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CHUM - 17, 20 étages (2021)


monctezuma

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A mesure qu'on présente de nouveaux rendus pour le CHUM il me semble qu'à chaque fois son esthétisme s'améliore. Y aurait-il enfin des gens conscients qui font pression pour que cet aspect soit autant respecté que les volumes à construire?

 

De grâce évitons les affreuses erreurs du passé, les constructions massives de ce nouveau centre médicale de niveau international se doivent d'être aussi belles à regarder que pratique et moderne dans leur conception.

 

L'ère soviétique à la gouvernement du Québec est révolue, l'art ne doit pas simplement faire partie du 1% du coût de l'ensemble mais faire partie du désign des bâtiments eux-mêmes. Cela s'appelle: ARCHITECTURE !!!!!!

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La mauvaise gestion coûte 280 millions au CHUM

 

Kathleen Lévesque

Édition du vendredi 27 juin 2008

 

Mots clés : subventions, CHUM, Gestion, Hôpital, Montréal, Québec (province)

 

L'excellence de la recherche au CUSM lui vaut des subventions de 250 millions

Le CHUM ne pourra pas encaisser comme prévu un chèque de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) afin d'implanter son centre de recherche à proximité du futur hôpital. La FCI juge le projet défaillant sur le plan de la gestion. Par contre, l'organisme fédéral versera, avec les gouvernements du Canada et du Québec, 250 millions de dollars à l'hôpital anglophone, le CUSM, a appris Le Devoir.

 

La FCI a été sollicitée pour le financement des nouvelles infrastructures de recherche que le CHUM et le CUSM entendent réaliser dans le cadre de la construction des deux nouveaux hôpitaux montréalais. Le CHUM prévoyait ainsi obtenir 280 millions. Mais le conseil d'administration de la FCI, dont la mission est d'appuyer entre autres les hôpitaux de recherche qui ont des projets de calibre mondial qui produiront des retombées pour la population canadienne, en a décidé autrement le 17 juin dernier.

 

Selon différentes sources, le CHUM aurait obtenu une bonne note au chapitre de la recherche, mais une autre beaucoup plus faible pour ce qui est de la gestion. Il est vrai que le centre de recherche du CHUM a connu une certaine turbulence au cours des dernières années, liée notamment à la controverse sur l'emplacement du futur hôpital.

 

Le Dr Pavel Hamet, qui dirigeait alors le centre, avait pris fait et cause pour la construction du CHUM à Outremont, en opposition au Dr Denis Roy, directeur général du CHUM, qui militait en faveur du centre-ville. Un an après ce douloureux débat, le Dr Hamet quittait ses fonctions et ce n'est qu'en mai 2007 qu'un nouveau directeur a été nommé (le Dr Jacques Turgeon). La période intérimaire aurait entraîné une interruption du développement de la recherche, ce qui aurait pu avoir un impact, ont confié des personnes qui ont requis l'anonymat.

 

Les administrateurs ont rejeté le dossier du CHUM et retenu celui de McGill à la suite d'un long processus d'analyse. Les propositions ont franchi trois étapes d'évaluation, la dernière étant faite par un comité international composé de «personnalités» du monde de la recherche en santé.

 

Comme l'indique le site Internet de la FCI, les propositions des hôpitaux ont été analysées notamment sous l'angle de la qualité de la recherche, la nécessité de nouvelles infrastructures et les bénéfices potentiels pour les Canadiens. Mais d'autres éléments ont été pris en compte.

 

Ainsi, les experts mis à contribution devaient mesurer «la probabilité que la construction des installations débutera dans les 18 mois suivant l'annonce officielle de la décision» de la FCI. Or le CHUM connaît de sérieuses difficultés en ce qui concerne l'échéancier.

 

De plus, les mêmes experts devaient tenir compte «des complémentarités ou des redondances régionales liées à l'infrastructure demandée», peut-on lire. Il semble toutefois que le contexte politique, historique et sociolinguistique propre au Québec n'ait pas été pris en considération. Ce sont pourtant les raisons premières invoquées par le gouvernement du Québec pour justifier la construction de deux superhôpitaux de pointe.

 

Ainsi, le CHUM et le CUSM ont mené leur projet respectif chacun dans leur coin. Par exemple, les deux établissements ont été forcés de collaborer pour ce qui est du partage des soins spécialisés. Ils ont aussi développé chacun leur vision de la chambre de l'avenir, refusant de travailler main dans la main et multipliant ainsi les contrats aux consultants.

 

Le dédoublement des efforts s'est également fait sentir pour le développement du potentiel commercial de la recherche. Le CHUM a choisi de créer un pôle de la santé sur son pourtour avec un édifice dédié à l'installation de futures entreprises, alors que le CUSM a plutôt choisi d'avoir un technopôle virtuel et d'utiliser les structures existantes. Le CHUM avait fait appel à la firme américaine Bain (un contrat de 1,3 million en fonds publics) afin de réaliser un plan d'affaires. Conclusion: le CHUM et le CUSM auraient intérêt à devenir partenaires pour propulser l'équipe de recherche fusionnée parmi les dix meilleures du monde dans au moins trois domaines de recherche.

 

Pour ce qui est du dossier de la FCI, une source du Devoir indique que le CUSM aurait proposé une alliance au CHUM afin de présenter une demande commune mais que l'idée a tout simplement été rejetée. Au CHUM, Jacques Turgeon et Denis Roy ont mené le dossier. Au CUSM, le directeur de l'Institut de recherche, Vassilios Papadopulos, a plutôt choisi d'élargir ses horizons et a travaillé avec des spécialistes internationaux pour monter le dossier.

 

La décision de la FCI survient un mois après que le CHUM a lancé l'appel de propositions pour son centre de recherche. Ce dernier constitue la première étape de construction du projet de l'hôpital. L'enveloppe budgétaire prévue est de 320 millions, soit 40 millions de plus que les estimations d'il y a deux mois. Cette somme comprend la facture payable pendant 30 ans par le gouvernement du Québec pour l'utilisation de l'édifice, qui sera construit selon le modèle de partenariat public-privé (PPP).

 

Chez le directeur exécutif responsable des projets du CHUM et du CUSM, Clermont Gignac, grand argentier des chantiers, on affirmait hier que le soutien financier de la FCI a toujours été associé à l'aide fédérale. Ainsi, les documents publics indiquent qu'Ottawa devrait verser 100 millions pour le CHUM et une somme semblable pour le CUSM.

 

Dans les faits, la somme de 250 millions dont bénéficiera l'hôpital anglophone se compose ainsi: 100 millions provenant du fédéral, 100 millions de Québec et 50 millions de la FCI. Il reste donc des interrogations majeures pour ce qui est de l'aide financière gouvernementale du CHUM.

 

Cela a l'allure d'un obstacle de plus pour le CHUM, qui peine à mettre en branle son projet. La collecte de fonds auprès des entreprises privées se fait difficilement, contrairement au CUSM qui est assis sur un confortable coussin financier.

 

Hier, ni la FCI, ni le CHUM, ni le CUSM n'ont accepté de faire quelque commentaire officiel que ce soit. Tous ont prétexté être liés à une entente de confidentialité. Quant au nouveau ministre de la Santé, Yves Bolduc, il n'a pas rappelé Le Devoir.

 

http://www.ledevoir.com/2008/06/27/195530.html (27/06/2008 6H58)

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L'excellence de la recherche au CUSM lui vaut des subventions de 250 millions

Le CHUM ne pourra pas encaisser comme prévu un chèque de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) afin d'implanter son centre de recherche à proximité du futur hôpital. La FCI juge le projet défaillant sur le plan de la gestion. Par contre, l'organisme fédéral versera, avec les gouvernements du Canada et du Québec, 250 millions de dollars à l'hôpital anglophone, le CUSM, a appris Le Devoir.

 

Bon, je suppose que Pauline va bitcher...en disant que les maudits anglais du Canada(ainsi que les maudits Libéraux à Québec) donnent de l'argent à un hopital anglophone mais pas a un hopital francophone....

 

C'est de la Bull Shit!

 

Le CHUM ne mérite pas une calisse de cenne noir. Avec tout le niaisage qui s,est fait dans ce dossier. Je suis bien heureux de voir que le CUSM sera récompensé pour le bon travail des personnes en charge!

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"Pour ce qui est du dossier de la FCI, une source du Devoir indique que le CUSM aurait proposé une alliance au CHUM afin de présenter une demande commune mais que l'idée a tout simplement été rejetée."

 

Je trouve cela bien intéressant de voir que le CUSM a lancé une perche au CHUM. Ce qui m'étonne, c'est que la proposition ait été refusée. Bel exemple de coopération qui a été mis à la poubelle. Cela aurait pu ouvrir la voie à une future collaboration, et ce, dans plusieurs champs de la santé...

 

Dommage,

 

Gab

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Le CHUM ne mérite pas une calisse de cenne noir. Avec tout le niaisage qui s,est fait dans ce dossier. Je suis bien heureux de voir que le CUSM sera récompensé pour le bon travail des personnes en charge!

 

Le CHUM en tant que tel n'a pas grand chose à avoir là-dedans. Avez-vous vu le reportage d'une heure que la SRC a fait il y 6 mois/1 an? C'était très fascinant...

 

Au début, on se rappelle que sous le PQ le CHUM devait être au 6000 St-Denis. Presque tout était prêt. On avait monté une équipe dirigée par l'ancien président des Caisses populaires. Puis, à la veille des élections, l'équipe s'est fait dire de tourner à vide le temps que les élections passent.

 

Le PLQ arrive au pouvoir. Ils aiment évidemment pas ce que l'ancien gouvernement fait. Un nouveau site apparaît, le 1000 St-Denis. Le PLQ demande au groupe de travail de revalider si le 6000 St-Denis est meilleur que le 1000 St-Denis. On conclut que le 6000 est toujours le meilleur endroit. C'est à ce moment que l'équipe est dissoute... puis on choisit le 1000 St-Denis. Tout le travail fait est donc à recommencer.

 

Après il y aura la saga du CHUM à Outremont et la suite on la connaît.

 

Bref, ce sont des histoires politiques qui ont retardé le projet, pas les dirigeants du CHUM ou même le groupe de travail travaillant pour sa construction.

 

Le CUSM aura eu comme avantage de ne pas être un enjeu majeur pour la majorité francophone, et donc pas un enjeu électoral majeur.

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Québec pourrait destituer le d.g. du CHUM

 

Kathleen Lévesque

Édition du samedi 28 et du dimanche 29 juin 2008

 

Mots clés : destitution, Yves Bolduc, CHUM, Gouvernement, santé, Montréal, Québec (province)

 

Le nouveau ministre de la Santé, Yves Bolduc, envisage de destituer le directeur général du CHUM si la gestion de l'établissement et du projet de construction du futur hôpital et de son centre de recherche n'est pas rapidement redressée.

 

Pour son premier dossier controversé, le ministre Bolduc avait envoyé hier son attachée de presse au front. En réaction aux révélations du Devoir selon lesquelles la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) a rejeté la demande de financement du CHUM à cause des problèmes de gestion, le message porté par Marie-Ève Bédard était clair.

 

«Il faudra que ça change. [...] La destitution, c'est une chose qui pourrait être envisagée, mais ça ne va pas se faire avant qu'il y ait eu des rencontres et des discussions avec les dirigeants et le conseil d'administration, notamment», a affirmé Mme Bédard.

 

Cette dernière a souligné que le ministre Bolduc a prévu rencontrer dès la semaine prochaine le directeur général du CHUM, Denis Roy. Elle a également précisé que la gestion du centre de recherche, avec les travaux de haut calibre qui y sont faits, ainsi que les chercheurs qui s'y trouvent ne sont pas visés.

 

«Quand on regarde la gestion plus globale du CHUM, il n'y a pas de raison pour que le CHUM n'arrive pas à atteindre les mêmes résultats que les autres établissements. Le ministre Bolduc a dit, dès son arrivée, qu'une de ses priorités était le CHUM, dont il veut revoir la gestion. On ne peut pas s'expliquer les problèmes d'accessibilité aux soins, de rétention de personnel ou tout autre indicateur», a précisé Marie-Ève Bédard.

 

Au cours des dernières années, le CHUM a souvent fait face à un manque d'effectifs médicaux mettant en péril le service des urgences de l'hôpital. C'est là l'un des problèmes récurrents auxquels est confrontée la direction du CHUM. Par ailleurs, la gestion du projet du futur CHUM fait aussi vraisemblablement problème.

 

Ainsi, le CHUM souhaitait obtenir de la FCI une aide de 280 millions pour la construction de la première phase de son projet, soit le centre de recherche. La somme demandée aurait été versée par le gouvernement fédéral à hauteur de 112 millions, par Québec pour 112 millions ainsi que par des partenaires privés (Fondation du CHUM, par exemple) pour 56 millions. Mais le 17 juin dernier, le conseil d'administration de la FCI a dit non au projet, soulignant que le CHUM «remplit partiellement ses objectifs» de gestion.

 

Par contre, le Centre universitaire de santé McGill, le pendant anglophone du CHUM, recevra, lui, un soutien de 250 millions (100 millions du fédéral, 100 millions du provincial et 50 millions du privé). L'annonce officielle doit être faite dans les prochains jours.

 

Le directeur général du CHUM, Denis Roy, et le directeur du centre de recherche, Jacques Turgeon, se sont dits hier «profondément déçus» de cette décision. Les deux hommes assurent avoir présenté une excellente proposition, revue par l'Université de Montréal, les experts du Fonds de la recherche en santé du Québec ainsi que les ministères de la Santé et du Développement économique.

 

«Je ne comprends pas. Mais ce que je sais, c'est que la FCI avait 425 millions à distribuer au Canada et que cette somme est attribuée en fonction du poids démographique de la province. [...] En principe, ses décisions ne sont pas affectées par la politique, mais la FCI a été créée à bout de bras de la politique», a affirmé M. Roy.

 

C'est dans le cadre de l'accord sur la santé intervenu entre Ottawa et les provinces en 2003 que le gouvernement fédéral a alloué des fonds à la FCI pour financer des installations de recherche à la fine pointe du progrès. Le programme dédié aux projets institutionnels à grande échelle n'est toutefois pas récurrent, ce qui implique que le CHUM devra trouver d'autres voies pour financer son centre de recherche.

 

Concrètement, la décision de la FCI crée un manque à gagner de 100 millions pour la construction du centre de recherche du CHUM, a-t-on précisé au cabinet du ministre Bolduc. Du même souffle, on assure que la situation ne remet pas en question la réalisation du centre de recherche et que les fonds du gouvernement québécois sont garantis.

 

La décision de la FCI apparaît tout de même comme un obstacle de plus dans le dossier tumultueux du CHUM. En plus des délais et du budget qui n'est toujours pas cadenassé, la direction du CHUM a dû revoir l'emplacement même de l'édifice, qui empiétait sur une petite place publique dédiée au patriote Chénier, au cours des derniers mois. Et c'est sans compter que l'aile sud de l'hôpital Saint-Luc devra être démolie compte tenu de sa vétusté.

 

Le CHUM est maître d'oeuvre du chantier, mais la surveillance des coûts est assumée par le directeur exécutif, Clermont Gignac. Toutefois, le dossier relève également de l'Agence des partenariats public-privé, dont le consultant Pierre Lortie, un ami proche de la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, est aussi étroitement associé à la gestion du projet.

 

Denis Roy a parlé hier au sous-ministre de la Santé, mais les problèmes de gestion du CHUM n'ont pas été abordés, selon M. Roy. Il a plutôt été question de l'importance de réclamer la participation financière de 100 millions du gouvernement fédéral, comme promis depuis 2004 pour chacun des projets des hôpitaux. La part du CUSM est assurée, mais pas celle du CHUM.

 

Denis Roy s'étonne du «jugement de valeur» de la FCI sur la gestion du CHUM alors qu'aucune vérification n'a été effectuée, a-t-il dit. «Ces gens-là ne connaissent pas la gestion du CHUM», a laissé tomber M. Roy. Quant à la structure de gestion à plusieurs têtes, le directeur général du CHUM n'y voit aucun problème, affirmant même que la présence de M. Gignac «a fait avancer le projet de façon ordonnée».

 

Les réactions politiques n'ont pas tardé devant la nouvelle tuile qui tombe sur le CHUM, alors que le CUSM met la main sur une somme de 250 millions. Pour l'Action démocratique du Québec, la situation actuelle est le résultat prévisible d'une mauvaise gestion du projet. «C'est le festival du cafouillage dans le dossier du CHUM», a déclaré le député Éric Caire, porte-parole en matière de santé pour l'ADQ, qui a réclamé un plan de redressement.

 

Le député du Parti québécois, Bernard Drainville, a dit craindre que «les contribuables québécois casquent pour ça». «C'est le projet de la communauté anglophone qui obtient l'aide du fédéral. Tant mieux pour elle. Mais ce n'est pas aux patients francophones de faire les frais de la mauvaise gestion de ce projet-là», a soutenu M. Drainville, qui ne remet pas en question l'idée d'avoir deux centres universitaires.

 

Selon lui, la situation actuelle soulève également des questions sur la formule de partenariat public-privé retenue par Québec pour la réalisation des deux mégahôpitaux. «Ce que le mode PPP semble livrer jusqu'à présent, c'est une très mauvaise gestion et non une gestion rigoureuse», a souligné le député péquiste, pour qui la nouvelle du Devoir «colore» la démission de Philippe Couillard mercredi dernier. «Elle fournit peut-être une partie de l'explication du départ de M. Couillard», a-t-il laissé tomber.

 

http://www.ledevoir.com/2008/06/28/195752.html (28/06/2008 5H32)

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Un changement s'impose au chum

 

André Pratte

 

La Presse

 

Le nouveau ministre de la Santé, Yves Bolduc, n'a pas mis de temps à brasser la cage. Son bureau a fait savoir au Devoir et au Journal de Montréal que des changements s'imposent dans la gestion du CHUM, évoquant même une éventuelle destitution du directeur général Denis Roy.

 

Dans les entrevues qu'il a accordées à la suite de sa nomination, M. Bolduc n'a pas caché qu'il trouvait inacceptable la piètre performance du CHUM dans divers domaines, notamment l'encombrement des urgences et les difficultés de rétention du personnel. Le nouveau ministre est aussi préoccupé par les tuiles qui s'abattent les unes après les autres sur le dossier du nouveau CHUM.

 

Diriger le Centre hospitalier de l'Université de Montréal est une tâche colossale. Trois sites différents, 7000 employés et médecins, des centaines de milliers de patients, un budget de plus de 700 millions, des années de frustration accumulée et, finalement, la gestion d'un gigantesque projet de construction. Plusieurs s'y sont cassé les dents. Denis Roy, lui, dirige le paquebot d'une main ferme depuis six ans.

 

Le Dr Roy a remis de l'ordre dans les finances de l'établissement. Il a mené à bien plusieurs projets de modernisation du fonctionnement du CHUM tout en préparant le déménagement.

 

Plusieurs problèmes du centre hospitalier n'ont rien à voir avec la direction générale. Ce n'est pas la direction du CHUM qui a hésité pendant des années avant de choisir l'emplacement du nouveau centre, laissant glisser au plus bas le moral des employés et professionnels.

 

Cela dit, M. Roy porte une part de la responsabilité. Au sujet du CHUM 2010, la méfiance règne au conseil d'administration, certains reprochant au directeur général sa gestion cachottière du dossier. Les médecins de l'établissement sont furieux en raison des problèmes provoqués par la concentration des spécialités lancée par M. Roy, concentration qui force le transport de patients d'un hôpital à l'autre.

 

On estime dans certains milieux que Denis Roy ne possède pas les qualités de leadership requises pour redonner confiance à son personnel et rallier les Québécois, en particulier la communauté des affaires, au projet du grand hôpital du centre-ville. On se souvient d'un colloque organisé en janvier dernier par la chambre de commerce du Montréal métropolitain où M. Roy avait présenté le projet en termes froids et technocratiques alors que son homologue de McGill avait vendu le sien avec une passion contagieuse.

 

Le ministre de la Santé va bientôt rencontrer le conseil d'administration du CHUM. C'est le conseil qui nomme et peut destituer le directeur général, mais l'influence du ministre est déterminante.

 

Doit-on aller jusqu'à demander à M. Roy de quitter ses fonctions? Serait-ce un juste sort à réserver à une personne qui s'est dévouée corps et âme pour le CHUM depuis six ans?

 

Dans un dossier d'une telle importance, l'intérêt de l'institution doit passer avant celui des individus. Le CHUM a besoin d'air frais, et vite.

 

Une nouvelle direction ne réglera pas tous les problèmes. Mais elle sera en mesure de donner à l'établissement un élan dont il a désespérément besoin.

 

http://www.cyberpresse.ca/article/20080629/CPOPINIONS03/806290515/6730/CPACTUALITES

 

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omg :(

 

Le jeudi 03 juillet 2008

 

 

CHUM: un pas vers un changement de cap?

 

C’est au tour du directeur général du CHUM, le Dr Denis Roy, de partir. Il a présenté sa démission, hier, au conseil d’administration de l’hôpital. Ce nouvel épisode du CHUM pourrait ouvrir la voie à une relance du débat sur l’emplacement du futur hôpital universitaire.

Photo André Tremblay, archives La Presse

 

Ariane Lacoursière

 

La Presse

 

Les deux principaux défenseurs du projet du CHUM au centre-ville de Montréal ont quitté le navire. Après la démission du ministre de la Santé Philippe Couillard la semaine dernière, c’est au tour du directeur général du CHUM, le Dr Denis Roy, de partir. Il a présenté sa démission, hier, au conseil d’administration de l’hôpital. Ce nouvel épisode du CHUM pourrait ouvrir la voie à une relance du débat sur l’emplacement du futur hôpital universitaire.

 

La démission du Dr Roy prendra effet dans quelques jours, le temps que les modalités de son départ soient déterminées. D’ici là, il sera en congé. C’est le directeur général associé du CHUM, Serge Leblanc, qui assurera la gestion courante des opérations du CHUM en attendant qu’un nouveau directeur général soit trouvé.

 

Réuni en assemblée spéciale hier soir, le conseil d’administration du CHUM a été avare de commentaires sur la démission du Dr Roy. Mais déjà le nom du Dr Henri Elbaz, ancien directeur général de l’Hôpital général juif, circule comme possible successeur du Dr Roy. Depuis quelques mois, le Dr Elbaz était conseiller spécial aux urgences du CHUM.

 

Un autre pépin

 

La démission du Dr Roy est un nouveau pépin dans l’épineux dossier du CHUM. Depuis plusieurs mois, une crise touche les urgences de l’hôpital. La pénurie de personnel y est criante.

 

À un point tel que les urgences de l’Hôtel-Dieu seront fermées durant la nuit cet été à partir du 6 juillet.

 

De plus, la construction du futur superhôpital piétine. La semaine dernière, la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) a refusé d’accorder le financement prévu pour le centre de recherche du CHUM en affirmant que la gestion de l’hôpital était trop chaotique.

 

Depuis, les critiques envers le Dr Roy ont fusé. Le nouveau ministre de la Santé, Yves Bolduc, devait rencontrer le Dr Roy cette semaine pour faire le point sur la situation. Mais le Dr Roy a donné sa démission, hier.

 

Un débat sur le site?

 

En quittant le CHUM, le Dr Roy laisse planer des doutes sur l’avenir du projet du superhôpital qui doit se construire sur l’actuel site de l’hôpital Saint-Luc au centre-ville. Le Dr Roy et l’ex-ministre Couillard, tous deux démissionnaires, étaient les principaux défenseurs du projet du CHUM au centre-ville.

 

D’autres personnes auraient préféré que le CHUM soit construit près de l’Université de Montréal, à la gare de triage d’Outremont. Le Dr Roy et M. Couillard n’étant plus mêlés au projet du CHUM, le débat sur l’emplacement du futur hôpital risque d’être relancé, estiment des sources informées.

 

À ce sujet, la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) lance cette semaine un sondage auprès de ses 1000 membres qui travaillent au CHUM. «Nous allons les sonder sur leur satisfaction à l’égard du dossier du futur CHUM. Nous allons particulièrement les questionner sur la localisation et l’ampleur du projet», affirme le président de la FMSQ, le Dr Gaétan Barrette, qui qualifie le dossier du futur CHUM d’«obscur».

 

Depuis le début du projet du futur CHUM, la FMSQ souhaite ouvertement que le nouvel hôpital soit construit à Outremont. Si le sondage de la FMSQ conclut que la majorité des médecins spécialistes du CHUM dénoncent la construction du CHUM au centre-ville, la FMSQ n’écarte pas l’idée de relancer le débat sur l’emplacement de l’hôpital. «On sonde nos membres pour avoir un signal de départ. Si la majorité est en désaccord avec l’emplacement actuel, j’irai de l’avant. Mais si la majorité est d’accord avec le CHUM au centre-ville, on ne fera rien», dit le Dr Barrette.

 

Le sondage de la FMSQ sera mené par une firme professionnelle et se terminera à la fin du mois de juillet. «On veut savoir si nos membres veulent qu’on intervienne ou non dans le dossier du CHUM», conclut le Dr Barrette.

 

 

 

L'équipe de Cyberpresse vous suggère :

Le directeur général du CHUM démissionne

 

http://www.cyberpresse.ca/article/20080703/CPACTUALITES/80702298/6730/CPACTUALITES

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