Weka 29

C'est triste, car ce puits de ventilation est presqu'une oeuvre d'art. C'est rare qu'on réussisse à faire du beau avec quelque chose de purement fonctionnel. Question : ce puits de ventilation faisait-il partie du concept d'origine du complexe Bell-Banque en 1983? J'imagine que Rocco, avec son riche savoir historique, doit savoir cela.

Sur le terrain du métro St-Laurent, mais avec au moins 10 étages de plus

...et la magnifique réflexion de VSLP et TDLB sur le mur de la Banque Nationale.

Le pire, c'est qu'ils ont raison. Souvent, lorsqu'on refait une rue, on doit l'éventrer de nouveau l'année suivante, car on n'avait pas bien coordonné tous les intervenants. Il manquait Bell, ou Hydro, ou Énergir (ou autre).

Excellente idée! Si tous les membres du forum qui voient des cônes les photographient, je prédis que ce nouveau fil aura 100 pages d'ici quelques semaines LOL.

Très intéressant point de vue qui montre à quel point le centre-ville a gagné en profondeur.

3e photo : excellent angle. Les Maestria et le 1 SQP encadrent parfaitement bien le mont Rougemont, l'une des plus belles des collines montérégiennes.

Constat 3, en imagination : les futures tours OACI 2 (200m?) rempliront le trou juste à gauche de la TDLB.

Merci Rocco pour ces photos, toutes splendides.

Merci pour l'information. Avec cette définition, ça fait du sens que le Château Champlain s'inscrive dans le courant brutaliste.

J'étais pour dire le même propos. Et c'est là la plus grande tragédie des élections municipales : 65,16 % des électeurs n'ont pas voté. J'espère que les membres de ce forum - dont plusieurs émettent des commentaires (négatifs ou positifs) sur l'administration municipale, et j'en suis - ont eu la décence d'aller voter. Les non-votants ne devraient pas pas avoir le droit de critiquer. Les absents ont toujours tort.

Bien que je connaisse les grands courants architecturaux, je suis loin d'être un expert. Pourquoi considérez-vous le Château Champlain comme brutaliste? Je ne le perçois pas comme brutaliste, mais il y a sûrement des subtilités dans ce courant que je ne connais pas.

Beau projet, mieux que ce qui se fait en général dans Griffintown.

... les cornes ne verront pas le jour

Bien d'accord. C'est un autre très beau point de vue du centre-ville qui met en évidence les trois nouvelles tours.

On l'a échappé belle!

Il y a plusieurs angles qui mettent beaucoup en valeur l'impact de ces trois tours. Mais je pense que celui-là est mon préféré.

Je viens de regarder sur Google Map le 700 De Gaspé. C'est effectivement très laid et assez représentatif des années 70. Mais ce n'est pas pire que l'énorme quantité de blocs à appartements que l'on trouve dans l'arrondissement Saint-Laurent, tout le long de Côte-Vertu (de l'autoroute 15 jusqu'à Cavendish) et le long de l'autoroute 15, côté ouest. Et ce n'est pas pire que l'océan de tours pur béton médiocres de l'ouest du centre-ville, principalement entre Guy et Atwater.

Je suis d'accord avec cet autre facteur. Je ne voulais pas trop en mettre dans mon post précédent. Comme vous avez tendu la perche, je vais poursuivre. Récemment, à l'émission d'Annie Desrochers à 95.1, il y avait une entrevue avec Richard Bergeron (pourtant un ancien de PM). Il a bien expliqué et fait la distinction entre ce qui relève du privé et ce qui relève du public, dans le domaine de l'immobilier. Il est clair qu'un promoteur privé doit faire des projets qui sont rentables. Sans profit raisonnable, il n'embarquera pas. La contrainte du 20-20-20 - surtout les composantes social (20 %) et abordable (20 %) (moins pour l'autre 20 % qui est la composante familiale) - est inacceptable pour un promoteur s'il n'y a pas de compensation financière de la part des différents paliers gouvernementaux. Concrètement, s'il perd de l'argent pour au moins 40 % des logements du complexe qu'il construit, le projet ne sera pas rentable; il risque même d'être à pertes. Son retour sur investissement sera négatif. Qui serait assez fou pour investir à pertes? Richard Bergeron expliquait également pourquoi le projet de transformation de l'ancien institut des sourdes-muettes (rue St-Denis au nord de Cherrier) en logements sociaux et/ou abordables n'intéresse pas et n'intéressera pas aucun promoteur privé. Cela relève de la mission du secteur public.

Tellement d'accord. Avec cette largeur, même avec seulement 22 étages, ce sera massif (à l'instar du BASS 5) et adieu un des plus beaux emblèmes du patrimoine industriel. On ne parlera même pas du revêtement qui risque fort probablement d'être laid. Une tour de 45-50 étages, de belle facture architecturale, avec moins de la moitié de cette largeur, aurait beaucoup moins fait obstacle visuellement et aurait mis en valeur l'une des entrées les plus importantes de Montréal. Voilà où peut mener une idéologie rigide et obtuse, mur à mur.

Ça promet d'être très beau.

Plus ou moins d'accord avec cela. C'est vrai que l'économie en général, et le marché du résidentiel en particulier, ont beaucoup ralenti depuis 2022, mais on est loin d'une vraie récession. Pour ceux qui sont assez âgés, on se souvient de ce qu'étaient des véritables récessions durant les décennies 80 et 90 (taux de chômage à 12 % et plus, taux d'intérêts à 10%-15 % et plus, fermetures d'entreprises par centaine) et du crash de 2008-2009 (qui a moins affecté le Canada que plusieurs autres pays occidentaux). Les indicateurs économiques montrent qu'il y a encore pénurie de logements, autant dans les grandes villes que les plus petites, et pas juste du logement social. Le demande est encore là, même si elle est inférieure à ce qu'elle était il y a quelques années. Il n'y a aucune raison économique objective pour que CF n'ait absolument rien fait depuis 5 ans, sinon qu'ils n'en ont rien à cirer de Montréal.

Mettons que je me serais attendu à des cornes au moins deux fois plus hautes, tant pour des raisons esthétiques que pour mieux cacher le moignon du sommet. C'est mieux que rien, mais c'est très décevant.

Ca prendrait donc quelques tours dans le secteur de la rue Fullum

Ca prendrait deux ou trois tours d'environ 120m à l'est d'Hydro-Québec pour cacher de qu'il reste de vue sur le Mont-Royal.