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Un rendement supérieur aux marchés en 2006 pour la Caisse


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  • Administrateur

Un rendement supérieur aux marchés en 2006

 

Les gestionnaires du principal bas de laine des Québécois, la Caisse de dépôt et placement, se félicitent, jeudi, d'un rendement annuel moyen de 14,6 % l'an dernier.

 

Cette performance permet à la Caisse de s'afficher dans le premier quartile des grandes caisses de retraite canadiennes pour une troisième année consécutive.

 

En fait, seules 5 % des grandes caisses canadiennes ont atteint le rendement moyen de 13,8 % enregistré au cours des trois dernières années par la Caisse de dépôt et placement du Québec.

 

L'actif net de la Caisse dépasse maintenant les 143 milliards de dollars, en hausse de plus de 21 milliards de dollars par rapport à 2005. De cette dernière somme, 17,8 milliards sont considérés comme des revenus de placement nets. Les 3,5 milliards restants ont été déposés au cours de l'année.

 

Les dirigeants de la Caisse ne commenteront pas les résultats de l'institution en raison de la présente campagne électorale au Québec.

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  • Administrateur

Si la Caisse va bien, c'est grâce à qui ?

 

Si j'achète un restaurant et que j'engage un bon chef pour le diriger, est-ce que je peux m'attribuer les éloges des clients qui trouvent les plats à leur goût ?

Hier (le 22 février), la Caisse de dépôt et placement du Québec a dévoilé ses résultats pour 2006. Les chiffres sont réconfortants : elle présente un rendement global de 14,6 %, ce qui la range dans le peloton de tête des gestionnaires de caisses de retraite au pays. Mieux, certains déposants ont encore plus de raisons de se réjouir. Dans le lot, les fonds que lui a confiés la Régie des Rentes (c'est elle, le fameux «bas de laine») ont progressé de 16,3 %.

La Caisse a repris un solide rythme de croisière. À cause de qui ? Le premier ministre sortant, Jean Charets, n'a pas perdu de temps pour souligner qu'une partie du mérite lui revenait. Après tout, c'est lui qui a souscrit au nouveau parcours de la Caisse, plus centrée sur son rôle de fiduciaire, et qui lui a donné le champ libre pour qu'elle réforme sa gouvernance. Aujourd'hui, la Caisse ne tire plus sur tout ce qui bouge et elle est davantage responsable dans la gestion de l'argent qu'on lui confie.

Mais... le travail, et les décisions, ont été prises de l'intérieur, par l'équipe de direction, à commencer par Henri-Paul Rousseau. Et c'est aussi lui qui a entrepris de réduire le pouvoir quasi suprême dont jouissaient les anciens dirigeants de l'institution en séparant les postes de président et de président du conseil.

En passant, c'est Bernard Landry, aux derniers temps de l'ancien gouvernement péquiste, qui l'avait placé à la tête de la Caisse pour faire oublier l'époque Scraire. C'était le temps où elle était vue comme un «instrument» de l'État, au service du développement économique.

Mais il est risqué de jouer à l'apprenti sorcier avec les économies de gens qui aspirent à une retraite décente. On a exagéré et la Caisse s'est déconsidérée. Elle est revenue dans le droit chemin. Le rendement est redevenu primordial.

Dans un sens, comme Jean Charest la laisse aller dans cette direction, oui, une partie du mérite lui revient. Mais c'est surtout parce que les politiciens ont compris qu'il valait mieux laisser les gestionnaires faire leur travail.

Posté le 23 février 2007 à 07:20 AM

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