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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Il y a 3 heures, Rocco a dit :

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Qu'est-ce que c'est?  -- Une autre photo tirée de ton album?  Ou une réponse automatique à toute nouvelle se rapportant à l'économie de Montréal?

Si tu cherchais à minimiser la portée de la nouvelle concernant le rehaussement de la cote de crédit de Montréal, il y aurait des façons plus convaincantes d'y parvenir.  

Je trouve parfaitement normal qu'un politicien se réjouisse d'une bonne nouvelle concernant l'entité qu'il dirige, peu importe qu'il en soit responsable ou pas.  

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Montréal retrouve son tonus

 

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

Vue sur le mont Royal à partir de Place Ville Marie, au centre-ville de Montréal

Jean-Philippe Décarie La Presse

Malgré la pénurie de main-d’œuvre, le taux élevé d’inoccupation des édifices de bureaux et le télétravail qui affecte toujours l’achalandage du centre-ville, l’activité économique du Grand Montréal a retrouvé son élan d’avant la pandémie et enregistre même de nouveaux sommets, notamment au chapitre du taux d’emploi qui a atteint, en avril dernier, un niveau record des 15 dernières années dans l’île de Montréal.

Publié à 6h30

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-06-04/montreal-retrouve-son-tonus.php

On a souvent l’impression que la morosité plane toujours au-dessus du ciel montréalais, une perception qui s’explique sans doute par le perpétuel état de désorganisation de son réseau routier, continuellement affligé par l’apparition de nouveaux chantiers et de nouvelles entraves et le prolongement indu des travaux en cours depuis de nombreux mois. On a la nette impression qu’on n’en verra jamais la fin.

Encore cette semaine, le ministère des Transports et la Ville de Montréal ont dévoilé la liste des chantiers estivaux qui vont essaimer dans l’île et tout autour. Ce ne sont pas moins de 85 chantiers majeurs qui vont venir compliquer davantage la vie déjà pas facile des automobilistes qui doivent passer par Montréal.

 

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Le chantier du REM, en mai dernier

On parle d’une hausse de 40 % du volume de travaux par rapport à l’an passé, au moment où l’accès au pont Jacques-Cartier, au tunnel Louis-H.-La Fontaine et à l’autoroute Métropolitaine sera entravé et que la poursuite de la construction du REM va encore générer son lot de détours…

En dépit de cette réalité pénible et affligeante, l’activité économique à Montréal semble étonnamment blindée contre ces contraintes circulatoires.

 

Dans un document récemment réalisé par la Communauté métropolitaine de Montréal, on constate que l’économie du Grand Montréal carbure à plein régime et se retrouve même en meilleure posture qu’elle l’était lors de son sommet de 2019, avant la pandémie.

De toutes les régions du Québec, c’est celle du Grand Montréal qui affiche le plus fort rebond de la situation de l’emploi depuis la pandémie, ce qui lui permet de se retrouver aujourd’hui à un sommet des dix dernières années.

La situation s’est particulièrement raffermie du côté des services privés du savoir (professionnels, finances, génie, technologies de l’information, jeux vidéo, intelligence artificielle…) où le taux d’emploi est nettement supérieur à ce qu’il était en 2019. Même chose du côté des services publics et parapublics, où la création d’emploi dans les domaines de la santé et de l’éducation nous ramène à un sommet des dix dernières années.

Après un léger fléchissement en 2020, le nombre d’emplois dans le secteur des services privés du savoir a atteint de nouveaux records, ce qui n’est pas encore le cas dans le transport où le redécollage très progressif du trafic aérien et les difficultés de la chaîne d’approvisionnement ont ralenti le mouvement de reprise.

La situation dans le secteur de la fabrication est encore très légèrement en retard par rapport à ce qu’elle était en 2019 en raison des aléas de la chaîne d’approvisionnement, mais elle est sur le point de surpasser les sommets qu’elle avait atteints il y a trois ans.

Même l’île rebondit

Fait surprenant, le taux d’emploi est maintenant plus élevé dans l’île de Montréal que dans la grande région métropolitaine qui englobe les couronnes nord et sud. L’île enregistre un taux d’emploi record des 15 dernières années.

Selon Serge Giguère, économiste en chef de la Communauté métropolitaine de Montréal, qui a colligé ces données économiques, la croissance économique est tellement forte qu’elle continue de permettre la création d’emplois malgré la pénurie de main-d’œuvre.

 

« C’est sur l’île de Montréal que sont concentrées les entreprises de services du savoir qui ont le plus profité du dynamisme de ce secteur d’activité. Les entreprises de fabrication qui automatisent leurs procédés deviennent aussi plus productives. Il y a seulement dans le secteur de la consommation qu’on n’arrive pas à reprendre le dessus et qu’on se retrouve aujourd’hui encore bien en dessous des niveaux d’emplois de 2019.

« En 2020, beaucoup de travailleurs hésitaient à accepter un poste, plusieurs sont revenus dans le marché et on se rend compte que peu importe le taux de chômage, qu’il soit bas ou élevé, le nombre de postes vacants reste élevé, c’est ce qu’on appelle la courbe de Beveridge », souligne l’économiste.

Enfin, si le taux d’inoccupation des édifices de bureaux dans la grande région de Montréal est à son niveau le plus élevé des 20 dernières années, à près de 17 %, c’est tout à fait l’inverse que l’on observe du côté de l’immobilier industriel qui affiche son plus bas taux depuis 2000, tout proche du zéro…

« Les données nous démontrent que pour poursuivre le développement économique de Montréal, il va falloir mieux gérer l’espace économique en repensant notamment nos parcs industriels, renforcer l’écosystème de l’innovation, développer les compétences et, enfin, accélérer la transition énergétique », constate Serge Giguère, de la CMM.

Un constat que les récentes statistiques économiques du Grand Montréal confirment pleinement.

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Il y a 10 heures, Né entre les rapides a dit :

Qu'est-ce que c'est?  -- Une autre photo tirée de ton album?  Ou une réponse automatique à toute nouvelle se rapportant à l'économie de Montréal?

Si tu cherchais à minimiser la portée de la nouvelle concernant le rehaussement de la cote de crédit de Montréal, il y aurait des façons plus convaincantes d'y parvenir.  

Je trouve parfaitement normal qu'un politicien se réjouisse d'une bonne nouvelle concernant l'entité qu'il dirige, peu importe qu'il en soit responsable ou pas.  

Merci de te donner la peine de mettre les choses en perspective. Malheureusement certains membres sont incapables de se réjouir des bonnes nouvelles concernant Montréal, parce qu'elles viennent en contradiction avec leur cynisme rampant qu'ils tentent de répandre désespérément sur Mtlurb. D'ailleurs pour leur petit égo il est bien plus important de cibler un défaut sur un mur, une imperfection sur un trottoir ou cracher en vain leur venin pour la millième fois sur un édifice devenu la cible préférée de leur frustration.

Dommage pour eux, car une autre bonne nouvelle vient encore aujourd'hui s'abattre sévèrement sur leur vision d'un Montréal dont on devrait pourtant avoir honte et qui est par surcroit dirigé par une bande d'amateurs qui ont usurpé pour la deuxième fois le pouvoir lors des dernières élections municipales, donc toujours illégitimes

Pourtant les chiffres ne font pas de politique, ils sont vérifiables et expriment froidement la réalité telle que constatée sur le terrain. C'est en fait une armée de vrais journalistes professionnels, provenant des médias officiels qui traquent quotidiennement la nouvelle de sources diverses et la diffusent le plus objectivement possible, car il en va de leur propre crédibilité (concurrence oblige).

Donc en dépit de tous les obstacles clairement exprimés dans la chronique de La Presse publiée plus haut. La métropole québécoise tire admirablement bien son épingle du jeu, par une résilience exemplaire et un dynamisme reconnu par les grandes institutions économiques. Même pas besoin de mettre des lunettes roses, Montréal va bien parce que plusieurs facteurs internes et externes y contribuent, appuyés par des investissements privés et publics considérables et récurrents.

Ici il y a une belle unanimité, des acteurs économiques avisés, puissants, audacieux et aguerris qui se concertent en mettant l'épaule à la roue, afin de solidifier et diversifier l'économie montréalaise dans son ensemble. On peut donc être fier du travail accompli et admettre que Montréal prend véritablement sa place parmi les grandes villes internationales et qu'elle a le potentiel et l'expertise pour réaliser concrètement ses propres ambitions. :goodvibes:

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il y a 16 minutes, acpnc a dit :

Pourtant les chiffres ne font pas de politique, ils sont vérifiables et expriment froidement la réalité telle que constatée sur le terrain.

On peut certes critiquer des chiffres pris isolément dans un article mais dans le cas de Montréal les articles publiés vont à peu près tous dans la même direction, et ce depuis plusieurs années maintenant. Les données montrent en effet que Montréal est sur une trajectoire remarquable qui a commencé lentement il y a une vingtaine d'années et qui s'est accélérée significativement dans la dernière décennie. Et si on a l'impression que tout arrive en même temps c'est parce que tout a été arrêté pendant longtemps dans les décennies qui ont précédé le tournant des années 2000.

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il y a 11 minutes, Normand Hamel a dit :

On peut certes critiquer des chiffres pris isolément dans un article mais dans le cas de Montréal les articles publiés vont à peu près tous dans la même direction, et ce depuis plusieurs années maintenant. Les données montrent en effet que Montréal est sur une trajectoire remarquable qui a commencé lentement il y a une vingtaine d'années et qui s'est accélérée significativement dans la dernière décennie. Et si on a l'impression que tout arrive en même temps c'est parce que tout a été arrêté pendant longtemps dans les décennies qui ont précédé le tournant des années 2000.

En d'autres mots on peut parler de tendance lourde et c'est tout à l'avantage de Montréal dont l'économie diversifiée est une de ses grandes forces.

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Le centre-ville prend enfin du mieux, sauf les bureaux

 

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, COLLABORATION SPÉCIALE

Le nombre de commerces fermés diminue au centre-ville.

La levée des mesures sanitaires a fait le plus grand bien au centre-ville de Montréal, durement éprouvé par la pandémie. Cinq catégories d’indicateurs sur six montrent des signes notables d’amélioration, mais « des préoccupations demeurent » quant aux bureaux, selon une étude mise à jour lundi.

Publié à 7h00

https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2022-06-06/le-centre-ville-prend-enfin-du-mieux-sauf-les-bureaux.php

André Dubuc La Presse

L’amélioration est palpable dans la vente au détail. Le nombre de commerces fermés diminue au centre-ville. Dans les galeries souterraines, la moitié des boutiques et des restos qui étaient fermés il y a six mois ont depuis rouvert, indique la plus récente version de l’étude L’état du centre-ville, préparée par Montréal centre-ville et l’Institut de développement urbain du Québec (IDU) en partenariat avec les pouvoirs provincial et municipal.

Cette édition de L’État du centre-ville de Montréal présente une mise à jour des données au premier trimestre 2022 sur le niveau d’activité dans six catégories d’indicateurs : bureaux, commerces, habitation, enseignement supérieur, tourisme et transport. Les données sont notamment tirées d’un sondage web réalisé au début du mois de mai 2022 auprès de 1000 résidants de la région métropolitaine de Montréal.

Au chapitre de l’habitation, les auteurs de l’étude se réjouissent que la fonction résidentielle du centre-ville ait continué de prendre de l’ampleur pendant les deux ans de la pandémie. On comptait 26 000 résidants dans l’arrondissement de Ville-Marie en 2021.

Pour ce qui est des transports en commun, l’achalandage est assurément à la hausse par rapport aux précédents trimestres, mais reste à la moitié de ce qu’il était avant la pandémie. « Au premier trimestre de 2022, on retrouve les parts modales d’avant la pandémie. Il s’agit de proportions. Avec le télétravail, les nombres bruts de déplacements ont diminué », lit-on dans le document dévoilé lundi.

Ah, le télétravail ! Il se montre plus résilient qu’espéré par les partisans du centre-ville. Les bancs d’université sont délaissés par 13 % de la cohorte des étudiants qui ont étudié à distance au premier trimestre 2022, comparativement à 4 % avant la pandémie.

Dans les bureaux, la proportion de télétravailleurs reste élevée. À la fin de mars, les bureaux disponibles à la location représentaient l’équivalent de 40 tours de la taille du 1000, De La Gauchetière. Cette proportion continuera vraisemblablement son ascension dans les mois à venir, comme l’a rapporté vendredi La Presse à la une de sa section Affaires.

Lisez l’article « Sombres perspectives pour le bureau »

Jean-Marc Fournier, PDG de l’Institut de développement urbain, tient à nuancer ce portrait plutôt sombre. « Le marché des bureaux a déjà connu des niveaux élevés de disponibilité dans le passé, les prix se sont ajustés et le marché s’en est éventuellement remis », souligne-t-il dans un entretien téléphonique.

 

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Jean-Marc Fournier, PDG de l’Institut de développement urbain du Québec

Il croit que la mise en service du Réseau express métropolitain aura aussi un effet qui n’est pas reflété dans les données actuelles. Il se réjouit en outre que la proportion d’entreprises qui souhaitent rester au centre-ville soit passée de 74 % à 82 % depuis le dernier coup de sonde l’automne dernier.

Montréal centre-ville bat le rappel des troupes

Dans le but d’aider le malade à accélérer sa convalescence, Montréal centre-ville pilotera une Alliance réunissant une quarantaine de partenaires. La première initiative sera consacrée à la mise en lumière des joyaux, des espaces publics et des bâtiments significatifs du centre-ville.

D’autres gestes touchent le stationnement, l’embellissement des ruelles, l’accueil des visiteurs, le renforcement de la sécurité et de la propreté et l’animation des rues.

Le travail concerté des parties prenantes du centre-ville depuis les deux dernières années porte ses fruits, mais il ne faut surtout pas baisser la cadence.

Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville, dans un communiqué

Le comité permanent de l’Alliance comprend les suspects habituels : les gouvernements, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, l’IDU, la Jeune chambre de commerce de Montréal, le Palais des congrès de Montréal, le Quartier des spectacles, Tourisme Montréal et l’Université McGill.

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Pour les bureaux, ça va prendre plus de temps, il faut que les gens se tannent de travailler à la maison... Ça fait juste 2 ans.. éventuellement ça reviendra à 75-80% d'avant. Il faudra convertir les plus ancien immeubles en résidentiel, afin de baisser l'offre. 

  • Confused 1
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Le télétravail en formule hybride est là pour rester car il apporte beaucoup d'avantages à ceux qui le pratiquent, dont plus de flexibilité dans leur horaire quotidien, moins de dépenses de transport, moins de congestion sur les routes, une plus grande indépendance et pour plusieurs un meilleure équilibre dans gestion travail-famille. Du côté des entreprises, le principal avantage se traduit par la rationalisation des espaces de bureaux qui résultera en économies substantielle de loyer, de frais d'aménagement, de chauffage et d'entretien.

On pourra dire que la pandémie aura eu une influence considérable sur notre façon de gérer les entreprises de services à distance (contrairement à la production) et ces changements auront pour la plupart un impact durable sur le marché du travail. Une tendance qui se dessinait timidement avant la pandémie et qui s'est confirmée brusquement face aux énormes défis que le milieu du travail a dû relever dans l'urgence.

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I would like to know when the government will step in to force employees to compensate for office space in our homes. Many of us do not live in houses but apartments. My partner and I have a great 3 et demi  which we love and now are permanently working in our kitchen. If we have to upgrade to a bigger place in the same building we are talking about minimum 500 $ more in monthly rent or 6000$ a year. 

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They will not compensate. Most employers now offer employees to stay home or go back to office or a split formula. If its not comfortable at home, then you may have the choice to go back to the office 100%. I doubt any employer will not offer a possibility to go back physically. That would be very surprising. If u choose to stay home in a "not so comfortable setting", then thats your choice.

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