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Nouvelle Maison Radio-Canada - 8 étages (2020)


loulou123

Messages recommendés

Bien dit Monsieur Provencher !

 

OPINIONS

 

RESTER SUR LES LIEUX

 

Il est urgent que Radio-Canada prenne conscience de son rôle important comme acteur majeur dans le devenir de ce quartier

 

CLAUDE PROVENCHER

ARCHITECTE

 

Il est vrai que les dirigeants de l’époque de l’ère Drapeau ont pris des décisions discutables en matière de développement urbain.

 

Le maire voulait certainement requalifier un secteur urbain qui en avait besoin, pensant probablement que l’ouest de la ville était suffisamment équipé pour poursuivre son développement. J’étais à cette époque encore à l’école d’architecture et je me disais que ce projet de tour avec son basilaire n’avait aucun sens pour le personnel de cette grande institution. Il est sûr qu’un projet mieux dessiné aurait pu contribuer à valoriser ce secteur. Ce ne fut pas le cas.

 

La valeur évaluée par la Ville (104 millions) ne tient pas la route et les taxes exigées au futur acheteur, ajoutées au coût de financement sur une période de 15 ans, rendent cette hypothèse surréaliste.

 

Le simple coût annuel de détention de ce terrain serait approximativement de 25 millions. Totalement impensable, sans oublier les coûts de décontamination et de réfection des infrastructures. Il est clair que ce terrain ne vaut pas les 100 millions demandés par Radio-Canada.

 

Trois soumissionnaires retenus il y a près de quatre ans par la SRC l’ont dit et répété, au point que deux de ceux-ci se sont retirés, jugeant la position de SRC totalement irréaliste.

 

UN IMPACT MAJEUR

Revenons sur l’impact qu’aurait le départ de la SRC de ce secteur. Il serait majeur. Il faut se rappeler l’effet qu’a eu la revitalisation du Quartier international de Montréal dans le secteur du Palais des congrès et de la tour de la Bourse. Ce fut exceptionnel. Revitalisation du secteur, lieu attirant pour les développeurs et augmentation de la valeur de l’assiette foncière. Tout un changement pour une zone jugée minable à l’époque, avec son autoroute à ciel ouvert et ses nombreux stationnements.

 

Cet exemple démontre clairement qu’il est possible de créer un milieu attrayant pour Radio-Canada et qui devrait servir de modèle. Abandonner ce terrain serait condamner ce secteur est de la ville à un déclin certain pour au moins deux décennies.

 

Radio-Canada doit prendre la mesure de ses décisions du passé et doit assumer un leadership dans la revitalisation de ce quartier. Ce qu’elle n’a jamais fait.

 

Plusieurs projets en devenir en dépendent : la gare Viger et la revitalisation et la transformation du square Viger – le plus grand square du Canada –, sans compter la transformation du terrain de la brasserie Molson.

 

Il est urgent que Radio-Canada prenne conscience de son rôle important comme acteur majeur dans le devenir de ce quartier. Il serait trop facile de prendre une décision aussi majeure en reniant le fait que tout un quartier a disparu, il y a 40 ans, pour y installer Radio-Canada. Quitter ce quartier aujourd’hui consacrerait le massacre amorcé probablement avec de bonnes intentions, mais maladroitement conçu pendant l’ère Drapeau.

 

Sans Radio-Canada sur ces lieux comme pierre angulaire du redéveloppement, il est utopique de penser à un retour rapide à une vocation monofonctionnelle de type résidentiel dans ce secteur ! Le taux d’absorption actuel de résidences abordables est approximativement de 100 unités par année dans le secteur.

 

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.

 

sent via Tapatalk

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Membres prolifiques

C'est le Gouvernement du Canada (GC) qu'il faut chercher à convaincre, et non pas simplement la SRC, la raison étant que les enjeux pour le quartier et la ville dépassent très largement le mandat de ladite SRC.

 

Par conséquent, il est et il serait inacceptable pour Montréal que le GC s'en «lave les mains» en prétendant laisser toute latitude à la SRC dans ce dossier. Car celle-ci, même dans l'hypothèse (naïvement) optimiste où ses dirigeants seraient sincèrement préoccupés par l'avenir du quartier qui l'abrite présentement, n'aurait pas les moyens de ses ambitions (ou de ses bonnes intentions).

 

Il est urgent de changer de cible/d'interlocuteur.

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La confusion immobilière de la SRC telle que présentée dans les médias, laisse présumer une gestion amateur sur le sujet. Cela me rappelle un peu la saga de l'UQAM, où son recteur de l'époque s'était improvisé développeur immobilier, entrainant un désastre financier et une saga devenue légendaire. Comme dit l'adage: à chacun son métier et les vaches seront mieux gardées.

 

La SRC cherche en vain des acheteurs potentiels depuis que le projet de développement des terrains a été médiatisé il y a plusieurs années. Personne ne s'est vraiment montré intéressé parce qu'elle voulait tout vendre à une seule entreprise. Comme si ce n'était pas déjà suffisamment difficile, elle renchérit maintenant, en voulant inclure ses bâtiments dans la transaction. Par quelle logique pense-t-elle qu'un plus gros morceau avec des édifices à rénover, serait plus intéressant pour un quelconque unique promoteur?

 

Dans toute transaction immobilière il faut des incitatifs et une promesse de rentabilité. La majeure partie du terrain demeure en friche depuis le début des années 70 et sert de vulgaire stationnement. Toute la grille de rue est à refaire avec bien sûr les incontournables infrastructures souterraines. Sans le partenariat de la Ville avec un plan de lotissement et de zonage détaillé, je ne vois aucune entreprise s'engager sans garanti. En plus le marché immobilier est plutôt lent dans le secteur et le terrain est en partie cloisonné.

 

La seule solution qui m'apparait évidente, morceler le terrain et le vendre à différents promoteurs. Simultanément proposer une ouverture sur les rues avoisinantes dont la rue de Lagauchetière, en prolongement du quartier de la Santé. Finalement développer par phases de l'extérieur vers l'intérieur et aux deux extrémités. On pourrait réserver une bande de terrains longeant l'autoroute Ville-Marie pour différents services: bureaux, commerces et entreprises, là où le bruit et la pollution sont moins indiqués pour des résidences. Pensons aussi à un type développement basé sur l'économie sociale, à l'instar de ce qui s'est fait aux Usines Angus notamment.

 

Pour le reste, de nouveaux locaux pour Radio-Canada donnant sur R-L et bien sûr du développement domiciliaire mixte, où toutes les formules pourraient coexister. Pour bien réussir cette transformation, rien de mieux non plus que de faire appel à une firme d'urbanisme qui pourrait pondre un projet d'ensemble contemporain et vraiment invitant. En résumé, il faut donner le goût du quartier avec des propositions attrayantes qui devront avantageusement concurrencer les autres secteurs de la ville.

 

Mais comment inspirer confiance, quand le propriétaire lui-même donne l'impression de vouloir fuir ses propres terres et résidence? Ce dernier serait nettement mieux avisé de se proposer comme premier locataire principal, afin justement de donner le coup d'envoi nécessaire pour la bonne suite des choses. Pas de doute ce n'est pas le potentiel qui manque, mais une vision globale et éclairée, dynamique et audacieuse, qualités qui semblent avoir toujours manqué dans ce dossier.

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Radio-Canada ne peut renier son passé

 

Convertir la tour hexagonale en petit hôtel, bâtir des centaines de logements, créer des places publiques animées… Voilà à quoi pourrait ressembler le redéveloppement du site de Radio-Canada.

 

Ce scénario, surnommé le Quartier des médias, n’est pas une lubie ni un projet universitaire. Au contraire : c’est une proposition étoffée issue d’un consortium d’architectes, d’architectes paysagistes, d’entrepreneurs et de financiers, élaborée à la demande de la Société Radio-Canada (SRC) pour combler différents besoins.

 

Le premier : rationaliser ses installations dans un nouvel édifice vitré, au coin de René-Lévesque et de Wolfe, avec des espaces de bureaux et des locaux de production de plus petite envergure. Le second : faire disparaître d’immenses stationnements à ciel ouvert afin de donner de la valeur au site et de créer un véritable milieu de vie.

 

Mais après deux années de travail avec le consortium, la SRC a décidé, l’automne dernier, de mettre ce projet sur la glace, du moins pour l’instant, préférant envisager d’autres options, dont le déménagement de ses activités ailleurs au centre-ville. Les images de ce «Quartier des médias» n’ont donc pas encore été dévoilées publiquement, ce qui aurait pourtant dû être le cas afin de susciter un débat public sur l’avenir de cette portion du centre-ville.

 

«Abandonner ce site [et déménager], ça serait condamner ce secteur est de la ville à un déclin certain pour au moins deux décennies, affirmait l’architecte Claude Provencher, membre du consortium, dans une lettre ouverte publiée mardi dernier. Radio-Canada doit prendre la mesure de ses décisions du passé et assumer un leadership dans la revitalisation de ce quartier. Ce qu’elle n’a jamais fait.»

 

Entre vous et moi, difficile de ne pas partager ce constat. Radio-Canada n’a effectivement plus le choix d’assumer son rôle afin d’assurer un avenir décent à son quartier, après avoir expulsé plus de 1 200 résidants sous l’ère Drapeau au nom de la modernité. Quarante ans plus tard, la tour est toujours tristement isolée de son voisinage et n’aura apporté que très peu de valeur au boulevard René-Lévesque sur le plan commercial, malgré ses milliers d’employés. En levant le nez sur son quartier, la SRC ne ferait que transférer le fardeau d’une série de mauvaises décisions urbanistiques aux futures générations.

 

Il faut donner espoir que dans un horizon de 15 ans, on puisse réaliser ce qu’on a réussi à faire avec le Quartier international, soit un quartier vivant et attrayant. Si on crée un plan d’ensemble intelligent pour le site de Radio-Canada, ça donnera immédiatement une plus-value au quartier. Ça aura des impacts sur la gare Viger, sur le square Viger, sur le CHUM. C’est utopique de penser qu’une vocation monofonctionnelle, comme celle qu’on connaît actuellement, puisse relancer adéquatement le site.

 

Reste à voir maintenant si l’appel sera entendu par les dirigeants de Radio-Canada. Ira-t-on jusqu’à jeter à la poubelle les milliers de dollars investis jusqu’à maintenant pour élaborer ce «Quartier des médias»? Chose certaine, le terrain de la SRC pourra difficilement prendre de la valeur [et de l’intérêt] aux yeux des Montréalais si on n’y ajoute pas une touche d’amour et une vision.

 

http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/922252/radio-canada-ne-peut-renier-son-passe/

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Assez curieux.

 

Il semble dire qu'un développeur était/est toujours intéressé de procurer ce terrain et avait un plan pour le site qui incorporait la construction des bureaux modernes pour Radio-Canada (Quartier des Médias). Mais pendant ce temps Radio-Canada cherche activement pour des nouveaux locaux hors site.

 

Ils semblent prêt à laisser le terrain vacant pendant des décennies pcq qu'ils veulent vendre la totalité du terrain et ils n'ont pas obtenu la valeur du terrain qu'ils voulaient via les soumissions.

 

Je seconde les opinions de M Provencher et M Carignan. La société (notre gouvernement) ne peut pas abandonner un site si important, avec tous les effets néfastes que cela va avoir sur le secteur à proximité. Ça sera une deuxième insulte.

 

J'aborde dans le sens de acpnc. Une solution sera de morcelér une partie du terrain (une des extrémités) et de vendre cette parite à un développeur qui va ensuite les logér comme locataire principal ou unique. Les reste du terrain attendra le moment propice pour son développement.

 

Ce n'est pas un win-win pour tous?

 

 

 

sent via Tapatalk

Modifié par IluvMTL
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Réponse : Hubert T Lacroix.

 

Un vulgaire gérant de stand de souvenirs qui n'a aucun vision de vrai développement positif (juste du downsizing primaire). Et un CA noyauté par des Conservateurs qui avaient pour mission de saper RC et ce qu'elle représente.

 

Mélanie ne peut les évincer comme ça, faute de pouvoirs légaux octroyés par la loi. Malheureusement. Faut espérer que ces parasites ne feront pas trop de dommages avant de finalement disparaître de notre vue, ce qui n'est pas certain, on le voit bien....

Modifié par MtlMan
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Radio-Canada n'a pas le droit de torpiller l'est de Montréal, en abandonnant un projet de développement déjà élaboré. Elle ne peut surtout pas faire fi du fait qu'on a démoli tout un quartier pour lui faire toute la place, qu'elle a pourtant laissée vacante pour la majeure partie du terrain. Créant de surcroit un vide urbain qui a toujours nuit à la croissance de l'économie locale. De ce fait, elle a depuis le début des années 70, une responsabilité morale, en tant que citoyen corporatif fédéral, autant vis à vis du milieu des affaires du quartier, de la population montréalaise, que des payeurs de taxes.

 

En conséquence la SRC n'a pas le droit de quitter le navire, sans s'assurer qu'il y aura une relève crédible pour la remplacer. Elle doit donc à tout prix s'assoir avec la Ville et les différents intervenants économiques du Quartier des Ondes, afin de garantir que ces immenses surfaces encore en friche, trouveront preneurs et seront en développement avant son éventuel départ, s'il y a lieu.

 

Nous n'avons donc pas le choix que de mobiliser le tout Montréal ainsi que les gouvernements provincial et fédéral, pour faire toutes les pressions nécessaires, afin d'éviter une deuxième saignée économique injustifiable, à un quartier qu'on a déjà beaucoup trop malmené dans le passé. Si M. Lacroix n'a pas les compétences pour prendre les bonnes décisions, qu'il laisse alors la place à un successeur qui saura relever cet important défi.

 

Car ici l'enjeu n'est pas seulement d'assurer un lieu de diffusion adéquat pour la société publique. Mais aussi de garantir que dans le processus, on ne créera pas un cimetière d'emplois, un trou noir urbain et une coupe à blanc économique, tout cela à contre-courant du développement durable.

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Envoyé par acpnc:

 

[...]

 

Nous n'avons donc pas le choix que de mobiliser le tout Montréal ainsi que les gouvernements provincial et fédéral, pour faire toutes les pressions nécessaires, afin d'éviter une deuxième saignée économique injustifiable, à un quartier qu'on a déjà beaucoup trop malmené dans le passé. Si M. Lacroix n'a pas les compétences pour prendre les bonnes décisions, qu'il laisse alors la place à un successeur qui saura relever cet important défi.

 

Car ici l'enjeu n'est pas seulement d'assurer un lieu de diffusion adéquat pour la société publique. Mais aussi de garantir que dans le processus, on ne créera pas un cimetière d'emplois, un trou noir urbain et une coupe à blanc économique, tout cela à contre-courant du développement durable.

 

Faut pas exagérer non plus; on ne fait que déplacer les emplois à quelques mètres de là... Je doute fort bien que ça l'affecte les résidents du quartier (qui sont les principaux consomateurs du quartier) tant que ça.

 

Ça va laisser la place plus tard pour peut-être quelque chose de mieux! Il faut arrêter la stagnation à un moment donné et faire place au dynamisme, à l'acceptation du changement et à l'évolution...

Modifié par ThinkBig
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Agreed. Enough with all the whining.

If it makes more sense for src to move into new offices then so be it. Enough with the doomsday crybabies who want nothing be the lame old status quo at any cost

Anyway its only taxpayers money.... They moved from downtown to a site that they expropriated ($$$) to build on. Now they can't sell ithe land, so they will leave it (vacant building and all) for all to see for a couple of decades) and pay downtown rent again...They can always move back in another 30 years...it's only taxpayers money...

 

sent via Tapatalk

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Depuis la dernière élection, les canadiens ont mis les Conservateurs dehors. Depuis ce temps on n'arrête pas de corriger les dérapages que ce misérable gouvernement à courte vue s'est permis dans une majorité de dossiers. Ici comme ailleurs, la direction de la SRC fait partie des équipes qui devront s'ajuster à la nouvelle philosophie du présent gouvernement, car le temps des compressions et des décisions idéologiques néo-libérales est terminé. On peut d'ailleurs s'attendre à ce que tout ce beau monde quitte éventuellement son poste, d'une manière ou d'une autre.

 

En terminant, ce ne sont pas les commentaires désobligeants typiques des émules de Harper, en se servant de l'insulte, des provocations et du mépris comme argument, qui nous influenceront. On ne règle d'ailleurs pas une situation complexe avec des décisions superficielles où seul l'argent compte. Il y a de toute façon dans ce dossier un aspect social incontournable dont il faudra tenir compte avant toute chose. On ne perdra donc pas de temps à argumenter plus loin, puisqu'il est clair que ces gens ne s'intéressent pas au fond mais seulement à la forme et cela dans une absence totale de nuance, d'ouverture et de sensibilité.

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