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Théâtre Saint-Denis (1564, rue St-Denis) - 6 étages (2020)


IluvMTL

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Le 2019-05-28 à 05:51, LindbergMTL a dit :

On dirait que petit à petit, l'est de Montréal connaît une renaissance.  Ce projet fait beaucoup de bien à la rue Saint-Denis/centre-ville.  J'espère que d'autres investissements commerciaux s'en viennent dans ce coin.

Chaque projet a l'avantage de transformer positivement l'image d'un secteur et c'est cette image améliorée qui incite d'autres promoteurs à se joindre à la mêlée, ce que l'on appelle communément les retombées. A mon avis l'effet sera encore plus important quand enfin on développera le site de l'ancien terminus Voyageur. Le jour où un projet précis sera confirmé, on pourra alors vraiment parler de renaissance parce qu'ici l'impact sera majeur.

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Membres prolifiques

22:37 4 juin 2019Par : Sébastien LarocqueMétro

MAMMA MIA! renaît au St-Denis

https://journalmetro.com/culture/2331427/mamma-mia-renait-au-st-denis/

 

Distance entre Montréal et la Grèce: 7 392 km. Température locale: 32 degrés Celsius. À défaut d’être sous un soleil digne d’Athènes, MAMMA MIA! saura vous réchauffer cet été.

Pour sa quatrième comédie musicale, le metteur en scène Serge Postigo s’offre ce succès international qui reprend les hits du groupe suédois ABBA.

Son plus grand défi? S’assurer que les artistes brillent devant un décor à couper le souffle, croit-il.

«Il faut que l’histoire et l’émotion des acteurs dépassent ce qu’il y a derrière. Le danger, c’est que si on met un lion dans la bergerie, c’est facile qu’il mange tout ce qui se passe sur scène», a-t-il imagé.

Le réalisateur est toutefois catégorique : il ne s’agit pas du film, mais d’une comédie musicale sur laquelle il a apposé sa signature.

«Je pars de zéro tout le temps. Il n’y a pas d’intérêt pour moi à refaire des films. Ce n’est pas ce que je fais. J’ai une œuvre, j’ai un livret… C’est ça que je dois monter», affirme-t-il.

Malgré son expérience, il n’y a pas de recette gagnante, assure-t-il. «Chaque projet est différent, de par sa réalisation, son histoire, ses particularités et son contexte de production. C’est très complexe et tout ça fait en sorte qu’on recommence chaque fois.»

Ce travail colossal est surtout l’aboutissement de plus de 8 800 heures de répétition.

Pas moins de 30 comédiens fouleront les planches du Théâtre St-Denis dès ce soir, dont Joëlle Lanctôt (Donna), Romane Denis (Sophie) et Guillaume Borys (Sky) qui jouent les rôles principaux.

Pour Mme Lanctôt, il s’agit d’un deuxième rôle de premier plan dans une réalisation de Postigo. Elle ne s’en fait pas trop pour la pression.

«Ce dont j’ai hâte, c’est qu’on ait beaucoup plus de comédies musicales d’ici… C’est ce qui me manque.» Serge Postigo, metteur en scène, qui reconnaît que les comédies musicales jouées à Montréal sont principalement des adaptations.

«Inconsciemment, c’est certain qu’on veut essayer de prouver aux gens qu’on est encore capable de leur donner quelque chose d’aussi fini que le dernier projet qu’ils ont aimé. Par contre, il faut s’en détacher, sinon on ne fait pas notre travail», explique celle qui a aussi joué dans Mary Poppins, Grease et Footloose.

Pour sa part, Romane Denis vit sa première expérience au théâtre.

«Ç’a été beaucoup de travail. Je chante depuis que je suis toute petite, mais je n’ai jamais fait de technique, dit-elle du haut de ses 21 ans.

Physiquement, c’était assez difficile parce que les chorégraphies sont assez exigeantes.»

Néanmoins, elle ne pourrait être demander mieux que de faire ses premiers pas dans la peau de Sophie. Un personnage qui l’interpelle, dit-elle.

«Sophie, je me reconnais dans elle. C’est une grosse libération de jouer un rôle comme ça. Les chansons d’ABBA me font triper depuis plusieurs années. Ce sont des rythmes qui ne se démodent pas.»

Peu importe, la jeune comédienne a remporté son pari, témoignent ses collègues.

«Ç’a été facile de jouer avec Romane, confie Joëlle Lanctôt, qui incarne sa mère. Elle est généreuse, je n’ai qu’à me brancher sur elle et on est à la bonne place.»

«Romane est une très bonne comédienne, ajoute Guillaume Borys. On a une belle chimie et on espère que ça transparaît sur scène. Elle me donne du jus tout le temps.»

Celui qui incarne Sky, le mari de Sophie, raconte aussi ne pas s’être laissé influencer par les films.

«Je voulais trouver mon propre Sky à moi. J’espère être assez différent du film et avoir ma propre interprétation.»

Un avis que partage Joëlle Lancôt, qui chausse les souliers d’une certaine Meryl Streep.

«Il faut s’en détacher [du film], sinon c’est du copier-coller et ce n’est pas ce qu’on fait. Donna est un personnage très proche de mon énergie, donc c’est ma couleur.»

À quelques heures de la première, Serge Postigo n’a qu’un souhait : qu’il y ait plus de comédies musicales montréalaises.

«On est Montréal et on fait des comédies musicales à notre façon. De dire qu’on voudrait faire comme Broadway… il faudrait tout changer, et ce n’est pas ce qu’on veut faire.»

MAMMA MIA! La comédie musicale

Dès mercredi au Théâtre St-Denis.

Billets : hahaha.com

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