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Le Carré Saint-Laurent / Le Central - 10,20 étages


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3 months makes more sense, they're suppose to number the bricks so they can rebuild the facades in the future.Imagine what an eyesore that area is going to look like when the buildings come down ,you have that huge lot on Clark, a large parking lot behind 2-22,an empty lot next to the metro, and now this

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Publié le 23 décembre 2011 à 07h23 | Mis à jour le 23 décembre 2011 à 07h24

 

Grogne contre la démolition des édifices du Red Light

 

 

 

Karim Benessaieh

La Presse

 

La démolition des édifices délabrés du Red Light «récompense la négligence des propriétaires», estime Héritage Montréal, qui s'oppose à la disparition de ces témoins de l'histoire de la métropole.

 

Quant à l'exigence de démanteler et de conserver les façades des édifices entre le Monument-National et le Café Cléopâtre, «elle n'est qu'une autre forme de démolition», faute de garanties bancaires suffisantes et d'un mécanisme de surveillance, estime Dinu Bumbaru, directeur des politiques de l'organisme. Il réclame un moratoire sur les travaux jusqu'au 15 janvier et la tenue d'audiences publiques.

 

«Tout le monde est d'accord pour dire depuis des années qu'il faut revitaliser l'endroit. Mais revitaliser ne veut pas dire démolir. On constate au contraire une stratégie lente de dévitalisation. On va avoir un terrain vacant pendant des années.»

 

Mercredi, la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a accepté la demande de démolition déposée par l'arrondissement de Ville-Marie, y posant essentiellement deux conditions: la conservation des pierres de façade pour une réutilisation ultérieure et la protection du Monument-National, classé monument historique. Ces édifices font partie de l'aire de protection décrétée en 1978.

 

«Le minimum décent»

 

Le président de Culture Montréal et directeur de l'École nationale de théâtre du Canada (propriétaire du Monument-National), Simon Brault déplore cette «triste conclusion». Il estime que «la ministre a été mise devant le fait accompli». Déjà décrépits, ces édifices ont été achetés en 2010 par la Société de développement Angus (SDA), avec l'appui de la Ville, dans le cadre d'un projet ensuite abandonné qui devait s'intégrer au Quartier des spectacles. Les édifices n'ont pas été entretenus depuis leur achat. Deux rapports d'ingénieurs et une inspection du Service des incendies ont mis en relief leur état pitoyable, qui constitue un danger pour la sécurité publique.

 

Les conditions de la démolition sont «le minimum décent», estime M. Brault, qui salue le fait que «le message envoyé à la SDA et à l'arrondissement est extrêmement clair». Il souhaite qu'on voie réapparaître les façades, «un témoin irremplaçable de l'histoire de Montréal». «J'espère qu'elles ne disparaîtront pas, comme c'est souvent arrivé à Montréal.» Comme son collègue d'Héritage Montréal, il attribue cependant une bonne note globale à l'administration Tremblay en matière de patrimoine. «Elle a fait d'énormes progrès», estime M. Bumbaru.

 

Les deux organismes de protection patrimoniale promettent de suivre de près les travaux.

 

À l'hôtel de ville, on assure agir «dans la transparence la plus totale», puisque tous les rapports disponibles, que ce soit ceux des firmes d'ingénieurs ou du Service des incendies, ont été rendus publics. «Notre priorité demeure la sécurité publique», a déclaré la porte-parole Martin Painchaud. Elle rappelle en outre que les travaux devront être approuvés au préalable par le ministère de la Culture. «Héritage Montréal a droit à son opinion, mais nous avons confiance dans le fait qu'on a mis les balises nécessaires.»

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Évidemment c'était un scénario a prévoir, et des plus classiques. Il est clair qu'avec le projet de SDA on ne conservait que les façades puisqu'on creusait plusieurs planchers sous-terrains dans un complexe commercial et de bureaux. Pourquoi alors s'étonner, comme si tout d'un coup on pouvait retourner en arrière? Le mal est fait et sans accuser le propriétaire des lieux, sa négligence aura été payante puisqu'il est plus économique de tout démolir que de "broder" autour. Héritage Montréal et cie ont eu tout le temps qu'il fallait pour discuter et proposer des solutions et ce n'est pas une consultation de plus qui changera quelque chose.

 

Parfois j'ai l'impression que ces organismes, que je respecte cependant, cherchent à se faire du capital politique sur tout et sur rien en sautant sur l'occasion, un peu comme dans un train en marche. La valeur des terrains, la proximité du quartier des Spectacles et le potentiel commercial du site, impose pour sa rentabilité, une construction importante et multi fonctionnelle. De plus il est clair qu'en rassemblant tous les lots (par un propriétaire unique), la valeur totale est plus grande que ses composantes individuelles. On ne peut donc pas "retourner le génie dans la bouteille".

 

Reste donc une formule de compromis qui était déjà grandement acceptée. Malheureusement on ne pourra plus conserver les façades entières, on devra alors les démanteler avec soin, dans le but de les réassembler en finition de projet. J'ose donc espérer que ce sera l'idée retenue et qu'on saura imposer l'intégration, à défaut des plans originaux, des murs anciens qui garderons le cachet de ce bel alignement de vieux bâtiments.

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Publié le 23 décembre 2011 à 07h23 | Mis à jour le 23 décembre 2011 à 07h24

 

Grogne contre la démolition des édifices du Red Light

 

 

 

Karim Benessaieh

La Presse

 

La démolition des édifices délabrés du Red Light «récompense la négligence des propriétaires», estime Héritage Montréal, qui s'oppose à la disparition de ces témoins de l'histoire de la métropole.

 

Quant à l'exigence de démanteler et de conserver les façades des édifices entre le Monument-National et le Café Cléopâtre, «elle n'est qu'une autre forme de démolition», faute de garanties bancaires suffisantes et d'un mécanisme de surveillance, estime Dinu Bumbaru, directeur des politiques de l'organisme. Il réclame un moratoire sur les travaux jusqu'au 15 janvier et la tenue d'audiences publiques.

 

«Tout le monde est d'accord pour dire depuis des années qu'il faut revitaliser l'endroit. Mais revitaliser ne veut pas dire démolir. On constate au contraire une stratégie lente de dévitalisation. On va avoir un terrain vacant pendant des années.»

 

Mercredi, la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a accepté la demande de démolition déposée par l'arrondissement de Ville-Marie, y posant essentiellement deux conditions: la conservation des pierres de façade pour une réutilisation ultérieure et la protection du Monument-National, classé monument historique. Ces édifices font partie de l'aire de protection décrétée en 1978.

 

«Le minimum décent»

 

Le président de Culture Montréal et directeur de l'École nationale de théâtre du Canada (propriétaire du Monument-National), Simon Brault déplore cette «triste conclusion». Il estime que «la ministre a été mise devant le fait accompli». Déjà décrépits, ces édifices ont été achetés en 2010 par la Société de développement Angus (SDA), avec l'appui de la Ville, dans le cadre d'un projet ensuite abandonné qui devait s'intégrer au Quartier des spectacles. Les édifices n'ont pas été entretenus depuis leur achat. Deux rapports d'ingénieurs et une inspection du Service des incendies ont mis en relief leur état pitoyable, qui constitue un danger pour la sécurité publique.

 

Les conditions de la démolition sont «le minimum décent», estime M. Brault, qui salue le fait que «le message envoyé à la SDA et à l'arrondissement est extrêmement clair». Il souhaite qu'on voie réapparaître les façades, «un témoin irremplaçable de l'histoire de Montréal». «J'espère qu'elles ne disparaîtront pas, comme c'est souvent arrivé à Montréal.» Comme son collègue d'Héritage Montréal, il attribue cependant une bonne note globale à l'administration Tremblay en matière de patrimoine. «Elle a fait d'énormes progrès», estime M. Bumbaru.

 

Les deux organismes de protection patrimoniale promettent de suivre de près les travaux.

 

À l'hôtel de ville, on assure agir «dans la transparence la plus totale», puisque tous les rapports disponibles, que ce soit ceux des firmes d'ingénieurs ou du Service des incendies, ont été rendus publics. «Notre priorité demeure la sécurité publique», a déclaré la porte-parole Martin Painchaud. Elle rappelle en outre que les travaux devront être approuvés au préalable par le ministère de la Culture. «Héritage Montréal a droit à son opinion, mais nous avons confiance dans le fait qu'on a mis les balises nécessaires.»

 

Monctezuma... géritol... je voulais mette cet article mais manifestement je me suis fais dépasser en vitesse par ma gauche !!

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  • 1 mois plus tard...

Selon le reportage au Téléjournal ce soir...

 

  • Entre autres, Yaccarini courtise le HEC pour leur Campus International.
  • Les pierres seront numérotés et les édifices seront rasés d'ici le mois de juillet.

Modifié par IluvMTL
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Selon le reportage au Téléjournal ce soir...

 

  • Entre autres, Yaccarini courtise le HEC pour leur Campus International.
  • Les pierres seront numérotés et les édifices seront rasés d'ici le mois de juillet.

 

Les HEC dans le QdS? Mmmmmm. Mais dans le fond, ça va peut-être contribuer à tisser des liens entre le monde des affaires et le milieu culturel. Il faudrait que les espaces de rez-de-chaussée soit consacrés à du commercial ET au minimum un peu de culturel, cependant.

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pour le moment, il y a eu assez de projets publiques a vocation culturelle forcee dans ce coin de la ville - la veritable renaissance de ce secteur, a cheval entre le qds et le quartier latin, ne se fera que par le biais de multiples projets residentiels prives dans lesquels viendront s'etablir une population residente qui l'occupera a toute heure du jour et de la nuit.

 

et le potentiel ne manque pas: terrains vagues, stationnements, l'ilot du monument national, les fameuses residences jeanne-mance qui meriteraient d'etre dementelees, et cet tout l'espace commercial disponible sur le boulevard st-laurent entre rene-levesque et sherbrooke ... avec un petit push cette nouvelle branche ouest du quartier latin pourrait bien devenir d'ici quelques annees un des recherches les plus courrus a montreal! s'agit simplement que quelque se decide a partir le bal ...

Modifié par pedepy
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  • 1 mois plus tard...
Selon le reportage au Téléjournal ce soir...

 

  • Entre autres, Yaccarini courtise le HEC pour leur Campus International.
  • Les pierres seront numérotés et les édifices seront rasés d'ici le mois de juillet.

 

 

Le maire a mentionné que le démantèlement devra commencé vers le 8 avril et qu'aucun nouveau projet est prévu pour le moment, mais qu'il aura un éventuellement.

Modifié par IluvMTL
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http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/346969/revitalisation-du-patrimoine-sauvons-le-boulevard-saint-laurent

 

Revitalisation du patrimoine - Sauvons le boulevard Saint-Laurent!

Phyllis Lambert, Directeur fondateur et président du conseil des fiduciaires du Centre canadien d’architecture et Dinu Bumbaru, Directeur des politiques chez Héritage Montréal 7 avril 2012 Actualités en société

 

 

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Photo : Société de développement Angus

 

Le boulevard Saint-Laurent est un élément incontournable de l’identité montréalaise.

Il y a péril en la demeure! Mardi soir, le maire Gérald Tremblay annonçait que la démolition de la remarquable enfilade de bâtiments patrimoniaux près du Monument-National sur le boulevard Saint-Laurent débutera le 9 avril. Sans préciser quel serait le sort des pierres ou des façades qui, numérotées avec soin, échapperaient éventuellement au concasseur, le maire confirmait qu'aucun projet de construction n'était à l'étude pour ce site qui deviendra ainsi un nouveau trou béant dans le tissu urbain montréalais.

 

Ces bâtiments patrimoniaux que la Ville ordonne de démolir sont entièrement situés dans l'aire de protection du Monument-National, un bien culturel classé et donc sous l'autorité et la protection des lois du Québec et de la ministre québécoise de la Culture, Christine St-Pierre. Les autorités montréalaises ont donc dû demander l'autorisation de démolir à la ministre en invoquant l'urgence au nom de la sécurité du public. La ministre a accordé cette autorisation à l'administration municipale avec certaines exigences administratives, comme la production de plans et devis pour numéroter, déposer et entreposer certaines pierres ou façades patrimoniales, mais sans la moindre exigence quant à leur reconstruction dans un futur projet immobilier.

 

Élément incontournable

Pourtant, ces bâtiments et ce lieu ne sont pas insignifiants. Grand méridien de Montréal, le boulevard Saint-Laurent est un élément aussi incontournable de l'identité montréalaise que le Vieux-Montréal, le mont Royal ou les quartiers. Malgré sa condition inégale, sa fragmentation administrative et ses importants besoins de vue d'ensemble et de revitalisation, il a su échapper aux visées des constructeurs d'autoroutes surélevées des années 1950 puis aux démolisseurs de toutes sortes. Il y a 30 ans, la Ville de Montréal envisageait même de demander au gouvernement du Québec de le classer «arrondissement historique», une idée que le gouvernement canadien a concrétisée en 1996 en lui attribuant une telle désignation, mais à titre honorifique et sans effet réel de protection.

 

Entre la rue Viger et l'avenue des Pins, l'ensemble architectural en pierre grise du boulevard Saint-Laurent constitue le legs d'une grande vision de développement de la métropole marquée par une affirmation de la présence francophone à la fin du XIXe siècle. C'est à cette époque qu'on bâtit le Monument-National, édifice exceptionnel réalisé par souscription publique, «un lieu sacré où les beaux-arts se seront unis pour exalter les épisodes sublimes de notre histoire et pour rappeler à ceux qui suivront les traits aimés des défenseurs de nos droits» (Le Monde illustré, 4 octobre 1890) qu'on voyait relié à un opéra rue Saint-Denis.

 

Le boulevard et le Monument-National présageaient ainsi du Quartier des spectacles actuel, réalisé de nos jours grâce aux investissements massifs d'argent public pour réparer les plaies urbaines et les démolitions des années 1970 et produire des aménagements dont Montréal s'enorgueillit justement aujourd'hui.

 

Anachronisme inexplicable

Nous sommes maintenant à l'ère du développement durable et de l'Agenda 21 pour la culture, de Montréal ville UNESCO de design et métropole culturelle. 2012 est l'année d'entrée en vigueur de la nouvelle loi québécoise sur le patrimoine culturel, adoptée à l'unanimité de l'Assemblée nationale, et des consultations sur le futur Plan de développement de Montréal où la culture et le patrimoine devront avoir droit de cité.

 

À plus petite échelle, 2012 est aussi l'année de la revitalisation de bâtiments et de sites patrimoniaux — par exemple, l'édifice longtemps abandonné à l'angle du boulevard Saint-Laurent et de l'avenue des Pins, restauré grâce à la détermination des élus — et de démarches sérieuses et chargées d'espoirs, comme celles menées par les nouveaux propriétaires du silo 5 ou de la maison Lafontaine.

 

C'est donc dire à quel point, en 2012, la démolition massive et concertée des bâtiments patrimoniaux du boulevard Saint-Laurent est un anachronisme inexplicable et un retour inacceptable à une époque si néfaste au coeur de la métropole. Le fait que cette démolition ait été entièrement orchestrée entre cabinets politiques, fonctionnaires et promoteur en invoquant l'urgence et la sécurité du public, et sans consultation préalable de la population par la Commission des biens culturels du Québec ou le Conseil du patrimoine de Montréal, est aussi un recul démocratique dont on a toutes les raisons de s'inquiéter.

 

Renverser la vapeur

En leur offrant toute notre collaboration à cette fin, nous demandons donc à la ministre de la Culture et à la Ville de Montréal de renverser la vapeur pour s'engager fermement à maintenir la continuité et le patrimoine du boulevard Saint-Laurent et des abords du Monument-National, et, plus spécifiquement:

 

-de suspendre l'exécution de tout ordre ou autorisation de démolir les bâtiments ou façades d'intérêt patrimonial sur l'îlot du Monument-National;

 

-d'exiger la consolidation de ces bâtiments ou façades d'intérêt patrimonial pour assurer la sécurité du public comme cela fut exigé d'autres propriétaires et veiller à la qualité des travaux à cet effet;

 

-d'établir une servitude notariée pour assurer le maintien des bâtiments ou des façades d'intérêt patrimonial sur cet îlot;

 

-de mandater la Commission des biens culturels du Québec et le Conseil du patrimoine de Montréal pour qu'ils consultent la population sur les avenues de conservation et de revitalisation de cet ensemble patrimonial.

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