Normand Hamel

Selon l'IEDM: La dette du gouvernement québécois est due aux détenteurs des obligations qu’il a émises, la plupart d’entre eux étant soit des citoyens québécois, soit des institutions d’ici (institutions financières, régimes de retraite, fonds communs de placement, etc.). Une partie de la dette du gouvernement est détenue hors du Québec. Toutefois, il n’existe pas véritablement de données sur les détenteurs de la dette québécoise ou sur leur pays de résidence.

Historiquement l'Ontario a pourtant toujours mieux fait que le Québec en termes de finances publiques. Que s'est-il passé? Tout a commencé en 2009 lors de la Grande Récession. L'Ontario a alors été durement touchée et depuis ce temps-là année après année elle accumule les déficits. Sa dette s'est donc gonflée rapidement et en 10 ans a atteint des niveaux inquiétants. Tellement que sa cote de crédit a été abaissée alors même que celle du Québec venait d'être remontée. Par contre en 2009 le Québec a été plus ou moins épargné par la Grande Récession, et ce pour essentiellement deux raisons. Suite à l'effondrement du viaduc de la Concorde en 2006 le gouvernement avait initié un vaste programme d'infrastructures afin de remettre le réseau à niveau. Ce qui a injecté des sommes importantes dans l'économie à un moment on ne peut plus opportun. L'autre raison est que le Québec a commencé dans les années 2000 à se remettre de la grave crise politique qui avait considérablement ralenti son économie depuis l'élection du PQ en 1976. En 2009 le Québec était donc déjà engagé dans une remontée économique. Autrement dit le Québec a profité en 2009 d'une conjoncture favorable. De plus, suite à un certain nombre de lois budgétaires qui ont été adoptées, d'abord par le gouvernement Bouchard et ensuite par le gouvernement Charest, les budgets des divers ministres des finances étaient balisés de manière très contraignante: l'équilibre budgétaire n'étant plus un simple principe mais plutôt une loi. Pendant ce temps-là l'Ontario était durement touchée par la Grande Récession et les gouvernements successifs, moins aguerris que ceux du Québec, ont mal géré les finances publiques car trop confiants dans l'économie ontarienne qui était au départ en excellente santé, et ce depuis de nombreuses années. La morale de cette histoire c'est que l'économie est quelque chose d'imprévisible et c'est pourquoi il faut gérer serré même lorsque tout semble bien aller, car parfois le vent peut changer de direction très rapidement. C'est ce que fait présentement le gouvernement du Québec. Et c'est la même chose du côté de la Caisse de dépôt qui avait elle-même été durement frappée en 2009 mais qui depuis a bien appris ses leçons.

Et le déficit annuel de l'Ontario est lui aussi de l'ordre de 12 milliards. C'est de l'argent qui aurait pu être investi en santé, éducation, transport, etc.

C'est ce que je pense aussi. Une première présentation avait été faite à la Ville en 2014. Certains éléments de cette proposition ont été refusés tandis que d'autres ont été acceptés, mais je ne saurais dire lesquels exactement. Par exemple, le mur arrière devait être recouvert de briques de couleur grise alors qu'elle sont maintenant de couleur rouge. Voici un extrait de la proposition initiale: Le projet consiste à réhabiliter la maison Louis-Hippolyte La Fontaine, désaffectée depuis plus de 15 ans, afin de la convertir en quatre condos, aménagés à raison d’une unité par étage. Le parti retenu vise à ne conserver que les composantes d’origine du bâtiment remontant à 1845 (façade avant, empreinte au sol, fondations), en y greffant des éléments nouveaux d’une composition qui se veut résolument contemporaine. Il prévoit la restauration de la maçonnerie de la façade avant, qui fera également l’objet de certaines modifications, dont le surhaussement de la porte d’entrée au niveau du sol et l’élimination de la fausse-mansarde. Celle-ci sera remplacée par un 4e étage, aux murs de verre aménagés en retrait des façades avant et arrière. Les trois autres murs extérieurs seront entièrement reconstruits au-dessus des fondations en moellons d’origine, lesquelles seront consolidées. Les murs latéraux seront revêtus de zinc, tandis que le mur arrière, sur la face nord de la maison, sera reconstruit en brique couleur gris-anthracite, à laquelle sera adossé un escalier d’issue extérieur en métal.

La situation pourrait avoir évoluée depuis mais je crois qu'un revêtement en zinc était prévu à l'origine pour les murs latéraux. Il est donc possible qu'éventuellement ils appliquent un revêtement sur ce qui pour l'instant ressemble à des blocs de ciment.

Ce n'est pas le but de l'exercise. Ce que le gouvernement vise c'est de diminuer le fardeau de la dette afin d'augmenter la marge de manoeuvre en cas de récession (long overdue in my opinion). Présentement la cote de crédit du Québec est excellente, meilleure même que celle de l'Ontario; et en cas de récession la cote du Québec serait maintenue alors que celle de l'Ontario diminuerait probablement encore davantage, car même sans récession ils en auraient encore pour plusieurs années avant de retrouver l'équilibre budgétaire. La dette du Québec est maintenant aux environs de 198 milliards tandis que celle de l'Ontario approche les 355 milliards. Dès que le ratio dette/PIB passera sous les 40% les priorités du gouvernement changeront et on se dirigera graduellement vers une diminution des impôts. Après les élections je ne comprenais pas pourquoi le nouveau ministre voulait absolument réduire la dette alors que le rendement du FDG était alors beaucoup plus élevé. Ce que je comprends six mois plus tard c'est que la philosophie d'Éric Girard est la même que celle de Michael Sabia: réduire le risque à long terme aux dépends du rendement à court terme. Or le timing ne pouvait pas être meilleur pour valider cette approche. En effet le rendement de la Caisse est de 4% alors que celui de Omers et Teachers est de seulement 2%. Pourquoi en est-il ainsi? Parce que la Caisse a été plus prudente dans ses investissements. Et la même chose se produit au niveau des gouvernements provinciaux: le Québec est maintenant l'une des provinces les plus prudentes dans sa gestion des finances publiques. Cela s'avérera très payant en cas de récession. Et Éric Girard agit en fonction de cette récession qu'il anticipe.

C'est vrai, mais seulement depuis que la CAQ est au pouvoir. Car le gouvernement précédent ne faisait qu'accumuler les surplus dans le FDG sans diminuer la dette, se contentant de laisser baisser le ratio dette-PIB. Pour ce qui est de la baisse des impôts cela viendra en temps et lieu. En attendant ceux qui ont des enfants au Québec sont largement favorisés par rapport aux autres pays de l'OCDE. C'est comme s'ils payaient beaucoup moins d'impôt sans que ce soit vraiment le cas; les bénéfices venant de divers programmes gouvernementaux, comme par exemple les garderies subventionnées. En attendant la gouvernement cherche à réduire le plus possible la dette car plusieurs économistes prévoient une récession à court ou moyen terme, et la réduction de la dette augmenterait la marge de manoeuvre du Québec en cas de récession. Personnellement je m'opposais à cette pratique car l'argent dans le FDG était alors à des taux d'intérêt beaucoup plus élevés que la dette. Or j'avais tort car les marchés ont baissé l'année dernière et la Caisse a fait un rendement de 4% seulement (un des meilleurs rendements au Canada en passant) alors que la service de la dette était à 3% environ. L'écart s'est donc considérablement réduit entre les deux. Et comme le montant de la dette diminue le gouvernement disposera de surplus additionnelles qui autrement iraient au service de la dette. Pour revenir aux impôts, il est probable que le gouvernement attendra à la fin de son mandat pour les baisser car cela serait plus payant politiquement. D'ici là la dette devrait avoir diminuée sensiblement. Surtout que le ratio dette-PIB sera en bas de 40% dès l'année prochaine alors que l'on s'attendait d'en arriver là seulement en 2026. Autrement dit l'économie progresse beaucoup plus rapidement que prévu. Donc on peut s'attendre à avoir des diminutions d'impôt d'ici deux ou trois ans. À moins bien sûr qu'il y ait une récession majeure d'ici là.

Or, alternatively, time to lower our national debt. Which is exactly what our government is doing. And because of that we are now in a better financial position than the Government of Ontario should a recession be forthcoming. Follows an article from the Fraser Institute about Ontario's debt versus Québec's. https://www.fraserinstitute.org/article/ontario-surpasses-quebec-in-debt-race-to-the-bottom

Un surplus budgétaire plus élevé que prévu à Québec Julien Arsenault - La Presse Canadienne Six semaines après le dépôt de son budget, le ministre des Finances, Éric Girard, doit revoir la taille du surplus de l'année financière terminée le 31 mars, qui devrait gonfler à 3,6 milliards - après le versement effectué au Fonds des générations. Cet écart de 1,1 milliard par rapport à la dernière prévision s'explique par une hausse des rentrées fiscales qui ont dépassé les attentes, signale le rapport mensuel des opérations financières au 28 février, publié vendredi après la fermeture des marchés. L'excédent prévu de 3,6 milliards se situe dans la fourchette d'une étude publiée en février dernier par l'Institut du Québec, qui anticipait un surplus oscillant entre 3,4 milliards et 4,6 milliards. Le gouvernement Legault avait tempéré les conclusions de cette enquête. Québec a pu empocher 961 millions de plus grâce à des revenus fiscaux plus élevés, une économie du côté du service de la dette attribuable à des taux d'intérêt moins élevés et d'autres baisses de dépenses. Le froid hivernal mordant a fait grimper la facture de chauffage des Québécois, ce qui a permis à Hydro-Québec d'envoyer 100 millions de plus à son actionnaire. « Ce ne sont pas nos prévisions économiques qui ne sont pas justes, a expliqué M. Girard au cours d'un entretien téléphonique. Ce sont des rentrées fiscales imprévues non récurrentes. On apprécie néanmoins cela. » N'empêche, à la fin du mois de février, les finances publiques affichaient un excédent de 9,1 milliards, une somme qui ne tient toutefois pas compte du 2,83 milliards envoyé au Fonds des générations. M. Girard estime que l'on confirmera que les quelque 2,7 milliards de dépenses qui étaient prévues en mars ont été effectuées. Le gouvernement Legault précise toutefois qu'il reste « plusieurs analyses » à réaliser avant de pouvoir confirmer avec certitude l'excédent ainsi que les autres données budgétaires, ce qui sera fait en juin, comme à l'habitude. En vertu de la mise à jour qui vient d'être effectuée, on devrait s'attendre à des variations moins importantes de la taille de l'excédent, a indiqué M. Girard. Pour la dette Toutefois, les contribuables qui s'attendent à ce que le gouvernement Legault retourne le 1,1 milliard qui s'ajoute au surplus budgétaire initialement prévu resteront sur leur faim. « Nous sommes au mois de mai, je n'ai aucune capacité à dépenser de l'argent (pour l'exercice qui s'est terminé le 31 mars), a dit le ministre des Finances. Cette somme (supplémentaire) va réduire la dette du Québec. » Pour la période de 11 mois terminée le 28 février dernier, les revenus autonomes - qui excluent les recettes générées par les sociétés d'État comme Hydro-Québec, Loto-Québec et la Société des alcools du Québec - atteignaient près de 59 milliards, en hausse de 8,2 %, ou 4,5 milliards. Plus précisément, l'impôt prélevé sur le revenu des particuliers a permis à Québec d'empocher 1,8 milliard de plus, alors que pour celui des entreprises, c'est 1,1 milliard supplémentaire qui a été récolté. Les taxes à la consommation ont aussi généré 697 millions de plus. De leur côté, les dépenses de programmes étaient de 67,2 milliards, en hausse de 5,3 %, ce qui est inférieur à la cible de croissance de 6,1 % du budget déposé en mars dernier par M. Girard. Quelque 19 milliards en transferts fédéraux avaient été reçus par l'État québécois à la fin du mois de février, en hausse de 4 %. Selon le budget Girard, cette somme devrait être de 21 milliards Les sociétés d'État ont également été plus performantes, puisqu'en date du 28 février, elles avaient permis au gouvernement Legault d'empocher 4,4 milliards, soit 8,9 % de plus comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent. Pas de changement Même si les chiffres sont meilleurs que prévu, M. Girard n'a pas modifié sa prévision pour l'exercice en cours, où l'on devrait atteindre l'équilibre budgétaire, sans toutefois dégager un surplus. « La Banque du Canada a abaissé à 1,2 % sa prévision de croissance du produit intérieur brut, a-t-il rappelé. Il y a des facteurs qui peuvent améliorer la situation budgétaire, mais d'autres peuvent l'influencer négativement. » Néanmoins, dans un contexte où les taux d'intérêt ne semblent pas sur le point de repartir à la hausse, cela procure une marge de manoeuvre d'environ 200 millions au ministre étant donné que la facture du service de la dette est moins salée. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201905/03/01-5224613-un-surplus-budgetaire-plus-eleve-que-prevu-a-quebec.php

En fait l'original en question n'est pas l'original. Il s'agit plutôt d'une modification importante apportée longtemps après la construction de la maison. Il se pourrait bien d'ailleurs que la nouvelle configuration de toiture soit plus fidèle à celle qui recouvrait la maison lorsque La Fontaine l'habitait. Mais il est difficile de le prouver car nous n'avons pas les plans de la maison ni d'illustrations. Par contre on peut avoir une certaine idée en s'inspirant des pratiques à l'époque de La Fontaine et je crois que c'est ce qui a été fait.

Just a reminder of what it looked like when they started the restauration work.

Voici l'une des premières images de la caméra de chantier où l'on peut apercevoir pour la première fois l'arrière de la Maison Louis-Hippolyte La Fontaine restaurée et dégagée de ses échafaudages.

Merci @Dominic723 pour ces magnifiques photos. J'avais hâte de voir le résultat des travaux et je suis agréablement surpris. Ils ont fait un travail remarquable. Malgré le changement de vocation lorsque je regarde cette maison j'ai encore l'illusion de voir la maison qu'a jadis habité notre illustre ancêtre Louis- Hippolyte La Fontaine.

C'est exactement ça! Il s'agira donc de deux expériences totalement différentes mais tout aussi valable l'une que l'autre. Dans l'état actuel les deux musées sont déjà très populaires et le seront encore davantage lorsqu'ils habiteront leurs nouveaux bâtiments respectifs.

Il y a une énorme différence entre les deux. Le MEM n'a pas de collections d'artéfacts comme celles qui appartiennent au McCord, ou du moins très peu. Je crois que le McCord dispose d'environ 1.5 million d'objets différents. Je pense par exemple aux célèbres archives photographiques Notman, sans compter la collection de vêtements du Musée de la mode, ou les objets de haute valeur historique du Musée Stewart. Autre exemple, récemment ils ont fait l'acquisition de la célèbre crèche de Noël du magasin Ogilvy. Cela fait donc plusieurs pièces à montrer et dans les installations actuelles ils n'ont l'espace que pour exposer environ 1% seulement de l'ensemble de leurs collections! Le MEM n'a rien de tout cela et sa vocation est davantage éducative. Ils montent notamment des expositions et font de l'animation afin de mieux faire connaître l'histoire de Montréal aux visiteurs. En fait ce que le MEM a à montrer ce n'est pas tant des objets comme le fait le McCord mais plutôt la ville de Montréal elle-même. À mon avis les deux institutions sont nécessaires car elles sont complémentaires même si en bout de ligne elles ont plus ou moins le même but: faire connaître l'histoire de Montréal. Les moyens pour y arriver sont cependant très différents et répondent à des besoins distincts.

Si jamais les installations ne sont pas prêtes à temps ils pourront toujours faire des courses de radeaux dans le bassin olympique! 😛

Tu veux dire un peu plus d'un mois, et non pas deux. Le deadline est effectivement incontournable. Les premières autos débarqueront à Mirabel à partir du 3 juin prochain, soit dans moins de six semaines. Selon les photos il semble rester beaucoup de travail à faire. Pourtant on voit peu de travailleurs sur le chantier.

As of last Fall the new name was supposed to be Musée de Montréal, but I don't know where they are with that today. The idea behind the new name was to reflect the fact that the majority of the major cities in North America have a city museum, often dedicated to the history of a city but not always. In the case of the new McCord they want to bring under the same roof the various collections of the other museums they have acquired in recent years, namely the Stewart Museum and the Musée de la mode. As for the historical infrastructure on Île Sainte-Hélène, where the Stewart Museum was previously located, it will become a military museum. The way the new McCord museum has been conceived is to offer a public space where they will be able to simultaneously display the three main era of the history of Montréal: the First Nations era, the French régime and the period following the British Conquest. They have substantial collections for each period and my understanding is that there will be a dedicated area for each one of them.

Les photos ci-jointes viennent de la caméra de chantier et datent d'aujourd'hui. Il semble y avoir beaucoup de travail encore à faire à moins de six semaines avant le Grand-Prix du Canada les 7, 8 et 9 juin prochain; avec les équipes qui commenceront à arriver à partir du 3 juin. Donc grosso modo il reste à peine un mois pour terminer les travaux! 🏎 Je ne sais pas si c'est Denis que l'on voit sur les photos mais en tout cas il me semble bien seul. 😛

Photos datant du 2 avril dernier. https://twitter.com/NEUFarchitectes/status/1113101368590585857

Je n'ai aucun mérite, il s'agit d'une image provenant de la caméra de chantier.

Le chantier du Humaniti hier matin.

Image captée par la caméra de chantier peu de temps après le lever du soleil.

Those are indeed conceptual images. More precisely they are volumetric studies to reveal the potential to expand both horizontally and vertically. The Museum hopes to be able to launch an architectural competition before the end of the year after they will have secured the required funding (180M$) from the provincial government (1/3), federal government (1/3) and private donations (1/3). To this we can add the donation of a portion of Victoria street (1/2 will remain public) by the City of Montréal and estimated to be worth around 15M$. Unfortunately the museum will have to be closed for at least two years during construction.