ToxiK

Rappelle-toi au cours des dernières années comment le Québec était décalé par rapport à la situation économique du reste de continent. Nos périodes de croissance commencent un peu plus tard et parfois on évitait des ralentissement importants. On a une plus grande part de l'économie qui sont des services publics et ceux-ci sont moins affectés par les aléas de l'économie. Une économie avec moins de privé est une arme à double tranchant; quand un secteur plus important au privé est affecté, ça augmente la portée de ses difficultés. Présentement la construction nous fait mal. Les taux d'intérêts, les problèmes de chaine d'approvisionnement, la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée (et les niaisages syndicaux pour maximiser le nombre de travailleurs syndiqués...) et les restrictions administratives de certaines villes ont miné ce secteur qui est critique à l'économie. L'économie va reprendre, les taux d'intérêts vont baisser, les problèmes d'approvisionnement vont se résorber et si le gouvernement va de l'avant avec son projet de simplifier les corps de métier en construction et que les villes se déniaisent, la construction va se replacer.

Ils ont ralenti eux aussi, ils n'ont simplement pas franchi la ligne. Ce sera probablement terminé ici lors du prochain trimestre. Ce n'est pas une récession structurelle, c'est conjoncturel suite à des hausses de taux d'intérêts pour combattre l'inflation. Et cette inflation est mondiale, on ne peut même pas blâmer Trudeau pour ça (n'en déplaise à Poilievre...).

Je dirais que Rocco est toxik, mais ce serait lui faire tout un compliment... 😁

Aller en récession est le but visé par les hausses de taux d'intérêts pour contrer l'inflation. Et ça fonctionne car l'inflation n'est plus ce qu'elle était il y a quelques mois. C'est comme quand le corps humain développe une fièvre pour combattre des microbes; ce n'est pas plaisant mais c'est le moindre mal. Désolé, Rocco, mais la fin du monde attendra...

Pas tout le monde est d'accord: Cinq cols bleus autour d’un trou PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE Les préjugés à propos des cols bleus sont nombreux à Montréal et ailleurs au Québec. À Gatineau, un projet de modernisation des camions a toutefois généré beaucoup de fierté, raconte Maxime Pedneaud-Jobin. MAXIME PEDNEAUD-JOBINCOLLABORATION SPÉCIALE L’affrontement entre le gouvernement et les employés de l’État permet à toutes sortes de clichés de revenir à la surface du débat public : les syndicats contrôlent tout, l’administration publique est nécessairement inefficace, on ajoute des couches de bureaucratie sans jamais en enlever, etc. Publié à 0h22 Mis à jour à 7h00 Histoire de commencer les vacances de Noël sur une note positive, je tiendrai donc ici un contre-discours. Je rendrai hommage à un groupe qui n’est pas en grève, mais qui est particulièrement victime de ces préjugés : les cols bleus. Aïe ! Je vous entends hurler ! Vous allez me raconter la fois où vous avez vu cinq cols bleus autour d’un trou qui en regardaient un sixième travailler ? Laissez-moi plutôt vous raconter d’autres histoires. Les camions des bleus Le camion d’une équipe des Travaux publics, c’est en quelque sorte un royaume. Les bleus y passent une bonne partie de leurs journées, et l’organisation interne du camion relève traditionnellement de l’équipe qui l’utilise. Il y a quelques années, le Service des travaux publics de la Ville de Gatineau a entrepris une réorganisation complète du parc de camions. Chez les patrons comme chez les employés, les sceptiques étaient nombreux quant à la capacité de changer des habitudes bien ancrées. L’exercice était rendu nécessaire, notamment parce que le travail des bleus se complexifie. Les outils changent, les pièces à remplacer ne sont plus les mêmes, certaines spécialités exigent maintenant des ordinateurs portatifs et le camion doit s’y adapter. Plusieurs personnes pensaient même qu’il fallait passer à des modèles de camion plus gros. Disons-le aussi, certains « royaumes » avaient besoin d’un grand ménage. Pourquoi transporter plusieurs pièces similaires ou encore trois ou quatre clés à molette de la même taille quand une seule fait l’affaire ? Finalement, le manque d’uniformité de l’organisation des camions nuisait à la productivité : quelqu’un qui changeait de camion avait du mal à s’y retrouver. Il était temps de revoir tout cela. Le syndicat a été associé à l’exercice dès le début, et les employés ont participé à chaque étape de la démarche : les sceptiques ont été confondus. Réflexion sur les nouveaux besoins, sur les équipements devant absolument être dans le camion, sur ceux qui pouvaient rester dans les ateliers, sur l’organisation physique de l’ensemble, tout a été fait en équipe. Les soudeurs et les électriciens ont refait eux-mêmes toute la structure intérieure du camion, les tables de travail, les panneaux muraux, revu toutes les installations électriques, etc. Presque tout a été fait maison. Résultat ? Les camions ont été modernisés, ils ont la même taille qu’avant, ils contiennent maintenant juste l’équipement nécessaire, ils sont moins lourds, consomment moins d’essence et, parce que les espaces sont uniformes d’un camion à l’autre, le travail y est plus efficace. Toutefois, la retombée principale du projet a été la fierté. Des hommes et des femmes qui, auparavant, partaient à la seconde où leur quart de travail se terminait, choisissaient maintenant de rester un peu plus longtemps pour tout replacer avant de partir, histoire de démarrer la journée du lendemain dans un camion impeccable. Le personnel a fait le même exercice avec les ateliers municipaux. Après la réorganisation, nous avions vendu de vieux équipements, réduit nos stocks, recyclé du métal, gagné de l’espace et, encore une fois, généré de la fierté. Les cols bleus aiment le travail bien fait. Des inventeurs Les cols bleus se transforment aussi parfois en inventeurs. Durant les inondations de 2017, ils ont inventé une méthode pour remplir plusieurs sacs de sable à la fois, en utilisant des cônes orange comme entonnoir. Cette année, à la toute dernière minute, ils ont pu remplacer une valve électrique sur un véhicule d’incendie par une valve manuelle de leur invention, permettant ainsi à un spectacle extérieur d’avoir lieu en toute sécurité. Une petite dernière. Les plaques (couvercles) d’égout⁠1 sont très lourdes, elles peuvent peser plus de 50 kg. Leur manipulation est difficile et peut facilement occasionner des blessures. Avec l’appui de leurs patrons, deux contremaîtres et un mécanicien-soudeur de Gatineau ont inventé un système magnétique de levage assisté⁠2. Le mécanisme permet de retirer et de replacer les couvercles d’égout à l’aide d’un treuil électrique sans avoir à déplacer le camion. Le recours à la force physique a été éliminé. L’invention a été faite complètement à l’interne, l’appareil a été certifié par une firme d’ingénierie indépendante, et la technologie a été offerte gratuitement aux autres villes. Et les cols bleus autour d’un trou ? Si vous voyez des scènes comme celle-là, prenez une photo, notez l’heure et le lieu, et envoyez tout cela à l’élu de votre quartier. S’il y a quelque chose à corriger, la Ville le fera, car les équipes municipales aiment le travail bien fait ! On se retrouve en 2024, joyeuses Fêtes ! 1. Les « plaques » d’égout, généralement circulaires en fonte épaisse, servent à fermer les « regards » d’égout, des compartiments par lesquels on a accès aux égouts pour les récurer. https://www.lapresse.ca/dialogue/chroniques/2023-12-21/cinq-cols-bleus-autour-d-un-trou.php

In North Korea too, but that is because their lives really depends on it...

⬆️ J'avais déjà vu la parodie de RBO (et la réaction d'Andrée Lachapelle à la parodie), mais je n'avais jamais vu l'originale...

Still, how much would it cost than it would otherwise ? I think we should prioritize overall efficiency than estheticism (especially on a place like Taschereau that could not be uglier even if we tried).

Le mot que je retiens est rigueur.

Les vacances du temps des fêtes sont commencées pour bien du monde, la moitié du Québec est en grève, les écoles et cégeps sont vides. Peut-être que certaines personnes paniquent un peu trop vite. La plage de Verdun est vide elle aussi, ce doit être un échec (et que dire de la plage du parc Jean-Drapeau...).

⬆️ C'est ça, ou bien ça veut dire que dorénavant tout est devenu une piste cyclable et que les panneaux sont donc devenus inutiles...

Risquerait-on de découvrit que la véritable signature de Rocco a la même écriture que celle de KONG le graffiteur ???

QUOI ? Mais la fin du monde est prévue pour le 21 décembre 2012 selon les Mayas !!! C'EST DEMAIN !!!! Pourtant Rocco nous avait prévenu que la fin du monde s'en venait. On ne l'a pas écouté...

Tu dois être leur meilleur client...

⬆️ Ça cache la vue du Mont-Royal, mais bon...

If you want to put a foot in Montréal's ass, you'll need to take its head out of it first... 🦶

Le sarcophage de Toutankhamon a été trouvé en 1922*, la Rigueur dicte donc qu'on ne le retrouvera pas sur le prolongement de la ligne Bleue. Cependant, le tombeau de Cléopâtre n'a jamais été retrouvé... *It is found only in the Valley of the Kings... Watch History and Learn.

Qu'est-ce qu'ils veulent ? Qu'on ajoute 30 milliards au projet pour en faire un métro souterrain pour protéger la beauté du boulevard Taschereau ? 🤯

What about the crybabies that moved in downtown hoping that it would be calm and quiet like a sleepy suburb cul-de-sac? They will NIMBYze. Does that mean the city will stop caving to the demands of NIMBYs? I mean, they don't listen to people who oppose bicycle lanes, will they stop listening to people who oppose noise in designed-to-be-noisy neighbourhoods too?

It's kind of gritty, though. But maybe not the best entrance for the city.

So Rocco will have more reasons to complain a lot (which is the old normal, unfortunately...)

Yes, improving the suburban rail would cost less (and in this specific situation, it is probably the best option). We should turn it into a RER system and improve all stations. It would not only serve Vaudreuil, but also every other neighbourhoods along the rail line. However, the operating costs of a train is higher than a REM. Vaudreuil might be small, but they make very good efforts for densification, sometime more than places on the island of Montréal. I'd rather pay for a better structuring public transit service in a place that makes densification efforts than another one where the NIMBYs rule the day. Population is not the only factor to consider when building transit, we want to know how many drivers can or would switch to public transit. If we build a transit system in a denser neighbourhood which already has a high percentage of transit users, the room for improving those numbers is small. But a less dense neighbourhood (like in the suburbs) without good transit access might see a higher percentage of drivers willing to switch to public transit (but that cannot do it now because there are no options). If the goal is to get cars off the road, then the second option might be the better one. It is unfair to the already loyal transit users in denser neighbourhoods, but it is how you grow your market (think when banks or cable companies give better conditions to new customers). In a perfect world, we would do both: grow the market and improve service for present customers. But if the emergency is to get cars off the road, we need to get them out from where they are now, and we dont do that by turning car lines into bicycle paths.

Probablement une mauvaise traduction. Je me souviens d'une traduction encore plus embarrassante sur le même thème. Au début des années 2000, le Reform Party voulu se moderniser. Si je ne me trompe pas, c'était à l'époque de la fusion avec l'ancien parti Progressiste Conservateur sous le nom de Canadian Conservative and Reforme Alliance Party, ou CCRAP (ou Canadian CRAP. Ce n'est pas une blague, de vrais génies du marketing). Leur slogan anglais était Make the Future, et traduit en français par Faites l'avenir. Pensez-y un peu (et ayez l'esprit croche). Comme j'ai dit, de vrais génies marketing...

Because you could do it for less money per person and per km by extending the REM following Autoroute 40 than it would cost to make an underground system in dense neighbourhoods. That and because the city on Montréal refused the REM de l'Est (and te Montréal-Nord) because they didn't have the spine to stand up to NIMBYs complaining. Ideally, we should do both the easiest goals to achieve financially and the more difficult ones, but if the emergency is to take as many cars off the road as fast as possible, reaching the suburbs (where there is less public transit options, and more car users) might yield the best results.

Oui, mais si je lève les yeux au mauvais moment, je risque de tomber sur le Haleco. Entre ça et le postérieur mentionné plus haut dans mon autre message, je ne sais pas lequel est le pire. La peste ou le choléra ? Dilemme, dilemme... 🦠