Aller au contenu

ToxiK

Membre premium
  • Compteur de contenus

    6 297
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    22

Tout ce qui a été posté par ToxiK

  1. + de NIMBY fâchés = - de votes aux élections Les mathématiques politiciennes sont différentes (ce qui explique plusieurs budgets...)
  2. GRAND MONTRÉAL Projet de tramway vers Repentigny « Cela ne correspond pas à notre vision » PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE Le maire de Repentigny, Nicolas Dufour L’idée d’implanter un tramway dans l’est de Montréal suscite déjà l’inquiétude à Repentigny Publié à 1h11 Mis à jour à 5h00 HENRI OUELLETTE-VÉZINALa Presse Le tramway de l’est de Montréal n’aura pas l’appui de Repentigny, du moins pas pour le moment. La municipalité estime que le projet actuel engendrerait la construction de nouvelles tours de condos dans la rue Notre-Dame, où on en retrouve déjà plusieurs. « L’arrivée d’un tramway sur Notre-Dame nous obligerait à développer des aires TOD [zones à haute densité près du transport collectif], ce qui impliquerait la construction de bâtiments de 10 à 15 étages, une perspective avec laquelle les citoyens de Repentigny sont pleinement en désaccord. Cela pourrait également entraîner une réduction importante du flux de circulation », dit le maire de la municipalité, Nicolas Dufour. Plusieurs tours de condo ont été construites dans les dernières années dans la rue Notre-Dame. La présence de ces habitations a d’ailleurs suscité beaucoup d’inquiétudes dans la population en raison de l’obstruction de la vue sur le fleuve Saint-Laurent. Aujourd’hui, la Ville estime que le tramway risque fortement de contraindre son administration à « intensifier » encore davantage la densification dans cette zone, « conformément aux nouvelles exigences du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) ». Ce dernier impose des aires TOD qui ont un niveau de densification plus élevé, de façon générale. PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE Le maire de Repentigny, Nicolas Dufour Il est hors de question de toucher Notre-Dame pour implanter un mode lourd de transport en commun. Cela ne correspond pas à notre vision pour notre ville. Nicolas Dufour, maire de Repentigny Son administration privilégie davantage la construction d’un mode structurant aux abords de l’autoroute 40, même si le coût risque d’être plus élevé. Elle craint autrement que le tramway subisse le même sort que le train de l’Est, dont l’achalandage a chuté dans les dernières années en raison de la pandémie et de la construction du Réseau express métropolitain (REM). La circulation automobile dans le secteur de Repentigny a aussi considérablement diminué depuis la pandémie et l’avènement du télétravail. L’achalandage sur le pont Le Gardeur, qui débouche sur la rue Notre-Dame, est passé de 18 000 à 14 000 véhicules par jour, selon les données du ministère des Transports. Confiance « mise à l’épreuve » D’après un rapport ayant fuité dans plusieurs médias, dont La Presse, la semaine dernière, le tracé du Projet structurant de l’Est (PSE) demeurerait semblable au scénario initial, dans l’axe du boulevard Lacordaire et de la rue Sherbrooke Est, entre le cégep Marie-Victorin et la gare de Pointe-aux-Trembles, le long de la ligne verte du métro. Des prolongements sont aussi envisagés vers Rivière-des-Prairies et Repentigny. IMAGE FOURNIE PAR L’ARTM Une idée du tracé du futur PSE, selon une carte dévoilée vendredi dernier par l’ARTM Nicolas Dufour s’explique mal d’avoir appris « une fois de plus » l’ensemble de ces informations dans les journaux, sans avoir été consulté, et ce, malgré de « multiples demandes de rencontres » faites auprès du directeur de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), Benoît Gendron, depuis le 30 octobre. L’ARTM se moque de nous. […] Cette décision unilatérale est un désaveu du rôle des élus municipaux dans les décisions qui affectent nos communautés. Nicolas Dufour, maire de Repentigny « Depuis deux ans, nous investissons trop de temps et de fonds publics pour des études qui ignorent notre réalité locale », a dénoncé le maire, qui ne cache pas que sa confiance envers l’ARTM est « rudement mise à l’épreuve ». Rien d’« arrêté » Pour le vice-président du Collectif en environnement Mercier-Est, Daniel Chartier, le tramway est toutefois déjà un mode moins « brutal » que le REM en matière de densification. « L’avantage du tramway, c’est que c’est plus facile de rajouter des stations selon les besoins, donc d’étaler un peu la pression. Maintenant, regardons-le comme il faut et de tous les angles. Ça nous prend une vision à long terme », explique-t-il. Par courriel, l’Autorité a de son côté assuré lundi que le choix d’implanter une station du futur tramway dans la rue Notre-Dame n’est pas encore nécessairement « arrêté ». « Nous sommes choqués par la virulence des mots », a rétorqué le porte-parole, Simon Charbonneau, en déplorant que cette sortie du maire soit survenue « à peine quelques heures avant une rencontre de travail prévue depuis plusieurs jours avec Repentigny ». « Cela nous apparaît très précipité. L’emplacement d’une station dans ce secteur n’est pas arrêté et nous l’avions déjà partagé avec l’équipe du maire. » Il affirme que « la meilleure façon d’avoir un discours constructif autour de ce projet prometteur est de participer aux consultations que nous menons ». « Nous sommes à l’écoute de toutes les propositions constructives permettant l’atteinte des objectifs visés par le mandat octroyé par le gouvernement », a conclu M. Charbonneau. EN SAVOIR PLUS 31 kilomètres Comme nous l’avions rapporté au début de janvier, le choix du tramway permettra de faire fondre le coût total estimé aux alentours de 13 milliards. Le tramway proposé compterait 31 kilomètres de rails et 28 stations, éloignées entre elles de 1,1 kilomètre en moyenne. L’échéancier visé est autour de 2035 ou 2036. https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2024-02-13/projet-de-tramway-vers-repentigny/cela-ne-correspond-pas-a-notre-vision.php
  3. Un grand parleur petit faiseur dans la construction de logements sociaux? Il devrait aller travailler pour Projet Montréal...
  4. Apparemment, on ne peut pas le faire imploser parce que le tout est supporté par l'anneau technique. Si on le faisait exploser, la pression sur l'anneau serait relâchée et des morceaux de béton revoleraient dangereusement dans tout le quartier.
  5. Le projet de 36 milliards était une diversion. Dans un dessin animé de Dilbert d'il y a 25 ans, Dilbert présentait toujours à son patron deux options; une vraie et une ridicule pour s'assurer que le patron choisisse la "bonne" option et ait l'illusion d'avoir eu le pouvoir de choisir. C'est ce que l'ARTM a fait ici, ils veulent un tramway et ont offert une option qu'ils savaient ridicule pour que leur vrai projet (à peine moins ridicule) paraisse sensé et soit choisi.
  6. Je ne suis pas certain de la procédure pour les Kodak d'or, mais je crois que cette photo mériterait d'être considérée.
  7. Si le but et de faire plaisir aux anti-voitures en enlevant de l'espace aux automobilistes et aux syndicats en s'assurant d'avoir des employés (syndiqués, évidement) plutôt qu'un système automatique plus efficace, alors c'est mission accomplie. Mais si le but est d'offrir un système de TEC efficace et rapide à l' est de Montréal, alors là c'est un échec lamentable. Des commentateurs se plaignaient que le REM de l'Est allait cannibaliser la ligne verte, alors j'espère que ces mêmes commentateurs vont se plaindre que le nouveau système aura 4 stations redondante avec cette même ligne verte (et ce sont les stations de l'Extrême est, donc celle avec potentiellement le plus faible achalandage). Au moins le REM de l'Est se rendait au centre-ville, et une bonne partie de cette "cannibalisation" se serait fait au dépend des stations au centre-ville (à ou à proximité), qui sont bien souvent au bord de la saturation. Quand on veut faire trop "cheap", on e retrouve avec quelque-chose d'inadéquat et qui ne vaut pas le prix payé. Je préférerait un système plus cher mais plus efficace où on limiterait le nombre de voies enlevées aux voiture, avec une plus grande automatisation pour diminuer les coûts d'opérations et plus rapide car n'ayant pas à être pris dans la circulation. Ce tramway sera probablement un échec et se sont tous les futurs projets de TEC qui deviendront encore plus difficiles à réaliser parce que trop d'intervenants ont choisi de tirer la couverte trop fort de leur bord.
  8. They want to show that they still matter...
  9. On aura des moyens financier avec des centres de recherche, des sièges régionaux, des usines et des programmes de marketing adaptés au Québec. Pour les sièges sociaux canadiens, comme je mentionnais, ce sont des secteurs protégés ou des ressources naturelles (on peut compter Hydro-Québec dans ces deux catégories). je répond en anglais quand on m'adresse en anglais, mais mes interventions initiales sont en français, et je parle en français à la maison et je fais mes achats en français. Vouloir vivre en français ne veut pas dire ne jamais utiliser l'anglais, mais veut dire donner la priorité au français. Si une entreprise fait affaire avec des anglophones, on transige en anglais (et idéalement, en espagnol, talien, allemand, japonais, etc.). Mais à l'intérieur des murs, ça se passe en français.
  10. J'aime mieux ça que parler juste anglais et quand même ne pas avoir de sièges sociaux de compagnies globales... Ce n'est aps un phénomène français vs anglais, c'est un phénomène canadien. Il n'y a qu'une poignée de grandes entreprises globales avec un siège social au Canada. Oui, on a des grandes compagnies "nationales" mais elles existent surtout parce qu'elles sont protégées par la réglementation (banques, communications, transport aérien), ou en lien avec des ressources extraites au Canada. Des compagnies comme Blackberry et Nortel n'ont pas coulées à cause du français, Alcan et les papetières n'nt pas été rachetées à cause du français, Bombardier n'a pas vendu la C-Series et sa division ferroviaire à cause du français. On a un voisin vorace au sud qui aspire tout ce qu'il peut et qui considère notre marché comme étant sa cour arrière. On peut toujours se spécialiser sur des succursales (comme le fait l'Ontario avec l'automobile, d'ailleurs) et avec des centres de recherches à forte valeur ajoutée. En prime, le fait qu'on fonctionne en français et que celui-ci nous confère une culture différente du reste du continent force les compagnies qui veulent vendre à Québec à adapter leur message à la population, ce qui crée des emplois payants ici. De plus, on est une parfaite porte d'entrée pour les compagnies française en Amérique du Nord. Oui, ce serait bien d'avoir davantage de sièges sociaux internationaux, mais les astres sont alignés contre nous et ça ne vaut pas la peine de sacrifier notre culture et notre langue pour une faible chance d'arracher un grand siège social.
  11. Oui, mais cette ligne est déjà dessinée et est déjà escomptée dans la valeur des terrains et dans les plans actuels des promoteurs. Si on leur ouvre une porte, les résultats peuvent être très positifs. Évidement, si la ville décide de changer les hauteurs pour tout mettre à deux étages et permettre une augmentation de 50 % en échange de 30 logements sociaux gratuits, on n'avancera pas... (J'espère que Projet Montréal ne lit pas ce que j'ai écrit, je ne veux pas leurs donner des mauvaises idées).
  12. C'est une taxe sur la densité ajoutée. On offre aux promoteurs une certaine densité sur un terrain et si le promoteur veut un plus gros projet, il doit faire un effort en logements sociaux. Chacun fait un effort et chacun gagne quelque-chose. En prime, les logements situés plus hauts sont souvent plus payants...
  13. C'est la preuve qu'on peut être une politicienne de gauche sans être une anticapitaliste dogmatique !!! N'est-ce pas exactement ce qu'on veut pour Montréal depuis des années sur mtlurb ? C'est une autre preuve qu'on est des prophètes... C'est du donnant-donnant: on donne plus de hauteur et de densité aux promoteurs, ce qui leur permettra d'enpocher davantage de profits, en échange d'un effort pour des logements sociaux. Il en découlera 3 avantages: 1) les projets auront plus de chances de se réaliser 2) on augmente le nombre total de logements (non sociaux) dans la région 3) on construit des logements sociaux Et en prime, la ville fini par percevoir plus de taxes. Avec le modèle Projet Montréal, on met tout l'effort sur le promoteur tout en lui mettant plein de bâtons régulatoires dans les roues et en donnant un véto aux NIMBY. Le nombre de projets diminue, il n'y a pas de logements sociaux qui se font (mais ça, c'est de la faute de la CAQ...) et on se retrouve à amplifier une crise du logement. Avec le modèle de Catherine Fournier, la ville est contente, les promoteurs sont contents et les personnes qui se cherchent un logement sont contentes. Les seuls qui ne sont pas contents sont les NIMBY qui, eux, ne sont jamais contents (par définition)...
  14. On y installe des sans-abris sur le toit, ça compte comme des logements sociaux...
  15. Chuuttt !!! Si la ville apprend ça, il vont enlever la tour...
  16. Dans ce cas, elle doit adorer les automobilistes, les édifices en hauteur, les promoteurs, les riches, la CAQ, la loi et l'ordre, l'économie (non sociale)...
  17. C'est exactement ce dont je me plains avec Montréal: quand un terrain devient disponible, il faut en faire un parc... Et elle appelle ça du développement pour ne pas paraitre anti-développement. C'est probablement pour ça qu'elle se présentait comme la mairesse de la mobilité; une bicyclette, c'est techniquement mobile...
  18. Et encore... C'est peut-être plus payant d'avoir des employés payés à ne rien faire pendant que d'autres travaillent. Ça fait en sorte que chaque construction a besoin d'un nombre supérieur d'heures de travail payées (avec cotisation...). Si on a besoin de 10% de plus d'employés pour faire un même travail, c'est 10% de plus d'heures payées et les cotisations suivent. Et tout ça sans améliorer du tout les conditions de travail des employés (et au détriment des méchants capitalistes), et sans augmenter significativement les dépenses des syndicats. Et si en prime on montait les cotisations, les syndicats seraient aux anges...
  19. L'article dénonce le modèle "privé" de la Caisse, les "caprices" des lobbys et la rentabilité économique, mais ne mentionne pas que les NIMBY et une administration municipale complaisante ont eu raison du REM de l'Est, et que les villes de la Rive-Sud semblent avoir fait dérailler les REM sur Taschereau parce qu'elles voulaient protéger la beauté de ce boulevard... En gros, une opinion dans Le Devoir blâme la droite, mais pas la gauche... C'est sûr que quand c'est quelqu'un d'autre qui paye, on peut faire la fine bouche pour chaque élément dérangeant dans un projet (on peut le voir, l'entendre, quelqu'un d'autre que Moi va faire des profits avec, ça n'embauche pas assez d'employés syndiqués, ça n'enlève pas assez de place aux voitures, On ne veut pas de stationnements dans des villes voisines, on préfère des pistes cyclables...). On ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs, on ne fait pas de projets de TEC sans déranger des NIMBY. J'espère que la nouvelle agence aura une vision de rentabilité (dans le sens qu'elle sera responsable des coûts de construction et des coûts d'opérations des projets, comme ça elle choisira le meilleur système globalement), et qu'elle aura le pouvoir de passer outre les caprices des villes et le chialage des NIMBY. Oui, il faut écouter leurs doléances et essayer de réduire au minimum les nuisances, mais si on décide d'y aller, il faut le faire. On peut négocier sur le Comment, mais pas sur le Quoi, et ne triplera pas le coût d'un projet pour l'enfouir sur un trajet où il sera plus qu'adéquat surélevé, et on ne réduira pas son impact en faisant un tramway quand un autre système (moins populaires pour des raisons énumérées plus haut) est décrié par certains, mais est quand même plus efficace.
  20. Oui, mais grâce au 20-20-20, 60% des nouveaux logements sont abordables, ça doit bien faire baisser les prix, non ? Je ne suis pas très fort en maths, 60% de 0 nouveaux logements, ça fait combien ???
  21. Ca ne donne pas grand chose d'avoir un plan sérieux si les NIMBY ont le dernier mot et qu'ils ne veulent rien. C'est comme avoir le meilleur plan pour un voyage en voiture (le cauchemar de Projet Montréal...), avoir les meilleurs cartes, avoir tout bien empaqueter et avoir fait le plein d'essence (encore, l'horreur...), mais que le chauffeur, lui, décide qu'il ne veut pas partir et se sauve avec les clés...
×
×
  • Créer...