Aller au contenu
publicité

Normand Hamel

Membre
  • Compteur de contenus

    6 024
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    31

Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. En fait l'escompte existait bien avant la création du Parti Québécois parce que le marché de la finance au Québec était le monopole du syndicat Ames & Co de la rue Saint-Jacques, pardon de St. James street. Maurice Duplessis avait d'ailleurs trouvé un moyen de s'y soustraire: il n'empruntait tout simplement pas et maintenait ainsi le Québec dans un état de sous-développement. C'est pourquoi à cette époque le Québec était la province la moins endettée du Canada.
  2. Entrevue avec Louis Vachon « Je n’ai jamais accepté l’escompte Québec » L’homme de 59 ans quitte la Banque Nationale près de 15 ans après avoir été nommé PDG en 2007. C’est le plus long règne d’un PDG dans l’histoire moderne de la banque. Louis Vachon nous raconte ses moments les plus satisfaisants, mais aussi ses regrets. Richard Dufour - La Presse « Je n’ai jamais accepté l’escompte Québec. Je ne suis pas né avec un complexe d’infériorité. » Louis Vachon parle avec passion quand vient le temps de discuter de l’évaluation de l’action de la Banque Nationale. Il quitte l’organisation alors que l’action est à un sommet historique à la Bourse. Sous sa direction depuis 2007, le titre de la banque a produit un rendement total annualisé de 14 %, surpassant toutes les grandes banques canadiennes et le TSX. L’escompte souvent appliqué sur le titre pour différentes raisons a disparu. « On est rendu à prime maintenant », glisse Louis Vachon, non sans fierté. Il y avait toujours une bonne raison pour placer un escompte (c’est-à-dire un multiple d’évaluation moins élevé que celui appliqué sur l’action des autres banques), que ce soit la diversification à l’étranger, la concentration des activités au Québec, l’exposition aux marchés financiers ou l’exposition de la banque au secteur de l’énergie. Je n’ai jamais cru qu’on était une moins bonne banque que les autres ou que notre économie était moins bonne au Québec. - Louis Vachon Louis Vachon refuse cependant de s’accorder le mérite pour l’élimination de l’escompte. « C’est une victoire pour les Québécois. C’est une reconnaissance de l’économie québécoise », dit celui qui fêtera ses 60 ans l’été prochain. « La banque a été favorisée par une meilleure appréciation de l’économie du Québec par les marchés financiers, par le consensus nord-américain anglo-saxon. La perception de l’économie du Québec sur le plan des finances publiques, du positionnement pour les changements climatiques, de la nouvelle économie et le fait que des éléments comme les garderies subventionnées servent aujourd’hui d’inspiration sont tous des éléments du modèle québécois peu appréciés il y a 15 ans qui le sont beaucoup plus aujourd’hui. » L’impression négative de l’économie du Québec n’était pas méritée, selon lui. « Parce que, au cours des 15, 20 dernières années, l’économie du Québec a bien fait », dit le nouveau retraité. Si la division des marchés financiers de la banque a généré de bons résultats au fil des ans, elle n’a rien à voir avec les Lehman Brothers et Bear Stearns de 2006, dit Louis Vachon. « Il y a beaucoup moins d’activités spéculatives. C’est beaucoup plus centré sur les clients. » Bay Street estime que le titre de la banque est pleinement évalué à son cours actuel et les analystes sont partagés (un sur deux recommande d’acheter). Lorsqu’on discute de sa relation avec les analystes, Louis Vachon allègue qu’il y en a encore qui ne lui « aiment pas la face ». « Mais je t’assure, c’est réciproque », dit-il avec le sourire. Un homme « serein » Le petit côté beauceron de cet homme issu d’une célèbre famille d’entrepreneurs de la Beauce se manifeste souvent durant la conversation. L’arrière-petit-fils des créateurs des « petits gâteaux Vachon » raconte d’ailleurs qu’un des moments les plus satisfaisants qu’il conservera de sa présidence est l’expulsion manu militari d’un individu truculent lors de l’assemblée annuelle des actionnaires de la banque en 2011. « Me faire écœurer n’est pas dans mon code génétique », dit-il. « On a enduré pendant des années cet homme qui avait un litige financier avec la banque. Il venait nous emmerder à l’assemblée des actionnaires. C’était une tactique de harcèlement pour qu’on le paye. Il n’était pas un actionnaire intéressé. C’était quelqu’un qui faisait de l’interférence pendant les présentations. En 2011, on l’a mis dehors. Il n’a pas touché à terre. Il est sorti. » La première pelletée de terre pour lancer en 2018 la construction du nouveau siège social de la banque est un autre beau moment que Louis Vachon dit retenir de son passage aux commandes de la plus grande institution bancaire du Québec. La croissance de la gestion de patrimoine et l’expansion des activités à l’étranger – avec l’acquisition notamment d’une banque au Cambodge – sont d’autres incontournables du règne de Louis Vachon. Si le début de la crise du papier commercial en 2007 reste un de ses pires souvenirs, il n’hésite pas à dire que la liste des erreurs qu’il a commises est « très » longue. « On a été six mois en retard par rapport à nos concurrents à lancer notre application mobile bancaire », déplore-t-il. « Quand tu regardes l’importance des services bancaires mobiles aujourd’hui et la façon dont ça a changé l’économie, ce n’est pas mon meilleur moment. Ce n’est pas une décision qui a bien vieilli. » « Étendre nos activités à l’international a été une bonne décision, mais la façon dont ç’a été fait en 2015 et 2016, disons qu’on aurait pu mieux la communiquer. On a insécurisé le marché. Si j’avais à le refaire, je le referais différemment. » Louis Vachon se dit néanmoins « serein » et « confiant » en quittant la banque. Serein, parce que, en bon français, ç’a été une belle “ride”. Du point de vue de l’évolution de la culture, de la croissance de l’organisation et de la performance financière. Et je suis confiant, parce que j’ai confiance en l’équipe, en Laurent [Ferreira] et en l’organisation. - Louis Vachon Il ajoute qu’un des avantages d’un travail qui amène une certaine visibilité et une certaine notoriété est le privilège de croiser beaucoup de gens. « Des gens connus et des gens inconnus. Des politiciens, des entrepreneurs et des artistes. Et quand tu t’intéresses à la finance, à la stratégie, à la gestion et à la mobilisation des talents, tu as l’impression d’avoir les deux mains sur le volant et d’exercer une certaine influence en prenant des décisions qui ont un impact, bon ou mauvais. » Pour la première journée de sa retraite lundi, il accompagnera son successeur, Laurent Ferreira, à Toronto pour un voyage éclair parce que, en raison de la pandémie, ils n’ont pu visiter ensemble certaines personnes qu’ils souhaitaient rencontrer. Il mettra ensuite le cap sur l’Europe pour deux semaines (en France). À son retour, il prévoit aller à la chasse avant de se rendre quelques jours en Floride en décembre pour ensuite revenir passer Noël dans la région de Québec. Il espère que les prochains mois l’aideront à décider comment il organisera sa vie professionnelle, sociale et philanthropique pour les 15 prochaines années. Il sait déjà qu’il continuera à siéger aux conseils d’administration de Couche-Tard et de Molson Coors. Pour le reste, il aura un choix à faire parmi les propositions déjà nombreuses. Lire la suite ici: https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-10-30/entrevue-avec-louis-vachon/je-n-ai-jamais-accepte-l-escompte-quebec.php
  3. Montréal est dans le top 5 depuis plusieurs années, mais est la seule ville au monde où chacun des principaux joueurs est représenté. Ce qui fait que les géants des jeux vidéo ont tous un studio ici.
  4. En fin d'après-midi aujourd'hui (2021-10-29).
  5. Absolument! J'ai toujours pensé que Provencher_Roy s'était inspiré de la Tour des convoyeurs. D'ailleurs les meilleurs architectes ont pour habitude de tenir compte de l'environnement immédiat dans leurs projets.
  6. Les résidants du Maine déchirés par un projet d'Hydro Québec Un projet majeur d’exportation d’électricité d’Hydro-Québec déchire les citoyens du Maine qui doivent se prononcer sur son avenir par référendum le mardi 2 novembre. Dans les communautés situées à proximité du tracé de 233 kilomètres de la ligne d’interconnexion des Appalaches-Maine, le chantier soulève à la fois des craintes environnementales et l’espoir d’une revitalisation économique. La ligne qui passerait par le Maine afin d’exporter 9,45 térawattheures annuellement vers le Massachusetts, un contrat qui pourrait rapporter des milliards de dollars à la société d’État, court le risque d’être rejetée par les résidants du Maine. Cela représenterait un deuxième revers pour Hydro-Québec après l’abandon du projet initial de faire passer l’électricité par le New Hampshire en 2019, en raison de l’opposition populaire. Elizabeth Caruso, élue de Caratunk, compte parmi les premières personnes à avoir lancé la mobilisation contre le projet au Maine. La municipalité de moins de 80 âmes « si on compte les enfants » situés à près d’une heure de la frontière canadienne s’est officiellement opposée au projet. « Vous voyez ces cheveux blancs », répond-elle en pointant sa chevelure poivre et sel lorsqu’on lui demande combien de temps accapare ses efforts pour mettre fin au projet. Pour Mme Caruso, la ligne d’interconnexion viendrait perturber la vie des habitants pour permettre à Hydro-Québec et Central Power Maine (CMP), le partenaire qui bâtit la portion de la ligne aux États-Unis, d’engranger « des milliards ». Elle s’inquiète des conséquences de la construction de la ligne sur la forêt de Northwoods au nord de l’État. « CMP et Hydro-Québec essayent d’imposer une cicatrice à travers un secteur qui est très sensible écologiquement, dénonce-t-elle. Ça va changer le paysage. » Elle craint que le projet nuise à l’industrie touristique, dont dépend l’économie de la région. « Dans la région, tout est lié au tourisme récréatif. Les entreprises, les auberges, les stations-service, les restaurants sont tous soutenus par le tourisme. Quand nous sommes dans une période hors saison, les restaurants et les auberges ferment, car il n’y a plus personne. » Propriétaire du Hawk’s Nest Lodge dans la ville voisine de Forks, Peter Dostie partage ces inquiétudes. Attablé à la réception de son auberge au décor rustique, l’entrepreneur se dit convaincu que le projet ouvre une brèche pour construire des éoliennes, qui détruiraient le charme du paysage, selon lui. CMP assure qu’elle ne caresse pas ce projet. « Ils nous mentent en plein visage ! », s’indigne M. Dostie. L’entrepreneur craint de voir les touristes délaisser la région si le projet va de l’avant. « Les gens vont passer à autre chose. Ils vont aller ailleurs. » Chez CMP, on assure que la ligne n’aura pas d’impacts négatifs sur le tourisme. « Il y a eu vraiment beaucoup d’efforts pour réduire l’impact visuel », commente Katie Yates, responsable des relations avec la communauté pour le New England Clean Energy Connect (NECEC), le nom que porte la ligne. CMP a accordé une grande attention afin de ne pas perturber les activités des amateurs de randonnée et de véhicules récréatifs, ajoute-t-elle. La présence d’un terrain dégagé autour des lignes pourrait même faciliter la circulation des espèces animales. « Certains chasseurs aiment chasser près des lignes électriques. » Malgré ces démarches, l’opposition au projet serait toutefois forte parmi les chasseurs et les pécheurs. En 2018, la Sportman’s Alliance of Maine (SAM), un lobby qui les représente, a retiré son appui après qu’un sondage fait auprès de ses membres eut démontré une « écrasante » opposition. Son président David Trahan n’a pas retourné nos appels. Des entrepreneurs du nord du Maine sont favorables au projet. Nous avons tenté de joindre trois d’entre eux sans succès. Il faut dire que la campagne référendaire est un sujet qui divise. C’est la raison pour laquelle un autre propriétaire d’un commerce dans la région a refusé de nous accorder une entrevue. « Je comprends pourquoi vous me posez la question, mais je n’ai aucun intérêt à vos répondre, car j’ai des clients en faveur et des clients contre », répond-il poliment. Mme Yates juge qu’il est trompeur de présenter la forêt de Northwoods comme un terrain vierge de toute intervention humaine. « Il s’agit de terrains destinés à l’exploitation forestière, dit-elle. Certains arbres sur le tracé sont petits, car ils n’ont été plantés qu’il y a 10 ans. » M. Dostie reconnaît qu’il y a parfois des coupes dans la forêt de Northwoods. « Oui, ils font des coupes, mais les arbres repoussent. Ces arbres [sur le tracé de la ligne] ne repousseront jamais ! » Des retombées économiques À Lewiston, où se termine la ligne au sud, la ville appuie fortement le projet. La possibilité de réduire de 3 millions de tonnes métriques les émissions de gaz à effet de serre en utilisant les surplus d’Hydro-Québec, à elle seule, est suffisante pour convaincre Lincoln Jeffers, directeur du département du développement économique de la deuxième plus grande ville de l’État. « C’est bon pour la Nouvelle-Angleterre, c’est bon pour le Maine. » Près de la moitié du 1 milliard US investi dans le projet sera déployé à Lewiston où seront construites les infrastructures permettant d’acheminer l’électricité d’Hydro-Québec vers le Massachusetts, explique le fonctionnaire municipal à une table de conférence où se trouvent d’épais dossiers. Il estime que le projet permettra d’augmenter les revenus tirés des taxes municipales de 6 à 7 millions US sur un budget total d’environ 50 millions US. « Notre économie est diversifiée, mais nous avons certains secteurs plus pauvres au centre-ville, explique-t-il en pointant sur une carte de la ville installée au mur. L’augmentation de la valeur foncière nous aidera à diminuer les taxes municipales et rendre les villes plus attrayantes pour les entreprises. » Pour la municipalité de Jay, les revenus fiscaux potentiels générés par le projet sont les « bienvenus », admet Paul Binette, agent de perception. Les taxes municipales ont augmenté de 2011 à 2018 en raison des difficultés de l’industrie du papier. La situation s’était stabilisée récemment, mais l’explosion d’une usine en 2020 a porté un autre coup économique à la ville. M. Binette précise qu’il est un agent neutre dans le débat. « La décision revient aux citoyens du Maine. S’ils refusent le projet, “ non ” veut dire “ non ” et les taxes augmenteront. » Peter Dostie, qui est également agent de perception de la ville de Forks, admet que le projet de CMP apporterait des revenus fiscaux à son village. « Ça ne compensera pas pour les dommages qui seront faits. » Le projet est une occasion en or pour l’économie du Maine, croit Dana Connors, président de la Chambre de commerce du Maine, située dans la capitale de la ville à Augusta, où ne passe pas la ligne. Il craint qu’en annulant le projet, les entreprises craignent d’investir au Maine. « Ce n’est pas tous les jours qu’on peut avoir un investissement de 1 milliard US qui sera entièrement payé par les résidants d’un autre État [Massachusetts]. » M. Dostie croit, pour sa part, que les électeurs rejetteront le projet d’Hydro-Québec. « Il y a certaines choses qui sont sacrées au Maine : l’industrie du homard, la population d’élan et la forêt de Northwoods. » https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-10-29/les-residants-du-maine-dechires-par-un-projet-d-hydro-quebec.php
  7. Goose Byte, le nouveau studio de jeux vidéo d’Amplifier Game Invest, s’établit à Montréal Le nouveau studio est fondé sur un modèle d’investissement novateur selon lequel Amplifier Game Invest établit et finance l’entreprise tout en appuyant le développement. Pour sa part, l’équipe chevronnée de développeurs détermine la vision créative du studio avec, entre autres, d’importants incitatifs financiers. Cette équipe sera dirigée par les développeurs de jeux expérimentés Theodor Diea et Nathan Ross Powell. « Afin de mobiliser une équipe solide de développement de jeux vidéo dans un pôle comme Montréal, il faut des gens extraordinaires qui peuvent rallier les créateurs, concevoir des jeux stimulants et gérer une entreprise prospère. Nous nous réjouissons de la création de ce studio ainsi que de le voir confié à Theo et Nathan », souligne Per-Arne Lundberg, PDG d’Amplifier Game Invest. Montréal, pôle économique du Québec, Canada, est l’un des principaux centres mondiaux du développement de jeux vidéo, ce qui permet à Goose Byte d’attirer les meilleurs talents pour son équipe en croissance. « Goose Byte se veut une nouvelle option dans une ville qui regorge de talents en matière de développement de jeux vidéo. Nous bâtissons un studio fondé sur la confiance, le respect, l’inclusion et la durabilité, et ce, avec beaucoup d’ambition. Amplifier Game Invest et ses valeurs bien ancrées sont un partenaire de choix pour bâtir ce studio. Nous sommes ravis de commencer cette aventure avec cette société », déclare Theodor Diea, PDG et directeur créatif. Goose Byte concevra des jeux fondés sur ses propres propriétés intellectuelles pour PC et console. Le studio cherche à rejoindre un public plus large en adaptant ses genres existants à l’aide d’innovations en matière d’expérience utilisateur, de réseautage et d’éléments sociaux. « Grâce au soutien financier et à l’esprit de collaboration d’Amplifier Game Invest, nous sommes en bonne position pour adopter une vision unique qui ne manquera pas de ravir et d’inspirer nos joueurs partout dans le monde. Nous avons hâte d’en dire plus sur notre projet », déclare Nathan Ross Powell, directeur de la technologie et développeur de jeux principal. L’agence de développement économique Montréal International appuie Goose Byte dans son projet dans la métropole. « En pleine effervescence, l’écosystème du jeu vidéo de Montréal se caractérise par sa diversité et son sens de l’innovation. Goose Byte apporte une nouvelle vision qui sera développée à l’aide du savoir-faire local. Montréal International est là pour appuyer le progrès, notamment avec le recrutement de talents internationaux afin de bonifier l’écosystème local », a déclaré Stéphane Paquet, président-directeur général, Montréal International. Goose Byte Games devient une filiale en propriété exclusive d’Amplifier Game Invest AB et se joint à 15 autres entreprises de développement de jeux qui font déjà partie du groupe Amplifier. Amplifier Game Invest est l’un des huit groupes opérationnels d’Embracer Group. https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/goose byte-le-nouveau-studio-de-jeux-video-damplifier game invest-setablit-a-montreal/
  8. À propos du virage productif du Québec Investissement Québec et ses milliards de dollars sont-ils responsables de la croissance du plus important facteur économique moderne, soit la productivité des entreprises ? Francis Vailles - La Presse Son PDG, Guy LeBlanc, croit que oui, en partie, bien qu’il soit incapable de faire un lien direct. Ce qui est clair, néanmoins, c’est que la société d’État a injecté des milliards dans l’innovation des entreprises depuis quatre ans, d’une part, et que la productivité a bel et bien augmenté au Québec, d’autre part. On l’a dit souvent, notre plus grand défi n’est plus la création d’emplois, mais la croissance de la productivité, gage de notre niveau de vie et solution à la pénurie de main-d’œuvre. La productivité passe par l’innovation, par l’investissement et par le virage vers des secteurs à plus forte valeur ajoutée. Or, les plus récents chiffres de Statistique Canada, repris par Investissement Québec mercredi, montrent une hausse significative de la productivité des entreprises du Québec depuis quatre ans. Ainsi, la production des entreprises du Québec par heure travaillée a bondi de 3,3 % par année entre 2016 et 2020, en moyenne, contre 2,7 % en Ontario. Et si l’on retranche l’anormale année pandémique 2020, la productivité annuelle moyenne a bondi de 2 % au Québec, contre 0,8 % en Ontario et 1,1 % en Colombie-Britannique. Bref, le Québec semble enfin avoir pris le virage tant souhaité, après des années de contre-performance à ce chapitre. En 2016, Investissement Québec (IQ) a lancé le programme Manufacturiers innovants, dans le but, justement, de hausser la productivité des fabricants de biens. En 4 ans, le bras investisseur du gouvernement a participé à la réalisation de 1153 projets totalisant 8 milliards de dollars, dans lesquels elle a injecté 2,4 milliards en financement. Et pour le seul secteur manufacturier québécois, visé par le programme, la productivité est en hausse moyenne annuelle de 1,9 % au Québec, contre un recul de 0,4 % en Ontario et de 1,1 % en Colombie-Britannique. « J’aimerais pouvoir dire que nous sommes responsables à 50 %, mais dans la réalité, c’est peut-être 10 %. On ne sait pas, mais il y a un impact », avance M. LeBlanc, lors d’une entrevue virtuelle. En tout cas, pour ce programme Manufacturiers innovants, lancé avant son arrivée, IQ vient d’être récompensé par l’International Economic Development Council, lors de la conférence au Tennessee. L’an dernier, Investissement Québec a élargi ce programme à d’autres secteurs d’activité, en quelque sorte, en lançant le programme Productivité innovation. Et depuis un an, l’organisation a participé au financement de 2,7 milliards de dollars de nouveaux projets, grâce à une injection de 421 millions venant de ses fonds propres et 530 millions du Fonds du développement économique (FDE) du gouvernement du Québec. Parmi les entreprises participantes, mentionnons Premier tech, Canam Ponts, Emblème canneberge, Métal 7 et Quali-T-Groupe, par exemple. Ces 951 millions de dollars d’injections publiques équivalent à 40 % de l’objectif sur 4 ans que s’est donné IQ (2,4 milliards). Et Guy LeBlanc affirme qu’il trouvera les fonds si la demande dépasse l’objectif, rappelant que IQ peut disposer à sa guise des profits d’environ 1 milliard de dollars réalisés l’an dernier. Il y a l’argent, mais aussi l’accompagnement et la promotion dans toutes les régions du Québec, notamment avec nos 18 labs Productivité innovation. - Guy LeBlanc, PDG d'Investissement Québec L’innovation et l’amélioration des procédés permettent notamment de réduire les besoins de main-d’œuvre qualifiée. Le gouvernement du Québec annoncera d’ailleurs des mesures pour diminuer la pénurie de main-d’œuvre, dans son mini-budget du 25 novembre. À ce sujet, IQ a été consulté sur le rôle qu’elle pourrait jouer, dit M. LeBlanc. La filière des batteries électriques Par ailleurs, la filière des batteries électriques occupe Guy LeBlanc tous les jours. Le patron d’IQ assure qu’il y aura des annonces d’investissements en 2022 et qu’au bout du compte, il faut maintenant envisager des investissements totaux avoisinant les 8 à 10 milliards sur quelques années. « Il y aura des annonces à faire au niveau des fabricants de cathodes et de cellules d’ici 6 à 12 mois », dit-il. Le Québec est en concurrence avec les États-Unis et des pays d’Europe, mais il serait le plus vert et le moins coûteux en Amérique du Nord. Il se bat aussi contre l’Asie, leader dans le domaine. Le Québec a l’avantage d’avoir des ressources (lithium, fer, phosphate, nickel, etc.), une main-d’œuvre abordable et une énergie bon marché. Le site industriel de la ville de Bécancour, avec son port, est un emplacement jugé exceptionnel. Des entreprises de la filière y réservent des lots, actuellement, et des transactions d’achat sont en négociation, dit-il. « Il y a encore plus d’options que la dernière fois qu’on s’est parlé [en juin]. C’est très positif, mais en même temps, il y a un travail à faire au niveau des sites, des permis, de la chaîne de production. Les fabricants veulent avoir leurs clients et fournisseurs à proximité », explique Guy LeBlanc. https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2021-10-28/investissement-quebec/a-propos-du-virage-productif-du-quebec.php
  9. Tu as raison, elles sont encore là et on peut effectivement les voir sur les dernières photos que tu as prises. J'en ai compté 35, ce qui devrait être suffisant pour fermer le bâtiment. Reste la possibilité d'une pénurie de main-d'oeuvre ou d'un problème technique.
  10. On est en train d'abrier la tour au complet sous un manteau d'hiver. Il faudra donc attendre au printemps pour la pose des fenêtres.
  11. Oui mais au quart seulement pour la fenestration qui n'a pratiquement pas avancé depuis plus d'un mois maintenant. De toute évidence il y a pénurie de fenêtres en ce moment, et pas seulement au 800 Saint-jacques. Je ne crois pas car le VSLP a une longueur d'avance et sa superficie par plancher est considérablement moindre.
  12. On a retiré les toiles qui couvraient le centre de la façade aujourd'hui.
  13. La façade inclinée et courbe de la tour, qui apparaît peu à peu au 800, rue Saint-Jacques, est tout simplement spectaculaire… une véritable prouesse architecturale conférant à l’édifice une forme singulière qui marquera le paysage montréalais et signalera, plus que jamais, la présence de la Banque Nationale au cœur de la métropole. En effet, ce gigantesque chantier, entamé en novembre 2018, dotera l’institution financière d’un nouveau siège social de 40 étages pouvant accueillir 8000 personnes. Conçu POUR les employés selon une approche hautement participative, le projet favorise le bien-être au travail, et comprend, entre autres, un escalier panoramique qui réunit les étages de bureaux (niveaux 7 à 35), un parc urbain de 12 192 m2 et un jardin d’arbres et d’arbustes aménagé au sommet de l’édifice, soit à environ 180 mètres de hauteur. Réalisé conformément aux normes les plus élevées de construction durable, le nouveau siège social vise les certifications LEED® v4 Or et WELL™. Source: MSDL
  14. Comme tu le sais aussi bien que moi toutes les photos des firmes d'architecte sont soumises au même traitement. Dans le cas présent il s'agit de Provencher_Roy.
  15. On sait déjà l'effet que la Tour de la Bourse a sur le 628 et pour ma part je trouve l'association synergique. Mais j'ai surtout hâte de voir l'effet que le VSLP aura sur le 628.
  16. C'est drôle mais malgré sa petite taille il me fait penser à l'Empire State Building.
  17. Le premier cliché date du 20 septembre et le second date d'aujourd'hui en fin de journée. De toute évidence le 800 est stallé et vraisemblablement à cause d'un manque de fenêtres.
  18. Je ne connais pas la réponse, mais je soupçonne qu'il s'agit soit d'un manque de main-d'oeuvre ou de matériaux, notamment les fenêtres. Photo: @Fleurdelys
  19. What is it that you don't like, the orange cladding or the blue skirts? Translation: attends donc que la tour soit terminée avant de la critiquer. Moi de ce que je vois des rendus ce sera un ajout essentiel et très esthétique à l'expérience du Vieux-Port. Les visiteurs de l'extérieur, tout comme les résidents, pourront admirer non seulement la ville où les nouvelles tours poussent comme des champignons mais ils auront également une vue imprenable sur le Vieux-Montréal, le Vieux-Port et aussi de l'autre côté sur le parc Jean-Drapeau, les ponts Jacques-Cartier, Victoria et Samuel-de Champlain, et le fleuve lui-même. Sans compter les arrivées-départs de navires de croisière qui pourront être observés d'une nouvelle perspective. On parle ici d'une tour de 65 mètres de haut, soit 214 pieds et non pas 100 pieds comme tu le laisses entendre (cheap shot). Pour ce qui est du prix d'admission il est non seulement raisonnable mais souhaitable également afin de limiter l'achalandage. Port de Montréal, un organisme fédéral, a investi à lui-seul 50 millions de dollars dans ce projet (plus un autre 30 millions du municipal et provincial) et comme plusieurs organismes du même genre de juridiction fédérale un prix d'admission est chargé à l'entrée, ce qui est tout à fait normal, et le but ici n'est pas de faire de l'argent comme c'est le cas avec la Grande-Roue. On parle de 15$ par personne ou 45$ pour une famille de quatre. Donc rien d'extravagant ou d'excessif. It's a fair fare I would say.
×
×
  • Créer...