Normand Hamel

https://www.facebook.com/outremont.arrondissement/photos/a.424794537726137/1135816133290637/?type=3&theater

Je viens d'allumer: l'entrée arrière de l'Îlot Balmoral a été conçue pour donner l'impression d'un rideau qui s'ouvre. C'est particulièrement apparent sur la troisième photo de @Megafolie que d'ailleurs je remercie pour les splendides photos.

C'est exact. Ces deux bâtiments vont bien l'un avec l'autre et vont tout aussi bien avec le Quartier des spectacles. Et de l'autre côté on a le Wilder et l'Îlot Balmoral, et bientôt on aura le MAC 2.0 et le Maestria. Ce qui fait que le Quartier sera lui-même un spectacle!

Je trouve que le L&C va bien avec le Myriade.

Nous avons déjà une pénurie de main-d'oeuvre et malgré cela la croissance se maintient et même s'accélère. Ce qui veut dire que sans pénurie de main-d'ouvre la croissance serait encore supérieure car présentement plusieurs manufacturiers retardent leur expansion, et même refusent des commandes, faute de main-d'oeuvre, surtout en région.

Je sais qu'au Québec nous sommes en avance sur le reste du Canada pour ce qui est du vieillissement de la population car le baby boom aurait commencé plus tôt ici. Ce qui fait que le manque de main-d'oeuvre que nous connaissons présentement viendra plus tard dans le ROC.

Non seulement c'est clair, c'est même Mulcair! Ce qui est plus éloquent que le taux de chômage c'est le taux d'inoccupation des édifices à bureaux à Calgary qui est de 24,4% présentement et était même à 26% plus tôt cette année. https://globalnews.ca/news/5481675/calgary-downtown-office-market-rebounding/

Here are the jobless rates last month by province (numbers from the previous month in brackets): Newfoundland and Labrador 13.1 per cent (12.8) Prince Edward Island 8.9 (8.4) Nova Scotia 7.9 (7.4) New Brunswick 8.6 (8.5) Quebec 4.7 (4.9) Ontario 5.6 (5.7) Manitoba 5.6 (5.8) Saskatchewan 5.1 (5.4) Alberta 7.2 (7.0) British Columbia 5.0 (4.4) Statistics Canada also released seasonally adjusted, three-month moving average unemployment rates for major cities. It cautions, however, that the figures may fluctuate widely because they are based on small statistical samples. Here are the jobless rates last month by city (numbers from the previous month in brackets): St. John's, N.L. 7.9 per cent (7.7) Halifax 5.6 (5.2) Moncton, N.B. 5.4 (5.7) Saint John, N.B. 7.2 (6.8) Saguenay, Que. 6.3 (5.3) Quebec 2.6 (2.3) Sherbrooke, Que. 5.2 (4.3) Trois-Rivieres, Que. 5.5 (5.6) Montreal 5.6 (5.8) Gatineau, Que. 4.2 (4.2) Ottawa 4.9 (5.0) Kingston, Ont. 5.7 (4.8) Peterborough, Ont. 4.3 (5.0) Oshawa, Ont. 5.1 (5.2) Toronto 5.9 (5.7) Hamilton, Ont. 4.9 (4.9) St. Catharines-Niagara, Ont. 5.8 (5.7) Kitchener-Cambridge-Waterloo, Ont. 5.9 (5.5) Brantford, Ont. 3.9 (4.5) Guelph, Ont. 5.3 (5.1) London, Ont. 6.3 (5.8) Windsor, Ont. 6.0 (5.9) Barrie, Ont. 5.2 (5.4) Sudbury, Ont. 5.4 (5.0) Thunder Bay, Ont. 6.4 (5.8) Winnipeg 5.5 (5.4) Regina 5.2 (5.3) Saskatoon 5.8 (5.9) Calgary 7.3 (6.9) Edmonton 7.4 (7.5) Kelowna, B.C. 4.4 (4.3) Abbotsford-Mission, B.C. 5.1 (5.5) Vancouver 4.4 (4.0) Victoria 3.3 (3.8) https://www.ctvnews.ca/business/canadian-economy-s-job-gains-driven-by-part-time-work-youth-employment-1.4580782

Taux de chômage au Québec: 4,7 %, le plus bas au pays Le taux de chômage au Québec a peu varié au mois d’août, s'établissant à 4,7 %, un creux historique depuis 1976. C’est aussi le taux le plus bas au pays, a fait savoir Statistique Canada vendredi. Entre autres, l'emploi a progressé dans la province pour un second mois consécutif, augmentant de presque 20 000 en août. «Des hausses ont été observées dans un certain nombre de secteurs, particulièrement dans la finance, les assurances et les services immobiliers et de location», a souligné l’agence fédérale. Comparativement à 12 mois plus tôt, l'emploi au Québec a augmenté de 112 000 (+2,6 %). Au pays, «le taux de chômage s’est maintenu à 5,7 % en raison d'une augmentation du nombre de personnes actives sur le marché du travail», a précisé l’agence de la statistique. Après avoir peu varié pendant trois mois consécutifs, l'emploi a progressé de 81 000 en août, principalement dans le travail à temps partiel. Ce sont les hausses au Québec et en Ontario (+58 000) qui ont dopé l’emploi. Sur un an, l'emploi a crû de 471 000 (+2,5 %) en raison de hausses observées à la fois dans le travail à temps plein (+306 000 ou +2,0 %) et dans le travail à temps partiel (+165 000 ou +4,8 %). Le nombre d'heures travaillées s'est aussi accru de 1,2 % au cours de la même période. L'emploi a augmenté chez les jeunes de 15 à 24 ans (+42 000) et la hausse a été presque entièrement enregistrée chez les jeunes femmes. Chez les personnes de 55 ans et plus, il y a aussi une hausse de 22 000 en août et de 195 000 (+4,9 %) sur un an. «L'emploi chez les hommes et les femmes du principal groupe d'âge actif de 25 à 54 ans a peu varié en août, et leur taux de chômage était stable, se fixant à 4,7 %, note-t-on aussi. Comparativement à 12 mois plus tôt, l'emploi dans ce groupe d'âge a augmenté de 138 000 (+2,2 %) chez les hommes et de 64 000 (+1,1 %) chez les femmes.» https://www.journaldemontreal.com/2019/09/06/taux-de-chomage-au-quebec-47--le-plus-bas-au-pays

C'est plutôt le contraire: ce sont les impôts de l'Alberta qui sont substantiellement plus bas que ceux de l'Ontario! 😜

Oui j'aimerais bien savoir pourquoi il est préférable ne ne pas tenir compte du coût de la vie. Ou du moins pourquoi il n'y a pas de pondération associée à ce coût de la vie qui diffère considérablement d'une province à l'autre.

C'est la même chose pour l'Ontario qui malgré la bonne santé de son économie accumule les déficits année après année depuis 2009. Il leur suffirait pourtant d'augmenter les impôts mais ils ne le font pas pour les mêmes raisons.

Cela fait maintenant 10 ans que l'Ontario reçoit de la péréquation. Wikipedia: L'une des raisons pourquoi le Québec reçoit autant de péréquation (quoique beaucoup moins que les Maritimes, toutes proportions gardées) est qu'Ottawa ne tient pas compte du faible coût de la vie au Québec. Wikipedia: Selon moi si on tenait compte du coût de la vie le Québec ne serait pas aussi loin des principales provinces qu'il ne l'est présentement. Pour l'instant je crois qu'on est 5e au pays pour ce qui est des paiements par tête de pipe.

Montréal se démarque en intelligence artificielle depuis au moins 2016 et est de plus en plus reconnue mondialement pour être la capitale de l'apprentissage profond (Deep Learning). L'un après l'autre les gros joueurs de l'industrie ont choisi de venir s'installer ici après avoir considéré d'autres endroits dans le monde. Ce qui joue en faveur de Montréal c'est qu'on retrouve ici un important bassin de chercheurs en intelligence artificielle au niveau du doctorat. Et le temps où ces derniers s'expatriaient aux États-Unis est maintenant révolu car la plupart d'entre eux restent ici après leurs études parce que les opportunités d'emploi sont nombreuses et la qualité de vie est sans égale.

Il s'agit d'une reproduction à l'identique et on peut d'ailleurs apercevoir l'inscription en question ainsi que les mosaïques dans une photo datant de 1900. Pour ce qui est de l'utilisation du pluriel je ne sais pas vraiment pourquoi mais selon moi il se pourrait que cela soit en lien avec le fait qu'il ne s'agit pas d'un édifice monolithique mais plutôt d'un amalgame d'au moins trois bâtiments construits séparément.

Une fois la restauration terminée le Rodier devrait devenir l'un des principaux centres d'attraction de Griffintown. Surtout qu'il est stratégiquement positionné. Et l'ouverture des façades au niveau du rez-de-chaussée lui permettra de se reconnecter à la rue et d'interagir avec les passants.

Ce que cela évoque pour moi, tant vu de l'intérieur que de l'extérieur, c'est le support entre la lame d'un patin et la semelle de la bottine.

Photo: @Nicolas Butelet

Enfin une photo prise de la rue Clark.

Forte croissance au Québec. Voir le début de l'émission RDI Économie d'aujourd'hui. https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8139295/edition-27-aout-2019?isAutoPlay=1

À l'époque de Expo 67 on n'en avait que pour Montréal et la plupart des observateurs ne voyaient pas ce qui se passait à Toronto. Aujourd'hui c'est exactement l'inverse. Et pour l'intelligence artificielle il est particulièrement difficile de comprendre ce qui se passe présentement à Montréal parce qu'il s'agit d'une spécialité très pointue. C'est qu'on fourre tout dans le même panier, soit celui de la tech. Or qui dit tech ne veut pas nécessairement dire intelligence artificielle. Cette dernière est en fait un domaine particulier de la tech qui n'a vraiment décollé qu'il y a quelques années seulement (2012). Mais qu'est-ce qui fait que Montréal se démarque tant dans le domaine de l'intelligence artificielle? C'est à cause du nombre de chercheurs qui oeuvrent à l'Université de Montréal dans le domaine de l'apprentissage profond (Deep Learning) où a été créé le Mila en 1992. De plus, dans la version Mila 2.0 (2013) on a invité l'Université McGill a se joindre au groupe pour partager son expertise dans le domaine de l'apprentissage par renforcement (Reinforcement Learning). Il s'agit des deux domaines les plus hot de l'IA et Montréal est la ville qui possède le plus d'expertise dans les deux domaines en même temps. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui on retrouve au Mila (basé dans le complexe O Mile-Ex) la plus grande concentration au monde de chercheurs en intelligence artificielle. Ils sont maintenant plus de 350 chercheurs, la plupart en recherche fondamentale, mais pas tous car il y en a de plus en plus qui bossent à l'intérieur de jeunes pousses qui ont émergé dans et autour du complexe O Mile-Ex et ailleurs à Montréal. Cependant comme il s'agit principalement de recherche fondamentale, au sens académique du terme, il faudra sans doute encore plusieurs années avant de voir des résultats concrets qui auront un impact économique réel. Mais en attendant cela a l'avantage d'attirer les plus gros joueurs comme Facebook, Google, Microsoft, Samsung, Thales, etc. Ce qui place Montréal dans les ligues majeures de l'IA. D'ailleurs on a déjà l'équivalent de plusieurs coupes Stanley à notre actif. Et à l'Université de Montréal on a même l'équivalent d'un prix Nobel en IA dans la personne de Yoshua Bengio, une véritable rock star de l'IA dans le mode.

The top 25 cities for recruiting skilled artificial intelligence talent The rapid rise of artificial intelligence adoption is disrupting many industries, most notably the banking and financial services sector. The many individual technologies that are included under the umbrella title of artificial intelligence are promising great opportunities for business efficiencies, but at the same time, creating new challenges. One of these new challenges is determining the best location to relocate or expand offices and service centers of banks, insurance companies, investment houses and other financial services companies that collectively are leading the national charge of incorporating AI technologies into their day-to-day operations. Not surprisingly, with the growing need for the latest in AI skillsets and the academic resources for recruiting and retraining of displaced workers, relocation firms such as Princeton, NJ-based The Boyd Co. are targeting those North American cities that offer superior academic programs in artificial intelligence. Top Ranked Cities for AI Recruiting Indeed, the ability to provide an artificial intelligence workforce is emerging as a new site selection driver – and one that Boyd expects to soon extend well beyond the financial services sector. With that in mind, the firm has identified 25 cities showing superior fit for recruiting AI talent. Comparative office operating costs are also provided for each city in the chart below. The top ranked city overall - Montreal - benefits from Canada’s open immigration policies facilitating global AI recruiting, its deep pool of workers in AI-rich financial services and a favorable exchange rate, according to Boyd. Montreal has already attracted some 2,000 jobs from New York City-based Morgan Stanley and Boston-based State Street, along with major AI players DeepMind, Facebook, Huawei and Google. Montreal houses one of the world’s top labs for AI research: The MILA (Montreal Institute for Learning Algorithms) headed by Yoshua Bengio, one of the founders of machine learning. Boyd noted that the Canadian government selected Montreal as headquarters for SCALE AI, Canada's AI supply chain think tank devoted to boosting industry performance by leveraging AI technologies. A top ranked city in the West - Salt Lake City - houses the University of Utah's School of Computing. That university’s AI program has helped the city attract a major cluster of financial services jobs in recent years, including those of Discover Card, American Express, Goldman Sachs, JP Morgan Chase and Fidelity. Goldman Sachs’ Salt Lake City office has been a main landing board for the company’s jobs jettisoned from New York City. Jobs Lost, Jobs Gained As more organizations adopt AI technologies, there are concerns that many jobs will be lost and the role that labor plays in selecting cities for corporate relocation will be diminished. Boyd estimates that a million jobs in the financial services industry alone could disappear over the next decade. Boyd client JP Morgan Chase is already programming thousands of databases to accommodate machine learning and Citi President Jamie Forese predicted that AI could result in the loss of some 10,000 banking jobs over the next five years, the firm noted. Still, those projections fail to tell the whole story, Boyd stresses. What site-seeking clients are saying is that AI will definitely displace jobs in some areas but it will also create a significant number of new AI-dependent jobs elsewhere in their organizations. https://www.dig-in.com/news/the-top-25-cities-for-recruiting-skilled-artificial-intelligence-talent

Oui en effet cela aurait été un endroit magnifique pour le CHUM et surtout pour tout ce qui venait avec en termes d'entreprises oeuvrant dans le secteur de la santé qui seraient venues se greffer à l'hôpital et son centre de recherche. Mais le principal problème aurait été de déménager la faculté de médecine qui est la plus grosse en Amérique du Nord en termes de nombre de spécialités offertes. Elles sont toutes déjà bien installées sur le campus actuel, quoique mal intégrées, et s'aurait été très coûteux de les déménager. Sinon il s'agissait d'un projet extraordinaire, surtout sur le plan du développement économique étant donné l'intégration totale de l'ensemble des joueurs du domaine de la santé: enseignement, recherche et industrie. Ce fut une longue saga dans laquelle trois visions s'affrontaient: celle du ministre de la Santé de l'époque, Philippe Couillard, qui s'opposait à celle de sa prédécesseure à la Santé, Pauline Marois; entre les deux s'intercalait la vision de Robert Lacroix, alors recteur de l'Université de Montréal. Marois voulait aller au 6000 Sait-Denis, Couillard lui préférait le site actuel de l'hôpital Saint-Luc, tandis que Lacroix préférait plutôt développer le site de l'ancienne gare de triage Outremont. Pour ceux qui aiment la lecture: Le CHUM: une tragédie québécoise, de Robert Lacroix et Louis Maheu, chez Boréal (2010).

Je me suis dit la même chose en voyant la photo. D'ailleurs j'ai toujours aimé cet édifice qui a longtemps été mon préféré après la PVM à une époque où il n'y avait pas grand chose d'autre à Montréal. Même encore aujourd'hui je reste pâmé devant ces façades en ardoise de couleur verte. C'est pourquoi j'ai été quelque peu déçu de la nouvelle extension sur le parvis qui a l'air rapportée car les fenêtres du premier étage côté est sont à la même hauteur que le toit de l'extension. Et à l'approche de l'édifice lorsqu'on marche en direction ouest on a perdu l'emprise intégrale que notre vue avait sur la hauteur de l'édifice à partir de la rue. Malgré cela je trouve que les modifications apportées s'intègrent tout de même relativement bien à l'ensemble architectural.

Ça tombe bien car là où se trouve le Campus MIL on devait construire le CHUM. C'est qu'on voulait faire de l'ancienne gare de triage Outremont un quartier de la santé. Robert Lacroix, l'ancien recteur, a même écrit un livre à ce sujet en 2010.