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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Il y a 21 heures, Né entre les rapides a dit :

Je comprends. Je me demande si ceux qui sont restés à Montréal durant cette période sont plus, ou moins déprimés.  Ils n'ont pas eu à affronter le même contraste.  On s'habitue tranquillement au froid, tout comme la grenouille proverbiale qui ne s'aperçoit pas que l'eau se réchauffe dans le chaudron. Mais je parie que la plupart des Montréalais préféreraient se sauver du froid et de la grisaille durant trois semaines, quitte à subir l'effet "déprimant" du contraste à leur retour. Tu fais plus envie que pitié, et tu le sais!😀

Quant à l'économie de Montréal, je ne pense pas que les mauvaises nouvelles récentes éclipsent l'optimisme général ambiant.  Malheureusement, il y a des secteurs d'activités comme la restauration partout et les commerces surtout au centre-ville qui continuent de subir de plein fouet les conséquences des mesures restrictives liées à la pandémie.  Pour eux, l'élastique approche du point de rupture.  Pour le reste -- je pense à l'inflation et aux graves difficultés des chaînes d'approvisionnement, Montréal n'est pas pire que les autres, et certainement moins pire que l'Europe qui fait face à de très fortes hausses du coût de l'énergie, en plus des craintes liées aux tensions en Ukraine.    

Mon dernier voyage hors Québec remonte à mars 2020, tout juste avant la fin du monde. Depuis, je suis ici sans bouger et je te l'accorde, on est un peu comme la grenouille qui s'habitue à la température de l'eau qui monte.  Suffit de penser à l'automne, dès les premières températures sous 10 degrés, on sort nos manteaux et nos bottes. Au printemps, dès les premiers degrés au dessus de 0, avec le soleil chaud, on sort en t-shirt lancer notre neige au milieu de la rue pour qu'elle fonde plus vite 😆

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  • 5 semaines plus tard...

À la rescousse du centre-ville

 

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Le centre-ville de Montréal

Mario Girard La Presse

Comme promis lors de la campagne électorale, l’administration Plante lance un vaste chantier pour venir à la rescousse du centre-ville de Montréal. En fait, il faudrait plutôt parler d’une opération visant à fortifier le soutien déjà mis en place depuis quelques années.

Publié à 7h00

https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2022-02-22/a-la-rescousse-du-centre-ville.php

La teneur de ce plan appelé Vers une stratégie centre-ville renouvelée 2022-2030 a été annoncée en octobre dernier. Lundi, on a présenté une liste d’orientations ciblées au cours de la dernière année par des gens provenant de divers milieux.

Je vous invite à aller jeter un coup d’œil au document, même si, pour le moment, tout cela demeure très vague et relève d’un vocabulaire platement bureaucratique. On compte mener des consultations en avril pour arriver à un plan d’action plus précis en juin.

C’est Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial au sein du comité exécutif, qui est chargé de diriger ce projet. Celui qui est aussi maire du Plateau-Mont-Royal fait grand usage du mot « verdissement » quand il évoque ce plan.

On veut embellir et verdir le centre-ville. On le veut bien, mais encore ?

Je me suis entretenu avec lui lundi, en fin de journée. Je lui ai d’abord demandé à quoi allait servir le milliard de dollars qu’on accole pompeusement à ce plan ambitieux. Il m’a finalement expliqué que cette somme sert déjà au projet de réaménagement de la rue Sainte-Catherine, de l’avenue McGill College et de la rue Peel.

« Le milliard, c’est essentiellement pour ça », m’a-t-il dit.

Si, comme moi, vous avez cru que cet argent, qui faisait partie des promesses électorales, allait servir à de nouveaux projets, sachez que ce n’est pas tout à fait le cas.

Parmi les idées qui circulent, il est question d’un projet d’agrandissement du Palais des congrès, de changement de vocation d’édifices de bureaux, d’aménagement de places publiques, de réaménagement de grandes artères, de développement de nouveaux quartiers et de création de parcs et d’écoles.

Pour réaliser toutes ces idées, il faudra donc aller chercher de l’argent supplémentaire d’Ottawa et de Québec. L’administration Plante souhaite d’ailleurs obtenir dans un premier temps 125 millions de dollars du gouvernement du Québec pour l’aider à réaliser quelques-uns de ces projets.

On comprend que les consultations du mois d’avril serviront à aller chercher la collaboration et l’engagement du milieu des affaires et des gouvernements (ça sert à ça, les consultations publiques…).

Maintenant que l’on voit plus clair, il faut voir ce que l’administration Plante fera concrètement avec cet objectif de maintenir en vie un centre-ville qui, à l’instar d’autres au Canada et dans le monde, continue (et continuera) de subir les effets des nouvelles réalités qui nous assaillent.

Je pense au télétravail, au phénomène des vidéoconférences, à l’enseignement à distance, à l’essor du commerce électronique et à celui de l’étalement urbain.

Rappelons que le centre-ville de Montréal est un vaste territoire qui s’élance du canal de Lachine jusqu’au versant sud du mont Royal, puis qui va de la rue Atateken jusqu’à l’avenue Atwater. Cette zone, qui rassemble trois arrondissements (Ville-Marie, Plateau-Mont-Royal, Sud-Ouest), est faite d’une grande mixité sociale et d’activités commerciales aussi nombreuses que diversifiées.

Dans ce contexte, je trouve que la réflexion qui portera sur la transformation de bureaux, de plus en plus désertés, en unités résidentielles ou en bureaux adaptés aux besoins des PME est très intéressante.

Si les grandes tours de catégorie A n’ont pas de problème d’occupation, les immeubles de catégories B ou C auraient intérêt à ce qu’on leur permette de changer de vocation. Les propriétaires qui le souhaitent pourraient créer des espaces résidentiels ou vendre leurs immeubles à des promoteurs ou à la Ville, qui effectueraient cette transformation.

Mais attention, la Ville de Montréal a bien l’intention de jouer au chien de garde dans cette mutation en exigeant une mixité ou en se réservant le droit de faire l’acquisition de certains immeubles.

« Il y a des immeubles du centre-ville qui ont été négligés, soutient Luc Rabouin. C’est une occasion pour les propriétaires de s’en départir. Ça pourrait nous fournir la possibilité de les acquérir. Et ce que la Ville vise, c’est une mixité d’usages dans le même immeuble. On imagine, par exemple, du commercial au rez-de-chaussée, des bureaux à l’étage et du résidentiel plus haut. »

J’ai très hâte de voir ce qui sera décidé au terme des consultations du mois d’avril et avec quel type de plan on se retrouvera. Car si les grands chantiers en cours sont issus d’une période prépandémie, il faut souligner la souplesse de l’administration en place, qui n’hésite pas à revoir son plan d’action en fonction de ce que l’on vit.

Traitez-moi de naïf ou de romantique, mais je fais partie de ceux qui croient que tout n’est pas perdu pour le centre-ville de Montréal et qu’il saura s’adapter à cette période de turbulences.

Je crois même qu’il s’apprête à vivre l’un des plus beaux étés de son existence.

Consultez En route vers une stratégie renouvelée pour le centre-ville 2022-2030

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Pour un déconfinement rapide du centre-ville

 

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Les employés de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain vont reprendre dès lundi leur travail en mode hybride à raison de trois jours de présence au bureau par semaine. Son président Michel Leblanc souhaite que les employeurs et les employés de la métropole suivent eux aussi rapidement cet exemple de retour accéléré pour que le centre-ville de Montréal cesse de se déstructurer et se refasse urgemment une santé financière.

Publié à 6h00

https://www.lapresse.ca/affaires/2022-02-22/grande-entrevue-michel-leblanc-president-de-la-chambre-de-commerce-du-montreal-metropolitain/pour-un-deconfinement-rapide-du-centre-ville.php

Jean-Philippe Décarie La Presse

Après deux ans de pandémie et de confinements successifs et serrés, Montréal est l’une des villes qui ont été les plus affectées par le télétravail obligatoire et les mesures sanitaires qui ont forcé la fermeture des restaurants, bars et salles de spectacles. Montréal a été beaucoup plus touché que des villes comparables en Amérique du Nord et en Europe où ces activités se sont poursuivies, constate le président de la CCMM.

« Ça fait deux ans que l’on sonne l’alarme et de façon plus importante depuis six mois. Il y a eu beaucoup de fermetures. La santé financière des commerces, des restaurants et des hôtels est très précaire.

« Quand tu vois deux ou trois commerces de fermés sur sept ou huit, cela renvoie une image inquiétante. Ce n’est pas un environnement invitant pour les visiteurs de l’extérieur comme pour ceux du 450 », observe Michel Leblanc.

On se souviendra que la CCMM avait lancé à l’automne une vaste campagne pour convaincre les gens de revenir travailler, vivre et sortir au centre-ville déserté de Montréal, une initiative torpillée par l’éclosion des infections au nouveau variant Omicron assortie d’un nouveau confinement au mois de décembre.

« Là, je pense qu’on est mieux positionnés pour réaliser le grand départ qu’on souhaitait. Le beau temps s’en vient et les gens vont de plus en plus adopter un mode de travail hybride, ce qui va être excellent pour la santé mentale de tout le monde », convient Michel Leblanc.

Le danger qui guette Montréal, c’est que son centre-ville reste marqué par le climat délétère que la pandémie y a induit.

Réhabiliter les tours

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain va dévoiler vendredi une étude qui confirme qu’il y a eu moins de présence au centre-ville durant l’automne malgré l’allègement des contraintes touchant la fréquentation des restaurants, bars et salles de spectacles.

« En juin dernier, lorsqu’on a mis fin au télétravail obligatoire et permis le retour en présentiel au bureau, 27 % des travailleurs ont recommencé à venir au centre-ville. En août, ce pourcentage atteignait 48 % et en décembre, il était à 61 %.

« Là, on prévoit que 48 % des travailleurs vont revenir au centre-ville en avril-mai et que l’on va atteindre les 61 % en juin. Personnellement, je pense que 100 % des gens vont être revenus travailler à leur bureau au moins quelques jours par semaine dès le mois de septembre », anticipe le président de la CCMM.

Rappelons qu’encore cette semaine, le taux d’achalandage des tours de bureaux du centre-ville n’est que de 5 %. Dès lundi prochain, le mouvement de retour en présentiel s’amorcera et prendra son envol à partir du 14 mars prochain, lorsque les dernières mesures sanitaires auront été levées.

L’utilisation généralisée du télétravail, phénomène qui va se poursuivre même s’il ne sera plus obligatoire, n’aura pas d’incidence sur le taux d’occupation des tours de bureaux de catégorie A, mais Michel Leblanc constate que les édifices de classe B et C se retrouvent déjà avec des taux de vacance variables.

« On va devoir agir pour recycler cet espace excédentaire tout comme on souhaite que les gouvernements participent financièrement à l’occupation des locaux commerciaux – magasins et restaurants qui ont été fermés – pour y relancer dans les six prochains mois de nouvelles activités », suggère-t-il.

Réanimer le centre-ville

La Chambre de commerce souhaite profiter de l’ouverture de locaux commerciaux pour relancer l’animation du centre-ville, redynamiser les lieux, notamment les espaces de restauration comme le Central sur le boulevard Saint-Laurent ou le Time Out au Centre Eaton. La saison estivale des festivals devra pour sa part n’être rien de moins que spectaculaire pour que Montréal retrouve son caractère unique qui en fait une destination prisée des touristes étrangers.

« Déjà, les responsables du Palais des congrès et de Tourisme Montréal me disent qu’ils sont prêts pour relancer la machine. L’été dernier, ç’a été difficile parce que le centre-ville était embourbé par les chantiers de construction. Il va falloir que les gouvernements investissent dans une vaste campagne de marketing pour donner le signal qu’on est reparti. »

Avec le travail hybride, ceux qui vont revenir au bureau vont davantage fréquenter les restaurants et les boutiques qu’ils avaient l’habitude de visiter avant. Les collègues de bureau vont pouvoir se rencontrer dans des 5 à 7. Les gens vont vouloir profiter de leur présence au centre-ville pour aller voir des spectacles.

Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Mais pour que cette relance du centre-ville s’actualise, employeurs et employés ont un rôle à jouer, tout comme les gouvernements.

« J’ai hâte de voir les cols blancs de la Ville de Montréal revenir au bureau et les employés de la Caisse de dépôt ou d’Hydro-Québec, ils doivent donner l’exemple.

« À la Chambre de commerce, on va reprendre nos dîners-causeries en présentiel dès le 14 mars prochain avec la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel. J’ai hâte qu’elle nous dise quel est le plan de retour en présentiel des fonctionnaires québécois », souligne Michel Leblanc.

Si le télétravail a permis aux entreprises montréalaises de traverser les deux dernières années de pandémie avec brio, il comporte aussi des leurres, croit le président de la Chambre.

« L’activité économique est bonne à Montréal et au Québec. Mais le télétravail affecte la culture organisationnelle, il entraîne aussi une perte d’engagement et, dans certains cas, de productivité.

« On pourrait atteindre un point d’équilibre avec un mode hybride de trois ou quatre jours de présence au bureau par semaine. Il y en a beaucoup qui ont fait le tour de leur appartement », pense Michel Leblanc qui souhaite que Montréal retrouve ses airs de métropole.

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il y a une heure, acpnc a dit :

L’utilisation généralisée du télétravail, phénomène qui va se poursuivre même s’il ne sera plus obligatoire

 

il y a une heure, acpnc a dit :

« On pourrait atteindre un point d’équilibre avec un mode hybride de trois ou quatre jours de présence au bureau par semaine.

(ci-dessus deux extraits de l'article cité)

Une question parmi d'autres: quel serait l'impact sur le nombre et les modes (TEC et automobile) de déplacements en direction et en provenance du centre-ville?

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On est tellement une société distincte qu'il a fallu confiner distinctement (aka plus aggressivement) que tous les autres pays du monde et par le fait même mettre Montréal à terre vis à vis les autres grandes villes du monde. On est tellement différent comme peuple, les Québécois 🙄🙄

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Ca dépend , si tu sais que tu va monter au centre-ville pour 1 ou 2 journées par semaine, éventuellement les gens vont vouloir en profiter pour le temps qu'ils y passent. Les seuls qui ne vont probablement pas profiter du centre-ville sont ceux qui ont acheté en région et qui ont une famille. Ils vont finir leur journée et surement retourner à la maison le plus vite possible. On va surement avoir du monde qui vont inventer une raison de rester downtown pour un 5 à 7.

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Il y a 9 heures, Rocco a dit :

On est tellement une société distincte qu'il a fallu confiner distinctement (aka plus aggressivement) que tous les autres pays du monde et par le fait même mettre Montréal à terre vis à vis les autres grandes villes du monde. On est tellement différent comme peuple, les Québécois 🙄🙄

Bémolise un peu.  Montréal n'est pas à terre, elle se réorganise.

Quant aux mesures de confinement plus "aggressives" qu'ailleurs (mais pas partout et pas tant que ça), c'est allé de pair avec une pénétration initiale plus grave du covid (comparons avec Toronto et Vancouver par exemple) dont la responsabilité n'est pas attribuable au Gouvernement du Québec, et encore moins à la Ville de Montréal, qui a dû faire des pieds et des mains pour obtenir des contrôles plus sévères aux arrivées internationales.  Je n'ai pas vu un seul reportage international où on singularisait le cas de Montréal.  Les commerçants et les restaurateurs établis dans les zones centrales des villes "comparables" (et bien d'autres qui sont plus grandes), ont presque tous subi des pertes importantes, et aucun n'a dit quelque chose comme "au moins c'est moins pire qu'à Montréal".  

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2 articles intéressants dans La Presse qui démontrent un optimiste que je partage beaucoup mais aussi un désir d'avancer et de créer un élan favorable pour le Centre-ville. Il est très important que les acteurs principaux, tel la CCMM, Tourisme Montréal, Destination Centre-ville, le Palais des Congrès et bien sur la ville elle-même, de se lever et de parler de notre Centre-ville, d'en vanter ses mérites et de redonner espoir aux commerçants. Bravo aussi pour ces journalistes qui s'intéressent à ce sujet.

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