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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Effectivement, car les montants sont remboursés à chaque jour pour être réinjectés le lendemain, c'est le principe du repo. Mais pourquoi cette mesure est-elle soudainement devenue nécessaire? Pourquoi le système a-t-il besoin de 120 milliards de garanties de la part de la Fed à chaque jour? Selon moi c'est parce que les banques ne se font plus confiance entre elles. Normalement elles se chargent mutuellement un taux légèrement inférieur au taux directeur qui est à 2% environ présentement. Pourquoi demandent-elles maintenant 10%? Une banque en particulier est en difficulté peut-être? Le système est devenu instable et il y a un risque systémique accru peut-être? Je ne sais pas. Personne ne le sait en fait. Surtout que personne dans les media mainstream n'ose en parler. Il s'agit pourtant d'un phénomène unique dans l'histoire. Autrement dit c'est sans précédent et d'une ampleur jamais vue, incluant la crise financière de 2008. Le fait est que sans ce nouvel apport d'huile la machine se gripperait instantanément.
  2. C'est à tous les jours depuis deux mois maintenant. Cela a été d'abord annoncé en septembre comme une mesure temporaire ne devant durer que quelques semaines. Puis avant que cette période ne se termine on a bonifié le montant pour le porter de 75 milliards par jour à 120 milliards par jour et on en a allongé la durée. Le marché du repo est justement ce qui a causé la faillite de Bear Stearns, Lehman Brothers, AIG et tous les autres en 2008 car elles étaient l'une après l'autre dans l'impossibilité de rencontrer leurs obligations quotidiennes. Le marché du repo étant la principale source du risque systémique. Quelques extraits d'un article déjà partagé: It all started as a temporary fix in September when, suddenly, the overnight target rate jumped sky high and the Fed had to intervene to keep the wheels from coming off. Short-term liquidity issues, the Fed said. Those have become rather permanent. And liquidity injections are massive and accelerating. On Tuesday, the Fed injected $99.9 billion in temporary liquidity into the financial system and $7.5 billion in permanent reserves as part of a program to buy $60 billion a month in Treasury bills. The $99.9 billion comes from $64.9 billion in overnight repurchase agreements and $35 billion in repo operations. But market demand for overnight repo operations has far exceeded even the $75 billion the Fed has allocated, suggesting a lot more liquidity demand. Hence, on Wednesday the Fed suddenly announced a $45 billion increase on top of the $75 billion repo facility for a daily total of $120 billion. These actions are surprising. What stable financial system requires over $100 billion in overnight liquidity injections? The Fed did not see the need for these actions coming. It is reacting to a market that suddenly requires it. To be clear: This is not a temporary rise in the balance sheet; this is the beginning of something big. The Fed’s balance sheet looks like it will expand to record highs once again. What would markets look like without these policy interventions? One can only wonder. Many analysts now suggest there will be a year-end stock market rally, primarily driven by the Fed as earnings growth remains weak. If they print, you must buy. It may well be that our financial markets have permanently devolved into a Fed-subsidized, wealth-inequality-generating machine benefitting the few that own stocks. But one has to wonder why the rate cutting and liquidity injections haven’t been able to produce sustained market highs. You don’t think the Fed is all about markets? Where have you been? After all, the Fed’s stated policy objective now is to extend the business cycle by any means necessary. And policy makers can’t do that with falling stock prices. And so they are in accelerated daily intervention mode. Because that is what it takes. The questions that investors have to ask themselves is: What if it’s not enough? And what is it policy makers aren’t telling us? Why are they forced into these historic, unexpected measures? What happens if they lose control? https://www.marketwatch.com/story/the-federal-reserve-is-in-stealth-intervention-mode-2019-10-25
  3. C'est en 2013 que la Fed a mis officiellement fin à son programme de rachat d'actifs après trois périodes distinctes: QE1, QE2 et QE3. Mais nous sommes maintenant officieusement dans le QE4 depuis le mois de septembre dernier alors que la Fed s'est remise à injecter des sommes colossales dans le système afin, selon moi, d'éviter un effondrement. Il s'agit bien de 120 milliards par jour, aussi incroyable que cela puisse paraître. Voir un article de CNBC (plus à droite que ça tu meures) daté du 23 octobre qui parle de l'accélération de l'augmentation déjà brutale qui avait été initiée en septembre dernier: https://www.cnbc.com/2019/10/23/fed-repo-overnight-operations-level-to-increase-to-120-billion.html
  4. « Quand les économistes font le procès du libéralisme » Joseph Stiglitz, Patrick Artus, Dani Rodrik, ou encore Philippe Aghion : à l’occasion des Journées de l’économie, ces économistes s’en sont pris à la finance débridée et à la mondialisation, entamant ainsi un « procès du libéralisme », analyse Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ». Il flotte dans le monde une étrange atmosphère de fin de fête. On danse encore, mais avec de moins en moins de conviction. Les Bourses sont au plus haut, à l’affût de la moindre bonne nouvelle, alors que les signaux se multiplient suggérant la fin d’un cycle économique et politique qui nous a accompagnés durant près de quarante ans. Une bonne partie de l’élite des économistes en semble de plus en plus convaincue. Témoin, les Journées de l’économie de Lyon qui réunissent tous les ans en novembre la crème des intellectuels du domaine. Cette année, elles étaient placées sous le magistère de deux des plus importants économistes américains, mais aussi les plus critiques du système actuel. Intronisés mercredi 6 novembre docteur honoris causa de l’université de Lyon, Joseph Stiglitz et Dani Rodrik ont inauguré les débats en toge de cérémonie, comme pour masquer sous l’apparat du costume la virulence du propos. Pour eux, le capitalisme actuel, sous les habits du néolibéralisme, que Joseph Stiglitz a baptisé « fondamentalisme du marché », vit ses dernières heures. Témoin, la colère populaire qui monte dans le monde entier et la pression populiste qui en est sa traduction politique. Les suspects habituels Sur le banc des accusés, les suspects habituels : la finance débridée et la mondialisation. Dani Rodrik fut le premier, il y a plus de vingt ans, à pointer le risque du libre-échange pour les démocraties occidentales. Pour lui, il est allé trop loin dans la poursuite effrénée de réduction des coûts sans se préoccuper des politiques de protection des populations locales qui ont été détruites les unes après les autres. Une vague qui a sorti de la pauvreté nombre de pays pauvres, à commencer par la Chine, mais plongé dans le désarroi les classes moyennes des pays industrialisés. Lire la suite derrière le paywall: https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/11/07/le-capitalisme-actuel-vit-ses-dernieres-heures_6018340_3234.html
  5. Cela devient de plus en plus possible car l'Ontario est en déficit depuis la Grande Récession de 2009 et pourrait devoir augmenter les impôts car il y une limite à couper les dépenses. Quoique les Ontariens sont moins sensibles à ces choses que les Québécois. Par contre le Québec nage dans les surplus et comme ces surplus semblent de nature structurelle cela offre une belle marge de manoeuvre au gouvernement pour baisser davantage les impôts. Il faut cependant être prudent car une récession est toujours possible en 2020 ou 2021.
  6. Cela ne se fait normalement pas dans le cadre d'une mise à jour économique. Il faudra attendre le prochain budget au printemps 2020.
  7. Le Québec nage dans les surplus et Legault remplit ses promesses plus vite que prévu Allocation familiale bonifiée, retour au tarif de garde unique devancé, stationnement d’hôpital à petit prix : la vigueur économique permet au gouvernement Legault de remplir ses promesses plus rapidement que prévu. Le Québec a engrangé un surplus historique 8,3 milliards $ avant versement au fonds des générations en 2018-2019. CHARLES LECAVALIER - Le Journal de Montréal La source n’est pas asséchée : après seulement quatre mois, le gouvernement a déjà accumulé 1,2 milliard de surplus pendant l’année en cours, et en prévoit une cagnotte de 2,3 milliards. Il a annoncé 850 M$ en dépenses supplémentaires aujourd’hui. BONIFICATION ACCÉLÉRÉE DE L’ALLOCATION FAMILIALE À partir de janvier 2020, 679 000 familles de deux enfants et plus recevront en moyenne 779 $ de plus par année en allocation. L’augmentation est pour toutes les familles qui ont deux enfants ou plus, peu importe leur revenu. Cette mesure était auparavant destinée aux familles avec des revenus de 148 000 $ et moins. La mesure aura un impact budgétaire de 530 M$ par année. La promesse de François Legault était d’augmenter l’allocation familiale pour le deuxième bambin au même niveau que le premier à la fin de son mandat. Elle est déjà tenue. RETOUR AU TARIF DE GARDE UNIQUE DEVANCÉ Tous les parents du Québec paieront désormais le même tarif quotidien pour les frais de garde subventionnés : 8,25 $. La mesure sera rétroactive, à partir du 1er janvier 2019. Les parents qui s’attendaient à passer à la caisse dans le cadre de leur déclaration fiscale pourront donc souffler. Le gouvernement Legault enterre ainsi la fameuse «taxe famille libérale», décriée par tous les partis d’opposition. Elle forçait certaines familles plus aisées à payer jusqu’à 13,90 $ par jour. 540 M$ DE MOINS EN SANTÉ Le gouvernement Legault a révisé le budget du ministère de santé à la baisse de 540 M$ par rapport à ce qui était prévu dans le budget Girard de mars dernier. Il a profité d’économie substantielle de 275 M$ en décaissement de salaires de médecins, et de près de 75 M$ en économie d’achat de médicaments. STATIONNEMENT D’HÔPITAUX À PETIT PRIX Le gouvernement Legault en avait fait un cheval de bataille dans l’opposition : il est injuste de faire payer des prix élevés de stationnement dans les hôpitaux aux patients et à leurs proches. Cette mesure ne faisait toutefois pas partie de leur cadre budgétaire. Elle est maintenant budgétée : les deux premières heures de stationnement seront gratuites «dès le printemps 2020», et le tarif maximal sera entre 7 et 10 $ par jour. Pour une année complète, la mesure coûtera 120 M$. CRÉDIT D’IMPÔT SOLIDARITÉ POUR TOUS Le gouvernement Legault entend réparer une vieille injustice régulièrement dénoncée par la protectrice du citoyen. Près de 40 000 prestataires d’aide sociale n’y avaient pas accès, car ils ne remplissaient pas leur déclaration de revenus. Ce sont toutefois des gens qui ont besoin d’assistance et qui ne peuvent remplir cette tâche seuls. «Afin de permettre à cette clientèle de bénéficier des montants auxquels elle a droit, le gouvernement versera le montant de base aux personnes qui étaient prestataires de l’assistance sociale en décembre 2018 et qui n’ont pas produit leur déclaration de revenus», indique-t-on. Il s’agit d’une somme de 292 $ par adulte. https://www.journaldemontreal.com/2019/11/07/le-quebec-nage-dans-les-surplus-et-legault-remplit-ses-promesses-plus-vite-que-prevu
  8. Automne 2019 Le point sur la situation économique et financière du Québec SOMMAIRE (http://www.finances.gouv.qc.ca/documents/Autres/fr/AUTFR_lepointNov2019.pdf) Le point sur la situation économique et financière du Québec de novembre 2019 permet au gouvernement de présenter une mise à jour de la situation budgétaire du Québec et de poursuivre la réalisation de ses engagements grâce à de nouvelles actions concrètes. L’économie du Québec performe de manière remarquable. — La croissance du PIB réel en 2019 a été révisée à 2,4 % par rapport à la prévision de 1,8 % du budget de mars 2019. — En 2019, soit pour une deuxième année consécutive, la progression du PIB réel enregistrée au Québec dépassera celle du Canada. — Plusieurs indicateurs économiques ont été révisés à la hausse, notamment le PIB nominal, les salaires et traitements et la consommation nominale des ménages. La performance de l’économie se traduit par une amélioration de la situation budgétaire, en particulier du côté des revenus autonomes du gouvernement. En effet, ceux-ci ont été de 1,0 milliard de dollars supérieurs en 2018-2019 à ce que le budget de mars 2019 prévoyait. Pour 2019-2020, la révision atteint 1,6 milliard de dollars. La situation budgétaire favorable permet de retourner dès maintenant de l’argent aux Québécois afin de hausser leur revenu disponible. Le gouvernement, dans le cadre du Point sur la situation économique et financière du Québec de novembre2019, prévoit des investissements supplémentaires de 857 millions de dollars en 2019-2020, qui totaliseront 4,7 milliards de dollars d’ici 2023-2024. — La réalisation de certains engagements est devancée. Des investissements totalisant 332 millions de dollars en 2019-2020 et qui s’élèveront à 3,3 milliards de dollars d’ici 2023-2024 sont annoncés pour remettre de l’argent dans le portefeuille des Québécois. — Le gouvernement devance de deux années la bonification complète de l’Allocation famille, redonnant en moyenne 779 $ par année aux familles du Québec dès 2020. — À partir de 2019, les parents n’auront plus à payer la contribution additionnelle pour la garde d’enfants, soit dès la prochaine déclaration de revenus. — Le gouvernement s’engage aussi à réduire de façon substantielle le coût des stationnements des établissements de santé, notamment les hôpitaux et les centres d’hébergement et de soins de longue durée. — Des investissements de 525 millions de dollars en 2019-2020, qui atteindront 1,4 milliard de dollars d’ici 2023-2024, sont aussi prévus pour des initiatives ciblées en réponse à des besoins spécifiques. Gérer de façon responsable Le gouvernement, dans le cadre du Point sur la situation économique et financière du Québec de novembre 2019, prévoit le maintien de l’équilibre budgétaire sur l’horizon du cadre financier1. — Compte tenu des investissements supplémentaires prévus, un excédent budgétaire de 1,4 milliard de dollars est prévu en 2019-2020. Ce montant permettra notamment de : — faire face à un ralentissement possible de l’économie, qui pourrait donner lieu à une croissance moindre que prévu des revenus; — lutter contre les changements climatiques, alors que s’élabore actuellement le Plan d’électrification et de changements climatiques; — réduire la dette dans un contexte où, malgré l’atteinte plus rapide que prévu des objectifs de réduction, le Québec demeure la deuxième province la plus endettée. En 2019-2020, le niveau des dépenses demeure équivalent à celui prévu dans le budget de mars 2019. — Les initiatives annoncées sont compensées par des économies au service de la dette.
  9. Intelligence artificielle: Coveo franchit le milliard… à pleine vitesse En à peine 18 mois, le spécialiste québécois de l’intelligence artificielle Coveo a quadruplé sa valeur, qui dépasse maintenant le milliard de dollars après l’injection de 227 millions de nouveaux capitaux provenant principalement du fonds ontarien OMERS. Jean-François Coderre - La Presse Le fonds de retraite des employés municipaux ontariens est le principal bailleur de fonds d’une ronde de financement à laquelle participent également des actionnaires précédents de Coveo, dont le Fonds de solidarité FTQ, Investissement Québec et le fonds américain Evergreen. Coveo émet 15,5 % de nouvelles actions, ce qui signifie que la transaction porte sa valeur estimée à plus de 1,4 milliard de dollars. Techniquement, cela suffit à la considérer comme une « licorne », épithète accolée aux entreprises privées à croissance très rapide dont la valeur dépasse le milliard de dollars. Le président de Coveo, Louis Têtu, toutefois, ne veut pas qu’on lui attribue ce titre. « C’est de la bull… Une licorne, c’est un animal mythique. Moi, je suis dans le concret. » Croissance accélérée On savait Coveo sur le chemin du milliard de dollars depuis un moment déjà, mais le progrès a été plus rapide que prévu. « Si Coveo continue sur sa lancée, elle va valoir 1 milliard dans trois ans », avançait M. Têtu, il y a… 18 mois. Nous avons dépassé toutes les prévisions que nous avions faites à nos investisseurs il y a 18 mois. Et ils sont bien contents: Louis Têtu Concrètement, les revenus récurrents de Coveo ont progressé de 55 % depuis ce temps, alors qu’on avait prévu une hausse de 40 %. Chaque nouveau client « vaut très cher » pour Coveo, indique M. Têtu. L’entreprise utilise l’intelligence artificielle pour implanter des solutions qui vont accélérer la recherche d’information et la personnalisation au sein d’entreprises, de centres d’appels ou de sites de commerce électronique. « Quand on s’implante, c’est très peu probable que le client [se débarrasse de nous] », continue M. Têtu, d’où la valeur élevée de chacun des clients, qui débourse entre 100 000 $ et plus de 5 millions par année, de façon récurrente, pour les services de l’entreprise. Récemment, les efforts de Covéo se sont concentrés dans le créneau du commerce électronique. Brault & Martineau, son concurrent, ce n’est plus simplement Corbeil, c’est Wayfair, qui emploie 2200 personnes seulement en technologie et en analyse de données. Nous, on est là pour aider des entreprises comme Brault & Martineau à concurrencer les géants du web: Louis Têtu « L’intelligence artificielle n’est pas nouvelle, les géants du web l’utilisent depuis 15 ans. Ce qui est nouveau, c’est la démocratisation de cette technologie-là. » Pour maintenir son avance dans ce créneau, Coveo « doit investir massivement », affirme M. Têtu. C’est ce à quoi serviront principalement les nouveaux fonds. Quelques acquisitions pourraient aussi survenir, comme ç’a été le cas avec une entreprise italienne en juin dernier. « Ça nous intéresse, aller chercher des technologies. » Pas de Bourse à l’horizon Coveo avait chargé la Banque Royale au Canada et Merrill Lynch aux États-Unis de trouver des investisseurs. Le mandat a été lancé le 15 septembre et s’est donc conclu très rapidement, signe de l’appétit des investisseurs. « Nous avons eu de l’intérêt aux États-Unis, mais j’ai été très impressionné par l’équipe d’OMERS, confie M. Têtu. Ils ont une présence importante et une équipe spécialisée pour les entreprises dans notre situation. » Ce choix permet aussi à Coveo de rester à 75 % canadienne, dont 65 % québécoise, relève-t-il. « Ce n’est pas une cachette qu’on cherche toujours à garder le plus possible les gains en capitaux ici », ajoute M. Têtu, qui a maintes fois pris le micro pour faire l’apologie des entreprises à propriété québécoise, au détriment des filiales de sociétés étrangères. Une entrée en Bourse n’est pas dans les plans de Coveo à court terme. « Pour moi, une entrée en Bourse, ce n’est pas une destination. Et en ce moment, les capitaux privés sont extrêmement concurrentiels avec les capitaux publics. » Actuellement, Coveo investit à un rythme très accéléré et le fait de ne pas avoir à l’expliquer à un paquet d’analystes, c’est un avantage. On verra comment sont les marchés dans un an ou deux: Louis Têtu L’entreprise pourrait probablement se permettre d’être patiente. Selon M. Têtu, elle n’a consommé qu’environ 15 des 100 millions amassés il y a 18 mois. « Sur une base comptable, on n’est pas loin de la rentabilité. Si je voulais être rentable le mois prochain, ce ne serait pas compliqué, je ralentirais un peu les embauches. Mais pour une entreprise avec des revenus récurrents comme nous, on utilise davantage une base actuarielle. Sur une base financière, on est extrêmement rentables. » Établie à Québec, Coveo compte actuellement environ 500 employés, dont 160 à son bureau de Montréal. Une autre entreprise québécoise, Element AI, a elle aussi reçu récemment un financement important. La Caisse de dépôt et le gouvernement du Québec, entre autres, y ont injecté 200 millions de dollars en septembre dernier. https://www.lapresse.ca/affaires/techno/201911/05/01-5248519-intelligence-artificielle-coveo-franchit-le-milliard-a-pleine-vitesse.php
  10. C'est exactement ce à quoi on fait allusion lorsque l'on parle de crise systémique et c'est en grande partie dans le but de prévenir une telle crise que depuis un certain temps la Fed injecte quotidiennement 120 milliards de dollars. Or, les media mainstream en parle très peu malgré l'ampleur du phénomène et les terribles conséquences que le scénario que l'on tente d'éviter pourrait engendrer.
  11. Regarde bien les deux graphiques ci-joint. Le premier nous montre la croissance réelle des États-Unis, qui est beaucoup plus basse qu'elle ne devrait l'être. Tandis que le second nous montre le ratio dette/PIB pour la planète entière qui atteint aujourd'hui des sommets jamais vus dans l'histoire de l'humanité. De mon point de vue cela n'a rien de vraiment rassurant. En passant, le système capitaliste ne repose pas vraiment sur la dette ni les cycles. Il repose avant tout sur la confiance. Mais avec un passif de 4 500 milliards, et qui continue d'augmenter quotidiennement, la Fed pourrait justement engendrer bientôt une perte de confiance parmi les investisseurs. Heureusement nous ne sommes pas encore là. Mais à mon avis cela ne saurait tarder car la Fed est présentement incapable de se sortir de cette spirale de la mort. Dès que la réserve d'huile sera épuisée la machine se grippera. Je ne parle évidemment pas du pétrole mais de l'assouplissement monétaire (QE) que les banques centrales utilisent pour retarder le plus longtemps possible une éventuelle récession. C'est que cela fait maintenant plus de 10 ans que les marchés sont en croissance, soit le plus long cycle de l'histoire moderne. Il s'agit cependant d'une croissance artificielle entretenue par les banques centrales. Ce qu'il faut comprendre c'est qu'il y a une limite au montant que les banques centrales peuvent injecter avant que la panique "pogne" sur les marchés. En effet même s'ils sont un peu euphoriques présentement, certains sont peut-être même un peu cinglés aussi, ils réaliseront tôt ou tard (probablement trop tard) que la situation actuelle est intenable.
  12. Ironiquement peu de gens riches, surtout ceux issus du monde de la finance, semblent comprendre que si les travailleurs gagnaient des salaires plus élevés l'économie réelle se porterait infiniment mieux qu'en ce moment. Parce que l'argent que l'on dépose dans les paradis fiscaux apporte finalement assez peu de prospérité, sauf bien entendu pour le 1% qui en bénéficie. En réalité ce sont surtout les "honnêtes travailleurs" qui parce qu'ils sont les principaux consommateurs font tourner le moteur de l'économie. Le monde de la finance n'étant en fait que le lubrifiant.
  13. Ce qui maintient la Bourse à un niveau aussi élevé malgré le fait qu'il y ait de nombreux indicateurs au rouge ce sont deux choses: 1- Les taux d'intérêts bas, voire négatifs, incitent les assureurs et les gestionnaires de fonds de pension à s'orienter davantage vers des placements plus risqués afin d'obtenir des rendements acceptables. 2- Les banques centrales injectent des liquidités à une échelle jamais atteinte auparavant, incluant la crise financière de 2008. On est ici dans un univers artificiel, d'où ma référence à la drogue dans un post précédent. Tout cela est insoutenable à long terme et c'est pourquoi je suis convaincu que l'on se dirige droit dans le mur. Évidemment certains économistes tentent de nous rassurer à l'effet que nous sommes entrés dans un monde nouveau et que les règles ont changé. Autrement dit nous sommes dans un nouveau paradigme qui pour certains est en fait un nouveau paradis. Lire à cet effet un article écrit un an avant la faillite de Lehman Brothers alors que certains observateurs avaient déjà commencé à prévenir les investisseurs de ce qui s'en venait pendant que d'autres entretenaient l'euphorie: https://www.lesechos.fr/2007/07/le-megakrach-naura-pas-lieu-1075498
  14. Non ce n'est pas de l'improvisation. Il s'agit plutôt d'une doctrine.
  15. Alors comment expliques-tu la croissance de la Bourse, qui atteint des sommets historiques présentement, alors que l'économie est en régression partout en attendant d'entrer éventuellement en récession? It doesn't make sense at all. Les marchés sont dopés à l'opium des banques centrales, notamment celle fournie par la Fed qui détient le monopole de la drogue. Si ce n'était des injections quotidiennes qu'elles procure à ses "clients" tout le système financier s'effondrerait en un instant. Mais il ne faut surtout pas s'inquiéter car tout va bien Madame la Marquise. Tout va très bien.
  16. D'après moi le bac en génie logiciel fera partie de la liste, s'il ne l'est déjà. Car c'est exactement le genre de spécialité dont nous avons le plus besoin présentement et je crois que Legault est au fait de la situation bien davantage que son Petit Robot qui en tant qu'avocat ne voit le monde qu'au travers du Barreau de sa prison si je puis dire.
  17. Ce qui manque à SJB c'est l'intelligence émotionnelles et l'empathie. Ce n'est pas pour rien qu'on l'a surnommé le Petit Robot.
  18. Ils ne viennent pas pour la sécurité autant que pour le rendement car les taux d'intérêt, en Europe en particulier, sont négatifs. Cela force les assureurs et les gestionnaires de fonds de pension à prendre de plus en plus de risques car les obligations, qui sont beaucoup plus sécuritaires, n'offrent pas des rendements suffisants. Le risque est que cela pourrait créer une bulle spéculative. Si la crise de 2008 venait des subprimes la prochaine pourrait donc venir des taux d'intérêts négatifs. Ce qui est paradoxal car ce que nous redoutons le plus présentement c'est une hausse des taux qui pourrait engendrer un effondrement de l'économie. C'est que les taux bas actuels, voire négatifs dans certains pays, ont créé un grand nombre de sociétés zombies car des taux d'intérêts bas leur permet de rester en vie alors qu'elles auraient normalement dû disparaître. Si on ajoute à cela l'écart grandissant entre l'économie réelle et l'économie spéculative, cette dernière étant infiniment plus importante que la première, on a tous les ingrédients de la tempête parfaite: bulle spéculative sur les marchés, sociétés zombies maintenues en vie artificiellement et l'immense casino que sont devenus les fonds d'investissement. On peut également ajouter à cela la finance de l'ombre (shadow banking) où on ne sait pas trop trop ce qui se passe. Lorsqu'il y a autant d'ingrédients volatils dans l'air il s'agit d'avoir la bonne concentration et une petite étincelle pour que tout explose.
  19. Lorsque l'on parle de croissance économique on parle d'abord et avant tout de croissance de la dette, qu'elle soit des particuliers, des entreprises ou des gouvernements. C'est que tout le système capitaliste est basé sur l'endettement, car sans endettement il n'y a tout simplement pas de croissance. Le problème c'est que les niveaux d'endettement actuels, que ce soit celle des ménages, des entreprises, ou des divers paliers de gouvernement, ont atteint des sommets sans précédent dans l'histoire et cela menace l'économie car la moindre hausse des taux d'intérêt risque de nous faire basculer dans une récession majeure.
  20. Québec ouvre la porte à des ajustements à ses réformes en immigration « Si c'est nécessaire d'ajuster, on ajustera », convient le premier ministre du Québec Romain Schué - Radio-Canada François Legault a ouvert la porte à revoir les réformes en immigration annoncées par son gouvernement la semaine passée, alors que des universités, des associations étudiantes et des experts ont fait part de leurs vives inquiétudes. Le premier ministre réagissait aux craintes émises par Yoshua Bengio, fondateur de l'Institut québécois en intelligence artificielle (Mila), selon qui le recrutement de talents internationaux pourrait subir les conséquences des dernières mesures annoncées par le ministère de l'Immigration. Désormais, pour accéder au Programme de l'expérience québécoise (PEQ), les candidats devront détenir un diplôme ou avoir travaillé dans un des domaines prédéfinis par le gouvernement. Aucune liste similaire n'existait par le passé. Dans cette énumération, on retrouve cependant très peu de maîtrises et de doctorats, des niveaux d'étude privilégiés par ces « milliers de personnes qui apportent beaucoup de valeur à l’économie », avait souligné Yoshua Bengio. « Je pense qu’il faut en prendre soin et essayer surtout de les garder », avait-il ajouté. Interpellé sur ce sujet lundi matin, le premier ministre a reconnu que des ajustements sont possibles. « Si c’est nécessaire d’ajuster, on ajustera », a-t-il convenu, en assurant que des membres de son bureau contacteront Yoshua Bengio. << C’est clair que l'intelligence artificielle, c'est un secteur où il manque et il manquera de main-d’œuvre. Il n’est pas question de refuser une personne, que ce soit un travailleur ou un étudiant en IA. >> François Legault, premier ministre du Québec. D'autres domaines, comme les « technologies de l'information » et « l'informatique » pourraient finalement figurer dans cette liste permettant l'accès au PEQ. « Dans ces secteurs-là, moi je ne veux pas qu’on refuse aucun étudiant, aucun candidat immigrant », a-t-il déclaré. François Legault a cependant précisé que « d'autres secteurs » d'étude ne figurent pas dans les réels besoins des entreprises québécoises. « Le mandat qu’a Simon Jolin-Barrette [le ministre de l'Immigration], c’est de se concentrer sur la pénurie de main-d’œuvre », a-t-il confié. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1375387/immigration-quebec-legault-reformes-ajustements-intelligence-artificielle-bengio
  21. C'est ce qui s'est produit en 2008... Mais non, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Tout va bien Madame la Marquise. Tout va très bien...
  22. Une nouvelle de Radio-Canada qui va dans le même sens. Voici quelques extraits de l'article: Les résultats financiers du dernier trimestre de l’entreprise General Dynamics démontrent que Riyad doit toujours près de 3,4 milliards de dollars en arriérés de paiement pour l’achat de blindés canadiens. Ce solde impayé n’est pas unique au Canada. Le gouvernement saoudien a retardé les paiements de plusieurs milliards de dollars à des entreprises occidentales dans l’espoir de contenir ses problèmes budgétaires. Le pays du Golfe prévoit de composer avec un manque à gagner de 50 milliards de dollars américains l’an prochain. Ce sera son septième déficit de suite. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1372278/solde-impaye-arabie-saoudite-vehicules-blindes-ottawa-trudeau
  23. En Europe c'est certainement le cas et c'est la raison pour laquelle les taux d'intérêts sont négatifs. D'ailleurs l'Allemagne montre des signes qu'elle est déjà en récession. La Chine elle continue de croître mais à un rythme beaucoup moins soutenu qu'au paravant. Pour ce qui est des États-Unis on peut se demander où ils seraient si la Fed n'injectait pas tout cet argent sur les marchés financiers. Et malgré cela on commence là aussi à voir des signes de ralentissement. Seule la bourse se maintient, mais artificiellement grâce à la Fed. D'un point de vue planétaire cela fait déjà plus de six mois que nous sommes en récession au niveau du secteur manufacturier. Ce secteur ne pèse certes plus autant qu'autrefois dans l'économie mais c'est tout de même un signe annonciateur d'un sérieux ralentissement qui pourrait rapidement se transformer en récession.
  24. Oui cela peut en effet avoir joué, mais je ne crois que les montants retirés soient du même ordre que ce que la Fed injecte depuis plusieurs semaines maintenant, soit environ 120 milliards par jour, et pour une période indéterminée semble-t-il. À moins que ces retraits aient engendré une réaction en chaîne, auquel cas cela voudrait dire que la situation sur les marchés financiers est extrêmement précaire. Quoiqu'il en soit, je continue de suivre la situation de près et dès que j'en apprendrai davantage à ce sujet je partagerai les nouvelles informations sur ce fil, que j'ai d'ailleurs ouvert exprès pour ça.
  25. Google à Beauharnois: Hydro a écarté un terrain en zone blanche Hydro-Québec a écarté de la liste des lots susceptibles d’accueillir les serveurs informatiques du géant Google un vaste terrain vacant zoné industriel à Salaberry-de-Valleyfield, a appris La Presse. La société d’État cherche à la place à vendre à son client son propre terrain de 94 hectares, situé en zone agricole à Beauharnois, ville voisine de Valleyfield. André Dubuc - La Presse Le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux, et le propriétaire du terrain industriel en question, Carmine Como, souhaiteraient que le terrain de l’ancienne Dominion Textile soit au moins pris en considération par le gouvernement québécois, qui doit décider s’il acceptera le dézonage du terrain d’Hydro-Québec à Beauharnois. L’existence d’un terrain potentiel en zone blanche paraît d’ailleurs contredire les propos du premier ministre François Legault à l’Assemblée nationale le 23 octobre. « C’est sûr que si demain matin on était capables de mettre la future usine sur un terrain qui n’est pas zoné agricole, bien, on l’aurait fait depuis longtemps », a-t-il répondu à une question du chef intérimaire du Parti québécois, Pascal Bérubé. Dézonage controversé C’est la Ville de Beauharnois qui a présenté une demande de dézonage du terrain d’Hydro-Québec à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), qui a toutefois rendu une orientation préliminaire négative dans le dossier le 6 décembre 2018. En réaction, le gouvernement du Québec a retiré le dossier des mains de la CPTAQ en septembre dernier en utilisant une mesure d’exception, utilisée à seulement cinq reprises depuis 1978. En vertu de l’article 96, c’est le gouvernement qui accordera ou non l’exclusion du terrain convoité de la zone agricole. Cette décision politique a soulevé l’ire du monde agricole et de l’opposition à Québec, qui ont accusé le gouvernement de se soumettre aux diktats d’une multinationale sans se soucier de la pérennité de la zone agricole. Les rapports de presse ont identifié Google comme le client ciblé par Beauharnois et Hydro-Québec, mais l’information n’a jamais été confirmée par la société américaine ou le gouvernement. Quatorze sites, mais pas Valleyfield Pour faire accepter la demande de dézonage, Beauharnois a fourni une grille d’analyse de 14 sites potentiels, dont 13 en zone non agricole. Seul le terrain agricole satisfaisait à l’ensemble des critères de Google. C’est Hydro-Québec qui avait préparé le tableau comparatif, nous ont indiqué la Ville de Beauharnois et le monopole d’État. Or, le terrain de Valleyfield n’y figure nulle part, tandis qu’on y retrouve deux terrains contaminés (dans l’est de Montréal) et des terrains situés à plus de 50 kilomètres de l’aéroport de Dorval (deux lots à Trois-Rivières), des caractéristiques qui, à leur face même, disqualifient ces sites. Le terrain de Valleyfield répond, à première vue, à la plupart des critères cités par le client d’Hydro-Québec, notamment l’alimentation en eau, la superficie, le zonage, sa proximité, l’absence de milieux humides, etc. En fait, le terrain de la société Valdev de M. Como n’a jamais été présenté aux commissaires de la CPTAQ ni au gouvernement du Québec, confirme Hydro-Québec dans un courriel. « C’est exact puisque le terrain avait déjà été écarté [avant d’établir la liste des 14 terrains], car il n’est pas adéquat pour les raisons que nous avons mentionnées. » — Cendrix Bouchard, conseiller en communications chez Hydro-Québec Hydro-Québec critique la présence d’un parc industriel lourd et d’une sablière à proximité, considérant des risques d’émanations et de résidus atmosphériques, ce qui peut avoir des impacts sur les serveurs informatiques refroidis à l’air. Le dénivelé du terrain a été jugé trop prononcé. La société d’État évoque aussi la nécessité de travaux, des délais trop longs et des coûts jugés trop importants au sujet du raccordement électrique dans le cas du site de Valleyfield. Le maire et le propriétaire contestent Ces arguments ont fait bondir le maire de Salaberry-de-Valleyfield et le propriétaire du terrain Carmine Como, qui les contestent un à un. Par exemple, pour ce qui est de la facture salée associée au coût de raccordement d’une longueur de six kilomètres, M. Como se dit prêt à payer la facture qu’Hydro-Québec évalue entre 15 et 25 millions. À propos du dénivelé, « [notre] terrain d’environ 14 millions de pieds carrés [343 hectares] est majoritairement plat. Pour le projet Soleil [Google] qui requiert une superficie de 60 à 100 hectares, notre offre de terrain n’entraînerait aucune nécessité de travaux de dénivellation », soutient M. Como. « Si Hydro veut le faire, le projet, à Beauharnois, c’est son droit, dit le maire Lemieux. Mais j’ai le premier ministre qui dit : “Si on avait un terrain aussi bon en zone blanche, on irait demain matin.” Je le sais que j’ai ce terrain-là à Valleyfield. Les arguments qu’avance Hydro pour le disqualifier ne nous apparaissent aucunement valables. » « On a beaucoup de pourparlers avec Investissement Québec qui essaie de nous amener des centres de données », confie Carmine Como, au téléphone, pour démontrer la compatibilité de son terrain avec les besoins d’un client comme Google. https://www.lapresse.ca/affaires/201910/31/01-5247739-google-a-beauharnois-hydro-a-ecarte-un-terrain-en-zone-blanche.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_cinemaStandard__4249193_section_POS6
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