Wave Arts Posté(e) 30 octobre 2019 Partager Posté(e) 30 octobre 2019 il y a 19 minutes, p_xavier a dit : C'est ce qui m'irrite le plus des plans d'aménagement, des beaux projets qui prennent 10 ans à prendre pour 6000 logements, mais ça suit les belles règles d'urbanisme (si t'es riche)! Et les beaux référendums de quartiers qui empêchent 5 étages au lieu de 4, car les grattes-ciel on n'en veut pas! La montée des prix est due à l'immigration. Soit on augmente drastiquement la densité en éliminant les règles de zonages, soit on dézone les terres, soit on réduit l'immigration. Choisissez! Construire des gratte-ciels est la seule solution viable. Surtout qu'on est pas sujet aux tremblements de terre et les inondations vont se faire de plus en plus fréquentes. Si c'était qu'à moi, je ferais un référendum pour avoir des gratte-ciels plus hauts dans mon quartier. Mais je crois quand même qu'il faut très bien réfléchir de la manière dont on construit pour pas se réveiller dans 25 ans pis se dire ah ben coudonc on a encore chié. Et je crois pas non plus qu'il faudrait réduire le nombre d'immigrants, faut juste construire intelligemment. 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Decel Posté(e) 31 octobre 2019 Partager Posté(e) 31 octobre 2019 "Oui au changement et corriger tous les fléauts! Il faut avaler la pilule et changer nos habitudes! ... mais pas dans mon quartier..." -un citoyen de n'importe quel quartier 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Marc90 Posté(e) 31 octobre 2019 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 31 octobre 2019 Les quartiers les plus denses à Montréal sont le Plateau-Mont-Royal (de loin), suivis de Côte-des-Neiges et de Rosemont-Petite-Patrie. Aucun de ces quartiers n'est défini par une présence marquée de tours en hauteur, au contraire. Ils sont caractérisés par du bâti de faible hauteur mais densifié sur l'ensemble du territoire. Les villes européennes sont, par rapport à un équivalent approprié nord-américain, beaucoup plus denses, toutes proportions gardées. Lesquelles ont des gratte-ciels? Les villes nord-américaines. Lequelles ont des bâtis à hauteur réduite mais très dense sur le territoire? Europe. Lesquelles sont réputées agréables à vivre dans l'espace public? Europe. Animées même dans les quartiers centraux? Europe. Lesquelles ont des problèmes majeurs d'îlot de chaleur et sont réputées bétonnées et tentaculaires? Amérique du Nord. Je ne comprendrai jamais pourquoi, devant tant de démonstrations factuelles, démontrées, sur la totale inutilité des gratte-ciels comme argument unique de densification de la ville, tant de gens continuent à faire leur apologie comme les modernistes des années 20-30-40 qui ont vu leurs théories urbaines s'effondrer les unes après les autres lorsqu'ils ont tenté de les mettre en pratique. Les gens ne rêvent pas en couleur, ils ont carrément des démonstrations claires et construites et fonctionnelles, dans le monde, de villes à échelle humaine, vertes, denses et où la proximité fait loi. Ce n'est pas un fantasme ni une lubie, ça existe littéralement. Le fantasme, c'est de croire que le gratte-ciel est la solution rêvée dans un contexte de métropole de moyenne taille comme Montréal. Ce n'est pas une solution. C'est une typologie à utiliser quand le contexte s'y prête, quand la demande y est, et je ne suis pas nécessairement contre le fait qu'il y en ait à Royalmount, car je crois que c'est justement un espace qui pourrait s'y prêter, mais ce n'est qu'une seule typologie dans un univers très riche en diversité de mode d'habitation. Et choisir entre l'immigration ou les hausses de prix? C'est limite très populiste comme affirmation. Avez vous des analyses d'experts en la matière pour appuyer vos propos? Ça m'a plutôt l'air d'un gros raccourci intellectuel que de mettre l'entièreté du blâme de la hausse des prix sur l'immigration. Mettre le blâme aussi facilement de problèmes sociaux complexes et pernicieux sur l'immigration, ça sent particulièrement mauvais, en général. 7 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ousb Posté(e) 31 octobre 2019 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 31 octobre 2019 il y a 14 minutes, Marc90 a dit : Les quartiers les plus denses à Montréal sont le Plateau-Mont-Royal (de loin), suivis de Côte-des-Neiges et de Rosemont-Petite-Patrie. Aucun de ces quartiers n'est défini par une présence marquée de tours en hauteur, au contraire. Ils sont caractérisés par du bâti de faible hauteur mais densifié sur l'ensemble du territoire. Les villes européennes sont, par rapport à un équivalent approprié nord-américain, beaucoup plus denses, toutes proportions gardées. Lesquelles ont des gratte-ciels? Les villes nord-américaines. Lequelles ont des bâtis à hauteur réduite mais très dense sur le territoire? Europe. Lesquelles sont réputées agréables à vivre dans l'espace public? Europe. Animées même dans les quartiers centraux? Europe. Lesquelles ont des problèmes majeurs d'îlot de chaleur et sont réputées bétonnées et tentaculaires? Amérique du Nord. Je ne comprendrai jamais pourquoi, devant tant de démonstrations factuelles, démontrées, sur la totale inutilité des gratte-ciels comme argument unique de densification de la ville, tant de gens continuent à faire leur apologie comme les modernistes des années 20-30-40 qui ont vu leurs théories urbaines s'effondrer les unes après les autres lorsqu'ils ont tenté de les mettre en pratique. Les gens ne rêvent pas en couleur, ils ont carrément des démonstrations claires et construites et fonctionnelles, dans le monde, de villes à échelle humaine, vertes, denses et où la proximité fait loi. Ce n'est pas un fantasme ni une lubie, ça existe littéralement. Le fantasme, c'est de croire que le gratte-ciel est la solution rêvée dans un contexte de métropole de moyenne taille comme Montréal. Ce n'est pas une solution. C'est une typologie à utiliser quand le contexte s'y prête, quand la demande y est, et je ne suis pas nécessairement contre le fait qu'il y en ait à Royalmount, car je crois que c'est justement un espace qui pourrait s'y prêter, mais ce n'est qu'une seule typologie dans un univers très riche en diversité de mode d'habitation. Et choisir entre l'immigration ou les hausses de prix? C'est limite très populiste comme affirmation. Avez vous des analyses d'experts en la matière pour appuyer vos propos? Ça m'a plutôt l'air d'un gros raccourci intellectuel que de mettre l'entièreté du blâme de la hausse des prix sur l'immigration. Mettre le blâme aussi facilement de problèmes sociaux complexes et pernicieux sur l'immigration, ça sent particulièrement mauvais, en général. Tout ça est vrai MAIS la grande différence c’est que des villes comme Barcelone ou Paris sont quasiment entierement composées de batiments de 6-8 étages. À Montréal c’est 3-4. C’est vraiment pas comparable. Et pour rattrapper le « deficit » de densité il faut forcément aller plus haut. C’est comme si Paris avait une moyenne de 15/20 et que nous avions 10 mais que pour « fermer l’écart » on se contentait de viser 12/20 au lieu de 19/20. Jamais on ne se comparera a ces villes en terme de densité si on tient à toujours respecter le cadre bâti. Autant arrêter de les citer en exemple.. 7 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Administrateur mtlurb Posté(e) 31 octobre 2019 Administrateur Partager Posté(e) 31 octobre 2019 Certains quartiers de Montréal étaient les plus denses au Canada,... ce n'est plus le cas de mémoire, un quartier de toronto avec des tours est maintenant plus dense. Griffintown à terme, sera plus dense que le plateau en habitant/km2. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marc90 Posté(e) 31 octobre 2019 Partager Posté(e) 31 octobre 2019 il y a 4 minutes, Ousb a dit : Tout ça est vrai MAIS la grande différence c’est que des villes comme Barcelone ou Paris sont quasiment entierement composées de batiments de 6-8 étages. À Montréal c’est 3-4. C’est vraiment pas comparable. Et pour rattrapper le « deficit » de densité il faut forcément aller plus haut. C’est comme si Paris avait une moyenne de 15/20 et que nous avions 10 mais que pour « fermer l’écart » on se contentait de viser 12/20 au lieu de 19/20. Jamais on ne se comparera a ces villes en terme de densité si on tient à toujours respecter le cadre bâti. Autant arrêter de les citer en exemple.. Paris a une densité 2x plus élevée que le Plateau. je ne crois pas que ce soit nécessaire de viser cette densité là, qui est extrêmement élevée, même pour des standards européens. C'est un cas d'exception. Quant à Barcelone, qui est aussi un cas assez exceptionnel même en Europe, elle a une population 2.5 fois plus élevée que Montréal. Dans le cas de Barcelone, la ville est composée de différents tissus bâtis. La portion "Cerda" est en effet plutôt élevée, mais la portion Gracia, par exemple, est moindre, tout en demeurant très dense. Mais mon point ne vise pas tant à entrer dans une analyse pointue de chaque ville que de dénoter un esprit général qui à mon sens ne va nulle part quand on ne fait que vanter le mérite des gratte-ciel, et dont on sait pertinamment que des options autres, plus confortables mais tout aussi performantes sur le plan de la densité et de la capacité à créer des villes vertes et à optimiser le territoire, existent. Voir la réalité en une dichotomie entre Gratte-ciel et triplex comme si tout ce qui est entre-deux n'existe pas, c'est très limité comme analyse. Nous avons beaucoup à apprendre sur la diversité des modes d'habitation. Plusieurs exemples dans les ZAC françaises, tant à Lyon que dans la région parisienne qu'aussi à Nantes et autres, pourraient nous montrer de nouvelles façon de faire. Même chose avec les quartiers nouveaux de Stockholm, Malmö, Hambourg et Copenhague. Rien de ça n'est vraiment visible quand on visite ces villes en mode touriste. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fortier Posté(e) 31 octobre 2019 Partager Posté(e) 31 octobre 2019 il y a 43 minutes, Marc90 a dit : Les quartiers les plus denses à Montréal sont le Plateau-Mont-Royal (de loin), suivis de Côte-des-Neiges et de Rosemont-Petite-Patrie. Aucun de ces quartiers n'est défini par une présence marquée de tours en hauteur, au contraire. Ils sont caractérisés par du bâti de faible hauteur mais densifié sur l'ensemble du territoire. Je te suivais jusqu'à maintenant, mais ceci est juste faux. Ce que tu mentionnes sont des arrondissements et non des quartiers. Ils sont « denses » en population simplement car la grande majorité de leur territoire est spécifiquement dédiée à l'habitation. Pas de grands parcs, pas de secteur industriel, etc. Les quartiers les plus denses à Montréal sont de très loin le Village Shaughnessy (22 396 hab./km2), bientôt rivalisé par Griffintown, puis Milton-Parc (21 000 hab./km2) qui ont tous les trois des tours d'habitation. Il y a aussi Parc-Extension (19 944 hab./km2), mais qui plus caractérisé par le nombre de personnes par logement que l'espace habitable superposé. Des quartiers "traditionnels" de triplex comme tu mentionnes sont loinnnn derrière. Par exemple Mile End = 14 986 hab./km2 Ne pas oublié que la "densité" d'un arrondissement est souvent trompeuse. Par exemple, le territoire de Ville-Marie comprend le Vieux-Port, les îles Notre-Dame et Sainte-Hélène et le parc du Mont-Royal... où personne n'habite. 2 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ERJ-Boy Posté(e) 31 octobre 2019 Partager Posté(e) 31 octobre 2019 En tout cas... pour en revenir au Royalmount. Si c'est d'aussi bonne qualité que Yorkdale, j'embarque! 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ousb Posté(e) 31 octobre 2019 Partager Posté(e) 31 octobre 2019 il y a 8 minutes, Marc90 a dit : Quant à Barcelone, qui est aussi un cas assez exceptionnel même en Europe, elle a une population 2.5 fois plus élevée que Montréal. Dans le cas de Barcelone, la ville est composée de différents tissus bâtis. La portion "Cerda" est en effet plutôt élevée, mais la portion Gracia, par exemple, est moindre, tout en demeurant très dense. D’après mes recherches Barcelone c’est 1,6 millions habitants sur 100km carrés. C’est 4 fois plus que MTL en densité. Je ne sais pas d’où tu sors que sa population est 2,5 fois plus élevée que celle de Montréal mais je comprends ton point et le fond de ton argumentation. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marc90 Posté(e) 31 octobre 2019 Partager Posté(e) 31 octobre 2019 il y a 3 minutes, Fortier a dit : Je te suivais jusqu'à maintenant, mais ceci est juste faux. Ce que tu mentionnes sont des arrondissements et non des quartiers. Ils sont « denses » en population simplement car la grande majorité de leur territoire est spécifiquement dédiée à l'habitation. Pas de grands parcs, pas de secteur industriel, etc. Les quartiers les plus denses à Montréal sont de très loin le Village Shaughnessy (22,396/km2), bientôt rivalisé par Griffintown et Milton-Parc (21,000/km2) qui ont des tous les trois des tours d'habitation. Il y a aussi Parc-Extension (19 944 hab./km2), mais qui plus caractérisé par le nombre de personnes par logement que l'espace habitable superposé. Des quartiers "traditionnels" de triplex comme tu mentionnes sont loinnnn derrière. Par exemple Mile End = 14 986 hab./km2 Ne pas oublié que la "densité" d'un arrondissement est souvent trompeuse. Par exemple, le territoire de Ville-Marie comprend le Vieux-Port, les îles Notre-Dame et Sainte-Hélène et le parc du Mont-Royal... où personne n'habite. Normalement quand on fait un calcul de la densité de population, on exclus automatiquement les grands parcs, cours d'eau etc. C'est pas mal élémentaire, si on veut avoir des mesures réelles, objectives, qui éliminent les sources de biais trompeur justement. On parle de densité sur un terrain où il peut y avoir de la densité. Et il faut comprendre une zone assez grande pour relativiser les disparités. Une zone trop petite ne nous apprend rien de la densité d'un environnement urbain et de son expérience vécue, puisque cette réalité change très rapidement, d'un coin de rue à l'autre, tout comme une zone trop grande est aussi caduque sur l'expérience réelle vécue puisqu'on peut retrouver de tout et de rien dans une zone trop vaste. Je crois que d'inclure un arrondissement comme unité de mesure donne un bon indice de ce qui se vit réellement. par ailleurs, la densité du mile End que tu écris ici est quand même presque aussi élevée que la densité de Barcelone, une des villes les plus denses d'Europe. Malgré que c'est moins que 20 000, ça n'en demeure pas moins un environnement très dense. Et malgré sa faible hauteur. On peut avoir une ville dense, voire très dense, sans avoir recours aux grandes hauteurs, ou de façon très isolée. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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