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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. @Faitlemou en passant le commentaire suivant, que tu as fait il y a quelques mois dans un autre contexte, est conforme à ce qui est dit dans l'entretien de Radio-Canada: << Non, ce n'est pas les méchants "séparatistes" qui ont amené le déclin de Montréal. C'est une conclusion erroné, dépassé et rempli de préjugés. La bourse de Toronto avait déjà dépassé celle de Montréal bien avant qu'un quelconque parti "séparatistes" existe au Québec. La construction du St-Lawrence Seaway, la chute de l'Empire Britannique, la montée du capitalisme et les investissements américains à Toronto furent des facteurs beaucoup plus majeurs que les méchants "séparatistes". Montréal était une ville mercantile de l'Empire Britannique et aussitôt que ces facteurs furent compromis, le déclin commenca. On peut remonter les débuts du déclin jusqu'en dans les années 20 si on y fait l'effort. >>
  2. https://www.facebook.com/REMgrandmtl/photos/a.540958666270299/795171650848998/?type=3&amp;theater
  3. Futur parc Mary-Griffin : l'expropriation coûtera 24 millions Pour créer le parc Mary-Griffin, dans l'arrondissement du Sud-Ouest, la Ville de Montréal versera 24 millions de dollars à la compagnie expropriée, qui utilisait le site comme stationnement commercial. Jérôme Labbé - Radio-Canada La décision a été avalisée à huis clos par le comité exécutif lors de sa première réunion de l'année, mercredi. Le sommaire décisionnel soumis aux élus stipule que le propriétaire du site, la Compagnie d'Immeuble Bona ltée, a été informé en juin 2015 de son expropriation prochaine. Depuis, une indemnité provisionnelle de 11,9 millions de dollars lui a été versée. Le site était utilisé par un locataire qui y exploitait un terrain de stationnement commercial depuis plus de 30 ans. Les activités de stationnement sur le site ont cessé le 31 décembre 2016. Trois semaines plus tard, la Ville de Montréal prenait officiellement le contrôle du site. Le propriétaire réclamait plus de 36 millions de dollars en indemnités. Mais « après plusieurs échanges entre les experts des parties », peut-on lire dans le sommaire décisionnel, « les parties ont convenu d’une entente pour fixer l’indemnité totale à la somme de 24 000 000 $ en capital, intérêts et frais [...] et ainsi éviter les frais d’une audition devant le TAQ [Tribunal administratif du Québec, NDLR] et les risques de condamnation à une somme supérieure ». Le chèque sera bientôt émis à l'ordre de Davies Ward Philipps & Vineberg, en fidéicommis, précise le document. La totalité des dépenses sera imputée à la ville-centre, et non à l'agglomération. Le site en question est délimité par les rues Ann, Dalhousie, William et Ottawa. Il mesure 8325 mètres carrés. Une fois transformé en parc, ce dernier portera le nom de Mary Griffin, qui a donné son nom au quartier de Griffintown. Cette initiative, soutient la Ville, s'inscrit dans la volonté de la Ville de graver plus de noms de femmes dans le paysage urbain montréalais. Un bassin de rétention(Nouvelle fenêtre) qui permettra de favoriser le captage, la rétention et l'infiltration des eaux de pluie devra préalablement être construit en sous-sol au coût de 35 millions de dollars. Qui était Mary Griffin? Mary Griffin était mariée à Robert Griffin, un fabricant de savon, propriétaire de la première maison de Griffintown et premier caissier de la Banque de Montréal. En 1803, elle acquiert un immense terrain – qui correspond aujourd'hui au quartier de Griffintown, qu'on appelait à l'époque le « fief Nazareth » – auprès de Patrick Langan, un partenaire peu scrupuleux de l'homme d'affaires et politicien irlandais Thomas McCord, qui l'avait mis en charge de ses affaires en son absence. M. McCord, qui était en Irlande au moment de la vente, conteste à son retour la transaction devant les tribunaux, mais ce n'est qu'au terme d'une longue saga judiciaire qu'il obtient finalement justice, en 1810. Entre-temps, par contre, le terrain avait été divisé en lots par l'arpenteur Louis Charland et les résidents avaient pris l'habitude de nommer leur quartier « Griffintown ». Le patronyme est resté, et ce, malgré toutes les tentatives de Thomas McCord pour effacer le nom de sa fondatrice. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1146406/compagnie-immeuble-bona-ltee-davies-ward-philipps-vineberg-sud-ouest
  4. Je m'en souviens très bien et d'ailleurs peu après je me suis procuré un exemplaire de ce livre dans la versions originale en anglais. Merci pour la référence.
  5. La multinationale Denso ouvre un laboratoire d'IA à Montréal JEAN-FRANÇOIS CODERRE - La Presse Le géant japonais Denso, un important fournisseur de composantes automobiles, a annoncé aujourd'hui l'ouverture d'un laboratoire de recherche en intelligence artificielle à Montréal. « Denso est en transition pour passer de fournisseur de pièces automobiles à fournisseur de mobilité », a indiqué ce matin en entrevue le vice-président du Centre nord-américain de recherche et développement de Denso, Pat Bassett. La multinationale japonaise, dont les revenus annuels atteignent environ 48 milliards et qui emploie plus de 170 000 personnes dans le monde, souhaite notamment développer des logiciels pour la conduite automatisée, les voitures connectées, l'électrification et le partage. Elle dispose présentement de laboratoires principaux au Japon et aux États-Unis et a ouvert des laboratoires satellites en Israël, en Finlande et, maintenant, à Montréal. Ce dernier se consacrera surtout à la recherche fondamentale, selon M. Bassett. Il devrait employer environ 5 personnes la première année et la suite n'a pas encore été déterminée. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201901/10/01-5210568-la-multinationale-denso-ouvre-un-laboratoire-dia-a-montreal.php
  6. C'est le principe de la saucisse Hygrade: les entreprises viennent ici à cause de l'avance que Montréal a en intelligence artificielle et plus il y a d'entreprises qui s'établissent ici plus on creuse notre avance.
  7. https://twitter.com/claudedeschenes/status/1079195157982035969
  8. https://twitter.com/TYLI_Group/status/1082341198377832448
  9. Cela pourrait bien être le cas car le décor ressemble beaucoup au Grand Foyer culturel de la Place des arts.
  10. C'est sans doute plus que çà car le panneau derrière le YUL 2 parle de l'esplanade de la Place des arts et celui derrière le Humaniti parle de l'îlot Balmoral entre autres. Cela ressemble à une exposition concernant le développement urbain à Montréal ou quelque chose du genre.
  11. J'avais initialement mis le lien de l'article mais après avoir lu ton dernier message j'ai vérifié et ce n'était pas le bon. J'ai depuis édité mon post avec le bon lien et je te remercie de m'avoir informé de cette erreur. ?‍♂️
  12. Patrimoine: les bons et les moins bons coups de 2018 SUZANNE COLPRON - La Presse Qu'est-ce qu'on a fait de bien et de moins bien, cette année, à Montréal, en matière de patrimoine bâti, urbain et paysager ? Tour d'horizon avec Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal. LES GESTES Commençons par les bonnes nouvelles. Pour Dinu Bumbaru, « deux gestes à petite échelle » méritent d'être soulignés. Le premier, fait par l'administration Plante, est l'acquisition du jardin Notman, coin Clark et Milton, pour le mettre à l'abri du pic des démolisseurs. « Cette décision a permis de résoudre un problème qui durait depuis 15-20 ans », dit-il. Reste maintenant à savoir ce qu'on en fera et comment on l'aménagera. Le second est le rétablissement, par Québec, de la fameuse dalle-parc de l'échangeur Turcot, avec des aménagements piétonniers et cyclistes. « Est-ce que ça va tenir le coup avec le gouvernement Legault ? demande Dinu Bumbaru. Je ne le sais pas. Mais ce lien n'est pas du luxe. Je suis d'accord, ça coûte de l'argent, mais c'est des peanuts comparé au coût de l'échangeur. » LE PATRIMOINE Autre bonne nouvelle : le site archéologique de Fort-Lorette a été classé au patrimoine en juin par le gouvernement. Ce site est situé dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville, à l'endroit où se trouvait autrefois une mission sulpicienne active de 1696 à 1721. Des recherches menées au printemps 2017 ont permis de découvrir de nombreux vestiges datant de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. Plusieurs sections restent à explorer, ce qui laisse croire qu'il y aura d'autres découvertes dans les prochaines années. « C'était un lieu de rencontre entre les Français et les autochtones, rappelle M. Bumbaru. C'est aussi ça, le patrimoine. » LE PAYSAGE L'Agora métropolitaine, qui a réuni 600 personnes à la TOHU, en octobre, permet d'espérer qu'on saura se mettre à l'abri de désastres comme la démolition de la maison Boileau à Chambly, rasée en novembre par la municipalité sous prétexte qu'elle représentait un danger pour la sécurité des citoyens. Élus, professeurs, experts et citoyens ont discuté tous ensemble, pour une rare fois, des enjeux du patrimoine et de la protection du paysage. « Je pense qu'on a scoré, dit M. Bumbaru. Le patrimoine paysager est une richesse extraordinaire. Mais il sert trop souvent à agrémenter la mise en page des documents arides. Il faut passer de la mise en pages à la substance. » Un plan d'action pour la période 2019-2023 est attendu dans les prochains mois. « On va y arriver, il faut se donner des échéances. » LE VIEUX-PORT Au chapitre des moins bonnes nouvelles, il y a le Vieux-Port qui tarde à accoucher de son plan directeur. Que fera-t-on du fameux Silo no 5 ? Y aura-t-il un nouveau complexe commercial et résidentiel ? Un parcours pour les piétons ? Depuis le temps qu'on en parle, on aimerait bien le savoir. Ce plan directeur devait être connu bien avant les Fêtes du 375e anniversaire de Montréal. Mais, pour toutes sortes de raisons, on a jugé qu'on manquait de temps. Résultat : depuis 2016, la Société immobilière du Canada, à laquelle a été fusionnée la Société du Vieux-Port, va de consultation en consultation et de plan directeur préliminaire en plan directeur préliminaire. « On est à la fin de 2018 et on est toujours en train de discuter », déplore Dinu Bumbaru. L'AVENUE McGILL COLLEGE À suivre en 2019 : l'aménagement d'une nouvelle place publique sur l'avenue McGill College, au coeur du centre-ville. Mandaté par le comité exécutif de la Ville de Montréal, l'Office de consultation publique de Montréal a profité des travaux de la rue Sainte-Catherine et de la station du Réseau express métropolitain (REM) pour tenir durant l'automne des séances de consultation publique. M. Bumbaru insiste sur le fait que la vue sur la montagne doit être préservée. L'avenue McGill College s'étend de la Place Ville Marie à l'Université McGill, rue Sherbrooke. Mais elle se divise en deux parties assez distinctes : de la Place Ville Marie à la rue Sainte-Catherine, et de la rue Sainte-Catherine à la rue Sherbrooke. « Cette avenue se trouve à mi-chemin entre le square Dorchester, une oasis dans la ville, et la place des Festivals. Il faut développer un autre caractère de lieu public pour McGill College. » L'ÉCRAN RADAR Autres sujets de préoccupation : l'avenir des vieux bâtiments délaissés ou sur le point de l'être, comme l'hôpital Royal Victoria, l'Hôtel-Dieu et l'Institut des sourdes-muettes, mais aussi ceux du parc Jean-Drapeau et de la Biosphère. Des audiences de consultation publique ont eu lieu en septembre dernier sur l'aménagement et le développement du parc Jean-Drapeau, même si son amphithéâtre extérieur de 65 000 places est en chantier depuis juillet 2017. Quant à la Biosphère, située dans l'ancien pavillon des États-Unis d'Expo 67, une des icônes de Montréal, son bail signé avec Environnement Canada prend fin en 2019. Il faut s'en occuper, et vite. Dernier sujet : la voie Camillien-Houde, qui a alimenté bien des conversations en 2018. Fermée à la circulation ? Ouverte en partie ? « C'est une bonne occasion de réfléchir à ce que c'est, un chemin dans un parc », lance Dinu Bumbaru. https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201812/29/01-5209506-patrimoine-les-bons-et-les-moins-bons-coups-de-2018.php
  13. It's a good point. But I had to post it here because of the title. That being said many people indeed confuse AI with High Tech in general when in fact AI is a cutting-edge specialty within the broader field of High Tech. And when we hear that a company is opening an AI office here, or anywhere else for that matter, in most cases only a fraction of the jobs will be AI specific and the rest will belong to different high tech related specialties.
  14. Si je ne l'ai pas indiquée c'est parce qu'il n'y avait pas d'attribution. J'ai pris cette photo sur Montréal International.
  15. Des start-ups d’ici sur le point de valoir un milliard$ Le Québec est sur le point de mettre au monde ses premières « licornes », comme sont nommées aux États-Unis ces start-ups faisant partie du club sélect des entreprises valant plus d’un milliard $. FRANCIS HALIN - Le Journal de Montréal « Sans dire que 2019 sera l’année des licornes au Québec, parce que tout est une question de marché, je pense que quelques entreprises d’ici sont à un cheveu d’en devenir », affirme le grand responsable des technos de PwC, Michael Dingle. Selon lui, l’année 2018 prouve que le Québec a la recette de la Silicon Valley. Les talents technos en vente et en marketing sont là, comme le capital de risque. Sans parler de l’Institut québécois d’intelligence artificielle (MILA) qui attire les cerveaux, ou de la Déclaration de Montréal sur l’IA qui impose sa réflexion éthique. « De toute ma carrière, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour aller chercher du capital de risque », ajoute Michael Dingle. Mieux encore, les têtes dirigeantes des multinationales viennent ici. Géants québécois Lightspeed a recruté en novembre deux anciens hauts dirigeants de Google, l’ex-chef de sa direction financière, Patrick Pichette, et l’ex-directrice générale de Google Québec, Marie-Josée Lamothe. « Lightspeed, Element AI, Landr et Frank And Oak pourraient bien être les prochaines licornes parce qu’elles peuvent croître à l’international », note le directeur exécutif et de l’accompagnement entrepreneurial à HEC Montréal, Manaf Bouchentouf. Plusgrade, Breather, Element AI et même un Transit jouent aussi dans la cour des grands dans le monde. Premier au pays Depuis le début de 2018, le Québec est premier au pays en capital de risque, selon Réseau Capital. Plus de trois transactions sur quatre ont été conclues ici. Au troisième trimestre, 34 transactions s’élevant à plus de 237 millions $ se sont déroulées chez nous, dont plus de 129 millions $ dans la vedette montante Hopper, toujours selon l’association. Coveo a marqué un grand coup en mettant la main sur un chèque de 100 millions $ US de la firme de la Silicon Valley Elliott Management, en échange de 27 % de sa société. Les centres de données eStruxture (180 millions $) et les satellites NorStar Space (52 millions $, dont 13 millions $ de Québec) ont aussi eu leur part du gâteau. « On a des problèmes, les Québécois, à dire qu’on est bons, mais là, on est bons », conclut le PDG d’Anges Québec, François Gilbert. Plusgrade Plusgrade a reçu 200 millions $ de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) en novembre. La start-up permet aux compagnies aériennes d’écouler leurs sièges invendus. « On veut amener notre magie dans d’autres industries », résume son PDG, Ken Harris, qui a les croisières et les hôtels dans son collimateur. Breather La start-up de location d’espaces de travail Breather a eu 60 millions $ d’une ronde menée par la CDPQ pour s’imposer dans l’immobilier commercial. « On peut maintenant louer 1000 pieds carrés pendant un mois. On va commencer à voir ça dans tous les marchés », prédit son PDG Julien Smith, qui est à la tête de 250 employés. Transit Transit, qui propose un cocktail de transports en commun, a obtenu près de 24 millions $ de Renault, Nissan, Mitsubishi, Jaguar et Land Rover pour être prête quand ils mettront leur flotte en location, comme des taxis. « On veut être la plateforme qui permettra l’utilisation de ces services-là pour que les gens arrêtent d’avoir un véhicule », dit son PDG Sam Vermette. Hopper Hopper a mis la main sur 129 millions $ lors d’une ronde dirigée par OMERS Ventures, comprenant la CDPQ et Investissement Québec. Téléchargée plus de 30 millions de fois, l’application capable de prédire le meilleur moment pour acheter son billet d’avion a le vent dans les voiles. Element AI Element AI, cofondée par l’expert en intelligence artificielle Yoshua Bengio, fait toujours autant parler d’elle. Son PDG, Jean-François Gagné, vient d’ouvrir un bureau à Singapour en présence de Justin Trudeau. La start-up a aussi fait couler beaucoup d’encre en s’associant à Amnistie internationale pour mesurer l’ampleur des insultes faites aux femmes sur Twitter. https://www.journaldemontreal.com/2018/12/28/des-start-ups-dici-sur-le-point-de-valoir-un-milliard
  16. They might be a bit overpriced but not by much because the ratios remain reasonable. Recessions are hard to predict because what causes each one of them is never the same, except for one thing: greed. Stock brokers are indeed more nervous but the economists are almost unanimously forecasting an economic recession in the near future. Of course the near future doesn't mean the same for brokers and economists. There is currently a disconnect between how the stock markets perform and how the world economy is doing. There is a trade war going on between the two most powerful economies. Europe is in turmoil following the decision of Britain to leave the EU. The higher interest rates make the US$ more valuable, which has a negative impact on Asian countries because their debts automatically increase. There is a breach of trust between the United States and the rest of the world. The stock markets have been increasing continuously for ten years now, which makes it the longest period since the last Big One.
  17. Comment Montréal est devenu un des leaders de l’intelligence artificielle Le Super Bowl de l'intelligence artificielle. C’est par cette référence au championnat de football américain qu’un quotidien québécois a qualifié la conférence NeurIPS (pour Neural Information Processing Systems) qui se déroulait du 2 au 8 décembre dernier, à Montréal. La plus grande conférence mondiale sur l’intelligence artificielle (IA) réunissait en effet, pour sa 32e édition, 8 000 experts du sujet, dont les plus grands spécialistes mondiaux. Preuve de l’engouement pour l’événement : les tickets pour y assister se sont arrachés... en seulement quelques minutes ! La désignation de Montréal comme ville hôte de cette conférence est tout sauf un hasard, tant la métropole québécoise est à la pointe en la matière. Trois entreprises britanniques en IA, QuantumBlack, WinningMinds et BIOS, ont d’ailleurs profité de l’occasion pour annoncer l’ouverture de bureaux sur les bords du Saint-Laurent, représentant 130 emplois d’ici les trois prochaines années. Elles s’ajouteront ainsi aux nombreux géants du numérique, déjà présents sur place. Google, IBM, Facebook, Samsung... tous y ont ouvert au cours des deux dernières années un laboratoire en IA. Sans oublier Microsoft, qui a racheté l’an passé la start-up montréalaise en apprentissage profond, Maluuba, l’américain Techstars qui y a lancé son accélérateur en IA ou encore les entreprises françaises Thalès et Havas qui y ont installé leur centre d’innovation en IA. LA QUÊTE DES “TALENTS” MONTRÉALAIS "Depuis un an et demi, l'intelligence artificielle est devenue le meilleur argument de vente pour attirer des entreprises étrangères à Montréal", expliquait récemment au quotidien la Presse Stéphane Paquet, le vice-président aux investissements étrangers de Montréal International, l’organisme de promotion économique de la métropole. "L’IA représente plus de 500 millions $ (328 M€) d’investissement en deux ans pour Montréal, alors que cela n’existait pas il y a quelques années encore !", renchérit Hubert Bolduc, le PDG de Montréal International. La raison de cette attractivité soudaine ? "Les talents", répondent en choeur les acteurs locaux. "On est un pôle privilégié pour ceux qui veulent se faire former par les meilleurs professeurs en la matière", assure Alexandre Le Bouthillier, un entrepreneur montréalais qui est revenu d’Europe pour fonder sa nouvelle start-up, Imagia, qui se sert de l’IA pour faire des diagnostics médicaux. "Avant, on disait que les talents suivaient les investissements. Aujourd’hui, ce sont les investissements qui suivent les talents", résume Hubert Bolduc. Selon Montréal International, la métropole québécoise compte ainsi plus de 300 chercheurs et étudiants en doctorat dans les domaines liés à l’IA, près de 11 000 étudiants inscrits à un programme universitaire spécialisé en IA et en traitement des données pour, au final, près de 93 000 emplois en lien avec l’IA. Cette excellence académique s’explique en grande partie par l’influence d’un homme : Yoshua Bengio. Avec le chercheur torontois Geoffrey Hinton et le Français Yann Le Cun, il est considéré comme l’un des pères de l’intelligence artificielle moderne, en tant que pionnier de l’apprentissage profond (deep learning). Le premier a été embauché par Google, le deuxième par Facebook. Yoshua Bengio, né à Paris de parents marocains mais arrivé à Montréal à l’âge de 12 ans, lui, a eu un autre rêve : faire de sa ville d’adoption une Silicon Valley de l’intelligence artificielle. "C’est la ville où j’ai construit ma vie et mes racines, mais c’est aussi un endroit où il y a des valeurs avec lesquelles je suis en phase", raconte à l’Usine Digitale celui qui a refusé beaucoup d’autres propositions bien plus lucratives. "Les changements provoqués par l’intelligence artificielle vont avoir des coûts sociaux, notamment au niveau de l’emploi. Il faut donc que la richesse créée par l’IA ne s’accumule pas à un seul endroit, comme la Chine ou la Silicon Valley, mais profite à un plus grand nombre." “Yoshua Bengio, c’est un immense chercheur, mais c’est aussi un pouvoir d’attraction très important auprès de professeurs et d’experts en IA”, constate Siegfried Usal, le Directeur Général de CortAIX, le centre mondial d’Intelligence Artificielle de Thalès qui a opté pour Montréal l’an dernier. Décrit comme une sommité scientifique ou une "rock star", l'infatigable Yoshua Bengio est, entre autres, le fondateur de l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal, le Mila, le plus grand centre de recherche universitaire dans le monde, dans le domaine de l’apprentissage profond. Mais aussi d’une start-up, Élément AI, un fournisseur de solutions en intelligence artificielle qui a levé 137,5 M$ (90 M€) l’année passée et qui compte près de 500 salariés. LES SUCCÈS DE LA COLLABORATION PUBLIC-PRIVÉ "Le Québec se démarque par cet esprit de collaboration entre universités, étudiants, scientifiques et industries, analyse Jean-François Gagné, le co-fondateur et PDG d’Élément AI. C’est ce qui nous permet d’être toujours à la pointe des idées et de connaître les travaux des chercheurs, parfois avant même qu’ils soient publiés". Une culture de la collaboration dont témoigne par exemple l’Institut de valorisation des données (Ivado) qui rassemble près d’un millier de chercheurs et une trentaine d’entreprises. S'ajoute à cela l’implication importante des pouvoirs publics fédéraux (le Canada s’est doté d’un plan stratégique sur l'IA doté de 125 M$, soit 82 M€, notamment pour la création de 14 chaires de recherche en IA à Montréal) et provinciaux (100 M$, soit 65 M€, ont été dédiés à la création d’une grappe d’innovation québécoise en AI). Tous les ingrédients du cluster technologique sont ainsi réunis pour enclencher le cercle vertueux suivant, énoncé par Hubert Bolduc : "Le talent attire le talent, les investissements attirent les investissements". UN ÉCOSYSTÈME EN GESTATION RAPIDE "Sans oublier la question de la qualité de vie, Montréal est une des seules métropoles nord-américaines où il est encore abordable de se loger en centre-ville, plaide aussi Valérie Plante, la mairesse de la ville, interrogée par l’Usine Digitale. De plus en plus, les investisseurs choisissent de s’installer là où leurs employés vont être heureux parce que la concurrence est aussi forte pour attirer que pour retenir ses talents, surtout dans l’IA." Un constat partagé par Siegfried Usal de CortAIX : "On avait regardé pour s’implanter dans la Silicon Valley, à Boston ou d’autres bassins, mais il y aurait eu beaucoup plus de barrières à l’entrée en termes de coût d’attraction, de rétention et de développement futur. L’expérience à Montréal est tout à fait conforme à nos espérances : nous avons réussi à recruter une trentaine de haut calibre en peu de temps, nous avons rapidement réussi à enclencher des collaborations avec le milieu académique et nos premiers résultats concrets sont très positifs." CortAIX fut d’ailleurs un des premiers locataires de la toute récente cité de l’intelligence artificielle, bâtie dans une ancienne usine textile de 35 000 m2, dans le quartier du Mile-Ex. Le bâtiment regroupe également le Mila, l’Ivado, Élément AI et une vingtaine de laboratoires d’entreprises. "Avec une telle concentration d’experts en IA, on passe de 10 minutes en voiture à 10 secondes de marche pour pouvoir échanger des idées !", sourit Alexandre Le Bouthillier. "Je ne m’attendais pas à un développement aussi rapide de l’écosystème", confie pour sa part Yoshua Bengio. https://www.usine-digitale.fr/editorial/comment-montreal-est-devenu-un-des-leaders-de-l-intelligence-artificielle.N781254
  18. Montréal, la métropole la plus sécuritaire parmi les 20 plus grandes villes du Canada et des États-Unis Selon les plus récentes données de Statistique Canada et du FBI, le Grand Montréal se classe à nouveau comme la métropole la plus sécuritaire parmi les 20 plus grandes régions métropolitaines du Canada et des États-Unis en raison du plus faible taux d’homicides (1,11 par tranche de 100 000 habitants par rapport à 4,72 en moyenne). L’aspect sécuritaire de la métropole s’ajoute à de nombreux atouts qui confèrent au Grand Montréal une qualité de vie exceptionnelle. En effet, le Grand Montréal est la grande ville la plus abordable du Canada et des États-Unis notamment grâce à : Des loyers abordables Des allocations familiales généreuses De faibles coûts d’assurance médicale privée Des garderies peu coûteuses Des soins de santé gratuits Les frais de scolarité les plus bas en Amérique du Nord En plus d’offrir un pouvoir d’achat supérieur, Montréal est aussi classée au deuxième rang des meilleures villes du monde pour les milléniaux et considérée comme la meilleure ville étudiante et la ville la plus réputée d’Amérique. Multilingue et cosmopolite, la région bénéficie également d’une offre culturelle riche et variée en accueillant plus de 100 festivals et 70 musées. Tant de raisons qui font du Grand Montréal, un endroit idéal où il fait bon vivre. http://www.montrealinternational.com/blogue/montreal-la-metropole-la-plus-securitaire-parmi-les-20-plus-grandes-villes-du-canada-et-des-etats-unis/
  19. Félicitations pour ton sens de l'observation. Il en reste encore quelques uns en service, non? Quoiqu'il en soit ils ont encore un look très moderne et vieillissent bien je trouve. Bref, ils font encore honneur à Montréal. WOW! indeed.
  20. L'ONF devait déménager dans ses nouveaux locaux au début de l'année 2019 mais on parle maintenant d'une ouverture officielle en septembre je crois. Cela dit, la discussion portait sur le revêtement extérieur et comme les photos de l'intérieur sont rares il est difficile de se faire une idée de l'avancement des travaux.
  21. Une vidéo qui met Montréal en valeur.
  22. En voyant la superbe photo de @Acajou ma première réaction a été de me dire qu'il s'était trompé de fil. Cependant je crois qu'il a bien fait car cela nous permet de mettre le Brix en relation avec le Humaniti, et comme disait @mtlrdp l'un se marie bien avec l'autre. Je dirais même qu'il y aura une synergie visuelle entre les deux. En tout cas tout le secteur s'en trouvera bientôt complètement transformé.
  23. Je partage ton étonnement et je trouve cette situation anormale. Cependant je trouve le résultat tellement beau que je suis prêt à attendre aussi longtemps qu'il le faudra. L'îlot Balmoral est en voie de devenir la nouvelle référence à Montréal en architecture. Ce sera bientôt le nouvel étalon auquel il faudra se mesurer comme c'était le cas à une autre époque pour la Place Ville-Marie et la salle Wilfrid-Pelletier. Cet édifice ne ressemble à aucun autre à Montréal et le plus remarquable c'est qu'il ne semble pas susciter beaucoup de controverse malgré son extrême avant-gardisme.
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