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CHUM - 17, 20 étages (2021)


monctezuma

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Le CHUM est une vraie patate chaude comme l'a été le Stade Olympique et comme le sera l'échangeur Turcot. Avec 3 méga projets simultanés, CHUM, Turcot et CUSM, le gouvernement creuse sa propre tombe. Les coûts vont exploser et on va se retrouver avec des projets de fous avoisinant les 10 milliards de dollars. Ayoye! Qui va payer?!

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  • 3 mois plus tard...

CHUM: des mois de retard à prévoir

 

Denis Lessard

La Presse

 

 

(Québec) Les deux groupes ont gagné leur partie de bras de fer avec le gouvernement Charest, qui annoncera bientôt des dédommagements dans le cadre de ce contrat.

 

Selon l'information qu'a recueillie La Presse, la décision commune des deux groupes de ne pas préparer leur soumission tant que n'est pas réglé un litige avec Québec aura un impact direct sur l'échéancier du projet.

 

Choisis en mars dernier, le groupe Innisfree-Axor-OHL-Dakia et Accès Santé, le concurrent dirigé par la firme espagnole Acciona avec l'appui des firmes Pomerleau et Verreault-Dessau, avaient un an pour présenter leur soumission.

 

Or, cette date butoir de mars 2010 s'est volatilisée, confient ceux qui, au gouvernement, ont le mandat de suivre ce projet. C'est tout l'échéancier qui vient de voler en éclats. Pas question de choisir le consortium gagnant en juin 2010 et de lever la fameuse première pelletée de terre en septembre l'an prochain. Le projet devait coûter 1,8 milliard de dollars, mais atteindra 2,5 milliards en tenant compte de l'inflation et des imprévus à la toute fin du projet, en 2018. Les nouveaux retards gonfleront encore la facture.

 

 

Depuis le mois de mars, les deux consortiums n'ont pas fait avancer le projet parce qu'ils exigeaient du gouvernement de meilleures garanties pour le groupe qui éventuellement «perdrait» le concours. Après des mois de silence, le gouvernement s'apprête à obtempérer aux demandes. Le «perdant» pourra compter sur une indemnité d'environ 14 millions de dollars.

 

Cette somme doit compenser les frais engagés afin de préparer ces soumissions extraordinairement complexes. Préparer l'ingénierie préliminaire pour un projet si complexe représente une facture importante puisque, forcés de présenter des prix fermes, les consortiums doivent préparer des plans détaillés.

 

Aussi, si Québec choisit de ne pas poursuivre le projet en partenariat avec l'entreprise privée, les deux groupes seraient également dédommagés.

 

Depuis le printemps, les deux groupes attendent un signe d'un gouvernement «qui ne disait ni oui ni non». Québec, un moment, avait proposé 8 millions comme prix de consolation, une indemnité jugée insuffisante par les deux groupes.

 

Dans l'industrie, à Montréal, on ne cache pas que, devant les tergiversations du gouvernement Charest, le projet du CHUM a été laissé sur le carreau. L'activité est intense depuis plusieurs mois pour les constructeurs de grands projets. Les deux groupes ont vite choisi d'affecter leurs équipes à des chantiers précis, des contrats sûrs, plutôt qu'à la conception d'un CHUM qui semble toujours hypothétique.

 

Même si les deux groupes donnaient aujourd'hui le feu vert à leurs équipes, il faudrait compter quelques semaines pour que tous les professionnels puissent accorder leurs violons.

 

Pourchassé hier dans les couloirs de l'Assemblée nationale, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, s'est contenté de sourire aux questions de La Presse. En Chambre, attaqué par le député péquiste Sylvain Simard, M. Bolduc s'est bien gardé de dire si Québec allait réaliser en partenariat avec l'entreprise privée cet hôpital annoncé depuis 11 ans maintenant. «Le CHUM et le CSUM sont bien alignés. Actuellement, on travaille sur les plans ; par la suite, il va y avoir des propositions. Le mode de réalisation, c'est un moyen. La finalité, elle, demeure la même. Le projet va se faire et dans quelques années on va avoir un CHUM», s'est contenté de dire le ministre.

 

Toujours en PPP

 

À Québec, dans les coulisses, on indique que le gouvernement reste bien déterminé à construire l'hôpital universitaire francophone en partenariat public-privé (PPP).

 

La semaine dernière le quotidien The Gazette a révélé que le gouvernement envisageait de recourir au «plan B» évoqué par Jean Charest le printemps dernier et de tout ramener en mode traditionnel, le processus utilisé avant la mode des PPP arrivée avec le gouvernement Charest, en 2003.

 

Changer de cap ferait perdre la face au gouvernement Charest. Au surplus, il faudrait repartir à zéro - des années de délais supplémentaires. Il est impossible d'évaluer en dollars le coût d'un retour au mode traditionnel, «et actuellement il n'y a pas beaucoup d'argent qui traîne dans les tiroirs».

 

Des dizaines de millions dépensés en travaux préparatoires par la SICHUM seraient définitivement perdus. Déjà, Québec a englouti une trentaine de millions de dollars en pure perte dans le projet du CHUM au 6000, rue Saint-Denis.

 

Autre pépin (marginal) pour l'hôpital, qui a déjà eu sa part de déboires : le nouveau patron, le Français

 

Christian Peyre, ne sera pas à Montréal fin septembre, comme on l'avait annoncé à sa nomination. Des questions familiales le forcent à rester en France pour l'instant et il n'entrera pas en poste avant la fin octobre, voire le mois de novembre

source : http://www.cyberpresse.ca/actualites...-a-prevoir.php

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Montréal

Travaux du CHUM : encore des retards

Mise à jour : 23/09/2009 14h52

 

Même si aucune pelletée de terre n’a encore été levée, d’importants retards sont à prévoir dans la planification du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal.

 

Les deux entreprises invitées à préparer des soumissions pour le projet du CHUM ne s’entendent pas avec le gouvernement Charest sur les montants donnés comme compensation financière.

 

Axor et Accès Santé demandent un montant compensatoire pour l’entreprise qui ne sera pas retenue, prétextant que les coûts reliés à la préparation d’un tel devis engendrent des dépenses importantes.

 

Ces dernières demandent donc au gouvernement Charest d’octroyer un montant à l’entreprise qui ne sera pas retenu, afin de couvrir les frais.

 

Québec avait proposé une compensation de 8 millions $, qui n’a pas été jugé suffisante par les deux firmes, qui réclament 14 millions $ en dédommagement.

 

Initialement estimé à 1,8 milliard $, les coûts reliés à ce projet devraient atteindre les 2,5 milliards $ lorsque complété en 2018.

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Le CHUM serait bel et bien construit en PPP

23 septembre 2009 | 14h12

ARGENT

 

Le nouveau CHUM sera bel et bien construit en PPP. Le gouvernement Charest maintient sa décision, a indiqué la présidente du Conseil du trésor, Monique Gagnon-Tremblay.

 

 

«La décision a été prise. On se souviendra que dans le courant de l'été, on en a beaucoup discuté par rapport à la crise économique. La crise économique nous a obligés à nous questionner par rapport au financement. Le financement ne semble pas être une difficulté actuellement. Nous poursuivons», a déclaré la ministre.

 

Les propos de Mme Gagnon-Tremblay ont été recueillis par un quotidien montréalais, à l’entrée d’une réunion du conseil des ministres.

 

Yves Bolduc soutient toujours que Québec est en train de «revoir» le mode de réalisation du nouveau CHUM, rapporte le quotidien. «On va choisir le meilleur mode de réalisation, au moment venu, dans l'intérêt des contribuables québécois», a-t-il lancé mardi à la période des questions.

 

Contactée par Argent, une porte-parole de la ministre a confirmé que «la décision a été prise et que le processus suit son cours».

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  • 3 semaines plus tard...
  • 1 mois plus tard...

Publié le 19 novembre 2009 à 20h27 | Mis à jour à 20h31

 

Les coûts projetés pour le CHUM et le CUSM enfleraient de 60%

 

La Presse Canadienne

Montréal

 

Les coûts projetés pour la construction du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) et du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) ont de nouveau gonflés en raison de la formule retenue de partenariats public-privé (PPP), selon ce qu'a rapporté TVA, jeudi.

 

La facture gonflerait dans les deux cas d'environ 60 pour cent.

 

Jusqu'à maintenant, la phase un du projet du CHUM, soit la construction du centre de recherche, était évalué à 320 millions $, tandis que les coûts projetés de construction du CUSM s'élevaient à 2,2 milliards $, selon TVA.

 

Un comité restreint formé de l'Agence des PPP, du ministère de la Santé et des deux hôpitaux se serait penché, mercredi et jeudi, sur les propositions finales des deux consortiums retenus dans les deux projets.

 

Or, TVA soutient que selon des sources près du dossier, il faut s'attendre à une autre explosion des coûts.

 

Mercredi, le vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, a fait valoir que les arguments soulevés pour justifier la décision du gouvernement de moderniser les grands hôpitaux universitaires en mode PPP ne reposent pas sur des bases objectives et solides.

 

C'est du côté du financement que le bât blesserait.

 

Actuellement, lorsque le gouvernement est maître d'oeuvre de ces projets, les banques prêtent à un taux d'intérêt de 4,5 pour cent, alors que pour le secteur privé, les intérêts varient de 6,5 à 8 pour cent, selon ce qu'a relevé TVA.

 

Dans quelques semaines, les noms des deux consortiums retenus et les coûts des projets seraient dévoilés.

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  • 1 mois plus tard...

Construction du CHUM et du CUSM

SNC-Lavalin menace de se retirer du dossier

Agence QMI Jean-Philippe Arcand

14/01/2010 09h22

 

Excédée du fait que Québec ait l’intention de renégocier le prix de la construction du futur CHUM et du CUSM avec les quatre firmes en compétition, l’entreprise SNC-Lavalin menace de se retirer sa soumission, selon La Presse.

 

En conférence de presse mercredi, le ministre de la Santé Yves Bolduc, de même que la présidente du conseil du Trésor, Monique Gagnon-Tremblay, ont annoncé qu’ils accordaient 60 jours supplémentaires aux soumissionnaires pour en arriver à de nouvelles propositions «se rapprochant le plus possible» des montants prévus par le gouvernement.

 

Québec avait initialement prévu que la construction du CUSM coûterait 1,13 milliard de dollars, contre environ 320 millions pour le CHUM. Cependant, toutes les propositions soumises jusqu’ici dépassent ces sommes.

 

Or, le conseil d’administration du CUSM avait adopté une résolution par laquelle le projet de SNC-Lavalin était retenu. Il croyait de plus que Québec lui permettrait de renégocier à la baisse les coûts de construction avec cette seule entreprise.

 

En entrevue au quotidien, la vice-présidente aux communications de SNC-Lavalin, Leslie Quinton, a affirmé ne pas comprendre la décision du gouvernement, ajoutant qu’il avait déjà été annoncé que ce dernier entérinait le choix du conseil d’administration.

 

Mme Quinton indique enfin que SNC-Lavalin juge avoir présenté la meilleure offre et qu’elle réévaluera ses options dans les jours à venir.

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