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Nouvelle Maison Radio-Canada - 8 étages (2020)


loulou123

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Il est temps de flusher les syndicats du Québec. Ils nous empêchent d'évoluer et de nous moderniser (Uber, SRC...). Il y a un manque flagrant de dynamisme au Québec. C'est certain que ça va être difficile: c'est comme raisonner les état-uniens en leurs disant de se départir de leurs armes pour être plus en sécurité. Ici, on est dans une économie sous respirateur artificiel dû aux syndicats. L'arrivée de nouvelles entreprises ferait en sorte que l'offre salariale s'ajusterait à la demande. Aussi simple que ça!

 

De la naïveté doublée d'ignorance et de profonds préjugés. Commençons par connaitre l'histoire du monde moderne et cela dans le détail avant d'avancer des réflexions aussi dénuées de substance. Personnellement je défendrai toujours vigoureusement la présence des syndicats dans notre société, parce qu'ils sont un maillon essentiel de notre démocratie. Ces gens donnent une voix aux travailleurs sans laquelle nous retournerions bien vite au capitalisme sauvage qui a caractérisé l'époque de la révolution industrielle. Le monde a changé mais pas le coeur des humains.

 

La volonté d'exploiter les plus faibles sera toujours une menace et ce sont toujours les plus riches qui chercheront à dominer, dans le but bien sûr de s'enrichir davantage. C'est ça l'histoire du monde en résumé. Seuls les noms changent et la manière de faire, mais le scénario reste déplorablement le même.

 

Alors je suis d'accord pour qu'on s'accorde sérieusement une période de réflexion avant de décider du sort de Radio-Canada. Le président actuel qui est en fin de mandat n'a plus l'autorité morale pour décider de l'avenir de cette précieuse institution, que ce dernier a d'ailleurs malmené avec l'assentiment des conservateurs.

Modifié par acpnc
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Membres prolifiques

La CSN s'oppose à la vente des bâtiments de Radio-Canada. Un des endroit possible où Radio-Canada pourrait déménager est la future tour du Quartier des spectacles. Un des promoteur de ce projet: le Fonds immobilier de solidarité FTQ...

 

Coïncidence?

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La CSN s'oppose à la vente des bâtiments de Radio-Canada. Un des endroit possible où Radio-Canada pourrait déménager est la future tour du Quartier des spectacles. Un des promoteur de ce projet: le Fonds immobilier de solidarité FTQ...

 

Coïncidence?

 

Sûrement pas. Comme les syndicats sont des corporations à but lucratif, il serait insensé pour la CSN de voir leur rival faire un tel gain.

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Une tour à vendre

 

Lysiane Gagnon

La Presse

 

La tour de la SRC, splendidement isolée derrière ses grands parkings, dans un morne paysage urbain qu’elle n’a jamais réussi à transformer, est à vendre.

 

Ces quelque 10 millions de pieds carrés (six fois la Place Ville Marie !) ne trouveront pas preneur facilement. On voit mal quel acheteur unique pourrait être intéressé, dans une ville qui regorge d’églises, de couvents, d’usines et d’hôpitaux désaffectés dont on ne sait plus que faire.

 

Un autre centre commercial géant entre les Galeries d’Anjou et le Quartier DIX30 ? Des immeubles de bureaux alors qu’il y en a des tas qui sont inoccupés dans les quartiers actifs du centre-ville ? De nouveaux commerces dans une zone où il y a très peu de consommateurs ?

 

Voilà ce qui se passe quand on se bâtit une maison en oubliant le précepte premier de la bible immobilière : « location, location, location ! ». L’emplacement, messieurs-dames ! Autrement, votre maison sera difficile à vendre.

 

Ce sera en tout cas le dernier chapitre d’une série de mauvaises décisions… dont la plus visible était l’attribution des étages supérieurs aux cadres, avec vue imprenable sur le fleuve et la ville, alors que les studios et les salles de nouvelles étaient au sous-sol. Les animateurs parlent de météo sans savoir le temps qu’il fait dehors !

 

Mais cela n’est qu’un détail, à comparer avec les effets nocifs que l’implantation de Radio-Canada dans cette zone tristounette a eus sur le développement du Montréal français.

 

Jusqu’en 1973, la SRC logeait dans l’ouest du centre-ville, à l’angle de la rue Bishop et du boulevard Dorchester (rebaptisé René-Lévesque). On a déménagé dans l’est, en partie parce que le maire Drapeau souhaitait revitaliser l’ancien Faubourg à m’lasse. Illusion !

 

Tout un quartier populaire a été dévasté, et 1200 résidents ont été expulsés de leurs logements en pure perte. La SRC n’a rien apporté à l’est de Montréal. Ce fut et c’est encore un îlot divorcé de son environnement.

 

Mais ce faisant, on a privé le centre-ville d’un formidable foyer de culture française.

 

Il aurait suffi de quelques expropriations pour que la SRC se trouve aujourd’hui à l’emplacement de Concordia et de quelques grandes banques.

 

On aurait actuellement au cœur même de Montréal un foyer dynamique de culture française : des milliers de créateurs, d’intellectuels, de journalistes, d’artisans et de professionnels francophones, qui auraient formé un puissant contrepoids aux deux universités anglaises et aux grands bureaux d’affaires où l’anglais est roi.

 

Certes, tous les commerçants du centre-ville vous accueillent en français. La Montreal Athletic Association, Ogilvy, le Musée des beaux-arts, le Musée McCord et le YMCA se sont francisés. La librairie Indigo a une bonne section française. Les universités anglaises font une place admirable au français.

 

Mais à part le Renaud-Bray de la Place Ville Marie et des restaurants comme Chez Alexandre et Europea, il n’y a plus dans l’ouest du centre-ville de commerces inscrits dans l’authentique tradition française, faute d’un véritable centre de rayonnement de la culture française.

 

Seules les grand-messes du hockey attirent encore dans le quartier des masses de francophones… qui repartent aussitôt pour leurs banlieues.

 

Le déménagement de Radio-Canada dans l’est a été décidé à une époque où régnait un nationalisme frileux et étriqué. Jean Drapeau encourageait les Canadiens français à se replier dans l’est, pour y bâtir un centre-ville parallèle à celui des « Anglais ».

 

Ce repli vers l’est allait consacrer l’abandon du « vrai » centre-ville aux anglophones, comme si les francophones étaient incapables d’occuper fièrement tout l’espace de la métropole, ce qui pourtant aurait bien été dans la logique de la loi 101. Hélas, même une fois la loi passée, son esprit n’a pas encore imprégné les francophones, qui persistent à bouder le centre-ville qui devrait leur appartenir.

 

Ce retrait de la SRC préfigurait le grand exode des francophones vers la banlieue d’outre-pont – cette grande saignée qui hypothèque à jamais l’avenir du français dans la métropole.[/Quote]

 

http://plus.lapresse.ca/screens/6cd69664-e272-4d4a-9f05-179f9a7ad3e0%7C_0.html

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Je ne suis pas d'accord avec elle lorsqu'elle dit que '' le repli vers l’est allait consacrer l’abandon du « vrai » centre-ville aux anglophones'' ou que ''les francophones n'étaient pas capables d'occuper fièrement tout l'espace de la métropole''.

 

Il est vrai que la présence de milliers de travailleurs francophones auraient apporté un dynamisme certains au centre-ville si Radio-Canada s'était installé dans ce secteur mais ce n'est pas comme s'ils n'existaient pas en étant trop à l'est.

 

De plus, je n'aime pas opposer les deux cultures de cette façon. L'ouest du centre-ville a toujours été anglophone et c'est bien correct comme ca. Cela permet à l'est de bénéficier de la présence des gens de Radio-Canada.

 

Maintenant, l'idée était bonne d'installer un foyer de culture francophone important dans le secteur actuel mais il aurait été bien d'occuper les alentours de la tour avec du résidentiel, des bureaux, du commercial et de l'espace piétonnier. Rien n'a été fait dans ce sens et c'est plutôt cela qui fait que l'espace est un "échec".

 

Maintenant, si Radio-Canada doit déménager je ne vois que le QDS pour accueillir ces travailleurs. Sinon, vaut mieux rester sur le site actuel et développer au maximum avec de la densité, densité et densité.

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Maintenant, l'idée était bonne d'installer un foyer de culture francophone important dans le secteur actuel mais il aurait été bien d'occuper les alentours de la tour avec du résidentiel, des bureaux, du commercial et de l'espace piétonnier. Rien n'a été fait dans ce sens et c'est plutôt cela qui fait que l'espace est un "échec".

 

Maintenant, si Radio-Canada doit déménager je ne vois que le QDS pour accueillir ces travailleurs. Sinon, vaut mieux rester sur le site actuel et développer au maximum avec de la densité, densité et densité.

 

D'accord avec toi. Ma préférence: faire bâtir pour la SRC un nouvel édifice répondant aux besoins d'aujourd'hui, SUR UNE PARCELLE du vaste site actuel occupé par des stationnements. La «vieille tour brune» et les autres terrains restants seraient vendus, sous condition que les acquéreurs s'engagent à y construire, dans des délais prescrits, des projets conformes à un plan d'aménagement révisé. Concernant la densité, je la verrais comparable à celle des autres secteurs adjacents au centre-ville (et donc inférieure à celle du CV proprement dit).

 

Je préfère cette «option» à celle du QDS principalement parce que je ne souhaiterais pas affaiblir (encore) le secteur Sainte-Marie; le maintien de la SRC , avec la perspective d'une utilisation beaucoup plus intensive du site, améliorerait immédiatement le positionnement du secteur. Mais faire table rase et espérer/attendre un méga-projet, c'est prendre un trop grand risque.

 

Le QDS quant à lui n'a pas besoin de la présence de la SRC pour s'épanouir. L'exemple parisien que j'évoquais tout récemment, avec les studios de télévision dans la Plaine Saint-Denis en banlieue nord, pourrait éclairer ceux qui ne jurent que par l'hyper-centralisation des institutions.

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À 400k sf on ne parle pas d'une tour de 25 étages. La petite ''tour'' du projet QDS fait 13 étages et 380k sf. Considérant qu'on a besoin d'étages assez grands, une tour de 13-15 étages sur le site actuel de Radio-Canada deviendrait presque invisible. Si Radio-Canada veut de la visibilité, elle doit déménager dans une tour d'au moins 25 étages. Le reste du building pourrait être utilisé par une autre compagnie dans le domaine de la télé. Nous ne sommes pas Paris, qui est la seule grande ville du pays, elle n'a aucune concurrence à l'échelle nationale. Montréal doit développer ses pôles économiques pour se démarquer à l'échelle du pays.

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D'accord avec toi. Ma préférence: faire bâtir pour la SRC un nouvel édifice répondant aux besoins d'aujourd'hui, SUR UNE PARCELLE du vaste site actuel occupé par des stationnements. La «vieille tour brune» et les autres terrains restants seraient vendus, sous condition que les acquéreurs s'engagent à y construire, dans des délais prescrits, des projets conformes à un plan d'aménagement révisé. Concernant la densité, je la verrais comparable à celle des autres secteurs adjacents au centre-ville (et donc inférieure à celle du CV proprement dit).

 

Je préfère cette «option» à celle du QDS principalement parce que je ne souhaiterais pas affaiblir (encore) le secteur Sainte-Marie; le maintien de la SRC , avec la perspective d'une utilisation beaucoup plus intensive du site, améliorerait immédiatement le positionnement du secteur. Mais faire table rase et espérer/attendre un méga-projet, c'est prendre un trop grand risque.

 

Le QDS quant à lui n'a pas besoin de la présence de la SRC pour s'épanouir. L'exemple parisien que j'évoquais tout récemment, avec les studios de télévision dans la Plaine Saint-Denis en banlieue nord, pourrait éclairer ceux qui ne jurent que par l'hyper-centralisation des institutions.

 

Je partage entièrement ton opinion. De toute façon il n'y a pas a y avoir de vente de feu. On ne déplace pas une institution de cette importance sans s'assurer que ce sera le meilleur choix, non seulement pour l'entreprise elle-même, mais aussi pour la ville. Cherchons la véritable option gagnant-gagnant, car c'est comme cela que le développement devrait se faire, non seulement à Montréal mais partout au Québec.

 

Quant à l'idée puérile que la FTQ essaierait de couper l'herbe sous le pied de la CSN en attirant la SRC dans son hypothétique tour QdS, c'est une idée qui relève de la légende urbaine. Les forces en présence dépassent largement le cadre de pseudo rivalités inter-syndicales. En ce qui a trait à Lacroix, il a présidé volontairement ou pas à la décroissance de la SRC. Pour un changement d'image, il faut un nouveau chef et une nouvelle philosophie. Alors attendons sa succession avant de décider définitivement de l'avenir d'un des fleurons parmi les plus importants de notre culture.

 

Ça fait plus de 4 décennies que la SRC est sur ses terres, ce n'est pas une année de sages réflexions ou deux de la part du milieu qui nuira à son avenir. La précipitation cependant pourrait mener à des erreurs couteuses, que ni l'entreprise, ni les citoyens n'ont les moyens de se permettre. On a déjà détruit dans le passé tout un quartier pour lui faire une place démesurée, qu'elle n'a finalement jamais toute occupée. Assurons-nous alors que cette fois-ci on ne jettera pas le bébé avec l'eau du bain.

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Si Molson announce sa décision dans les prochaines semaines, avant le mi-mars, qu'ils quitte leur terrain en face du fleuve, et le laisse ouvert à un développement mixte avec des des vitrines sur le fleuve, ceci va augmenter la valeur et l'intérêt dans les terrains du RC.

 

Si Molson reste, l'intérêt n'est plus à la même hauteur.

 

sent via Tapatalk

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