de triage du Canadien Pacifique à Outremont, est un véritable cadeau du ciel pour les 2000 étudiants et 400 membres du personnel qui peupleront l’endroit. Le projet vient cependant bouleverser le quartier Parc-Extension, un des plus défavorisés de l’île, où la hausse des coûts de logement donne des maux de tête aux locataires. L’immense terrain vague qui formait un trou au centre de l’île de Montréal, depuis la fermeture de la gare ferroviaire en 2008, est en train de devenir un nouveau quartier. La première phase du projet a été livrée à temps (tout juste deux semaines de retard) et dans les budgets prévus — 348,5 millions de dollars pour les deux pavillons et 120 millions pour la préparation des terrains. Le quartier logera le Complexe des sciences, 1300 logements, une place publique et trois grands parcs, Les deux bâtiments tout neufs formant le Complexe des sciences ont fière allure. C’est lumineux, c’est vaste, c’est aéré. « Je ne suis pas juste contente, je suis comblée ! C’est comme un deuxième début de carrière », dit Andreea Schmitzer, vice-doyenne associée à la Faculté des arts et des sciences. Elle nous fait visiter le Complexe des sciences, qui regroupe les départements de chimie, de physique, de sciences biologiques et de géographie. Cette prof de chimie a fait partie d’un comité chargé de « rêver » les futurs pavillons. « Le résultat est fidèle au rêve », explique-t-elle : près de 200 laboratoires, 11 salles de cours et de vastes espaces conçus pour que les gens se croisent, se parlent et élaborent des projets de recherche communs. « On a aménagé des lieux pour provoquer les rencontres entre disciplines : les collaborations naissent autour de la machine à café », dit Andreea Schmitzer. Le déménagement a permis d’ajouter des équipements de pointe, comme les spectromètres du laboratoire de chimie analytique ou la soufflerie du département de géographie, qui permet de recréer des vents provoquant l’érosion dans le désert. Gentrification Le nouveau campus est un rêve pour la communauté universitaire, mais un cauchemar pour bien des résidents de Parc-Extension. Les organismes communautaires du quartier déplorent depuis des mois les effets indésirables de ce quartier naissant : l’arrivée de 2000 étudiants, 200 profs et autant de membres du personnel aggrave la « gentrification » du quartier. « Nos loyers augmentent en flèche, le nombre d’évictions aussi, et les propriétaires ne cachent même pas que c’est pour pouvoir loger les nouveaux étudiants. Des entreprises de longue date, qui embauchaient la main-d’oeuvre du quartier, se font remplacer par des projets de condos », écrit Sasha Dyck, résidant du quartier, dans une lettre au Devoir. « Un quartier comme le nôtre, avec un taux de pauvreté, d’insalubrité du logement, d’instabilité résidentielle, de sous-emploi et de diversité ethnoculturelle parmi les plus élevés au pays, ne fait pas le poids contre une institution si branchée politiquement », ajoute-t-il. La Ville et l’UdeM sont « bien conscients » de la gentrification de Parc-Extension, mais disent avoir mis en place une série de mesures pour apaiser les effets négatifs du campus. La Ville s’est engagée à faire construire 225 logements sociaux dans les quartiers voisins du campus, notamment dans Parc-Extension, souligne Louis-Henri Bourque, chef de division au Service de l’urbanisme et de la mobilité de la Ville de Montréal. Pas moins de 1300 logements, dont 30 % de type « sociaux » ou « abordables », seront construits dans le campus d’ici une vingtaine d’années, ajoute Marion Demare, urbaniste chargée de projet à la Ville. L’Université a aussi créé des liens avec Parc-Extension, rappelle Geneviève O’Meara, responsable des communications à l’UdeM. La clinique L’Extension, fondée par une professeure de la Faculté des sciences de l’éducation, offre de l’aide aux élèves en difficulté du quartier. La Faculté de médecine dentaire et l’École d’optométrie ont ajouté des services, et la clinique doit déménager dans les prochaines semaines à deux pas du campus, près de la station de métro L’Acadie. L’UdeM prête aussi un vaste terrain pour des projets communautaires éphémères — potagers, ruches, café, lieu de spectacle, etc. « On a pris le pari que cette ouverture-là envers le quartier allait diminuer certains impacts plus négatifs de notre arrivée », dit Geneviève O’Meara. Métro et vélo Le projet se veut un modèle de développement durable, fait valoir l’urbaniste Pierre St-Cyr, consultant pour l’UdeM. Le campus n’offre à l’heure actuelle que 100 places de stationnement. « Le stationnement va être limité […] Pour les universités, c’est souvent tentant de faire des stationnements souterrains. À la Faculté d’aménagement, c’est 20 $ par jour. On a dû dire à nos étudiants, à nos travailleurs et à nos chercheurs, sans faire de jeu de mots, vous allez en chercher des cases de stationnement si vous vous obstinez à venir travailler en voiture. Il y a des résistances au changement, mais on a un discours de développement durable, on va poser des gestes de développement durable », dit-il. À peine un cinquième des profs ou étudiants prévoient de se rendre au campus en voiture (parfois en covoiturage ou avec le recours occasionnel aux transports collectifs). Les autres iront en transports en commun (64 %), à pied (12 %) ou à vélo (3 %). Il n’y a aucun espace de stationnement le long de la principale artère du quartier, l’avenue Thérèse-Lavoie-Roux. On trouve plutôt deux pistes cyclables unidirectionnelles surélevées et d’une largeur de 2,5 mètres — la norme est de 1,8 mètre. Au moment de notre passage, le stationnement pour vélos était rempli. Les cyclistes sont toutefois déçus que la passerelle entre le campus et Parc-Extension soit réservée aux piétons. « Les cyclistes sont les bienvenus, mais ils doivent marcher à côté de leur vélo », dit l’urbaniste Louis-Henri Bourque. Les vélos pourront emprunter les deux passages à niveau (pour piétons et cyclistes) qui seront implantés près de là, souligne-t-il. https://www.ledevoir.com/societe/education/563037/le-nouveau-campus-modele-de-l-udem
  19. Toronto has taken over this sector a long time ago and we will never see it back except for the fintech industry (financial services technologies) where we are vey strong. The Montréal economy was dependant to a large extent on the textile industry which was destroyed by globalization. Ironically many AI companies are now occupying the same buildings where the textile companies were once established. So we went from textile to AI in a few decades, thanks in good part to Bernard Landry who showed a lot of creativity turning Montréal into a vibrant video game industry international hub. That is part of Tourisme Montréal branding campaign. But the real stuff is handled by Montréal International which has recently been incorporated into Québec International to make the Québec government's initiatives more coherent and efficient. Here is an exemple of the way they position Montréal on the international scene: https://www.montrealinternational.com/en/keysectors/artificial-intelligence/
  20. I don't think so. Perhaps in some sectors but certainly not in artificial intelligence for instance where we attract the biggest brains in the world. Actually what makes Montréal so attractive for AI companies is knowing they can open shop here and have no difficulty recruiting whatsoever. Why do you think the biggest names, like Microsoft, Facebook, Google, IBM, Samsung, Thales, etc. came here in the last three years?
  21. Ce sont en effet de très bonnes nouvelles pour Montréal et le Québec mais l'article a déjà presqu'un an et les statistiques sur lesquelles il repose viennent du dernier recensement et donc reflètent certes une nouvelle tendance mais pas nécessairement la situation actuelle qui s'est considérablement améliorée par rapport au dernier recensement. Il faudra donc attendre à 2023 avant que ce qui se passe actuellement ne soit reflété dans les statistiques. De toute façon en 2023 tout individu qui ne serait pas venu à Montréal depuis disons le début des années 2000 ne reconnaîtra pas la ville.
  22. Merci @Gab pour les photos. Elles sont très réalistes et nous montrent bien que les travaux ne sont pas tout à fait terminés. Lentement les bâtiments commencent à prendre vie malgré le retard.
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