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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. S'il n'est pas permis de construire il est cependant permis de rêver. C'est d'ailleurs ce que je passe mes journées à faire sur le site de MTLURB. 😃
  2. La Banque Canadienne Nationale pendant sa construction. La photo a été prise sur le site d'Expo 67 (auteur inconnu).
  3. Si on fait abstraction des maisons il y déjà également une place publique devant le Maestria. Il y en a même deux: la Place des Arts et la place des Festivals. Pour ce qui est de l'immeuble qui a été rasé il s'agissait, avant son acquisition par la Banque d'Hochelaga (qui deviendra plus tard la BCN), du Liverpool, London & Globe. C'est le magnifique édifice que l'on voit sur la photo ci-jointe, qui elle date de 1940 environ. Et j'en profite pour poser la question suivante: outre sa couronne qu'est-ce qui fait la beauté de cet édifice? Sa base! Et s'il existait encore aujourd'hui il faudrait la mettre en valeur comme l'on fait si bien pour la BCN.
  4. En fait le VSLP auquel tu fais allusion se serait bien intégré à cet environnement particulier car sa base massive n'est pas sans rappeler la Sun Life juste à côté, tandis que le gratte-ciel lui-même a la même élégance que la Tour CIBC juste en face.
  5. Votre appel n'est pas important pour nous. 😛
  6. Je crois que c'est ce qu'il feront ultimement car à mon avis ce projet de parc-nature est une fantaisie qui aura sans doute duré le temps que Luc Ferrandez dirigeait le Service des grands parcs. Je dis ça sous toute réserve cependant car je ne sais pas où ils en sont aujourd'hui avec ce projet. Peut-être même que le projet datait de bien avant l'administration actuelle.
  7. Il ne s'agit pas d'un fantasme mais de la simple opinion de quelqu'un qui sur le plan urbanistique et architectural voit les choses différemment et cherche à comprendre ce qui a bien pu se passer depuis que Devimco a entrepris les démarches nécessaires pour acquérir les lots sur lesquels le Maestria est construit. Tu trouveras une réponse plus précise à ton interrogation dans le quatrième paragraphe. Ce n'est pas la façon dont je vois les choses. Premièrement le syndicat de condos ne fait pas partie de mes considérations ni de mon raisonnement. Moi je parle depuis le début de Devimco qui pour une raison que je ne connais pas, parce que je ne suis pas dans le secret des dieux, n'a pas fait (ou n'a pas réussi à faire) l'acquisition des lots sur lesquels se trouvent les maisons. Or de nombreux rendus du projet semblent avoir été conçus dans l'idée que tôt ou tard les maisons ne seraient plus là. Pour ce qui est des escaliers-gradins elles font partie du concept du Quartier des spectacles en général et du Maestria en particulier. L'idée étant la même que celle de la passerelle, c'est à dire de permettre aux résidents du Maestria de pouvoir admirer les environs et à l'occasion regarder des spectacles à partir de chez-eux. Seulement il existe effectivement le risque que de simples badeaux s'approprient les lieux. Ce qui dans certaines situations pourrait être désagréable pour les résidents. Mais d'un autre côté cela fait partie du package deal d'habiter le Quartier des spectacles, au même titre que le bruit et le brouhaha continuel. Après tout on n'est pas à l'Île des Soeurs ici. J'en profite au passage pour saluer mon ami Kool. Je me permettrai de retourner la question: serait-il souhaitable d'avoir des maisons devant l'édifice de la Banque Canadienne Nationale sur la Place d'Armes? Évidemment que non. Or, on se retrouve avec la même problématique pour le Maestria où on a qu'à substituer la place des Festivals dans un contexte semblable à celui de la Place d'Armes. Dans les deux cas il s'agit d'une piazza sur laquelle on peut déambuler et admirer l'architecture environnante. L'exercise est facile à faire: il s'agit de se positionner mentalement sur la place des Festivals et de visualiser le Maestria et son escalier monumental sans les maisons devant. Pour l'amateur d'architecture que je suis l'effet n'est pas du tout le même qu'avec les maisons devant. La proposition des architectes de Devimco fait la même chose mais en beaucoup mieux. C'est du moins ce que je constante lorsque je regarde les deux rendus ci-joint où on peut apercevoir une multitude de nouveaux commerces qui auront des devantures beaucoup plus invitantes que l'offre actuelle. Au moins on peut se mettre d'accord sur un point: ça restera ainsi en effet. Sauf que dans mon cas il ne s'agit pas d'un souhait mais d'une constatation. C'est qu'à force d'étudier le projet je suis arrivé à la conclusion qu'ils ne construiront pas d'escalier monumental devant le Maestria pour la simple raison que ce concept demeure inapplicable tant que des maisons cacheront la base de ce chef d'oeuvre architectural. Le corollaire de cela étant que les maisons semblent être là pour y rester.
  8. Bien entendu que c'est fidèle aux autres rendus que nous avons déjà. D'ailleurs ce rendu vient du même lot et n'a absolument rien de nouveau. Ce que je voulais illustrer avec ce rendu c'est que Devimco avait très certainement d'autres intentions pour ce site qui jusqu'à présent ne peuvent se matérialiser parce que les maisons sont encore là. Je suis d'ailleurs convaincu depuis le début que le Maestria a été conçu en croyant qu'un jour les maisons ne seraient plus là. Sinon certains rendus n'ont pas de sens car l'escalier-gradin donne sur un mur et de hideux derrières de commerces. Ce qui, ai-je besoin de le souligner, est une aberration. Je ne sais pas dans quel but tu as encerclé l'escalier mais en fait tu ne fais que confirmer mon point: cet escalier n'a pas sa place tant qu'il y aura des maisons devant (voir le rendu ci-joint). D'ailleurs j'ai hâte de voir comment le tout sera aménagé lorsque la construction sera terminée. Pour l'instant cela me parait un non-sens total et me rappelle le overpass-to-nowhere du Dorval Circle.
  9. Il est certainement plus facile de faire revivre un ancien lac que d'en créer un nouveau. Cela étant dit, je ne crois pas que ce projet se réalisera un jour, pour la simple raison qu'il ne répond pas aux besoins des Montréalais. Même la Bande verte le long de la falaise tarde à se réaliser, mais cela relève cependant du provincial. De même pour la dalle-parc qui relève aussi du provincial mais avec une forte implication du municipal. Pour ce qui est du parc-nature je crois qu'il s'agit strictement d'une initiative de la Ville, avec une possible contribution du fédéral pour les dauphins et les licornes. Il faut garder à l'esprit qu'il y a plusieurs grands parcs à Montréal qui ont un criant besoin d'amour et la Ville n'a tout simplement pas les fonds nécessaires pour les rénover. Alors un projet d'aussi grande envergure que ce parc-nature est pour moi une utopie.
  10. Sur certains rendus les maisons n'apparaissent pas et l'escalier-gradin mène à une terrasse située sur le toit d'une épicerie qui de toute évidence se rend jusqu'au coin de la rue, à l'intersection Sainte-Catherine/Jeanne-Mance.
  11. It's always been quite obvious to me that this future escalier-gradin is looking at the wall behind the Starbucks. That's exactly what I have been trying to convey to the Protect the Maisons Committee for years now. And that's the reason I was using the word "suggesting" in the same sens you are using the word "imagine" to convey to us the extraordinary potential of this site. In fact I always thought it was Devimco's intention from the start. But what if the owner doesn't want to sell at the price Devimco would find acceptable? Is greed involved here, or is the promoter too cheap to lay down the money?
  12. Is it not what some of the renderings are more or less suggesting within the ongoing constrains ?
  13. Les commentaires concernant le port de Montréal peuvent être faits dans le fil dédié à ce sujet.
  14. Désolé, je n'avais pas vu ton commentaire avant de masquer mon post précédent. Tu auras donc répondu au suivant plutôt qu'au précédent. 😛
  15. Une délégation générale à Los Angeles pour promouvoir le Québec inc. Mathieu Dion - Radio-Canada La délégation du Québec à Los Angeles, en Californie, deviendra une délégation générale, la deuxième aux États-Unis, après New York, et la neuvième dans le monde. Avec ce changement de statut, le Québec souhaite affirmer sa présence dans l’Ouest américain et allouer davantage de ressources à sa représentation d’une quinzaine de personnes. Radio-Canada s’est entretenu avec Philippe Huneault, l’actuel délégué devenu délégué général. Quel bilan dressez-vous de la situation depuis la mission du premier ministre François Legault en Californie en décembre 2019? Ça nous a donné un élan extraordinaire. Les gens prennent conscience de l'énorme potentiel que nous avons ici en Californie et dans l'Ouest américain. C'est sûr que nous sommes la délégation du Québec à Los Angeles. On a un bureau à San Francisco, mais le potentiel du territoire est beaucoup plus grand. On a, depuis deux ans, travaillé beaucoup dans l'État de Washington pour mettre en place de nouvelles relations et travailler le terrain. On observe des territoires qui ont un développement économique extraordinaire, comme le Colorado, l'Arizona, le Nevada et le Nouveau-Mexique. Ça aussi, ça fait partie de la vision et des efforts. Pourquoi est-il important d'y être? La Californie, c'est la cinquième économie du monde. En 2009, parmi les 10 plus grandes sociétés aux États-Unis, il y en avait une sur la côte ouest. Aujourd'hui, on en compte six : les GAFAM [Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft] et Tesla. Il y a une réalité qui a changé. La Californie est le huitième partenaire commercial du Québec aux États-Unis [qui accaparent 70 % de nos exportations]. Pour moi, ça veut dire qu'il y a énormément de potentiel et de l'ouverture pour nos exportateurs. C'est un passage obligé et un réflexe que les entreprises du Québec doivent commencer à développer. Par contre, on ne s'improvise pas en Californie, on s'investit. Il faut y aller de façon intelligente. La Californie est-elle l'État américain ayant le plus de points en commun avec le Québec? Je serais tenté de vous dire oui. En 2014, on a cofondé la bourse du carbone. Ça nous donne une carte de visite extraordinaire. La politique d'électrification des transports de la Californie est pratiquement comparable à celle du Québec. Notre stratégie de batteries joue un rôle important. Comme les Californiens, nous sommes progressistes. Dans les secteurs aéronautique et aérospatial, depuis 10 ans, avec tout ce qui se fait en Californie, en Arizona et à Seattle avec Boeing, les entreprises québécoises ont vu une augmentation de leurs exportations de 118 %. Les industries créatives font aussi partie de notre ADN. Je ne pourrais pas passer sous silence le fait qu'en ce moment, ici, il y a une prolifération de chaînes de diffusion en continu. Dans ce créneau, les producteurs du Québec sont une richesse incroyable. Et je ne vous parle pas des effets visuels et de l'animation, et de la qualité de nos artisans. Il y a une demande extraordinaire. La Californie représente le huitième partenaire commercial du Québec aux États-Unis. Comment se fait-il que nos liens ne soient pas plus importants dans le contexte? C'est certain qu'il y a la distance. Avec les États de proximité, comme New York et le Massachusetts, c'est plus facile. C'est sûr qu'on a le rôle de faire la promotion de la Californie et des autres territoires. En Californie, on avait un rattrapage à faire, peut-être à cause de la méconnaissance du marché. Depuis 2019, on a remis en place notre vrai potentiel ici. Nos chiffres sont comparables à ceux de certains États de l'est des États-Unis. Quel dossier vous occupe le plus au jour le jour? Les industries créatives nous occupent à Los Angeles. Au bureau de San Francisco, dans la Silicon Valley, on va mettre beaucoup l'accent sur l'innovation [avec les jeunes pousses québécoises notamment] et l'électrification des transports. On a aussi une stratégie transpacifique. On n'a pas besoin de traverser le Pacifique pour créer des partenariats et vendre des produits en Asie. Ça se trouve ici. Ça, ça fait partie de notre nouvelle stratégie. Un entrepreneur peut prendre l'avion, voler cinq heures et rencontrer de grands joueurs asiatiques pour développer son marché, puis revenir le vendredi prendre un verre de vin avec sa famille. Je pense qu'on va pouvoir faire exploser nos chiffres. Une fois qu'on a créé ces alliances, on arrive avec notre portfolio d'entreprises du Québec. On essaie de faire des maillages avec des entreprises. Ce sont des actions concrètes. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1831422/quebec-deuxieme-delegation-generale-californie-etats-unis-philippe-huneault
  16. C'est vrai, mais la particularité de Montréal c'est de s'être développée industriellement aux abords du canal Lachine, question de faciliter le transport des marchandises avant l'ouverture de la Voie maritime. D'ailleurs ce qui reste aujourd'hui du site de l'ancienne gare de triage Turcot est un témoin de ce passé industriel.
  17. Oui, un lac avec des dauphins dedans et une forêt remplie de licornes.
  18. Je ne crois pas que l'on puisse parler de manque de vision dans ce cas-ci car en 1965 lorsqu'ils ont commencé la construction de l'échangeur Turcot ils entreprenaient ces travaux dans un secteur encore fortement industrialisé et sur le site de ce qui fut à une certaine époque une importante gare de triage et l'était encore dans une certaine mesure à ce moment-là. Donc le potentiel que l'on voit aujourd'hui était à peu près inexistant au début des années 60.
  19. Ce qui redonne à l'édifice son air d'ancienne manufacture. Ce que je trouve de formidable de ces rénovations, qui sont par ailleurs elle-mêmes déjà anciennes, c'est l'interface avec la rue: c'est très moderne et superbement aéré. Le corollaire de ça c'est que cela a pour effet d'ouvrir un large panorama sur la place des Festivals pour ceux qui se trouvent à l'intérieur, notamment pour les clients du Blumenthal.
  20. J'adore cette photo. Quel bel escalier-gradin!
  21. Oui en effet il est facile d'en imaginer un: les élections de 2017. D'ailleurs le document de la Ville qui présente le nouveau projet date de juin 2018. Dans le projet Turcot tel qu'on le connait aujourd'hui la question de l'aménagement de la partie nord en espace vert semble avoir été reléguée au second plan, car la priorité était d'y faire passer l'autoroute et la voie ferrée. La partie plus au sud se trouvant ainsi dégagée tout un potentiel de développement immobilier s'ouvre alors aux promoteurs. Seulement il appartient à la Ville d'orienter le développant urbain de ce secteur et d'y créer ou non des espaces verts. Selon moi l'endroit est suffisamment grand pour permettre à la fois du développement immobilier et le verdissement du site. Comme je l'ai mentionné plus haut il serait possible de créer une bande verte relativement étroite le long de l'autoroute tout en permettant du développement immobilier vers le canal, là ou passaient autrefois l'autoroute et la voie ferrée.
  22. Veux-tu vraiment avoir mon AVIS ? 🤮
  23. La super classe c'est d'être situé à côté d'un édifice parmi les plus prestigieux de Montréal.
  24. C'est ce que j'avais compris. Mais ce que j'essayais de dire, sans vouloir nommer personne, c'est que mon impression est qu'il s'agit de la vision que Luc Ferrandez avait à l'époque où était à la tête du Service des grands parcs. Le concept est tellement peu viable, et difficile à justifier dans le contexte actuel, surtout que le SDGP n'a pas du tout les fonds nécessaires, que selon moi il a peu de chances de se concrétiser un jour, du moins sous sa forme actuelle. Normalement je suis du genre à dire qu'il n'y a jamais trop d'espaces verts, mais ici oui ce serait trop. Beaucoup trop pour ce site qui a un vaste potentiel de développement immobilier. Avec une multitude de petits parcs bien entendu et sans oublier la dalle-parc de l'axe Cavendish-Irwin.
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