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Le Carré Saint-Laurent / Le Central - 10,20 étages


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Donc, avec les déménagements au Wilder, à l'îlot Voyageur et sur St-Laurent, c'est un total de combien de fonctionnaires qui vont envahir le coin du quartier des spectacles. est-ce qu'il y en a déjà au Complexe Desjardins ?

 

Revenu Québec est dans la tour Nord et la CSST est dans la tour Sud du Complexe Desjardins, mais Revenu Québec déménage a l'îlot Voyageur

 

Il y a aussi Revenu Canada qui est au coin de René-Lévesque/Jeanne-Mance, sans compter tous les fonctionnaires fédéraux au Complexe Guy-Favreau.

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La plupart des fonctionnaires habitent la banlieue et n'ont que faire du QdS, ils ne mettront pas les pieds dehors dans le quartier.

Oui et non, tu es direct sur Ste-Catherine, tu finis plus tôt, tu peux être tenté d'aller te promener un peu. Au break durant le dîner, etc....

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  • 2 semaines plus tard...

Un dossier sur l'entente de location du gouvernement dans LaPresse et LaPresse+ ce matin

 

Carré Saint-Laurent: Québec paiera 45 % plus cher

Publié le 20 décembre 2013 à 06h30 | Mis à jour à 07h46

 

ANDRÉ DUBUC

La Presse

 

Le gouvernement du Québec subira une hausse de loyer de 45% avec le déménagement de ses fonctionnaires au Carré Saint-Laurent à compter de 2018. La Société de développement Angus (SDA) défend néanmoins le caractère concurrentiel de son projet au centre-ville de Montréal.

 

Québec s'est engagé à y louer les 14 000 mètres carrés de bureaux offerts pendant 25 ans. Il va payer 518,26$ brut le mètre carré au cours des 5 premières années, ce qui inclut les taxes et les frais d'exploitation.

 

D'après l'information transmise par le promoteur portant sur l'entente de location qui le lie avec le gouvernement, le loyer de base est indexé de 12,5% tous les 5 ans, pour des débours totaux estimés à 137 millions par le gouvernement pour la durée du bail.

 

De 2018 à 2022, le loyer annuel s'élèvera à 7,3 millions. Le ministre responsable de la Métropole, Jean-François Lisée, reconnaît que le nouveau bail coûtera de 2,0 à 2,5 millions de plus que le loyer payé aujourd'hui pour loger ces mêmes fonctionnaires. Exprimée en pourcentage, cette différence se traduit par une hausse de 45%.

 

«Je suis dans les prix pour du bureau neuf au centre-ville, s'est défendu le président et directeur général de la SDA, Christian Yaccarini, dans une entrevue la semaine dernière. Le gouvernement ne paie pas plus cher chez nous qu'il paierait ailleurs au centre-ville.»

 

Études de marché en main, M. Yaccarini montre que le taux de location du Carré Saint-Laurent se compare avantageusement à n'importe quel projet d'immeuble de bureaux neufs dans cette portion du centre-ville. Le prix de loyer brut pour un immeuble flambant neuf dépasse souvent les 540$ le mètre carré.

 

Parrainé par la SDA et son partenaire financier Fondaction CSN, le Carré Saint-Laurent est un complexe immobilier de 47 473 mètres carrés qui sera construit à l'angle sud-ouest de Saint-Laurent et Sainte-Catherine. Paralysé depuis 2009, le projet de 160 millions va de l'avant grâce à la signature d'une entente de location de 25 ans avec le gouvernement du Québec, qui a été annoncée le 2 décembre. Le projet prévoit aussi un marché d'alimentation, 150 condos et un espace de location pour un organisme culturel.

 

La SDA a livré de nombreux immeubles au Technopôle Angus, dans Rosemont, au fil des ans. On lui doit aussi la réalisation de l'immeuble 2-22 Sainte-Catherine, à l'angle sud-est de Saint-Laurent et Sainte-Catherine.

 

Décision politique

 

Cet écart de 45% dans le loyer, M. Yaccarini l'explique en bonne partie parce que certains des fonctionnaires visés par le déménagement occupent actuellement des locaux vieillots, moins bien situés.

 

Il existe néanmoins un écart défavorable de 20% entre le prix du loyer au Carré Saint-Laurent et le prix demandé aujourd'hui par le Centre de commerce mondial, d'où viendrait l'autre partie des fonctionnaires appelés à déménager.

 

Le Centre de commerce mondial est un immeuble de bureaux de grande qualité, situé avantageusement dans le Vieux-Montréal, mais qui a été inauguré il y a 20 ans.

 

Le ministre Jean-François Lisée assume totalement la décision de son gouvernement qui a choisi de revitaliser un secteur inhospitalier du Quartier des spectacles.

 

Au téléphone, M. Lisée exprime haut et fort son admiration pour celui qu'il qualifie d'entrepreneur social. «Il faudrait dix mille Christian Yaccarini au Québec parce qu'il fait un énorme apport au tissu urbain», a-t-il poursuivi.

 

M. Yaccarini a par ailleurs tenu à souligner les clauses contraignantes de son entente de location. Par exemple, le gouvernement se réserve le droit de rétrocéder au propriétaire sans pénalité 10% de la superficie louée après 5 ans et un autre 10% après 10 ans. Finalement, l'entente inclut un certain nombre de conditions à respecter au préalable par le promoteur en 2014, à défaut de quoi le gouvernement pourrait se retirer du projet avant d'y emménager.

 

 

Le Carré Saint-Laurent

 

> Promoteur: Société de développement Angus (SDA)

 

> Propriétaire: Fondaction CSN à 100% à travers une société en commandite

 

> Coût du projet: 160 millions

 

> Projet à vocation mixte: bureaux, commercial et résidentiel

 

> Gestionnaire de projet et entrepreneur général: Pomerleau

 

> Superficie totale: 47 473 m2

 

> Partie bureaux: 14 000 m2 loués au gouvernement provincial pour 25 ans

 

> Partie culturelle: 3252 m2, locataires à trouver

 

> Partie commerciale: 3716 m2 formant le Marché Saint-Laurent

 

> Partie résidentielle: 150 condos

 

> Mise en chantier: automne 2014

 

> Occupation complète des bureaux: janvier 2018

 

Source: SDA

Modifié par ScarletCoral
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Carré Saint-Laurent ou Carré Saint-Coûteux?

Publié le 20 décembre 2013 à 06h23 | Mis à jour à 06h23

 

FRANCIS VAILLES

La Presse

 

Quand on s'est mis à poser des questions pointues, le promoteur immobilier et le gouvernement ont fini par tout mettre sur la table. Enfin, presque tout.

 

«Donne-lui le prix de location confidentiel, j'en prends la responsabilité», a dit le ministre Jean-François Lisée au promoteur Christian Yaccarini, jeudi soir dernier. M. Lisée appuie fermement le projet du Carré Saint-Laurent à titre de ministre responsable de la Métropole et ministre des Relations internationales.

 

Le lendemain matin, nous étions invités, mon collègue André Dubuc et moi, à rencontrer Christian Yaccarini à sa résidence personnelle, dans l'arrondissement de Rosemont. Le patron de la Société de développement Angus (SDA), instigatrice du projet, s'est montré volubile et transparent, comme Lisée la veille au téléphone.

 

Il faut dire que l'opacité des renseignements financiers entourant le Carré Saint-Laurent laissait songeur. Quoi, vous lancez une tour de 160 millions de dollars grâce à des fonds publics, mais tout est secret? En cette ère Charbonneau?

 

Il faut dire aussi que les relations étroites entre les protagonistes soulevaient des interrogations. Ces observations ont irrité l'ex-journaliste Jean-François Lisée, qui a décidé de jouer franc jeu, honorablement.

 

La transparence n'efface toutefois pas les problèmes sérieux entourant le projet de tour de bureaux de 10 étages et de 150 condos, au coin de Sainte-Catherine et Saint-Laurent, à Montréal.

 

D'abord, pendant 25 ans, les bureaux seront totalement remplis par 700 fonctionnaires du gouvernement du Québec. Pas un seul employé ne viendra du privé. Pour y arriver, le gouvernement videra une partie du Centre de commerce mondial, dans le Vieux-Montréal, où loge notamment le ministère des Relations internationales.

 

Or, le propriétaire du Centre de commerce mondial est la Caisse de dépôt et placement. Dit autrement, c'est le bas de laine des Québécois qui écopera, dans une période où il n'est pas facile de trouver de grands locataires pour occuper des bureaux. Plusieurs fonctionnaires viendront aussi d'un autre ministère, nous dit-on.

 

Le projet lancé par la SDA, rappelons-le, est financé par Fondaction CSN, dont la centrale syndicale commencera à renégocier les conditions de l'essentiel des employés du gouvernement l'an prochain.

 

Deuxième problème: le prix que le gouvernement paiera pour loger des fonctionnaires. On s'entend, dans le cas d'une grande banque, l'emplacement du siège social est primordial. L'institution veut paraître solide aux yeux de ses clients et elle est prête à y mettre le prix. Mais dans le cas d'un groupe de fonctionnaires?

 

Selon l'entente, le gouvernement versera 137 millions de dollars de loyers sur 25 ans. Jean-François Lisée ne s'en cache pas: le gouvernement paiera «entre 2,0 et 2,5 millions de plus par année» que pour les locaux actuels, soit une hausse de 45%.

 

En extrapolant, la décision coûte donc 50 millions de plus sur 25 ans aux Québécois, dans un contexte où le Québec est surendetté et sur le point d'être décoté par les agences financières.

 

«C'est une décision politique de développement urbanistique de Montréal. Le Centre de commerce mondial (CCM) est à maturité, et notre départ ne pose pas de problème à ce quartier de la ville», dit Jean-François Lisée.

 

Autre question: est-il judicieux d'installer les Relations internationales au coeur du Red Light, à un jet de pierre des bars de danseuses nues? Un tel emplacement ne risque-t-il pas de nuire à l'image du Québec lorsque le Ministère recevra des étrangers?

 

«La dévitalisation de ce bout-là de la ville est problématique. Ce projet va être porteur et pourrait permettre d'attirer d'autres investisseurs. [...] C'est une utilisation judicieuse de fonds publics au service du développement de la ville», a dit M. Lisée.

 

Troisième particularité du projet: la construction de 150 copropriétés dans une période où le marché est saturé au centre-ville, à tel point que les prix des condos baisseront au cours des prochaines années, estime David L'Heureux, analyste principal de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

 

«Nous verrons selon la demande, dit M. Yaccarini. S'il faut retarder le projet de condos d'un an, pas de problème. Les autres volets du projet n'en dépendent pas.»

 

Prête-nom et Charbonneau

 

À cette série de particularités s'ajoute la proximité des acteurs du projet. Ces dernières années, Christian Yaccarini a travaillé en étroite collaboration avec le maire d'arrondissement de Rosemont, André Lavallée, dans le redéveloppement du Technopôle Angus. Or, André Lavallée est aujourd'hui le bras droit de Jean-François Lisée à titre de secrétaire général associé à la région de Montréal.

 

En 2009, Christian Yaccarini a même incité l'une de ses ex-employés de la SDA à faire un don illégal de 1000$ au parti Union Montréal lorsque André Lavallée y était responsable de l'aménagement urbain. L'employée en question avait justement pour tâche d'obtenir des approbations de la Ville pour le Carré Saint-Laurent, notamment, selon son témoignage à la commission Charbonneau, en mars dernier.

 

Sur les registres officiels des dons, le nom de Christian Yaccarini figure à plusieurs reprises. En 2012, année d'élection provinciale, le promoteur a notamment donné 985$ au futur député de Rosemont, Jean-François Lisée, dont le Ministère occupera une partie des bureaux du Carré Saint-Laurent.

 

«Je n'ai pas rencontré un seul politicien dans ce projet. Les discussions se sont faites à travers des fonctionnaires de la Société québécoise des infrastructures, se défend Christian Yaccarini. [...] Pensez-vous vraiment qu'on signe 14 000 mètres carrés avec quelqu'un parce que, dans une campagne municipale, j'ai donné une contribution à André Lavallée? Voyons.»

 

Le Parti québécois et Union Montréal ne sont pas les seuls à avoir bénéficié des dons de Christian Yaccarini. L'homme a donné à des formations aussi diverses que le Parti libéral du Québec, Québec solidaire et le Parti libéral du Canada. Sa générosité a principalement favorisé le Parti québécois, toutefois, qui a reçu 21 695$ depuis l'an 2000, trois fois plus que le Parti libéral du Québec.

 

Pourquoi donner à des partis aux convictions si différentes? «J'ai toujours donné à des gens que j'estime. J'ai donné à Raymond Bachand. J'ai donné à Christine St-Pierre. J'ai donné à Françoise David et à Jean-François Lisée. [...] J'ai même donné à Philippe Couillard. Mais je suis souverainiste, mes convictions sont connues», dit M. Yaccarini.

 

Ces dernières années, les projets du promoteur impliquaient chaque fois beaucoup de fonds publics. Après le Technopôle Angus dans l'arrondissement de Rosemont (33 millions de subventions et de prêts avantageux), son projet d'édifice 2-22, dans le Quartier des spectacles, a bénéficié de plus de 5 millions de subventions. Et à Québec, il mijote un projet qui nécessite encore des subventions.

 

Jean-François Lisée le défend. Il insiste pour dire que la SDA est une société à but non lucratif (bien qu'elle fasse des profits et paie des impôts depuis deux ans). «Ce n'est pas un entrepreneur vénal, mais un entrepreneur social. On n'est pas devant quelqu'un qui cherche à faire de l'argent, mais qui fait du développement économique, culturel et social», a-t-il dit.

 

Social et culturel, peut-être. Mais quand développement économique rime avec montagne de fonds publics, on est en droit de s'interroger.

Modifié par ScarletCoral
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Un coup de main au fonds de la CSN

Publié le 20 décembre 2013 à 07h40 | Mis à jour à 07h40

 

ANDRÉ DUBUC

La Presse

 

En signant un contrat sans appel d'offres d'une valeur de 137 millions au Carré Saint-Laurent, le gouvernement du Québec vient sortir d'un mauvais pas Fondaction, le fonds fiscalisé de la CSN, à un an des négociations dans le secteur public.

 

Fondaction CSN est en fait propriétaire des terrains du Carré Saint-Laurent, par l'entremise d'une société en commandite gérée par le promoteur, la Société de développement Angus (SDA). Le fonds sera également le principal, sinon le seul, pourvoyeur de fonds propres pour la construction.

 

Or, depuis 2008, ces terrains ont perdu près de la moitié de leur valeur et ont coûté cher en taxes et autres frais de détention.

 

Globalement, la société liée à Fondaction a payé 18,9 millions pour ces terrains situés à l'angle sud-ouest des rues Saint-Laurent et Sainte-Catherine. En entrevue, le promoteur du Carré Saint-Laurent, Christian Yaccarini, a admis que la valeur de ces terrains a dû être dégonflée aux fins de l'offre de location au gouvernement, les faisant passer de 465$ à 250$ le pied carré.

 

On parle ici d'une perte sur papier d'environ 9 millions. Un montant significatif pour Fondaction CSN, qui perd de l'argent une année sur deux depuis 2006.

 

«Nous avons diminué la valeur de notre investissement», a confirmé Geneviève Morin, chef des investissements à Fondaction CSN, sans s'avancer sur un chiffre.

 

Les lots avaient été acquis à fort prix entre 2008 et 2010 par son partenaire SDA dans le cadre d'une entente avec Hydro-Québec, qui cherchait à agrandir son siège social. Hydro exigeait toutefois que la SDA fasse disparaître le bar érotique Café Cléopâtre, mais le projet a avorté quand le propriétaire du club a refusé de vendre.

 

«On était pognés avec le terrain à coût élevé, a dit Christian Yaccarini, PDG de la SDA. On a acheté le terrain parce qu'on avait une entente avec Hydro. Quand l'entente est tombée, je les aurais vendus. Personne ne voulait les acheter. As-tu vu le coin?», s'est-il exclamé.

 

Cette perte s'ajoute à une facture salée que la société de Fondaction CSN a dû assumer depuis 2008. Le fonds a dû payer un peu plus de 1 million en taxes municipales et scolaires, et entre 1 et 1,5 million pour démolir des bâtiments sur le boulevard Saint-Laurent qui risquaient de s'effondrer. En tout, on parle de charges de 12 millions environ. C'est dire l'importance qu'un projet voie le jour rapidement sur ces terrains.

 

Le portefeuille d'investissements de Fondaction s'élève entre 650 et 700 millions, dont 54 millions sont consacrés aux projets de la SDA. De cette somme, 30 millions sont réservés au projet du Carré Saint-Laurent.

 

Fondaction CSN a des liens étroits avec la centrale syndicale CSN. Comme au Fonds de solidarité FTQ, la présidence de Fondaction est assumée d'office par le président de la centrale syndicale. De plus, 6 des 13 membres du conseil d'administration sont issus du sérail de la CSN.

 

La CSN est le principal syndicat des employés du gouvernement, avec 170 000 syndiqués. La convention collective arrive à échéance en mars 2015, mais les négociations doivent commencer en novembre 2014.

 

Invitée à commenter, la CSN a décliné l'offre et nous a dirigé vers Fondaction CSN. «Nous n'avons fait aucune représentation auprès du gouvernement, se défend Fondaction par la voix de Geneviève Morin. Ce qu'on offre, c'est un loyer au marché. On n'est pas en train de surcharger qui que ce soit [...] Ça ne m'apparaît pas scandaleux», a-t-elle ajouté.

 

Dossier semblable critiqué par le VG

 

Le projet du Carré Saint-Laurent ressemble à celui du complexe de la FTQ, construit au début des années 90, qui avait fait l'objet de vives critiques de la part du vérificateur général du Québec.

 

À l'époque, la FTQ avait convaincu le gouvernement Bourassa de louer 11 000 mètres carrés pendant 30 ans dans le projet immobilier situé au coin des rues Crémazie et Lajeunesse, à Montréal. Cette superficie représentait 40% de l'immeuble, et la facture totale s'élevait à plus de 100 millions.

 

Or, le gouvernement n'avait pas besoin de ces locaux à l'époque, avait constaté le vérificateur dans son rapport de 1997. Il a donc dû vider des locaux d'autres immeubles qu'il détenait.

 

Dans le cas du Carré Saint-Laurent, le gouvernement n'y louera pas 40% des bureaux, mais 100% (14 000 mètres carrés). Et les versements totaliseront 137 millions sur 25 ans à partir de 2018, plutôt que 100 millions sur 30 ans à partir de 1996.

 

Dans les deux cas, les projets ont pour objectif de revitaliser un secteur, et les baux du gouvernement sont administrés par le bras immobilier du gouvernement, soit la Société immobilière du Québec (devenue la Société québécoise des infrastructures).

Modifié par ScarletCoral
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Dans LaPresse ce matin :

 

Loyers au Carré Saint-Laurent: «Je n'en reviens pas», dit Nicole Ménard

Publié le 21 décembre 2013 à 07h00 | Mis à jour à 07h00

ANDRÉ DUBUC

La Presse

 

D'après l'opposition officielle, le gouvernement péquiste doit prendre des décisions économiques et non pas des décisions politiques quand vient le temps de gérer les deniers publics dans un contexte où la province se dirige vers un déficit de 2,5 milliards de dollars.

 

Nicole Ménard, porte-parole de l'opposition pour le Conseil du trésor, a réagi aux révélations de La Presse Affaires d'hier à propos des hausses de loyer de 45% que devra absorber le gouvernement en déménageant 700 fonctionnaires dans le nouvel immeuble Carré Saint-Laurent, au coeur du quartier Red Light à Montréal. Les bureaux doivent être livrés au plus tard au début de 2018.

 

«Le ministre responsable de la Métropole [Jean-François Lisée] dit que c'est une décision politique, souligne la députée de Laporte. Je regrette, dans le contexte budgétaire qu'on a actuellement, ce ne sont pas des décisions politiques, ce sont des décisions économiques qu'il faut prendre. Je n'en reviens pas de cette décision.»

 

La parlementaire libérale déplore que le gouvernement choisisse de payer 50 millions de plus en 25 ans, «alors que ce n'est absolument pas nécessaire» dans le contexte actuel.

 

Le marché des immeubles de bureaux au centre-ville de Montréal deviendra favorable aux locataires dès l'an prochain et le restera au moins jusqu'en 2015, selon la firme de courtage immobilier Jones Lang LaSalle. Une telle conjoncture favorise les locataires de grande taille comme le gouvernement du Québec, qui est bien placé pour négocier des taux de location avantageux au renouvellement de ses baux.

 

Selon Mme Ménard, le gouvernement péquiste fait rejouer l'épisode de la Cité du multimédia. «Souvenez-vous lorsque le PQ payait à coups de crédits d'impôt le déménagement d'emplois existants. Les péquistes sont en train de répéter ce qui n'aurait jamais dû avoir lieu.»

 

Le 12 décembre, l'agence de notation Fitch Rating a placé la note de crédit du Québec sous surveillance avec perspective négative à la suite du report de l'atteinte du déficit zéro jusqu'en 2015-2016.

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