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ARTÈRES COMMERCIALES

LA PERPENDICULAIRE DU VILLAGE

 

La Presse vous présente chaque semaine une artère commerciale à travers ses détaillants incontournables, originaux ou charmants. Aujourd'hui, la rue Amherst, à Montréal.

 

ISABELLE MASSÉ

LA PRESSE

 

Bien des passants et consommateurs sillonnent naturellement le Village gai de Montréal d’est en ouest, dans les rues Sainte-Catherine, Ontario ou De Maisonneuve. Il y a deux ans, pour faire dévier plus souvent les pas vers le nord ou le sud, la Société de développement commercial (SDC) du Village a élevé des fanions le long de la rue Amherst sur lesquels on peut lire « Prenez le Village dans l’autre sens ».

 

« Dans le passé, on s’est sentis oubliés, dans le Village, confie le chirurgien-dentiste Marc Raper, qui y tient une clinique depuis 2003. L’initiative "Prenez le Village dans l’autre sens" était donc nécessaire. »

 

On est toutefois loin de l’effet de l’opération Boules roses de l’artère Sainte-Catherine, voisine, fermée tout l’été aux automobilistes et où bien des piétons convergent. Sur Amherst, des décorations seraient bien accueillies, aux yeux de Marilu Gunji, propriétaire du café-resto De farine et d’eau fraîche. « Depuis quelques années, la rue a changé, dit-elle. Elle est plus sécuritaire et plus propre. Mais y travailler est difficile, car ce n’est pas une rue avec beaucoup de piétons. On trouve davantage de commerces de destination sur Amherst. La Ville met plus d’argent dans la rue Sainte-Catherine. »

 

« C’était plus dur comme quartier, il y a 20 ans, raconte Martine Verreault, copropriétaire de la boutique Cité Déco Meubles, ouverte depuis 24 ans. Les lieux étaient délabrés et plusieurs locaux étaient placardés. Depuis, les commerces se sont diversifiés. Il y a de belles galeries d’art notamment. »

 

« Il y a des coins défavorisés, ce n’est pas parfait, mais c’est un lieu en développement. »

 

— Noé Lepage, copropriétaire de La Réserve du Comptoir

 

L’éclectisme règne au sein du chapelet de 65 commerces et cliniques qui s’égrènent du boulevard René-Lévesque Est à la rue Ontario. C’est sur Amherst que se trouve la boutique du designer québécois d’origine vietnamienne Dinh Bâ. On prend plaisir à fouiller dans le bric-à-brac de tableaux en miroir, cartes postales à l’image d’Expo 67 et Larousse ménager du magasin Seconde Chance.

 

On peut manger mexicain, brésilien, italien ou japonais avant d’aller s’égosiller au bar karaoké Le Normandie. On peut se meubler chez Jack’s, Montréal Moderne ou Cité Déco Meubles. « Il y a un historique d’antiquaires et brocantes dans la rue, mentionne Denis Brossard, président du CA de la SDC du Village. À ces boutiques se sont greffés plusieurs commerces comme on en trouve dans le Mile End. Des commerces trendy qui ont besoin d’un très bas loyer pour fonctionner. »

 

Car les baux sont de trois à quatre fois moins chers que dans la rue Sainte-Catherine, selon la SDC du Village. « Les locaux ne restent pas longtemps vacants, affirme Denis Brossard, aussi propriétaire du Cabaret Mado dans la rue Sainte-Catherine Est. La rue Amherst se distingue de Sainte-Catherine par ses commerces généralement plus branchés. Sa force, c’est la créativité de ses commerçants, car c’est une rue de destination et non de passage. Une fois qu’on s’y retrouve, on découvre une adresse, puis une autre… »

 

Aménagements intérieurs aérés et designs charmants sont à souligner à bien des adresses de cette rue du quartier Centre-Sud. « Les commerces sont généralement invitants, remarque Denis Brossard. Les loyers peu élevés motivent les propriétaires à travailler avec des designers. »

 

« Il y a beaucoup de bonnes idées dans cette rue. »

 

— Marc Raper, dont la clinique dentaire est aussi une galerie d’art

 

Le chirurgien-dentiste a toutefois hâte que se mettent en branle les travaux de réfection de la rue, au sud de Sainte-Catherine… même si ça sous-entend des problèmes d’accès et un risque de diminution du chiffre d’affaires pendant plusieurs semaines. « Quand c’est nécessaire, c’est nécessaire !, lance-t-il. Notre clientèle va trouver le moyen de venir ! On va faire de notre mieux pour que ça se passe bien pour elle. C’est la dernière clé qui va rendre la rue agréable. »

 

Il y a six ans, Amherst a été perforée, mais au nord de Sainte-Catherine. « Ce fut tout un projet, se remémore Denis Brossard. C’est bien que la Ville ait mis tout en place pour qu’il y ait le moins d’irritants possible. Mais ce fut compliqué. Cela dit, c’est beaucoup plus intéressant aujourd’hui sur Amherst, grâce à l’élargissement des trottoirs et à la présence d’arbres. Les éventuels travaux de réfection au sud risquent de créer un mouvement naturel vers le sud. La beauté attire les gens ! »

 

DÉCOUVREZ SEPT COMMERCES DE LA RUE AMHERST

Galerie Dentaire, 1200

 

La Galerie Dentaire marie agréablement traitements de canal et art contemporain ! « J’ai habité un an à Londres où j’ai vu plusieurs commerces fusion, se souvient le chirurgien-dentiste Marc Raper. Les gens en attente d’un rendez-vous ont ainsi un meilleur environnement. » Les œuvres restent exposées environ un mois. Outre les expositions, la Galerie Dentaire multiplie les spectacles et conférences sur l’art. « Depuis 2003, Marc Raper a développé un solide réseau, souligne Denis Brossard de la SDC du Village. Ses vernissages sont courus. »

 

Padoca Pâtisserie brésilienne, 1440

 

Un gâteau aux carottes façon brésilienne ? Direction Padoca, qui a ouvert ses portes au printemps dernier. « C’est la première pâtisserie du genre au Québec, affirme la propriétaire Gabrielle Casara-Pellin. Quand je suis arrivée à Montréal en 2013, j’ai constaté qu’il y avait peu de connaissances sur la culture et la pâtisserie brésiliennes. » Si les membres de la communauté brésilienne s’y rendent pour les croquettes au poulet ou au bœuf, les Québécois zieutent plutôt les truffes, gâteaux aux goyaves ou au fromage et noix faits maison, paraît-il.

 

Chipotle & Jalapeno, 1481

 

« C’est mexicain… pure laine, ici !, lance le propriétaire Alejandro Tamariz. On propose une cuisine authentique, maison. » Le chaleureux resto, établi depuis neuf ans sur Amherst, offre des plats de poulet, porc, poisson et bœuf à découvrir le midi et des menus dégustation pour deux le soir. Et quand on ne s’y attable pas, on tend la main vers un grand mur-épicerie où s’alignent des champignons de maïs, sauces, confitures et conserves de viandes. « Une gamme de produits de qualité, biologiques ou préparés par des coopératives », explique Alejandro Tamariz.

 

2 Sorelle, 1485

 

Elles sont deux sœurs d’origine italienne. Jessica Colati concocte des gelato aux saveurs originales, et sa sœur, Cynthia, les pâtisseries. « C’est toute une expérience de travailler avec sa sœur, lance en riant Jessica. On dit souvent qu’une téléréalité sur notre vie deviendrait très populaire ! » Elle aurait pour cadre un mignon café coloré. « On voulait quelque chose d’ensoleillé et joyeux, car nos hivers sont sombres, dit Jessica. C’est inspiré d’un voyage en Californie où j’ai adoré l’esprit et l’ambiance "plage" qui règne. »

 

De Farine et d’eau fraîche, 1701

 

Le menu de De Farine et d’eau fraîche fait bondir de joie nos papilles. On vous défie de croquer dans une boule de chocolat, fromage et marmelade sans vous extasier ! Avis aux amateurs de soupes froides : celle aux concombres est onctueuse. La carte de ce resto au design victorien coquet comprend aussi des tajines et sandwiches déjeuner faits maison. « Avec de la mayonnaise japonaise, précise la propriétaire Marilu Gunji. Quand les gens les essaient, ils en redemandent tous les jours ! Je veux offrir une bonne nourriture simple et santé. »

 

Cité Déco Meubles, 1761

 

Contrairement à d’autres, ce magasin de meubles des années 60 et 70 restaurés offre un aménagement aéré permettant d’admirer les pièces sous tous leurs angles et coutures. « C’est apprécié de la clientèle, jure la copropriétaire Martine Verreault. De toute façon, il y a une limite à ce qu’on peut présenter de cette époque. On propose moins de pièces, mais que du beau ! » La salle d’exposition de 1000 pi2 est la même depuis 24 ans. « Amherst est connu pour ses boutiques de meubles, note Martine Verreault. On est bien établis et contents d’être ici. »

 

La Réserve du Comptoir, 2000

 

Les propriétaires du Comptoir charcuteries et vins du boulevard Saint-Laurent ont installé leur usine à charcuteries dans un local en coin rustique de Amherst, il y a un an. De grandes vitres permettent à la clientèle d’observer le boucher faire ses coupes et pendre ses saucissons. « Voir ces pièces, c’est de toute beauté !, lance le copropriétaire Noé Lepage. Les clients aiment savoir ce qu’ils consomment. Donc ils apprécient. » S’ils ont l’eau à la bouche, ils peuvent choisir parmi une trentaine de produits singuliers, dont du bacon fumé, de la viande fumée de langue de bœuf et du jambon de canard.

 

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[h=1]Visual arts: Public art along Ste-Catherine St. emphasizes the need for empathy[/h]f3806f2e0bed47ea84063b7f42ae4ea5?s=33&d=identicon&r=GJOHN POHL, SPECIAL TO MONTREAL GAZETTE

More from John Pohl, Special to Montreal Gazette

Published on: July 30, 2015 | Last Updated: July 30, 2015 12:01 PM EDT

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Agathe Bray-Bourret's images of sentient plants create Greenhouse in the windows of the Beaudry métro. VINCENT LAFRANCE

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Empathy is a much-needed quality in a world in which fear of the “other” is used to divide and control us. So having empathy as the theme of the annual Aires Libres exhibition of public art along Ste-Catherine St. E. is timely and welcome.

Sympathy is about compassion, but empathy attempts to feel what the other person feels. “You project yourself onto another,” curator Aseman Sabet said in an interview.

So, how do the eight artists chosen by Sabet measure up to the theme?

The participant with the biggest international reputation is Marcel Dzama, a co-founder of the Winnipeg collective Royal Art Lodge and who now figures in the New York art world.

Dzama presents surreal narratives in 10 light boxes under the canopy of pink balls that stretches along Ste-Catherine St. from St-Hubert St. to Papineau Ave. The images are mostly of people who don’t fit into Dzama’s usual world of ghouls and cartoonish violence.

Dzama’s empathy is subtle, and maybe that’s enough. Jason Cantoro, a silkscreen artist, takes a similar approach in an installation with a lenticular perspective — the images change as you move around the piece, which draws you in to see it closer.

“Me and you — your hand, your face and eyes — and mine,” Sabet commented.

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Un proche à venir by Jean-Pierre Gauthier, who creates stick figures from wood canes. VINCENT LAFRANCE

Jean-Pierre Gauthier, a Quebec master of kinetic art, achieves empathy with stick figures created from wood canes that react to approaching individuals by seeming to stumble and fall, then trying to stand up.

Or perhaps the struggle is to get up and look out the window. “Old people wait and wait for visitors,” Sabet said.

Last year, Matt Shane and Jim Holyoak turned the windows of the Beaudry métro into an aquarium; this year it’s a greenhouse made with images of sentient plants by Agathe Bray-Bourret, an illustrator and film animator.

Two installations empathize with the working classes, which in the contemporary lexicon, means 99 per cent of the population. Both installations face financial institutions.

Patrick Bérubé sculpted two blue men astride a sheep, across from a branch of the National Bank, a sponsor of the event that has closed the street to traffic and features restaurant terraces and street sales. The blue men wear suits and are connected by their long Pinocchio noses.

Instead of acting as shepherds and caring for their flock of 99 per centers, the men are standing on them, Sabet said.

And across from a Caisse Desjardins, a credit union that has become more like a bank to compete with them, Manuela Lalic has created a worker’s paradise — two wheelbarrows with their handles elongated and twisting toward the sky, topped with palm fronds.

“You work and then you get a 10-day package tour to Cuba, sitting on a beach drinking a margarita under a palm tree,” Lalic said in an interview.

The sculpture is yellow, a colour shared by a worker’s hard hat and the sun, Lalic said.

At Art souterrain last winter, Lalic displayed a bicycle covered with paper clips that she twisted by hand. It’s a simple gesture that is a universal response to stress, and people can imagine the work involved in twisting so many paper clips, she said.

“I use everyday objects in an abstract way that people recognize as part of daily life,” she said. “I choose one object for a space and imagine a collective moment” that links the viewer to the collectivity.

During the installation, four people came from a nearby bar to offer their help, an act that pleased her.

“Art is a pretext to talk about social issues,” she said. “It’s a way to interact and talk about contemporary art with people. I’m bored to be in a gallery.”

The public nature of L’Éden du peuple yielded a big surprise — people ignored the warning sign and started sitting in the bed of the wheelbarrow.

Sitting in the sculpture evoked childhood memories of being pushed around the yard by a parent, she said.

Sabet said Aires Libres organizers didn’t require a gay theme for the art event in the heart of the LGBT community. They felt it was important to show that the neighbourhood is dynamic and open to all, she said.

Films are shown at the Parc de L’Espoir at Ste-Catherine and Panet Sts. To Russia With Love is set for Aug. 4, followed by Best of the Gay Women Channel on Aug. 11.

Aires Libres continues to Sept. 7 on Ste-Catherine St. E., between St-Hubert St. and Papineau Ave.

***

Shane and Holyoak participated this year in a project that Time Equities Inc. carries out in its commercial properties.

The New York-based landlord’s Art-in-Buildings program commissions local artists to create site-specific works for permanent display. Its first project in Canada was the 800 Chomedey Building in Laval. It recently unveiled another project at 2030 Pie-IX Blvd, a building that is home to colleges and tech firms and is open to the public.

American Can bought the building in 1917 and was a large employer in the surrounding working-class district, artist Yann Pocreau said in an interview. His research helped him produce an enlarged copy of an American Can stock certificate into which he added images of workers and architectural plans, some of them so subtle that the viewer must look hard to find them.

The works aren’t likely to be damaged — there are sculptures that have been in the building’s hallways since the 1980s, including a fragile piece that hangs from the ceiling.

The six site-specific works created for the Art-in-Buildings project are located at 2030 Pix-IX Blvd. Information: teiartinbuildings.com.

***

Sugar 4 Brains, a group of women artists, is presenting an exhibition at Station 16 that aims to re-appropriate the representation of the female body in art.

Woman X Women lists 28 artists, including the New York-based Guerrilla Girls, whose iconic image of a gorilla-headed female nude noted that four per cent of the artists with work in the Metropolitan Museum of Art’s collection are women, while 76 per cent of painted nudes are female.

Woman X Women continues to July 8 at Station 16 Galerie d’art urbain, 3523 — 3527 St-Laurent Blvd. Information: sugar4brains.ca.

john.o.pohl@gmail.com

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  • 2 semaines plus tard...

C'est bizarre, dans l'appel d'offre de la nouvelle SAQ c'est écrit que le local devra être livré le 2 octobre.. Mais je ne vois pas où ça pourrait être car il n'y a pas vraiment de locaux en rénovations dans ce tronçon. Est-ce que quelqu'un a des infos ?

 

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