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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. La politique de la CAQ a deux aspects: un que je comprends bien (1) et un autre qui me laisse perplexe (2). Je m'explique. 1- Le gouvernement actuel est en train de revoir sa politique d'immigration avec l'idée d'arrimer le mieux possible les qualifications des immigrants avec celles qui sont en demande à tout instant dans l'économie québécoise. Cela aura à terme pour effet de diminuer le nombre de chômeurs instruits parmi les immigrés, du genre un chauffeur de taxi qui détient un doctorat en philosophie par exemple et qui fait ce travail parce qu'il ne trouve pas d'emploi dans sa spécialité. 2- Entretemps la CAQ a choisi de réduire les seuils d'immigration afin, disait-elle en campagne électoral, d'en prendre moins mais d'en prendre soin. Je veux bien, mais il me semble que l'un n'empêche pas l'autre. C'est à dire que selon moi on aurait pu continuer comme avant en attendant que le nouveau projet de loi soit adopté. Sur ce point je trouve que le ministre Simon Jolin-Barrette y est allé un peu fort et aurait dû procéder ne manière plus graduelle afin d'éviter de bouleverser des vies. Autrement dit avant d'en prendre moins il faut d'abord prendre soin de ceux qui sont dans le système. Caricature: André-Philippe Côté, Le Soleil
  2. Cela confirme ce que je disais dans un post précédent: si il y de plus en plus d'Indiens à Montréal c'est parce qu'ils sont attirés par les emplois en informatique, un domaine où ils excellent. Et c'est dans le Mile End, ainsi que dans le Mile-Ex, que l'on retrouve la plus grande concentration de programmeurs à Montréal (jeux vidéo, images de synthèse, effets spéciaux, intelligence artificielle, etc).
  3. Nous sommes effectivement entrés dans un cercle vertueux depuis un certain temps. Par contre le contraire se produit en Ontario qui elle est entrée dans un cercle vicieux qui peut mener à une contraction importante de l'économie ontarienne. Comme la population de l'Ontario est endettée elle consacre moins d'argent pour faire rouler l'économie; en même temps la province elle-même est surendettée et doit diminuer ses dépenses au même moment où ses revenus diminuent parce que la croissance du PIB diminue (en conséquence d'une diminution des dépenses globales de la province - le privé et le gouvernement). Mais l'Ontario est déjà en déficit big time depuis maintenant dix ans. En effet le budget de l'Ontario est déficitaire année après année depuis la Grande Récession de 2009. Cela nécessite donc un contrôle accru des dépenses qui engendre lui-même une réduction additionnelle du PIB. Et en plus Doug Ford veut réduire le fardeau fiscal des Ontariens; ce qui veut dire encore une diminution des recettes fiscales. C'est ce que j'appelle une spirale descendante (cercle vicieux). Nous avons connu ça ici aussi dans un passé encore récent mais heureusement nous avons pris les mesures qui s'imposaient et sommes maintenant complètement sortis du tunnel avec une nouvelle génération de Québécois qui n'a pas froid aux yeux. Et pour ajouter à ce que tu dis à propos du nombre croissant d'Indiens qui migrent vers le Québec j'imagine qu'un certain nombre d'entre eux a été influencé, consciemment ou inconsciemment, par le parcours de Sugar Sammy qui montre aux Canadiens qu'il est possible pour un Indien de bien vivre et de s'épanouir en français au Québec.
  4. Ils seront à deux rues d'Ubisoft qui est française et l'une des plus grosses compagnies de jeux vidéo au monde.
  5. Cela ne me surprend pas et je l'attribue au fait que les Indiens sont très forts en programmation en général et en intelligence artificielle en particulier. Un bel exemple est MALUUBA une jeune pousse en IA qui est partie de Waterloo en décembre 2016 (rachetée par Microsoft en janvier 2017) pour venir s'établir à Montréal parce qu'il y avait ici davantage de chercheurs en IA. La photo nous montre les fondateurs alors qu'ils étaient encore à Waterloo tandis que le rendu nous montre le bâtiment actuellement en construction/rénovation qu'ils habiteront bientôt juste à côté du complex O Mile-Ex.
  6. Québec's economy has been improving for a relatively long time now. Here is an excerpt from an article by Pierre Fortin in L'actualité: << Depuis 30 ans, le Québec a gagné du terrain. Son désavantage sur l’Ontario s’était bel et bien accru à la suite des tribulations des années 1970 à 1985. Il atteignait 13 % dans la seconde moitié des années 1980. Mais il s’est atténué par la suite, jusqu’à ne plus représenter que 3,5 % en 2017. >> https://lactualite.com/lactualite-affaires/50-ans-de-performance-economique-au-quebec/ During the Great Recession Québec's economy contracted somewhat but still outperformed the ROC by a wide margin. Here is another excerpt from Les Affaires: À l'échelle du pays, le PIB réel a diminué de 2,9 pour cent en 2009, après avoir augmenté de 0,6 pour cent en 2008. Trois des plus importantes économies provinciales _ soit celles de l'Ontario (-3,1 pour cent), de l'Alberta (-5,1 pour cent) et de la Colombie-Britannique (-2,3 pour cent) _ ont connu des reculs plus prononcés qu'à l'échelle nationale. Le PIB du Québec a quant à lui fléchi d'un modeste 1 pour cent. https://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/le-pib-du-quebec-a-recule-de-1-en-2009/513849
  7. On pourrait dire la même chose de la dette du gouvernement, même si, étrangement, on en parle pas dans l'article (on en parle pour le Québec cependant). Avec une progression aussi faible du PIB les recettes fiscales du gouvernement de l'Ontario seront nécessairement moindres; ce qui rendra la tâche plus difficile au gouvernement Ford qui s'est engagé à retrouver l'équilibre budgétaire d'ici cinq ans, auquel cas les compressions gouvernementales devront alors être plus importantes que prévu. Autrement dit le gouvernement se retrouve dans l'obligation de réduire ses dépenses au même moment où les consommateurs doivent faire la même chose et pour les mêmes raisons. Dans le contexte actuel cela n'est pas aussi grave que cela peut paraître car l'économie de l'Ontario demeure très puissante. Cependant, si une récession majeure devait survenir d'ici là il pourrait y avoir de lourdes conséquences pour l'économie de l'Ontario. L'immigration demeure la force de l'Ontario, et ce depuis longtemps maintenant. Si la valeur du dollar canadien était couplée aux cours du pétrole jusqu'à tout récemment ce n'est désormais plus le cas. C'est que la disponibilité en abondance du pétrole de schiste aux USA a changé la donne. Et même si le Canada augmentait sa production les pipelines sont déjà à pleine capacité, de même que le nombre de wagons citernes. C'est que ces investissements en machinerie et équipement augmentent la productivité, et par conséquent abaissent les coûts de production. De plus, cela permet de réduire les besoins en main d'oeuvre car l'Ontario, tout comme le Québec, souffre d'un manque de main d'oeuvre, même si sa population demeurera encore pour un certain temps un peu plus jeune que celle du Québec.
  8. ONTARIO – Housing downturn leaves a mark The sharp cooling of Ontario’s housing market is taking a toll on provincial growth. With little else to pick up the slack, 2019 will mark the first material growth slowdown in six years. The downturn in the Toronto-area housing market finally caught up with Ontario’s economy in the late stages of 2018. Plummeting residential investment was a key factor contributing to growth slowing down below 1% in the fourth quarter—the first such occurrence since mid-2016. The provincial economy still ended up expanding at the respectable rate of 2.2% in 2018 as a whole (thanks to impressive vigour mid-year). But the hand-off to 2019 clearly was weak. And with the housing market slump carrying over to the initial months of 2019, the sluggish economic pace has persisted. This soft patch will affect growth overall in 2019, which we now forecast to moderate to a six-year low of 1.4%. The drop in residential investment wasn’t a surprise. The writing was on the wall the moment provincial and federal policy makers took action in 2017 and at the start of 2018 to cool overheated housing markets in southern Ontario. The effect on the home resale market was nearly immediate but it took until the fall of 2018 for new home construction to gear down in a material way. After contributing 0.4 percentage points to the average 2.5% provincial growth rate between 2015 and 2017, residential investment subtracted 0.4 percentage points in 2018. This included an outsized 1.3 percentage-point drag on annualized growth in the fourth quarter (which finished at just 0.6%). We expect the housing-related drag to ease in the remainder of 2019. Signs of a resale market bottom have emerged this spring and housing construction picked up recently. Yet we see little scope for a material rebound in residential investment this year or next. Severe affordability issues will continue to restrain housing demand in the Toronto area and shift activity toward lower-priced units. Non-residential investment has been a generally positive—albeit volatile—factor for Ontario’s economy and we expect this to continue in 2019. The successful conclusion of the NAFTA renegotiations (provided the tentative agreement is ratified) and recent elimination of tariffs on Canadian steel and aluminum exports to the US should boost business confidence to invest in the province. Private and public organizations in fact plan to increase their capital spending for a third consecutive year. We are especially encouraged by a recent upswing in machinery and equipment investment. We believe that this will go a long way toward addressing significant labour shortage issues in the province. The outlook for household spending is mixed. A persistently tight labour market is poised to generate more meaningful income gains at some point. However, past interest rate increases are still filtering down to borrowers and putting a squeeze on highly indebted Ontarians. Rising debt service costs will restrain spending budgets for big ticket, discretionary items. http://www.rbc.com/economics/economic-reports/pdf/provincial-forecasts/provfcst-jun2019.pdf
  9. QUEBEC – A new economic powerhouse? Quebec emerged as one of the more vibrant provincial economies over the past two years. 2019 is shaping up to be no different with most industrial sectors in expansion mode. We project growth to exceed the national average for a second-straight year. Not that long ago Quebec’s economy was stuck in the slow lane. Declining working-age population, weak business investment and lagging labour productivity significantly restrained growth. Between 2012 and 2016, Quebec’s GDP growth consistently ranked in the bottom half of the provincial rankings, averaging just 1.2%. Things turned around in a big way in 2017 when the provincial economy recorded its strongest advance in 15 years (2.8%). A number of factors came together—including exceptionally low interest rates, successive provincial budget surpluses, an immigration wave and a thriving housing market—that boosted confidence across the province. Businesses went on a hiring spree and increased capital spending. The good times continued to roll in 2018. Preliminary estimates place Quebec’s GDP growth rate (2.4%) second behind only Prince Edward Island (2.5%). The broad-based expansion—all major industrial sectors grew last year—kept the labour market very tight. Quebec’s unemployment rate fell to its lowest level (5.5%) in more than 40 years. This led to a sharp rise in the number of positions going unfilled. In fact, recruiting and retaining labour last year was one of the top challenges facing businesses. We see little that would throw Quebec’s economy off its faster track in the near term. Momentum remains impressive at this stage with monthly GDP estimates from the Institut de la statistique du Québec running close to 3% above year ago levels. Most industrial sectors—including manufacturing, construction, and retail and wholesale trade—had a solid first quarter of 2019. After stalling briefly late last year, hiring resumed in the initial months of 2019 despite the pool of job seekers shrinking. The unemployment rate drifted lower to 4.9% in April. More importantly, Quebec’s growth renaissance is being supported by improved economic fundamentals. A wave of immigrants and non-permanent residents has stemmed the decline in the working-age population—now growing for the first time since 2012. And labour productivity growth has accelerated thanks in part to a material rise in business capital investment in the past couple of years. Solid capital spending intentions this year bode well for these gains to be sustained. We believe that strong momentum and improved fundamentals will keep Quebec near the top of the provincial growth rankings this year with a rate of 2.0%. This would be more than 0.5 percentage points above the national average for the second-straight year. Whether this qualifies Quebec as an economic powerhouse is debatable. What’s undeniable is that the impressive growth spurt is doing wonders to the Quebec government’s books. Strong revenue tracking has prompted the government to boost its 2018-2019 projected budget surplus to $3.6 billion—by far the largest on record in dollar terms. Staying out of the slow lane will keep the fiscal affairs in good standing. http://www.rbc.com/economics/economic-reports/pdf/provincial-forecasts/provfcst-jun2019.pdf
  10. À noter que c'est la RBC qui pose cette question et elle le fait en ces termes: << Whether this qualifies Quebec as an economic powerhouse is debatable. What’s undeniable is that the impressive growth spurt is doing wonders to the Quebec government’s books. >>
  11. Le Québec, nouvelle puissance économique? Gérald Fillion - Radio-Canada C’est la question que pose la Banque Royale (RBC) dans son dernier bulletin de projections économiques concernant les différentes provinces canadiennes, publié vendredi. Peut-on considérer que le Québec est devenu une puissance économique au regard de sa croissance économique récente, de son bilan budgétaire et des propos optimistes des agences de crédit? « À court terme, écrivent les économistes Ramya Muthukumaran et Robert Hogue, peu de facteurs nous semblent susceptibles d’interrompre l’accélération économique au Québec. À ce stade-ci, l’essor reste impressionnant : d’après les estimations mensuelles de l’Institut de la statistique du Québec, le PIB est supérieur de près de 3 % au niveau d’il y a un an. » La RBC écrit qu’il « n’y a pas si longtemps, l’économie du Québec était confinée dans la voie lente. La diminution de la population en âge de travailler, la faiblesse des investissements des entreprises et le retard en matière de productivité de la main-d’œuvre limitaient considérablement la croissance ». Mais, depuis 2017, la meilleure année économique au Québec en 15 ans, la croissance est alimentée par « des taux d’intérêt exceptionnellement bas, des excédents budgétaires successifs, une vague d’immigration et un marché du logement prospère ». La RBC évoque une « frénésie d’embauches et de dépenses en immobilisations ». Statistique Canada confirme d’ailleurs cette tendance : le taux de chômage est tombé à 4,9 % en avril, le plus bas niveau en plusieurs décennies. En mai, toutefois, il est remonté à 5 %, ce qui demeure historiquement très faible. Il s’est créé 50 000 emplois au Québec en 2019. Les données sont impressionnantes en certains endroits du Québec : dans la région administrative de la « Capitale-Nationale », le taux de chômage est de 3,7 %. Et dans la seule région métropolitaine de recensement de Québec, le taux est à 2,8 %. L’Estrie, Chaudière-Appalaches et les Laurentides sont également sous la barre des 4 %. Le rôle de l’immigration Ce qui est important dans ce constat, c’est le fait que la population active a recommencé à croître légèrement au Québec, en raison notamment, mais pas seulement, de l’immigration. Le graphique ci-dessous, préparé par RBC, montre bien que le taux de croissance annuel de la population en âge de travailler, de 15 à 64 ans, a baissé de 2010 à 2016 pour même atteindre un taux de régression durant quelques années. En 2018 et en 2019, la croissance est redevenue positive, même si elle est demeurée faible avec le départ à la retraite massif qui s’amorce. Il est intéressant, au regard de ces données, de constater que le premier ministre François Legault et son gouvernement décident de revoir à la hausse les niveaux d’accueil des immigrants pour les prochaines années. Comme l’explique mon collègue Romain Schué, dans un texte publié vendredi, Québec réintroduit un scénario d’accueil pouvant atteindre 52 000 immigrants admis en 2022, après avoir décidé de réduire les seuils de 20 à 25 %. Le gouvernement mise sur une augmentation du nombre d’immigrants économiques. Plusieurs organismes économiques, notamment la Fédération des chambres de commerce du Québec et le Conseil du patronat, sont d’avis que ces hausses du seuil d’immigration sont essentielles. Et ils demandent au gouvernement d’accélérer l’adoption du projet de loi 9 sur la sélection des immigrants, leur arrimage avec le marché du travail et la situation des travailleurs qualifiés étrangers qui sont en attente d’une demande de résidence permanente. Ils demandent que le projet de loi soit adopté avant la fin de la session parlementaire, qu’on évite surtout de reporter le tout à l’automne. « Déjà, disent-ils, en février dernier lors des consultations particulières sur le projet de loi no 9, les organisations économiques demandaient aux parlementaires d'agir avec diligence en raison du besoin urgent de main-d'œuvre. » « Un employeur, affirment les groupes économiques, devrait pouvoir sélectionner et offrir un poste à un candidat qui est encore dans son pays d'origine, en fonction des compétences recherchées. En assurant son arrivée dans un milieu où le candidat est attendu, ce dernier pourrait s'intégrer plus facilement, partout au Québec, pour travailler et apprendre le français. » Les employeurs demandent de la prévisibilité. L’immigration fait partie de la solution pour soutenir le bassin d’emplois au Québec et le financement des services publics. Les statistiques économiques des dernières années le démontrent bien. Les organisations économiques sont d’avis qu’il faut mettre en place un « cadre légal bien défini » pour assurer une planification de l’immigration sur plusieurs années. Les groupes demandent également « de toute urgence au gouvernement de trouver les mécanismes permettant de traiter immédiatement les dossiers des travailleurs étrangers inscrits au Programme régulier des travailleurs qualifiés en emploi au Québec et dont le dossier était déjà en traitement ». Des perspectives économiques troubles Le Québec, nouvelle puissance économique? Il faudra voir si ce grand titre peut tenir la route. Le Québec fait face à des défis de taille et n’est pas imperméable au ralentissement économique mondial. Les derniers chiffres sur l’emploi aux États-Unis, 75 000 postes ajoutés en mai, semblent confirmer le ralentissement de l’économie chez nos voisins du Sud. Rarement a-t-on vu au sud de la frontière une aussi faible création d’emplois depuis la dernière récession. Alors qu’on évoquait à la fin de 2018 la possibilité de voir la Réserve fédérale augmenter ses taux à quatre reprises en 2019, il est question maintenant de baisses de taux. Les marchés envoient des signaux de baisse de taux en juillet, dans quelques semaines. Les tensions commerciales, qu’entretient l’administration Trump, contribuent à l’incertitude, et le Québec n’est pas à l’abri des effets économiques négatifs à prévoir. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1176615/quebec-croissance-emplois-immigration-banque-royale
  12. Il y aura certes augmentation aux abords de l'îlot Voyageur mais réduction ailleurs en ville. De toute façon il y a déjà à cet endroit beaucoup d'autobus qui sont eux-mêmes une sorte de poids lourds. Il faut garder à l'esprit qu'il s'agit d'un projet pilote et donc un rapport sera produit dans un an et nous saurons alors si ce fut ou non une bonne idée. Je cite l'article de Radio-Canada: << La Ville espère que ce projet pilote permettra de réduire la circulation des poids lourds dans ses rues, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de diminuer la pollution sonore et d'améliorer la sécurité des cyclistes comme des piétons. >> Valérie Plante est elle-même cycliste et est donc sensible à cet aspect-là. Elle est aussi très écolo et le but de cette initiative est justement de réduire la circulation des poids lourds en ville en les remplaçant par des véhicules plus légers et à zéro émission. Mon impression est que l'on a choisi l'Îlot Voyageur parce que l'espace est disponible en ce moment et les anciens quais des autobus peuvent sans doute être facilement adaptés pour les camions lourds. Et lorsque le projet pilote sera complété la Ville voudra probablement trouver un meilleur endroit et celui-ci devrait alors être choisi en fonction des résultats de l'étude.
  13. Il y a cependant une petite différence avec le sigle d'Expo 67 qui formait toujours un cercle car il représentait la Terre des Hommes. Mais sur la troisième photo ci-haut les "hommes" sont représentés de façon linéaire, pour la première fois à ma connaissance. Je trouve que c'est une bonne idée, d'autant plus que cela donne une nouvelle vie à ce sigle que l'on devrait maintenant retrouvé partout sur les deux îles.
  14. C'est justement une question d'habitude à mon avis. Les touristes qui viendront pour la première fois les apprécieront sans doute immédiatement alors que ceux qui sont habitués de fréquenter les lieux devront passer par une période d'accoutumance après laquelle ils pourront les voir pour ce qu'elles sont: des oeuvres d'art bien intégrées à leur environnement.
  15. Il y a peu d'équivalents ailleurs en Amérique du Nord en termes d'accès, usage et capacité. Je salue ceux qui ont eu la vision de construire un amphithéâtre naturel à ce magnifique endroit au beau milieu du Saint-Laurent. Je suis également heureux de constater que l'héritage d'Expo 67 a été préservé et qu'on lui a donné une deuxième vie. Comme pour la place des Festivals avant lui Espace 67 deviendra assurément la nouvelle signature de Montréal.
  16. Grand Prix du Canada: «Aucune gêne pour Montréal» -François Dumontier LOUIS BUTCHER - Le Journal de Montréal François Dumontier a avoué avoir eu un petit pincement au cœur quand les vieux garages de F1, construits en 1988, sont tombés sous le pic des démolisseurs. En juillet dernier, le premier coup de barre a été donné. Un peu plus de dix mois plus tard, le grand cirque de la F1 et des milliers de spectateurs attendus ce week-end à Montréal vont découvrir un tout nouvel environnement au circuit Gilles-Villeneuve. Le bâtiment, inauguré il y a deux semaines en présence notamment du patron de la F1, Chase Carey, est tout simplement spectaculaire et conforme aux esquisses dévoilées en décembre 2017. « Je me souviens très bien de la date », a raconté le promoteur du Grand Prix du Canada dans une entrevue accordée la semaine dernière au Journal. « C’était le 3 juillet et il faisait très chaud. Oui, ça m’a fait un petit quelque chose d’assister à la destruction des garages, mais j’étais aussi soulagé de voir que les travaux pouvaient enfin commencer. » « Dans les ligues majeures » Dès que le feu vert a été donné pour la réfection des garages, des tergiversations avec les autorités de la Ville ont repoussé les échéanciers de quelques années. Fixée initialement à environ 32 millions de dollars en 2014, la facture des travaux a fait un bond prodigieux. Finalement, les nouvelles installations auront coûté 59 millions de dollars de fonds publics, dont 41 M$ sont assumés par Montréal et 18 M$ par le gouvernement provincial. Une visite la semaine dernière nous a permis de constater la beauté des lieux. Dumontier a fréquemment vanté ces nouvelles installations. Non sans raison. « Il n’y a aucune gêne pour Montréal, a souligné notre guide improvisé. Nous passons à un autre niveau. Le Grand Prix du Canada fait maintenant partie des ligues majeures. « J’ai très hâte d’accueillir la grande visite et de montrer nos nouvelles installations aux divers intervenants de la F1. Ça faisait des années qu’ils souhaitaient des changements. Ils seront tous comblés, tout autant que les spectateurs. » Hiver rigoureux Ces travaux, maintenant achevés, ne se sont pas déroulés sans heurts. Entre autres, un litige a opposé il y a deux mois la Société Jean-Drapeau, maître d’œuvre du projet, et un entrepreneur pour des travaux non conformes dans le toit d’un bâtiment, a révélé notre Bureau d’enquête. « D’autre part, l’hiver a été rigoureux, ce qui s’est aussi avéré un casse-tête pour les employés affectés au chantier, a relaté Dumontier. Par contre, je n’ai jamais été inquiet. « Je savais que le tout serait terminé à temps. Et c’est le cas. Nous sommes prêts et j’en suis très fier. » https://www.journaldemontreal.com/2019/06/02/grand-prix-du-canada-aucune-gene-pour-montreal--francois-dumontier
  17. Montréal a désormais ses Plaines d'Abraham (voir photo). Espace 67 me paraît un endroit idéal pour la Fête nationale du 24 juin. Reste à voir si avec le temps les Montréalais l'adopteront à cet effet. Cela dépendra sans doute où les artistes choisiront de se produire.
  18. 800 000$ pour l'Institut de cardiologie La Presse La Fondation de l'Institut de Cardiologie de Montréal a annoncé le 30 mai dernier une contribution financière de 800 000$ de la Canada Vie. Ce don sera dédié à la construction de l'ultime phase du Centre ÉPIC de l'Institut de Cardiologie de Montréal, actuellement l'un des plus grands centres de prévention en cardiologie et de réadaptation des maladies cardiovasculaires en Amérique du Nord. Par cette contribution, la Canada Vie confirme son soutien actif dans le domaine de la santé et du bien-être, et s'impose comme un leader sur ces sujets auprès de la communauté. Le don de la Canada Vie permettra la création, au Centre ÉPIC, d'une nouvelle unité de recherche unique en son genre au Canada. Cette unité regroupera les chercheurs et les étudiants s'intéressant aux facteurs pouvant moduler les changements cognitifs observés fréquemment chez les personnes plus âgées. Le Dr Louis Bherer, neuropsychologue, chercheur reconnu à travers le monde pour ses travaux de recherche, et directeur scientifique adjoint à la direction de la prévention à l'Institut de Cardiologie de Montréal, dirigera l'unité de recherche aux côtés des Drs Mathieu Gayda et Daniel Gagnon. Dans le cadre de l'expansion et de la modernisation du Centre ÉPIC, un gymnase de recherche et des laboratoires seront quant à eux dédiés à l'étude de la prévention des troubles cognitifs et de la démence. Ceux-ci seront opérationnels d'ici l'automne 2019. « Nous sommes privilégiés que la Canada Vie croie en notre projet. Avec l'aménagement du gymnase de recherche, notre équipe poursuivra des travaux de recherche novateurs ayant le potentiel de changer la vie de milliers de personnes en favorisant la prévention du déclin cérébral associé aux maladies cardiovasculaires ou à la démence », mentionne le Dr Louis Bherer. Après avoir démontré l'existence d'un lien entre l'activité physique et la santé cognitive, le Dr Bherer s'intéressera aux changements cognitifs associés aux maladies cardiovasculaires, notamment aux facteurs pouvant moduler les pertes cognitives chez les personnes âgées. Un important volet de ses travaux concernera l'effet de l'entraînement cognitif et physique en laboratoire sur les mécanismes de contrôle de l'attention, ainsi que sur la vitalité cognitive des personnes âgées. L'équipe de chercheurs du Centre ÉPIC, composée de cardiologues, de kinésiologues et d'un physiologiste de l'exercice, poursuivra également son travail du côté de la démence, de la cardio-oncologie, de la dépression, et des populations à risque. Les résultats du programme de recherche en prévention ont le potentiel d'améliorer la qualité de vie et de sauver la vie de milliers de patients. Grâce à la prévention primaire, les patients de l'Institut de Cardiologie de Montréal et du Centre ÉPIC peuvent prévenir les maladies cardiovasculaires. Grâce à la prévention secondaire, les patients peuvent éviter la récidive d'événements cardiovasculaires, améliorer leur quotidien et réduire la prise de médicaments. Fondé en 1954 par le Dr Paul David, l'Institut de Cardiologie de Montréal vise constamment les plus hauts standards d'excellence dans le domaine cardiovasculaire par son leadership en recherche clinique et fondamentale, en soins ultraspécialisés, en formation des professionnels et en prévention. L'Institut de Cardiologie de Montréal figure parmi les trois meilleurs centres de cardiologie au monde. Il s'est doté de la première Direction de la prévention au Canada, d'un centre de génétique cardiovasculaire, et du premier programme d'enseignement par simulation dédié à la cardiologie au Canada. L'Institut est affilié à l'Université de Montréal et compte plus de 2000 employés, dont 245 médecins membres du CMDP et plus de 85 chercheurs. On y pratique plus de 2200 interventions chirurgicales chaque année. Le Centre ÉPIC de l'Institut de Cardiologie de Montréal est le plus grand centre de prévention cardiovasculaire au Canada avec plus de 5 500 membres inscrits. Le Centre compte un peu plus de 80 employés et fait partie de la Direction de la prévention de l'Institut de Cardiologie de Montréal. Il vise à la fois une clientèle de personnes en santé qui désirent le rester (prévention primaire) et des patients qui ont eu un accident cardiaque (réadaptation et prévention secondaire). Le personnel compte des omnipraticiens, des cardiologues, un interniste, des urgentologues, un physiologiste, des professeurs invités, des infirmières des nutritionnistes, des kinésiologues et des sauveteurs. https://www.lapresse.ca/affaires/tetes-daffiche/201906/03/01-5228550-800-000-pour-linstitut-de-cardiologie.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_tetes-daffiche_4244353_section_POS1
  19. Merci @RLCBBR pour les photos. C'est la première fois que je vois le O Mile-Ex le soir. Maintenant j'aimerais bien que quelqu'un face le tour du complexe le jour et nous le montre à partir de différents points de vue.
  20. Je ne sais pas si c'est voulu, ou si c'est mon imagination qui est trop fertile, mais on dirait que les colonnes qui supportent le toit évoquent "l'homme" que le logo de Terre des Hommes symbolise. Je dois dire que lorsque j'ai vu les premiers rendus lors de l'annonce officielle j'avais été agréablement surpris que l'on ait intégré le logo d'Expo 67 et surtout qu'on lui avait accordé une place aussi prédominante. J'espère qu'il y aura des références historiques pour les visiteurs à l'intérieur de ce qui semble être le hall principal. On pourrait entre autres rappeler aux touristes que le magnifique casino non loin de là est en fait l'ancien pavillon de la France à côté de celui du Québec et qui ont tous deux été non seulement bien préservés mais superbement restaurés. Je profite de l'occasion pour souhaiter que le gouvernement fédéral profite des élections qui s'en viennent pour annoncer qu'il transformera l'ancien pavillon américain en musée national de l'environnement comme le souhaite l'administration actuelle de la Biosphère dont le bail se termine en décembre 2019. https://www.ledevoir.com/societe/548358/quel-avenir-pour-la-biosphere-de-montreal
  21. Voici les images en question. Sur la quatrième photo on voit un François Dumontier qui n'a pas l'air trop inquiet. 😜
  22. Le dernier sprint avant l’arrivée des bolides Les travailleurs mettent la dernière touche aux nouvelles installations du circuit Gilles-Villeneuve Louis Butcher - Le Journal de Montréal À huit jours des premiers tours de roue des monoplaces de F1, de nombreux travailleurs étaient encore à pied d’œuvre au circuit Gilles-Villeneuve pour finaliser les dernières retouches en prévision du Grand Prix du Canada. Lors de la visite du Journal, mercredi, le site était encore en chantier, quoique les progrès sont significatifs. Les employés mettent actuellement les bouchées doubles pour respecter les échéanciers. L’imposante structure vitrée qui met en évidence le logo « Terre des Hommes », clin d’œil à Expo 67 qui a occupé les lieux il y a plus de 50 ans, a été installée la veille de notre passage. Le nouveau bâtiment est spectaculaire, rien de moins. Les divers intervenants de la F1 et les milliers de spectateurs qui en profiteront, les 7, 8 et 9 juin, seront choyés. La refonte de la zone des paddocks était une condition essentielle à la prolongation de l’entente qui lie Montréal et la F1 jusqu’à 2029. « Tout sera prêt » François Dumontier a assuré que tout sera en place pour la première activité prévue la semaine prochaine, soit la traditionnelle « Journée portes ouvertes », jeudi matin. Les amateurs auront l’occasion de voir de près les bolides et, s’ils sont chanceux, de rencontrer les pilotes avec lesquels ils pourront se faire photographier tout en leur soutirant un autographe. L’accès est gratuit. « Tout sera prêt, a fait savoir le promoteur de l’événement, en entrevue téléphonique au Journal. Et je peux vous dire que c’est magnifique. C’est une grande fierté pour Montréal. J’ai aussi hâte de voir les images de nos nouvelles installations être retransmises à travers le monde par les réseaux de télévision. Ce sera une vitrine exceptionnelle pour notre Grand Prix et pour la ville. » Du matériel déjà sur place Le transport de l’équipement de la F1, qui comprend les bolides, les pneus et autres composants s’effectue à bord de Boeing 747 cargo, dont les premiers doivent atterrir à l’aéroport de Mirabel vendredi. La plupart de ces avions proviennent de l’Angleterre, de l’Allemagne et de l’Italie. Du matériel a déjà été acheminé au circuit Gilles-Villeneuve au cours des derniers jours. Il sert notamment à l’aménagement des garages. On y a aperçu des caissons des écuries Mercedes et Haas, notamment. Les équipes de F1 ont un « double » de leur matériel. À Montréal, on utilise celui qui a servi – et qui a été transporté par bateau – au Grand Prix de Chine, en avril dernier. https://www.journaldemontreal.com/2019/05/29/le-dernier-sprint-avant-larrivee-des-bolides
  23. Même si de toute évidence ce n'était pas du tout l'intention de notre administrateur de laisser entendre le contraire je profite de l'occasion pour dire que la période sombre que Montréal a traversée est bel et bien derrière nous aujourd'hui. J'ai d'ailleurs l'impression de revivre le dynamisme des années 60 qui était justement l'époque où nous sortions de la Grande Noirceur... Nous n'avons d'ailleurs qu'à parcourir les pages de MTLURB pour réaliser jusqu'à quel point nous vivons présentement une période remarquable de développement et de croissance. Et dans mon esprit il n'y a pas de plus beau symbole de cette renaissance que le REM circulant sur le Pont Samuel-de Champlain.
  24. Je suis totalement d'accord avec toi et ce n'était d'ailleurs pas mon intention de blâmer le modérateur même si en me relisant je réalise que je peux avoir donné cette impression. Mea culpa et leçon apprise. 😊
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