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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. L'élastique comptable du gouvernement Legault Gérald Fillion - Radio-Canada Quand le premier ministre du Québec dit qu'il n'y aura pas de marge de manoeuvre pour le reste de son mandat, il est en possession d'informations qui ne coïncident pas avec la réalité budgétaire. Parce que dans les faits, au point où nous en sommes, il y a bel et bien une marge de manoeuvre budgétaire. Le reste dépend essentiellement des choix du gouvernement. Selon le dernier rapport des opérations mensuelles du ministère des Finances, publié le 3 mai dernier, le surplus budgétaire du gouvernement du Québec pour les 11 premiers mois de l’exercice 2018-2019 s’est élevé à 9,11 milliards de dollars. Vous avez bien lu : plus de 9 milliards de dollars en surplus à Québec. Cette somme, c’est le surplus avant le versement au Fonds des générations, un versement qui provient de revenus réservés, qui est inscrit dans la loi et qui oblige, dans les faits, le gouvernement à dégager constamment des surplus pour éviter de plonger en déficit à cause du paiement qu'il doit faire au Fonds des générations. Donc, un surplus de 9,11 milliards de dollars avant le versement au Fonds des générations et de 6,285 milliards une fois ce versement effectué. C’est énorme et c’est beaucoup plus que ce qui est prévu pour l’ensemble de l’exercice. Québec a prévu, dans le dernier budget, que le surplus serait de 2,5 milliards. Dans le rapport des opérations mensuelles, il a relevé la cible à 3,6 milliards. L’écart entre le surplus pour les 11 premiers mois, qui est de 6,285 milliards de dollars, et le surplus prévu pour les 12 mois, soit 3,6 milliards, est de 2,685 milliards de dollars. Vous me suivez? Peut-on vraiment croire que le gouvernement Legault a dépensé tous ces milliards en mars pour arriver absolument à sa nouvelle cible de surplus? Dans les faits, écrit l’Institut du Québec, « selon les tendances observées au cours des huit dernières années, combinées aux informations disponibles pour l’année en cours et en tenant compte des nouvelles mesures qui ont été annoncées dans le budget de mars 2019 − nous estimons que ce surplus devrait atteindre 4,3 G$ [milliards de dollars] en 2018-2019 après les versements au Fonds des générations ». Le simulateur budgétaire que l’organisme a créé arrive à une probabilité de 68 %, selon laquelle le surplus se situe entre 2,9 milliards et 5,5 milliards de dollars. Surévaluation, sous-évaluation Reprenons. Il y a un an, le gouvernement Couillard prévoyait un déficit de 1,6 milliard de dollars pour 2018-2019. Dans le rapport préélectoral du mois d’août, le déficit prévu avait fondu à 600 millions de dollars. En décembre, dans la mise à jour, c'était maintenant un surplus que prévoyait le gouvernement Legault, de 1,7 milliard. Dans le budget, on est passé à 2,5 milliards. Début mai, on était à 3,6 milliards. Et voilà que l’Institut du Québec prévoit 4,3 milliards de dollars. Entre le budget de mars 2018 et aujourd’hui, il y a donc un écart de 5,9 milliards de dollars. Entre le rapport préélectoral et aujourd’hui, l’écart est de 4,9 milliards de dollars. Comment expliquer un tel écart? Forte croissance économique? Pas vraiment! En mars 2018, on prévoyait une croissance économique de 2,1 % en 2018. En août, on prévoyait toujours 2,1 %. Et on semble avoir atteint finalement 2,3 %. Alors, dans les faits, comme l’a déjà expliqué la vérificatrice générale du Québec, nous avons essentiellement assisté à un travail comptable très prudent, très populaire à Québec depuis plusieurs années, qui consiste à surestimer les dépenses et sous-estimer les revenus. Résultat : nous sommes passés d’un déficit de 1,6 milliard à un surplus de 3,6 milliards, possiblement de 4,3 milliards. Et il s'agit ici du même exercice budgétaire. Est-ce bien sérieux ? Qu’aurait-on bien pu faire avec ces 4, 5, 6 milliards de dollars dans l’économie du Québec? Est-ce qu’on aurait pu injecter 1 milliard de plus dans les écoles du Québec? 1 milliard de plus en santé ? De l’argent supplémentaire dans les poches des Québécois aussi, c’est un choix tout à fait légitime. Depuis 2014, il s’est accumulé 10 milliards de dollars dans la réserve comptable de stabilisation. Ce sont les surplus cumulés. Qu’aurions-nous pu faire avec ces 10 milliards? L’Institut du Québec dit ne pas savoir « quelle part du surplus est structurelle » et ne pas être en mesure de déterminer « la réelle marge de manœuvre dont dispose le gouvernement pour annoncer de nouvelles mesures sur une base récurrente ». L’Institut affirme que les excédents de 2014 à 2016 relèvent de dépenses inférieures aux prévisions. En 2016-2017, les revenus d’impôts et des transferts fédéraux ont été plus importants qu’annoncé, alors qu’en 2017-2018, la croissance économique a été plus forte que prévu, gonflant les taxes à la consommation et les impôts des sociétés. Les intérêts sur la dette ont été plus faibles qu’attendu. Pour les 11 premiers mois de l’exercice 2018-2019, les revenus autonomes grimpent deux fois plus rapidement que prévu, les transferts fédéraux sont un peu plus importants que ce qui avait été budgété, la croissance des dépenses est plus faible qu’annoncé et les gains sur intérêts sur la dette sont plus grands que prévu. Il est essentiel d’être prudent sur le plan budgétaire en raison des effets décélérateurs sur l’économie du Québec du vieillissement de la population et de la stagnation de la population active. Mais, c’est important de bien comprendre que chaque fois que le ministère des Finances et le Conseil du Trésor sous-évaluent les revenus ou surestiment les dépenses, c’est une demande d’une école, d’une commission scolaire, d’un service de garde, d’un CHSLD, de la DPJ qui est peut-être refusée, avec des conséquences prévisibles. Il est étonnant, dans les circonstances, d’entendre, encore et encore, le premier ministre Legault répéter qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura pas de marge de manoeuvre, alors que le Trésor québécois croule sous les milliards de dollars. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1169796/lelastique-comptable-du-gouvernement-legault
  2. La corrélation est remarquable entre le taux de chômage au Québec et la récession de 1981. On voit aussi le même phénomène pour celle du début des années 90. On ne peut que constater la vulnérabilité de l'économie du Québec à cette époque. C'était pendant la triste période où des milliers d'anglophones riches et/ou éduqués quittaient le Québec pour aller vivre au pays des Loyalistes. Par contre on a fait beaucoup mieux lors des récessions subséquentes, notamment celle de 2001 et la dernière en 2009. Ce qui démontre encore une fois que le Québec est sur une lancée sur le plan économique depuis le début des années 2000 et cela ne semble pas vouloir s'arrêter de sitôt.
  3. Malheureusement je dois te contredire sur ce point. En effet le manque de main d'oeuvre engendre un nouveau phénomène qui fait que les entreprises engagent les étudiants (secondaire et collégial) avant même qu'ils ne terminent leurs études. Le problème est de plus en plus grave et c'est pourquoi le gouvernement Legault doit compléter le plus rapidement possible sa réforme de l'immigration. Cependant il y a mésentente présentement entre le fédéral et le provincial et cela a pour effet de retarder le projet. En attendant l'immigration continue en principe comme avant, quoiqu'il pourrait y avoir un certain ralentissement. Quoiqu'il en soit, lorsque la réforme sera complétée elle permettra au Québec de sélectionner les immigrants les plus aptes à répondre aux besoins de main d'oeuvre des entreprises.
  4. Le CÉGEP est en fait un niveau de transition entre l'école secondaire et l'université. L'étudiant étant alors trop âgé pour le secondaire mais en même temps encore trop jeune pour aller à l'université. C'est ici que prend tout son sens le commentaire concernant les jumelles dans l'exemple que je citais plus haut. Le Québec a déjà un avantage certain par rapport à ses concurrents. Dans un commentaire précédent j'ai cité La Presse et je reprends à nouveau la même citation: "À l'échelle du Canada, le Québec occupe depuis peu la première place en matière d'obtention du diplôme postsecondaire chez les 18-24 ans, 47 % de la population détenant un tel diplôme, contre 29,9 % en Ontario." Cependant l'écart est principalement dû au CÉGEP professionnel, qui est très fréquenté partout au Québec, incluant les régions les plus éloignées. Pour ce qui est du CÉGEP général l'avantage est surtout pour l'étudiant, qui arrivera mieux préparé lorsqu'il entrera à l'université, mais sans que son parcours soit plus long. Cela n'était cependant pas le cas au tout début des CÉGEP car les premières cohortes d'étudiants avaient dû à l'époque compléter sept années d'école primaire plus cinq années d'école secondaire avant d'entrer au CÉGEP. Mais on a éventuellement aboli la 7e année du primaire. Ce qui fait que le parcours total est aujourd'hui le même qu'ailleurs, soit 16 ans de scolarité, selon les programmes, pour l'obtention d'un diplôme universitaire.
  5. Si cela est vrai ( et j'ai bien des raisons d'en douter) je ne comprends pas car je ne vois pas en quoi la coiffure nécessiterait la maîtrise du calcul différentiel et intégral (calculus) comme c'est le cas pour la majorité des programmes du CÉGEP professionnel. Au Québec les coiffeuses reçoivent déjà une excellente formation au niveau secondaire et par conséquent je ne vois pas ce que le CÉGEP leur apporterait de plus dans l'exercice de leur profession. Prenons encore une fois l'exemple de l'aéronautique. Pour former un étudiant afin de le rendre apte à travailler dans l'industrie aéronautique il existe à l'ÉMAM (École des métiers de l'aérospatiale de Montréal) divers programmes de niveau secondaire pour former des candidats pour répondre aux besoins de l'industrie. Certains programmes sont taillés sur mesure pour de grosses entreprises comme Bombardier, Bell Helicopter, Pratt & Whitney ou CAE. Les étudiants qui réussiront les examens pourront entre autres travailler sur les chaînes d'assemblage de ces compagnies car ils auront la formation minimale requise. Cependant au niveau du CÉGEP les programmes sont beaucoup plus techniques et sont même conçus de telle manière que l'étudiant qui désire par exemple poursuivre une formation d'ingénieur en aéronautique sera admis directement à Polytechnique et certains de ses cours au CÉGEP lui seront automatiquement crédités (ces cours étant désignés d'avance). C'est un peu différend à l'ÉTS (École de technologie supérieure) mais c'est le même principe: permettre aux étudiants gradués des CÉGEP de se perfectionner en tenant compte de leur formation antérieure au niveau du CÉGEP. Prenons un autre exemple, celui de l'école de pilotage du CÉGEP de Chicoutimi. Il s'agit de la meilleure école de pilotage au Canada. Ce n'est pas moi qui le dit mais Air Canada. En effet pendant un certain nombre d'années Air Canada offrait automatiquement un poste de pilote à l'étudiant qui graduait premier de sa promotion (il devait cependant compléter les heures requises par Transport Canada avant de commencer à AC). Mais comme Air Canada n'offrait cette opportunité qu'aux étudiants du CÉGEP de Chicoutimi elle a reçu des plaintes pour discrimination des autres écoles de pilotage canadiennes et a dû abandonner son programme de recrutement. Mais il n'y a pas que l'aéronautique. Au Québec si on veut devenir infirmier ou policier, et bien d'autres spécialités, on doit nécessairement passer par le CÉGEP. Il existe même depuis peu un programme spécialisé en intelligence artificielle. Il faut comprendre que le programme des CÉGEP est unique au Québec et n'a aucun équivalent en Amérique du Nord. En effet les CÉGEP ont été conçus dans les années 60 après que les autorités eurent visité d'autres institutions postsecondaire au Canada et aux États-Unis. Or aucune ne semblait satisfaisante et c'est pourquoi on a créé quelque chose d'unique plutôt que de copier ce que faisait les autres. Ce n'était cependant pas par chauvinisme car à la même époque on a calqué le réseau de l'Université du Québec sur celui de l'Université de la Californie.
  6. Outre l'année supplémentaire du CÉGEP, même si les Québécois entrent en grand nombre à l'université c'est un fait qu'ils sont moins persévérants et ont tendance à étirer leurs études universitaires, et même à les abandonner avant l'obtention du diplôme. Un fort pourcentage des étudiants québécois travaillent pendant leurs études collégiales et universitaires. Ce n'est pas le cas ailleurs au Canada et par conséquent les étudiants du ROC persistent plus longtemps mais terminent leurs études souvent avec de lourdes dettes.
  7. Grâce à nos CÉGEP le Québec fait l'envie du reste du Canada et même de l'Amérique. Cela est dû au fait que le programme collégial au Québec produit un nombre très important de techniciens qui sont particulièrement bien formés, tant sur le plan académique qu'au niveau pratique. Par exemple, l'ÉNA (École nationale d'aérotechnique ) est la plus grosse école du genre en Amérique du Nord. C'est en partie grâce à cette institution (affilée au CÉGEP Édouard-Montpetit) que Montréal se positionne comme la troisième plus grande ville aéronautique au monde après Seattle et Toulouse. Lorsque l'on regarde le taux de diplomation collégial en Ontario ce qui frappe c'est le taux extrêmement faible de l'Ontario par rapport au Québec. Lorsque j'ai vu les chiffres je croyais qu'il s'agissait d'une erreur et j'ai demandé à un économiste québécois bien connu (Pierre Fortin) de vérifier ces chiffres pour moi. Il m'a confirmé que les taux étaient les bons et il m'a même envoyé les statistiques sur lesquelles l'article que j'avais lu était basé. Extrait de l'article: "À l'échelle du Canada, le Québec occupe depuis peu la première place en matière d'obtention du diplôme postsecondaire chez les 18-24 ans, 47 % de la population détenant un tel diplôme, contre 29,9 % en Ontario." https://www.lapresse.ca/actualites/education/201708/25/01-5127778-le-dec-en-sciences-humaines-na-pas-la-cote.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=envoyer_cbp
  8. Je me souviens de l'histoire de deux jumelles Québécoises extrêmement talentueuses (l'une avait quelque chose comme 98% de moyenne et sa soeur 97% je crois) qui ont fait des études doctorales et/ou postdoctorales à Harvard il y a quelques années. Après ses études l'une d'elles y a été engagée comme professeure et elle enseigne en même temps à l'Université de Montréal. On lui a demandé quelle était la différence entre les élèves de Harvard et ceux de l'UdeM. Elle a répondu qu'il y avait une différence importante, particulièrement en première année, car les élèves québécois étant plus âgés et arrivant mieux formés sont généralement plus matures intellectuellement et psychologiquement.
  9. Il ne faut pas confondre le taux de diplomation avec le taux de diplômés. Pour les personnes qui sont nées au Québec ou en Ontario le taux de diplomation est sensiblement le même entre les deux provinces. Par contre le taux de diplômés est plus élevé à Toronto à cause de la forte immigration qui prévaut là-bas; les immigrés étant en moyenne plus scolarisés que les Canadiens de souche.
  10. There are now a lot of high-paying jobs in the tech sector and that's a good start to amass wealth, at least on an individual basis. And many techies will start their own company eventually, which may bring even more wealth. We also have four world-class universities that produce an increasing number of scientists, engineers and MBAs every year. De plus il y a comme un nouveau Zeitgeist à Montréal qui fait que les jeunes ont envi d'entreprendre et de créer leur propre business. Seulement il ne faut pas s'imaginer que la situation économique changera en quelques années seulement. Il aura fallu au moins deux générations après l'élection du PQ en 1976 pour combler le vide laissé par le départ des angryphones. On revient donc de loin et il faut être bien jeune pour ne pas le savoir. À moins bien sûr de faire de l'aveuglement volontaire... Au delà des chiffres il faut regarder la tendance: la plupart des indicateurs économiques sont à la hausse. Et ce depuis au moins dix ans. Si le Québec a plutôt bien traversé la crise de 2009 (The Great Recession) c'est parce que notre économie était alors sur une lancée et elle n'a jamais ralenti depuis. Je dirais même qu'elle s'accélère. La preuve c'est que les finances du Québec font l'envie des autres provinces et la Caisse de dépôt fait mieux que ses rivales ontariennes. Hydro-Québec engrange des profits records même si les Québécois payent l'électricité la moins chère en Amérique du Nord (non seulement l'électricité, mais aussi les garderies, l'assurance automobile, les maisons, etc). Et la dette publique diminue en valeur absolue alors que le ratio dette/PIB rejoindra bientôt celui du fédéral; l'objectif étant de le stabiliser aux environs de 35% et on y sera bientôt. Tout cela ne serait pas possible sans création de richesse. Il est donc faux de dire que cela ne se traduit pas par la création de richesse.
  11. Plus haut @rufus96 nous a fourni le lien pour ces statistiques, que je reproduis ci-après. La réponse à ta question est la suivante: le taux d'activité pour le Québec est de 64,9% tandis que celui de l'Ontario est de 65,3%. Cela reflète le vieillissement plus rapide de la population du Québec. Ces chiffres ont tendance à suivre la courbe démographique en fonction de l'âge de la population dans son ensemble alors que le taux de chômage ne concerne que la population active ou en âge de travailler. https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/190510/t003a-fra.htm
  12. En fait l'année 1976 est la première année où l'on a commencé à compiler ces statistiques. C'est donc le plus loin dans le temps où on peut remonter afin d'établir des comparaisons.
  13. C'est une très bonne question! Je n'en ai jamais vu et pourtant je suis d'assez près l'actualité de l'IA. Tout dépend aussi du type de forum que l'on recherche. Mon impression est que les divers forums de l'IA que l'on pourrait trouver s'adressent à des spécialistes du domaine. Je ne pense pas qu'il existe de forums de discussion sur l'IA d'un niveau plus général, comme ce que l'on retrouve sur MTLUB par exemple. Du moins je n'en ai jamais vu en français ni en anglais. Personnellement c'est l'aspect économique et industriel de l'IA qui m'intéresse le plus et j'aimerais bien trouver un réseau d'information sur Internet qui serait dédié aux activités de l'IA dans le monde, tant au niveau académique que commercial.
  14. Il y a des fluctuations importantes d'un mois à l'autre et la démographie joue pour beaucoup dans l'écart entre les provinces; ce qui avantage le Québec présentement, car avec sa population plus âgée il y a davantage de personnes hors du marché du travail. Cela dit, le taux de chômage de l'Ontario est de 6,0 % tandis que celui du Québec est de 4,9%. Cela fait maintenant environ deux ans que l'Ontario a un taux de chômage plus élevé que celui du Québec. Non seulement l'écart se maintient mais il tend même à s'agrandir quelque peu.
  15. Stellar month indeed. But it's been more or less like that for many months now. For many years actually. It's a long term trend that increasingly appears to be the new normal.
  16. Le taux de chômage au Québec à son plus bas depuis 1976 La Presse Canadienne Le taux de chômage a reculé de 0,1 point de pourcentage au Canada en avril pour s'établir à 5,7 % alors qu'il a été mesuré à 4,9 % au Québec, son plus faible depuis 1976, en baisse de 0,3 point de pourcentage. L'emploi a progressé de 107 000 au pays, une hausse notable de l'emploi à temps partiel ayant été enregistrée chez les jeunes selon ce que révèle vendredi l'Enquête sur la population active de Statistique Canada. L'emploi a avancé de 38 000 en avril au Québec. Par rapport à 12 mois plus tôt, l'emploi a progressé de 75 000 ou de 1,8 % au Québec, la totalité de la hausse s'étant produite depuis octobre dernier. Au Nouveau-Brunswick, l'emploi a reculé de 3900 le mois dernier, la hausse de l'emploi à temps partiel ayant été plus que contrebalancée par la baisse de l'emploi à temps plein. Le taux de chômage a peu varié pour s'établir à 8 %. Comparativement à 12 mois plus tôt, l'emploi était pratiquement inchangé au Nouveau-Brunswick. En Ontario, l'emploi a augmenté de 47 000 en avril. Le taux de chômage a été mesuré à 6 % sous l'effet d'une augmentation du nombre de personnes actives sur le marché du travail. Comparativement à 12 mois plus tôt, l'emploi a progressé en Ontario de 205 000, ou de 2,8 %. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201905/10/01-5225505-le-taux-de-chomage-au-quebec-a-son-plus-bas-depuis-1976.php
  17. John Ralston Saul au Musée des Beaux Arts le 27 février dernier. https://twitter.com/JohnRalstonSaul/status/1100969232722886656
  18. Lorsque le circuit de l'île Notre-Dame a été construit en 1978 les autorités de la Formule 1 ne croyaient pas que le circuit allait être prêt à temps. Le projet avait été approuvé par la Ville le 26 avril 1978. La construction a débuté le 20 juin 1978 et s'est terminée le 22 septembre suivant. La première course s'étant tenue le 22 octobre. On a donc débuté les travaux quatre mois seulement avant la course! Voici un extrait de l'Encyclopédie Canadienne: Dès décembre 1977, on parle d'un Grand Prix du Canada à Montréal et de la construction d'une piste sur les îles de l'Exposition internationale de 1967. Le 26 avril 1978, le comité exécutif de Montréal approuve le projet. Une fois obtenue la sanction des magnats internationaux de la F1, on commence la construction de la piste, le 20 juin 1978. Conçue par Roger Peart, un ingénieur britannique établi à Montréal depuis près de 20 ans, la piste est terminée le 22 septembre.
  19. Grand Prix du Canada: les paddocks seront-ils prêts à temps? À un mois du Grand Prix du Canada, les paddocks du circuit Gilles-Villeneuve ne sont pas encore terminés MATHIEU BOULAY - Le Journal de Montréal À 32 jours du Grand Prix du Canada, la construction des nouveaux paddocks du circuit Gilles-Villeneuve n’est toujours pas complétée. Il reste encore plusieurs travaux à effectuer, selon ce qu’on a constaté mardi après-midi. Lors du passage du Journal de Montréal, le chantier ressemblait à une fourmilière. Quelques centaines de travailleurs s’affairaient à faire avancer les travaux à tous les étages du nouvel édifice, qui devait être prêt pour la fin avril. Cependant, ils devront prendre les bouchées doubles dans les prochains jours. Mardi après-midi, on a annoncé la tenue d’une conférence de presse le 15 mai pour l’inauguration des nouveaux paddocks en présence de la mairesse Valérie Plante et de nombreux dignitaires, dont le patron de la F1, Chase Carey. Il reste donc une semaine pour finir les travaux avant la grande visite. On peut cependant se poser la question suivante : est-ce que les paddocks seront terminés lorsque le cirque de la F1 débarquera à Montréal ? Le promoteur du Grand Prix, François Dumontier, n’a pas le choix. C’est la condition principale qu’il avait acceptée pour obtenir la prolongation de son entente pour garder l’épreuve de F1 à Montréal jusqu’en 2029. On peut s’attendre à ce qu’il se mette toute la pression possible pour que l’entrepreneur général Groupe Geyser respecte son échéancier. Le Journal a contacté les représentants du Grand Prix du Canada et du Groupe Geyser, mais ceux-ci n’ont pas répondu à leurs messages. Problèmes de toit Les travaux ne se sont pas déroulés sans anicroche. Dans un article de notre Bureau d’enquête publié le 3 avril, des travaux non conformes avaient été réalisés sur le toit. Selon la représentante du Groupe Geyser, qui a obtenu le contrat pour la réfection des puits et des garages, des produits de mauvaise qualité (pare-vapeur) avaient été utilisés pour la conception du toit. Ce sont les inspecteurs de la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) qui avaient relevé ces irrégularités. Une partie du toit devait être refaite et un nouvel entrepreneur avait reçu ce mandat. Motion adoptée Lors du dernier conseil de l’arrondissement de Ville-Marie, les élus ont adopté une résolution à l’unanimité pour l’utilisation et la location des bâtiments du circuit Gilles-Villeneuve à l’extérieur des cadres du Grand Prix de Formule 1. Les compagnies ou les organismes pourront donc louer certaines salles des nouvelles infrastructures des paddocks de l’île Notre-Dame. https://www.journaldemontreal.com/2019/05/07/encore-du-boulot-a-abattre
  20. https://twitter.com/monsieurqueno/status/1124772128371478528
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