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J'ai lu ça dans le Globe ce matin, mais rien nulle part ailleurs?? Si c'est vrai, ce serait alors un des plus gros projet d'infrastructure au Québec dans les prochaines années.

 

 

OTTAWA — Atomic Energy of Canada Ltd. is fighting for its survival, as industry supporters say the federal government is preparing to pull the plug on the heavily subsidized Crown corporation if it loses a bid to build two nuclear reactors in Ontario.

 

If the nuclear agency loses the multi-billion-dollar contract to one of two global players, Ottawa would blame the McGuinty government for the nuclear agency's demise, according to sources.

 

The two governments - which have battled on several fronts - are engaged in a quiet game of chicken over Canada's flagship nuclear vendor and its network of Candu suppliers.

 

The Ontario government wants to be assured that Ottawa has a long-term commitment to the nuclear supplier before selecting its ACR1000 reactor, which is still under development. Ottawa, meanwhile, is considering selling the company, and the result of the highly competitive Ontario bid will be an important factor in its decision.

 

"The [Ontario] competition has accelerated for the feds the whole question of what they are going to do with AECL and the ACR1000 reactor," said Bryne Purchase, a former deputy energy minister in Ontario and now director of the energy and environment program at Queen's University.

 

"This is not just about selling a reactor in Canada, it's critical to AECL's plans to compete in the world."

 

AECL is competing with two much-larger foreign vendors, France's Areva Group, and U.S.-based Westinghouse Electric Co. LLC. Both those companies have access to commercial-type financing from their export credit agencies, and both have more prospects for sales than AECL, meaning they can spread development costs among more projects.

 

As a result, AECL and its partners, led by SNC-Lavalin Group Inc., have asked Ottawa to provide financing and risk-sharing in order to keep its costs competitive.

 

Last week, Natural Resources Minister Gary Lunn said the federal government stands behind AECL. In its most recent budget, the Harper government allocated $300-million to the Crown corporation to continue work on the ACR, and to refurbish its Chalk River research site. But some of AECL's Team Candu industry backers, which include Babcock & Wilcox Canada and GE Hitachi Nuclear Energy Canada, along with SNC-Lavalin Nuclear, worry that the Harper government is injecting just enough money into the company to prepare it for a sale, and to make a plausible - but not necessarily successful - run at the Ontario bid.

 

They fear Ottawa will balk at providing the required billions of dollars in loan guarantees, nor will it wish, as AECL's lone shareholder, to assume the financial risk for potential cost overruns the province will almost certainly demand.

 

AECL and its partners have acknowledged the critical nature of the Ontario decision for Team Candu. In a letter to Mr. Lunn obtained by The Globe and Mail, SNC-Lavalin Nuclear president Patrick Lamarre said an Ontario deal would be a "springboard to support our futures sales worldwide."

 

Based on AECL's past share of the global nuclear market, Mr. Lamarre said the consortium could generate $100-billion for the Canadian economy.

 

However, few people expect AECL to maintain its past market success, or match the heady prediction contained in its recently approved, five-year business plan that it will sell 25 reactors during the next 25 years, and four (including two in Ontario) during the next five years.

 

In 1996, AECL forecast that it would sell 10 reactors over 10 years. It sold three - two to China and one to Romania, in a deal that was resuscitated from one that had begun under former dictator NicolaeCeausescu, and then was halted when his government collapsed.

 

AECL got some good news yesterday for its booming business of refurbishing aged Candus. Hydro-Québec announced a $1.5-billion rebuild of its Gentilly-2 nuclear reactor, which will be completed by the federal corporation.

 

Shawn-Patrick Stensil, an anti-nuclear campaigner for Greenpeace, said both levels of government appear to be looking to "outsource the blame" if AECL fails in Ontario and Ottawa decides to get out of the nuclear business.

 

"The feds will blame the province and the province will say, 'We heeded the advice of outside experts,' " he said. (Ontario has set up an evaluation committee that includes its two nuclear operators, Ontario Power Generation and privately owned Bruce Power.)

 

Since the Chinese and Romanian deals, AECL has been shut out of most promising markets, including the United States, which is itself heavily subsidizing the first few new reactors to be built in that country. Both Areva and General Electric Co. have expressed interest in buying AECL, which is prized for its existing reactor technology for smaller markets, its highly skilled work force, and its lucrative work in servicing Candu reactors around the world.

 

Despite its challenges, however, AECL isn't out of the game in Ontario. While the province has said cost and on-time deliverability are key factors, a third one is the promise of industrial benefits for the province, and the Crown corporation has a deep supplier base in the province to give it an advantage on that score.

 

At the same time, the province and the federal nuclear regulator have invested heavily in Candu know-how, and it will be costly to operate and regulate two

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Membres prolifiques

J'ai lu ça dans le Globe ce matin, mais rien nulle part ailleurs?? Si c'est vrai, ce serait alors un des plus gros projet d'infrastructure au Québec dans les prochaines années.

 

 

C'est assez logique quand tu y pense. Imagine la polémique alors que les pressions courantes et actuelles sont plutôt pour la fin du nucléaire et la fermeture des centrales. D'un autre côté, Hydro-Qc ne peut se permettre de fermer cette centrale qui produit beaucoup d'électricité qu'elle revend au gros prix aux Américains.

 

De l'annoncer haut et fort serait comme de dire à Dinu Bumbaru qu'il y aura une tour de 50 étages dans sa cour.

 

Et en plus on parle de 1.82 milliards, c'est un 3ème CHUM ça... Beaucoup vont se plaindre qu'on devrait mettre cet argent dans des centrales solaires à la place.

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C'est assez logique quand tu y pense. Imagine la polémique alors que les pressions courantes et actuelles sont plutôt pour la fin du nucléaire et la fermeture des centrales. D'un autre côté, Hydro-Qc ne peut se permettre de fermer cette centrale qui produit beaucoup d'électricité qu'elle revend au gros prix aux Américains.

 

De l'annoncer haut et fort serait comme de dire à Dinu Bumbaru qu'il y aura une tour de 50 étages dans sa cour.

 

Et en plus on parle de 1.82 milliards, c'est un 3ème CHUM ça... Beaucoup vont se plaindre qu'on devrait mettre cet argent dans des centrales solaires à la place.

 

Je crois plutôt que Gentilly sert surtout d'appoint quand la demande est trop élevée. Je ne vois pas l'avantage qu'on aurait à avoir une centrale nucléaire pour vendre de l'électricité aux américains alors qu'ils pourraient construire la même centrale chez eux et profiter des emplois.

 

Nos centrales électriques nous donnent un avantage compétitif grâce à notre réseau hydrographique unique et les faibles coûts de production. De plus, le fait que l'énergie hydroélectrique soit plus écologique est un autre argument de vente. Je vois l'avantage à l'exportation que l'on a a avoir plus de centrales hydroélectriques, mais moins en ce qui concerne le nucléaire.

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Je crois effectivement aussi que Gentilly est utilisé pour les pointes de consommation. Il nous faut des centrales d'appoint comme celle-la, car le problème va être accru avec le développement du réseau éolien.

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Deux choix possibles pour l'avenir du réacteur nucléaire de Gentilly-2

 

Pierre Lambert, Mouvement vert de Mauricie

Michel Fugère, Mouvement vert de Mauricie

Michel Duguay, Mouvement vert de Mauricie

Québec (province)

Le Devoir

 

Deux choix se présentent pour l'avenir du réacteur nucléaire Gentilly-2 à Bécancour, lequel arrivera à la fin de sa vie utile en décembre 2010. Ce réacteur de type CANDU est le seul au Québec et produit environ 3 % de l'électricité de la province. Comme premier choix, Hydro-Québec envisage de reconstruire cette centrale à un coût qui a été évalué à 1,5 milliards, mais qui pourrait augmenter radicalement à cause des nouvelles normes, plus exigeantes, de sûreté nucléaire. L'expérience nucléaire considérable de l'Ontario indique que l'on pourrait compter sur 10 années de plus pour un réacteur reconstruit.

 

Un deuxième choix pour l'avenir de Gentilly-2 comprend l'arrêt permanent du réacteur et la mise en oeuvre d'activités en harmonie avec les nouvelles normes de sûreté qui ont été divulguées en 2007-08 par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), organisme fédéral qui a son siège à Ottawa. Les nouvelles normes comportent, entre autres, une sécurisation physique de tout le site d'un réacteur, ce qui inclut l'entrepôt de déchets radioactifs situé à côté du réacteur. Cet entrepôt contient 2500 tonnes de combustible nucléaire irradié hautement radioactif. Une sécurisation physique signifie que l'enceinte de protection du réacteur, la salle de contrôle et l'entrepôt des déchets radioactifs, doit résister à plusieurs menaces externes. Celles-ci comprennent l'impact d'avions, de camions ou de bateaux chargés d'explosifs, et les séismes. La très forte enceinte doit également contenir la radioactivité advenant un accident majeur dans le coeur du réacteur.

 

Un deuxième choix pour la centrale Gentilly-2, à la suite de l'arrêt permanent du réacteur, serait donc de s'engager dans ces travaux considérables de sécurisation physique et dans des activités importantes de monitoring et de contrôle de la radioactivité sur une période d'au moins 50 ans.

 

Examinons le premier choix à la lumière de l'expérience acquise avec les nombreux réacteurs CANDU en Ontario. Au mois d'août 1983, un tuyau de pression avait subi une rupture dans un des quatre réacteurs de type CANDU à la centrale nucléaire Pickering A, près de Toronto. Tous les 390 tuyaux de pression du réacteur avaient dû être remplacés durant une opération très coûteuse à cause de la radioactivité intense à laquelle les travailleurs sont exposés. Le réacteur avait été remis en opération cinq ans plus tard, en novembre 1988.

 

Dans les années allant de 1983 à 1991, les trois autres réacteurs à Pickering A ont également été reconstruits. Mais les problèmes se sont accumulés et, en 1997, l'Ontario a décidé de fermer sept réacteurs, dont les quatre à Pickering A. En moyenne, pour ces quatre réacteurs, la reconstruction avait donné seulement sept années supplémentaires de production électrique, le réacteur Pickering-1 (A) obtenant 10 ans de plus, le maximum. Après une deuxième phase de reconstruction, deux réacteurs de Pickering A ont été remis en opération, en 2003 et en 2005; les deux autres ont été abandonnés.

 

Quel a été le bilan économique de ces reconstructions fréquentes en Ontario? Une réponse a été donnée le 21 juillet 2008 par l'Association of Major Power Consumers in Ontario (AMPCO). Témoignant devant le Ontario Energy Board (OEB), la AMPCO a critiqué la compagnie d'électricité Ontario Power Generation (OPG, auparavant Hydro-Ontario), en déclarant (notre traduction de l'anglais): «Les réacteurs nucléaires de OPG constituent la deuxième et triste partie du tableau. L'histoire de la partie nucléaire est une tragédie qui est une longue et malheureuse litanie d'échecs technologiques et opérationnels, caractérisée par une performance bas de gamme à des coûts exorbitants et en augmentation rapide -- coûts qui retombent sur les consommateurs ontariens. Cette situation malheureuse a conduit l'AMPCO à conclure que la partie nucléaire de l'OPG est une histoire qui est plutôt un exercice de soins palliatifs envers une technologie CANDU non rentable et sans avenir, et non une histoire qui donne l'image d'une branche de compagnie caractérisée et animée par un esprit d'endurance et de renouvellement.»

 

De plus, le témoignage de la AMPCO a fait ressortir que le coût de l'électricité produite à Pickering A a été de 11,2 cents le kilowatt-heure en 2007, tel qu'évalué par l'organisme indépendant américain Electric Utility Cost Group (EUCG).

 

Pour ce qui est d'une reconstruction de Gentilly-2, des coûts allant bien au-delà des 1,5 milliards annoncés proviendront des nouvelles normes très exigeantes de la CCSN. Le réacteur actuel Gentilly-2 à Bécancour ne rencontre pas ces nouvelles normes de sûreté nucléaire. Gentilly-2 ne peut donc pas être reconstruit suivant le vieux design des années 70.

 

Avant de pouvoir reconstruire Gentilly-2, Hydro-Québec doit fournir à la CCSN une étude exhaustive de la sûreté nucléaire intitulée Integrated Safety Review (ISR). En Ontario, OPG a soumis à la CCSN son ISR afin de pouvoir reconstruire les quatre réacteurs de la centrale Pickering B. Le 7 avril 2008, la CCSN écrivait à OPG que leur ISR était refusé parce qu'il ne répondait pas aux nouvelles normes. La société Hydro-Québec ne pourra pas faire accepter son ISR si elle n'apporte pas des changements majeurs au vieux design des années 1970 qui a servi à construire Gentilly-2.

 

À la suite de l'arrêt permanent du réacteur, le deuxième choix proposé pourra comprendre plusieurs activités liées à l'énorme quantité d'éléments radioactifs présents à Bécancour:

 

En la sécurisation physique de tout le site, réacteur plus entrepôt de déchets radioactifs;

 

En la gestion, le contrôle et le monitoring de la radioactivité sur le site et dans l'environnement pendant au moins 50 ans.

 

Cette période est un minimum parce que les déchets radioactifs demeurent dangereux pendant plus de cent mille ans. Les spécialistes jugent qu'il faudra 50 ou 100 ans avant qu'un entrepôt centralisé et permanent de déchets radioactifs soit développé au Canada, quelque part dans le granite du bouclier canadien. Nous croyons que l'industrie du granite, qui est fort bien développée au Québec, pourrait jouer un rôle important sur place, à Bécancour, dans cette sécurisation physique des déchets radioactifs.

 

Avec ces nouvelles activités, la centrale Gentilly-2 pourrait devenir un laboratoire de recherche spécialisé dans la sécurisation des déchets radioactifs et dans le monitoring de la radioactivité dans l'environnement. Ces activités sont essentielles à la préservation de l'héritage génétique et de la santé.

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La réfection de Gentilly-2 pourrait coûter 2 G$

 

14 août 2008 - 07h01

 

Le Soleil

 

Pierre Couture

 

 

Rappelons que dans ses scénarios les plus à jour, Hydro-Québec prévoit commencer la remise à neuf de Gentilly-2 en mars 2011.

 

Les travaux de réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2 pourraient finalement coûter plus de 2 G$ à Hydro-Québec.

 

«C'est un minimum», a soutenu hier au Soleil le porte-parole du mouvement Greenpeace, Shawn-Patrick Stencil.

 

Pour l'heure, Hydro-Québec estime que les coûts de réfection de la centrale nucléaire de 675 mégawatts (MW) devraient tourner autour de 1,5 G$. En 2002, Hydro-Québec avait pourtant estimé les coûts à 845 M$.

 

Or, selon Greenpeace, la société d'État aurait sous-estimé jusqu'à maintenant les améliorations à apporter à Gentilly-2 pour satisfaire les nouvelles normes internationales en matière de sécurité nucléaire.

 

 

 

Récemment, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) a mis à jour ses normes pour exploiter une centrale nucléaire au pays. Les anciennes règles dataient des années 1980.

 

Hydro-Québec n'a d'ailleurs toujours pas commencé le processus d'évaluation intégrée de la sûreté exigé par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) pour l'octroi du permis de réfection. «Cette évaluation exige une comparaison de Gentilly-2 aux centrales modernes et des mesures correctives à apporter pour en prolonger sa vie utile», a fait valoir M. Stencil.

 

Greenpeace déplore que les membres du conseil d'administration d'Hydro-Québec, qui doivent se réunir ces jours-ci pour décider du sort de Gentilly-2, n'aient toujours pas entre les mains toutes les données pour prendre une décision éclairée.

 

«Partout sur la planète, les coûts de réfection des réacteurs nucléaires sont à la hausse. Les prix des matériaux et de la main-d'oeuvre ont explosé. Je ne crois pas que la situation au Québec soit bien différente», a ajouté le porte-parole de Greenpeace.

 

Dans une lettre envoyée au premier ministre Jean Charest, une coalition regroupant une cinquantaine de groupes environnementaux du Québec, dont Greenpeace et la fondation David-Suzuki, affirme qu'Hydro-Québec n'a pas bien calculé les risques de dépassement de coûts associés aux nouvelles normes ainsi qu'aux délais plus longs que prévu pour les travaux de réfection de Gentilly-2.

 

 

 

Motus et bouche cousue

 

 

 

Chez Hydro-Québec, on confirme qu'une décision sera bientôt prise quant à l'avenir de Gentilly-2. «Les membres du conseil d'administration doivent se pencher prochainement sur la question», a fait savoir hier Marc-Brian Chamberland.

 

Hydro-Québec dit surtout suivre avec intérêt les travaux de remise à neuf en cours à la centrale de Pointe-Lepreau, au Nouveau-Brunswick. Cette centrale de 635 MW se veut identique à celle de Gentilly-2.

 

Une équipe de six travailleurs d'Hydro-Québec est d'ailleurs sur place, à Pointe Lepreau, pour observer l'évolution de la réfection.

 

Les travaux menés au Nouveau-Brunswick par Énergie atomique du Canada (EACL) devraient coûter 1,5 G$ aux contribuables, soit plus du double du devis initial. Ce qui devrait permettre de prolonger la durée de vie de la centrale de 25 ans.

 

Fredericton s'est notamment protégé en signant une entente avec EACL, qui refilera à cette société d'État fédérale et au gouvernement fédéral la responsabilité de couvrir les excédents de coûts.

 

Hydro-Québec soutient toutefois ne pas avoir négocié de conditions similaires avec EACL.

 

 

 

Déjà en retard

 

 

 

Au Nouveau-Brunswick, des documents obtenus par Greenpeace démontrent d'ailleurs que les travaux de réfection de la centrale Pointe-Lepreau accusent déjà un retard après seulement quatre mois.

 

Signe que tout ne tourne pas rond à Pointe Lepreau, EACL a procédé récemment au changement de son chef de projet associé à cette réfection.

 

Quoi qu'il en soit, cette progression des coûts ne devrait pas surprendre les membres du C.A. d'Hydro-Québec. Une étude commandée par la société d'État il y a quelques années à la firme américaine Hagler Bailly Consultings, dont Le Soleil a obtenu copie, faisait alors état de coûts qui pourraient atteindre les 2,3 G$ dans le cas de la réfection de Gentilly-2.

 

Rappelons que dans ses scénarios les plus à jour, Hydro-Québec prévoit commencer la remise à neuf de Gentilly-2 en mars 2011. Les travaux devraient s'étirer sur 18 mois. La centrale nucléaire devrait être de nouveau en service en octobre 2012.

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Un article intéressant sur la filière nucléaire au Québec sur http://www.visiondurable.com

 

Le Québec se prépare aux travaux de Gentilly-2

Même si l'Ontario domine, la présence du Québec n'est pas négligeable

par Charles-Albert Ramsay

 

SNC Lavallin et Velan aimeraient bien qu'Hydro-Québec choisisse de remettre Gentilly II à neuf. Le Québec se prépare aux travaux de Gentilly-2 Même si l'Ontario domine, la présence du Québec n'est pas négligeable. Si Hydro-Québec décide de remettre à neuf son réacteur nucléaire Gentilly-2, à Bécancour, plusieurs entreprises du Québec seront en lice pour décrocher d'importants contrats.

Des firmes comme SNC- Lavalin et Velan ont acquis une expertise dans l'énergie nucléaire, même si le Québec ne compte qu'un seul réacteur, mis en service en 1983. Il faut dire que l'Ontario domine la filière nucléaire au pays, avec sa vingtaine de réacteurs qui produisent 53 % de l'énergie consommée par la province voisine.

 

Fait intéressant, c'est un Québécois qui dirige la plus importante société ontarienne de l'industrie nucléaire, dont le siège est situé à Oakville. Patrick Lamarre préside SNC-Lavalin Nucléaire, filiale en propriété exclusive de la multinationale québécoise SNC- Lavalin, dirigée par son père, Jacques. Cette filiale est issue de la défunte société québécoise Canatom NPM, qui a assuré la construction de la plupart des réacteurs CANDU 6 d'Énergie atomique du Canada (EACL), une société d'État fédérale qui a la responsabilité de construire les centrales nucléaires de type CANDU.

 

Bien entendu, la réputation de SNC auprès de l'industrie nucléaire mondiale est intimement liée à EACL, indique M. Lamarre, joint au téléphone. SNC a construit " presque tous les CANDU dans le monde ", dit-il. Et puisqu'il s'agit de la seule technologie à avoir été déployée depuis 10 ans, SNC mise sur cette expérience récente pour mousser les ventes des réacteurs canadiens.

 

La construction de centrales CANDU à l'étranger a aussi permis aux sociétés québécoises de décrocher des contrats qui n'ont rien à voir avec la filière canadienne. En Afrique du Sud, SNC construit une centrale expérimentale à lit de boulets (pebble bed, en anglais), près du Cap. Et les autorités sud-africaines ont choisi les valves industrielles de Velan. L'entreprise familiale de Montréal fournit des valves à toutes sortes de centrales nucléaires, autant en France qu'aux États-Unis et au Canada.

 

" Les six derniers projets de CANDU ont respecté les échéances et les budgets. C'est notre recette gagnante. "

 

L'industrie québécoise profite bien des succès de l'ontarienne SNC-Lavalin Nucléaire, insiste-t-il. Par exemple, les ingénieurs du bureau de Montréal ont grandement contribué aux travaux de remise à neuf de la centrale Wolsong 1, en Corée du Sud.

 

Et si l'industrie de l'énergie nucléaire vit la renaissance tant attendue, M. Lamarre espère bien ramener dans ce domaine plusieurs ingénieurs qui avaient délaissé le secteur pendant les années de vaches maigres.

 

D'autant plus que c'est Hydro-Québec qui est responsable des travaux annuels d'entretien de la centrale. Et si elle opte pour une remise à neuf, la société d'État devra déléguer beaucoup de travail.

 

Autres entreprises intéressées

 

Parmi les autres entreprises intéressées par le chantier de Gentilly-2, notons L-3 Mapps, un fabricant de systèmes électroniques de Saint-Laurent. Il s'agit d'une ancienne division de la montréalaise CAE, vendue à la société américaine L-3 Communications Holdings.

 

L-3 a fabriqué des simulateurs pour les réacteurs CANDU en Roumanie et en Corée du Sud, parallèlement aux travaux de remise à neuf de leurs réacteurs. L-3 s'attend à offrir ses services pour la remise à neuf de l'ordinateur central, ainsi que du simulateur de la salle de contrôle.

 

Le Québec compte aussi deux sociétés spécialisées dans la tuyauterie pour les raffineries et les centrales nucléaires. Il s'agit de Thorburn Equipment, de Pointe-Claire, et de Ezeflow, de Granby.

 

Holocene Solutions, de Beaconsfield, fabrique des palettes et des barils en aluminium pour l'entreposage des déchets radioactifs qui trouvent leur place dans les centrales nucléaires du pays.

 

Et dans l'avenir, le nucléaire pourrait intéresser le Groupe Laperrière & Verreault, de Trois-Rivières. Sa filiale de traitement de l'eau y voit un potentiel intéressant puisque les centrales nucléaires ont besoin de beaucoup d'eau pour refroidir les circuits de vapeur.

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Ça brasse sérieusement autour de Gentilly en ce moment!

 

 

Les affaires.com

 

Fermer ou non la centrale Gentilly-2 ?

 

Plusieurs forces s'opposent sur le sort de la centrale vieillissante.

 

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) estime qu’Hydro-Québec doit procéder à la réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2 contrairement à ce que désirent certains groupes environnementaux.

 

Plusieurs entreprises en faveur de la réfection

 

Le président de la FTQ, Michel Arsenault, soutient que les régions de Trois-Rivières, Bécancour et le Québec dans son ensemble n'ont pas les moyens de se priver de la centrale.

 

Hydro-Québec affirme ne pas avoir encore pris sa décision concernant la réfection ou la fermeture de la centrale, mais qu’elle sera prise bientôt. Le porte-parole Marc-Brian Chamberland soutient que la société d’état n’a pas encore fait connaître de préférence pour l’une ou l’autre des deux options.

 

«Hydro-Québec procède à des études de sécurité et des études économiques pour voir quels sont les avantages et les inconvénients à conserver ou non la centrale et quels seraient les coûts», précise-t-il.

 

La FTQ soutient que «la fermeture aurait des conséquences bien réelles, pires encore que les risques appréhendés par ceux qui s'opposent au projet».

 

Le syndicat précise que la fermeture de la centrale fragiliserait la fiabilité de l’approvisionnement, le soutien au parc éolien québécois, la sécurité énergétique des grands centres vulnérables aux pannes et la santé des gens.

 

Il ajoute que 800 emplois directs et 1200 emplois en temps de réfection seraient perdus et qu’Hydro-Québec perdrait 150 millions de dollars en revenus.

 

Hydro-Québec soutient que tous les critères seront considérés dans sa réflexion, dont le rôle de la centrale dans le réseau, l’aspect technique de la réfection, le coût de production et le bilan d’exploitation de la centrale.

 

Opposition à la réfection

 

Selon le Mouvement vert de la Mauricie, dans une lettre ouverte publiée mardi dans Le Devoir, Gentilly-2 arrivera à la fin de sa vie en décembre 2010 et son réacteur produit environ 3% de l'électricité de la province.

 

Le mouvement dit que le coût de la reconstruction évalué à 1,5 milliard de dollars par Hydro-Québec pourrait augmenter en raison de nouvelles normes plus sévères. En se basant sur l’expérience nucléaire de l’Ontario, il ajoute que cet investissement ne permettrait d’allonger la vie de la centrale que de dix ans.

 

Le porte-parole d’Hydro-Québec soutient que «les durées de vie des centrales nucléaires sont d’environ une trentaine d’années et que la réfection pourrait «prolonger la vie de la centrale d’un délai similaire».

 

Le responsable de la campagne Énergie à Greenpeace, Shawn Patrick Stensil, croit que «la société doit considérer l'arrêt du réacteur comme une occasion d'investir dans des formes d'énergies moins polluantes et plus sécuritaires». «D'autant plus que la production de Gentilly-2 représente moins de 3% de l'énergie électrique produite au Québec», dit-il.

 

Une quarantaine d'organisations ont envoyé une lettre à l'Assemblée nationale en fin de semaine, demandant au gouvernement qu'à défaut de fermer la centrale, il devrait au moins répondre aux recommandations du BAPE sur les déchets radioactifs et sur la validation des estimations pour la réfection.

 

Si une décision favorable à la réfection était prise, un des scénarios envisagé par Hydro-Québec est de commencer la remise à neuf en mars 2011. Les travaux s’étendraient sur 18 mois et la centrale serait en service en octobre 2012.

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HQ : Centrale Gentilly-2

Mise à jour le vendredi 15 août 2008, 11 h 52 .

RDI.ca

 

La direction d'Hydro-Québec pourrait annoncer vendredi si elle recommande à Québec de moderniser la centrale nucléaire Gentilly-2 à Bécancour pour prolonger sa durée de vie, selon le quotidien La Presse.

 

Lors d'une conférence téléphonique tenue vendredi matin sur les états financiers, la société d'État s'est toutefois contentée de dire aux journalistes que « la décision sera prise prochainement ».

 

La réfection de la centrale coûterait 1,5 milliard de dollars et la rendrait fonctionnelle jusqu'en 2035. Dans le cas contraire, la centrale Gentilly-2 pourrait fermer ses portes en 2011. Près de 700 emplois seraient alors en jeu.

 

La centrale nucléaire de Bécancour produit 3 % de l'électricité au Québec.

 

Certains groupes écologistes, dont Greenpeace, réclament toutefois sa fermeture puisqu'ils estiment qu'elle représente un danger. Ils ont d'ailleurs adressé une lettre au premier ministre Jean Charest à cet effet récemment.

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