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Griffintown et ses projets - Discussion générale


monctezuma

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Là c'est clairement de l'abus de la part du proprio de ce club. Il se fou carrément de la population locale. Vivement que ce club de douchebag ferme ses portes.

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Là c'est clairement de l'abus de la part du proprio de ce club. Il se fou carrément de la population locale. Vivement que ce club de douchebag ferme ses portes.

 

Il doit s'être dit qu'une amende de 3000$ pour bruit après 23h c'est de l'argent de poche pour lui.

Modifié par ScarletCoral
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Il doit s'être dit qu'une amende de 3000$ pour bruit après 23h c'est de l'argent de poche pour lui.

Proprio a eu de la chance, y aura pu se retrouver avec un train qui passait a travers son plancher de danse.

http://www.journaldemontreal.com/2016/06/01/le-new-city-gas-et-ledifice-rodier-sauves

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Dans LaPresse+ aujourd'hui :

 

LE RÉVEIL DE MONTRÉAL

GRIFFINTOWN AU RYTHME DES CLOUEUSES : TISSU SOCIAL EN CONSTRUCTION

 

NICOLAS BÉRUBÉ

LA PRESSE

 

Quand il a emménagé dans Griffintown, à la fin des années 2000, Jeffrey Dungen devait sortir du quartier pour remplir son frigo.

 

« On allait au centre-ville, au IGA du Complexe Desjardins, dit-il. Il n’y avait rien dans Griffintown. Zéro. »

 

Aujourd’hui, on trouve un supermarché Metro dans la rue Notre-Dame et une épicerie Adonis de 20 000 pi2 ouvrira bientôt ses portes à l’angle des rues Peel et Wellington.

 

Le tac, tac, tac des cloueuses dans Griffintown rappelle que ce n’est sans doute qu’un début : d’ici 2025, 22 000 personnes résideront dans le quartier, soit trois fois plus qu’aujourd’hui, selon les projections de l’arrondissement du Sud-Ouest.

 

Le maire de l’arrondissement, Benoit Dorais, signale que cela changera le visage d’un quartier qui est déjà l’un des plus dynamiques à Montréal.

 

« Pour accueillir 20 000, 22 000 personnes dans Griffintown, on ne pourra pas avoir juste des commerces sur Peel ou sur Wellington, explique M. Dorais en entrevue. De petits commerces de proximité seront situés au rez-de-chaussée des immeubles, dans des rues résidentielles. C’est un phénomène déjà à l’œuvre. »

 

« Les gens arrivent par centaines chaque mois dans Griffintown. »

 

— Benoit Dorais, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest

 

 

CHANGEMENT DE CAP

 

Créer un quartier résidentiel dans l’ancienne zone industrielle allant de l’autoroute 10 jusqu’au boulevard Georges-Vanier, entre la rue Notre-Dame et le canal de Lachine, n’était pourtant pas ce que la Ville de Montréal avait en tête lorsqu’elle s’est intéressée au réaménagement du secteur, en 2007.

 

« L’administration de Gérald Tremblay voulait essentiellement y faire un DIX30 en ville, se souvient Benoit Dorais. Ç’a pris tout mon mandat de 2009 à 2013 pour convaincre le maire que ça n’avait pas de bon sens de planifier seulement une petite partie de Griffintown, pendant que des spéculateurs achetaient des terrains à gauche et à droite pour construire des tours chacun de leur côté. » Le projet de « power center » a finalement été abandonné dans la foulée de la crise économique de 2008-2009.

 

En 2013, la Ville a adopté un nouveau Programme particulier d’urbanisme (PPU) pour Griffintown. Pour la première fois, une vision pour le développement du quartier était mise de l’avant, avec des projets de parcs, des espaces communautaires et plusieurs orientations visant à créer un quartier vivant, et non pas une « forêt de condos » le long du canal de Lachine.

 

Des résultats concrets sont déjà visibles : un premier grand parc familial pour les 0 à 12 ans, avec modules de jeux, jets d’eau et carré de sable, ouvrira ce printemps au cœur de Griffintown, signale le maire Dorais.

 

« Nous finançons aussi des activités comme des ateliers de photographie, des visites guidées, le festival Film Noir au Canal, qui projette des films policiers en plein air au canal de Lachine. On travaille avec l’organisme l’Autre marché pour organiser la tenue d’un marché public sur la promenade Smith, qui fait le lien entre Griffintown et le canal. »

 

 

« J’AI INVESTI MON TEMPS »

 

Dans ce secteur en ébullition, les citoyens doivent parfois prendre les devants. Marc-André Patry, qui habite Griffintown, trouvait que les rues et les trottoirs de son secteur étaient sales et négligés quand il a emménagé, il y a deux ans. Avec une voisine, il a déposé une pétition au conseil d’arrondissement l’an dernier.

 

« Depuis, la Ville a mis des poubelles, et c’est bien mieux qu’avant, dit M. Patry. Les choses bougent à Griffintown, mais il faut s’impliquer. J’ai investi mon temps, et le résultat est là. J’adore mon quartier, je ne me verrais pas habiter ailleurs. »

 

Craig Sauvé, conseiller de Projet Montréal dans l’arrondissement du Sud-Ouest, remarque que plusieurs rues de Griffintown seront refaites selon le concept de « rues habitées » dans les prochaines années. Cela, dit-il, va améliorer les déplacements à pied dans le secteur, aujourd’hui parfois laborieux avec des trottoirs fermés et des conteneurs à déchets près des terrains en construction.

 

« L’idée est de faire des rues pour tous, des rues où les automobilistes et les places de stationnement ne prennent pas toute la place. Dans cinq ans, on va avoir un quartier très différent. »

 

— Craig Sauvé, conseiller de Projet Montréal

 

Jeffrey Dungen, ingénieur qui travaille dans les nouvelles technologies, voit le quartier changer sous ses yeux depuis neuf ans. « Griffintown fonctionne, dit-il. Les gens passent beaucoup de temps dans leur building, à la piscine, dans les ‟chalets urbains” sur le toit ou sur les terrasses communes. Je passe pratiquement tout mon été là. »

 

LE PROBLÈME DE L’ÉCOLE

 

En 2014, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) s’était aussi montrée intéressée par l’idée de bâtir une école primaire dans le quartier. Mais la commission scolaire a plutôt décidé de vendre le terrain et d’appuyer le projet d’agrandir l’école De la Petite-Bourgogne, dans le quartier voisin.

 

Isabelle Roy, enseignante, et son conjoint Matt Levesque, répartiteur, ont deux filles d’âge préscolaire. Ils ont récemment mis leur condo de Griffintown en vente, car l’école qu’ils attendaient dans le quartier ne verra pas le jour.

 

« L’école De la Petite-Bourgogne est située à 30 minutes de marche en été, dans les conditions idéales, dit Mme Roy. Et la CSDM n’offre pas de service de transport scolaire chez moi. Il y a une école privée qui doit ouvrir ses portes dans Griffintown cet automne, mais nous et les familles à qui nous parlons n’avons pas les moyens d’envoyer nos enfants là. »

 

Pour le maire Benoit Dorais, le projet d’une école publique dans Griffintown reste un objectif à long terme. Si les projections de population se réalisent, la question d’une école publique deviendra criante.

 

« Dans un monde idéal, nous aurions une école primaire publique dans Griffintown, dit-il. Le ministère de l’Éducation attend d’avoir des besoins, et il s’ajuste ensuite. On verra où en est la demande dans quelques années. »

 

Ceux qui pensent que Griffintown est un quartier uniquement composé de jeunes professionnels, ou de gens très en moyens, font fausse route, selon M. Dorais.

 

« Je dis aux gens : promenez-vous dans Griffintown et regardez autour de vous. Vous allez en voir, des poussettes. »

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Avis aux résidents de Griffintown : Une rencontre citoyenne pour discuter des problèmes entourant les opérations du New City Gas aura lieu à l'Hôtel de Ville du Sud-Ouest ce jeudi 9 juin à 19h.

 

L'information a été fournie la semaine dernière aux différents syndicats de coopropriétés qui doivent la relayer aux propriétaires.

 

Si possible, partagez l'information

 

Voici l'adresse du bureau d'arrondissement :

815, rue Bel Air (entre St-Antoine et St-Jacques)

Montréal, QC H4C 1H2

 

C'est tout près du métro Lionel-Groulx

Attention, il s'agit d'une réunion"privée".

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  • 4 semaines plus tard...

Ça devrait être payé exclusivement par les habitants de Griffintown. Il est évident qu'ils refuseraient et on passerait à autre chose. Il y a assez de parcs dans le coin, le canal, parc à chien, arbres matures, nouveaux parcs pour enfants, etc.. que veulent-ils de plus?

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Si ça coûte 12 millions pour ce petit terrain, combien ça va coûter pour le parc St-Thomas qui prend tout un quadrilatère avec les rues William, Ottawa et du Séminaire? C'est 4 ou 5 fois plus grand! 50, 60 millions? Ça n'a pas de bon sens, pas certain de comprendre!

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Si ça coûte 12 millions pour ce petit terrain, combien ça va coûter pour le parc St-Thomas qui prend tout un quadrilatère avec les rues William, Ottawa et du Séminaire? C'est 4 ou 5 fois plus grand! 50, 60 millions? Ça n'a pas de bon sens, pas certain de comprendre!

 

The city completely messed up this... instead of purchasing the lands years ago when the planning was being done, they waited for the prices to go up 10x

 

Typical city poor planning that leads to a project costing way more for no reason.

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Quelqu'un demandait dans un autre fil pourquoi Rocco critiquait Griffintown.

 

Bon, évidemment, c'est Rocco, mais ce genre de situation montre exactement ce qui cloche dans le développement de ce quartier et une grande majorité des autres développements majeurs au Québec : le laisser-aller du privé et le public à la remorque.

 

Il faut arrêter d'avoir peur et faire comme dans toutes les villes qu'on admire tellement pour leur dynamisme : planifier un secteur en détail avant de laisser le privé venir faire son profit.

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