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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Pas seulement le Burger King. La réflexion de IluvMTL aussi. Donc la très grande classe.
  2. On vient de finir un plancher du Yoo 2, le béton est encore tout frais. On arrive donc à égalité avec le bâtiment adjacent.
  3. Un étage de plus pour le 225 rue Young: on est maintenant rendu à 11 étages.
  4. Un nouveau quartier avec des parcs, comme tu le suggères, serait vraiment la chose à faire. Ce n'est effectivement pas l'endroit idéal pour y aménager un immense parc urbain. Par contre je verrais bien un parc linéaire qui borderait l'autoroute au sud sur une bonne partie de sa longueur afin de faire office de zone tampon entre la section autoroute/voie ferrée au nord et le nouveau quartier au sud. C'est d'ailleurs un peu ce que pourrait suggérer la première image ci-jointe en provenance de la fiche technique du projet. Par contre si on veut transformer tout le secteur en parc-nature, comme le montre le second cliché tiré du même document, cela ne me parait pas souhaitable pour toutes les raisons que tu as énumérées. Ceci étant dit, la question que je me pose est la suivante: est-ce que ce projet reflète la vision des urbanistes de la Ville ou bien est-ce simplement la volonté de la mairesse, ou même du responsable à l'époque du Service des grands parcs? Soyons plus précis: est-ce que ce projet irait de l'avant si le maire précédent revenait au pouvoir? Si je pose toutes ces questions c'est que ce projet semble davantage refléter une idéologie particulière qu'un véritable plan de développement urbain.
  5. Un commentaire extrême en appelle un autre: Yep. Every available piece of land is turned into a park... Tu as donné ton opinion sur un ton provocateur et tu as obtenu une réponse du même ton. Cela étant dit, si j'ai bien compris ta dernière intervention tu ne t'identifies pas à mon propos tel qu'exprimé dans mon dernier post. J'étais pourtant convaincu du contraire car je croyais que tu étais un partisan de la densité maximale et de la hauteur maximale.
  6. L'un n'empêche pas l'autre. Tout dépend du genre de ville que l'on désire habiter. Pour ma part je ne voudrais pas vivre dans une ville qui favorise à tout prix la densité maximale et la hauteur maximale au détriment des espaces verts. Pour moi la densité maximale est une idéologie dangereuse pour la santé mentale des habitants d'une ville. Et pour ce qui est de la hauteur maximale j'espère que Montréal demeurera longtemps une ville humble et modeste dans son allure. Des piquets de clôture comme le 432 Park Avenue, non merci !
  7. Les photos du square Phillips prises de cet angle sont plutôt rares. Pourtant cela nous offre l'opportunité d'admirer ce bel édifice rose avec des oreilles de chat. 😛
  8. Montréal, chef de file de la finance durable en Amérique du Nord Centre financier de premier plan avec plus de 110 000 emplois et 3 000 entreprises, Montréal se démarque particulièrement comme haut lieu de la finance durable en Amérique du Nord. En effet, la métropole se classe 1re au Canada et 3e en Amérique du Nord dans ce secteur parmi les 78 centres financiers à l’étude du classement international Global Green Finance Index 7 (GGFI 7). Un écosystème financier responsable et collaboratif Cette place de choix en finance durable, Montréal la doit notamment aux actions audacieuses adoptées par ses différents acteurs du secteur de la finance pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). D’abord, Finance Montréal, la grappe financière du Québec, et ses membres se sont particulièrement impliqués à cet égard à travers l’Initiative pour la finance durable (IFD). Ils se préoccupent des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), tout en visant l’optimisation du rendement des investissements. Afin de mobiliser encore davantage les différentes parties prenantes, Finance Montréal a tenu sa première édition du Sommet de la finance durable en octobre 2021. Les institutions financières basées à Montréal sont parmi les premières à avoir adopté des pratiques exemplaires inspirées des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies et de l’Accord de Paris sur le climat. De plus, Montréal est membre du Réseau international des centres financiers pour la durabilité (FC4S) du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Avec cet engagement, soutenu par les Principes pour l’investissement responsable (PRI), la métropole a été pionnière de la décarbonation des portefeuilles d’investissements en Amérique du Nord et un tremplin pour le Groupe de travail sur les informations financières liées au climat (GIFCC). Les plus importants gestionnaires d’actifs basés au Québec, tels que la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), le Fonds de solidarité FTQ, Fondaction et Investissements PSP, sont parmi les principaux signataires des Principes pour l’investissement responsable au Canada et ont contribué à favoriser un écosystème ESG engagé et collaboratif. Notons aussi que la CDPQ s’est dotée d’une stratégie climatique pour la gestion des fonds depuis 2017 et est reconnue mondialement pour ses initiatives ambitieuses en la matière. Sa mise à jour pour l’année 2021 prévoit notamment de réduire de 60 % l’intensité carbone de son portefeuille d’ici 2030 et compléter sa sortie de la production de pétrole d’ici la fin 2022. Des politiques courageuses pour réduire les émissions de GES Montréal vit pleinement les valeurs du développement durable et rayonne par ses actions ambitieuses favorisant la transition écologique. Son Plan climat 2020-2030 vise à réduire de 55 % ses émissions de GES sur son territoire d’ici 2030. La Ville prévoit également atteindre la carboneutralité d’ici 2040 pour ses propres opérations et en 2050 pour la collectivité, conformément à la One Planet Charter. La métropole est aussi activement engagée au sein des réseaux internationaux tels que Cities Climate Leadership (C40), Global Covernant of Mayors for Climate & Energy(GCoM) et Local Government for Sustainability (ICLEI). De plus, le gouvernement du Québec a lui aussi adopté son Plan pour une économie verte 2030 ayant pour but la réduction des émissions de GES de 37,5 % sous leur niveau de 1990 d’ici 2030, et la carboneutralité d’ici 2050. Notons que la province a déjà l’un des plus faibles taux d’émission de GES par habitant en Amérique du Nord grâce, entre autres, à sa production d’hydroélectricité, une énergie fiable, renouvelable et abordable. Elle partage aussi, avec la Californie, le seul système d’échange de droits d’émission de carbone en Amérique du Nord, depuis 2013. Le premier ministre du Québec, François Legault, participera en outre à la conférence des Nations unies sur le climat, la COP26, afin de renforcer son engagement pour la lutte contre les changements climatiques. https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/montreal-chef-de-file-de-la-finance-durable-en-amerique-du-nord/
  9. Moi ce que j'aime c'est ce qu'ils ont fait avec la voie ferrée: en lui faisant longer la falaise ils ont libéré la partie sud qui pourra maintenant se développer à proximité du canal Lachine.
  10. J'aime bien cette photo prise à distance sur la rue Belmont. Je note cependant que la partie nord qui donne sur René-Lévesque semble être moins avancée que les autres sections.
  11. L'ironie c'est que l'explication que tu apportes correspond assez bien à celle du ciment (poussière de pierre) même si en réalité ce que j'avais en tête était effectivement du béton.
  12. La caméra de chantier en fin d'après-midi aujourd'hui: je ne comprends pas ce que je vois sur ce cliché. On dirait des patches de ciment avant de couler les fondations.
  13. À noter les travaux d'excavation de la Phase 2 qui commencent juste à côté.
  14. Mon impression est que ce programme a été principalement conçu pour répondre aux besoins de Toronto où il y a une grave pénurie de logements locatifs.
  15. La Banque Silicon Valley s’implante à Montréal La Banque Silicon Valley, qui se présente comme la banque des entrepreneurs technos et dont la valeur au NASDAQ a explosé durant la pandémie, a dorénavant une présence à Montréal. Richard Dufour - La Presse Jusqu’à tout récemment directeur des investissements chez Desjardins Capital, Karl Théard vient d’être embauché par l’organisation californienne pour devenir l’antenne locale de la Banque Silicon Valley dans la métropole. Son mandat est de se présenter comme un partenaire financier auprès des entrepreneurs québécois qui se spécialisent en technologies et en sciences de la vie, les deux grandes spécialités de la banque. Karl Théard offrira aux entrepreneurs d’ici des possibilités de financement, notamment sous forme de prêts, pour appuyer la croissance de leur entreprise en démarrage. « Le Québec est un marché extrêmement porteur. Il y a beaucoup d’activités ici. C’est un incontournable, dit le banquier de 33 ans. On va s’ajuster aux besoins des clients. » La Banque Silicon Valley peut accompagner ses clients de ses débuts jusqu’à un premier appel public à l’épargne. La direction prétend que 63 % des entreprises en technologies ou en sciences de la vie financées par du capital de risque ayant fait le saut à la Bourse au cours de la première moitié de 2021 sont des clients de la Banque Silicon Valley. Au Québec, des entreprises comme Paper, Accedian Networks et même la firme privée d’investissement White Star Capital sont déjà des clients de la Banque Silicon Valley. Après Vancouver l’année dernière et Toronto en 2019, c’est maintenant à Montréal que la Banque Silicon Valley décide d’établir une présence physique pour poursuivre son expansion. Pour les six premiers mois de l’année, la banque souligne que près de 1 milliard de dollars ont été injectés à Montréal en capital de risque dans le secteur de l’innovation. L’action de la Banque Silicon Valley est une des plus performantes de l’indice S&P 500 depuis le début de la pandémie. Elle s’est multipliée par cinq depuis son creux atteint en mars 2020. La capitalisation boursière de l’organisation frôle aujourd’hui la barre des 40 milliards US. « Il y a un contexte de marché, dit Karl Théard. La technologie est un secteur que la banque a beaucoup soutenu durant la crise sanitaire. Mais le fruit du succès vient aussi des entrepreneurs avec lesquels on a collaboré », précise-t-il. Fondée en 1983 par un ancien banquier chez Wells Fargo et un professeur de l’Université Stanford, la Banque Silicon Valley a installé son siège social à Santa Clara, au cœur de la Silicon Valley. La Banque Silicon Valley a aidé quelque 30 000 entreprises depuis sa création. Des entreprises internationales comme Cisco, Shopify, Airbnb, Coinbase, Fitbit et Pinterest ont toutes été liées à la Banque Silicon Valley au fil des années. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-10-12/la-banque-silicon-valley-s-implante-a-montreal.php
  16. Immobilier résidentiel 2225 $, un loyer « abordable » à Montréal, selon Ottawa Un loyer de 2225 $ par mois peut-il être considéré comme « abordable » dans le Grand Montréal ? Oui, selon le gouvernement fédéral. La SCHL a accordé plus de 350 millions en prêts à faible taux d’intérêt à des promoteurs québécois(et près de 5 milliards à l’échelle du pays), à condition qu’ils gardent une portion de leurs logements sous un seuil d’« abordabilité » qui fait sourciller. Maxime Bergeron - La Presse Ahmed Hussen n’a pas chômé pendant les 18 mois qui ont précédé les élections fédérales de septembre. Durant cette période, le ministre responsable de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a fait 54 annonces d’un bout à l’autre du pays, toutes très semblables les unes aux autres. Au cœur de ces annonces : l’attribution de prêts à faible taux d’intérêt à des constructeurs d’appartements locatifs, amortissables sur 50 ans. Pour s’en prévaloir, ils devaient entre autres s’engager à maintenir une portion de leurs logements à un prix « abordable », inférieur à 30 % du revenu total médian des familles de la région concernée. Dans le Grand Montréal, ce revenu médian s’établit à 88 990 $ par année, selon les plus récentes données de Statistique Canada. Tous les logements loués en dessous de 30 % de cette somme – l’équivalent de 2225 $ par mois – ont ainsi été jugés « abordables » par la SCHL. « Dans quel univers peut-on imaginer que c’est abordable ? C’est tout sauf abordable », fulmine la députée néo-démocrate de Vancouver-Est Jenny Kwan, qui talonne le gouvernement Trudeau depuis des années sur ce programme. « Le mécanisme utilisé par [la SCHL] pour calculer le “logement abordable” est mal conçu et dépasse, de loin, toute définition raisonnable du terme “abordable” », lance pour sa part le député conservateur britanno-colombien Brad Vis, critique en matière d’habitation. 20 projets au Québec Le programme mis sur pied par la SCHL en 2017 s’appelle « Initiative Financement de la construction de logements locatifs » (IFCLL). Il était doté d’une enveloppe initiale de 13,75 milliards de dollars, à laquelle le gouvernement Trudeau a ajouté 12 milliards l’an dernier. Au moins 80 projets ont été financés au pays – dans certains cas, jusqu’à 100 % des coûts de construction –, pour un total de 4,8 milliards. Et nombre d’autres ont été approuvés, totalisant 8,4 milliards, indique la SCHL. Au Québec, pas moins de 20 projets se sont qualifiés à cette aide financière. La SCHL a offert plus de 350 millions en prêts à faible taux (souvent en dessous de 1 %) et une série d’autres avantages à des promoteurs de la province. Le Groupe Saroukian s’est vu accorder un prêt de 66,3 millions en mars dernier pour construire une tour de 193 logements à Laval. En contrepartie, l’entreprise s’est engagée à garder les loyers annuels de 106 appartements à un niveau « nettement inférieur à 30 % du revenu médian des ménages de la région ». Ces loyers « abordables » seront maintenus pendant au moins 16 ans, a précisé le Groupe en mars. Dans la nouvelle tour du complexe Central Parc Laval – qui offre une piscine à débordement, une terrasse sur le toit, une salle de yoga et un vaste lounge pour les résidants –, les appartements d’une chambre à coucher se louent à partir de 1287 $ par mois. Certains logements de trois chambres sont offerts à plus de 3000 $ par mois. Le promoteur George Saroukian souligne en entrevue que son projet répond en tous points aux objectifs du programme de la SCHL, soit de faire « augmenter l’inventaire de logements locatifs » dans une ville où il en manque. Il indique que les prêts à faible taux ont « fait une différence majeure » dans le contexte de la pandémie de COVID-19, pendant laquelle les prix des matériaux et de la main-d’œuvre ont explosé. M. Saroukian estime que le gouvernement fédéral a été « très avisé » de créer ce programme, puisque les critères imposés par la SCHL permettront de maintenir une bonne partie des logements sous leur valeur marchande pendant de nombreuses années. « Bon pour tout le monde » Joe Levine, président des Développements Dubelle, partage ce point de vue. Son groupe a bénéficié de prêts de 67,8 millions en avril dernier pour ériger les 226 appartements du complexe Céleste à LaSalle. Il envisageait au départ de construire des condos, mais le programme de la SCHL l’a convaincu d’opter plutôt pour du locatif. C’est bon pour tout le monde. C’est bon pour moi comme propriétaire, je vais avoir une bonne bâtisse, et mes locataires vont être heureux aussi. - Joe Levine, président des Développements Dubelle La totalité des logements, modernes et lumineux, sera 10 % moins chère que les appartements situés dans des immeubles comparables du quartier – une autre condition fixée par la SCHL pour accorder ses prêts à faible coût. La firme Altus a réalisé une étude qui a permis à Joe Levine de fixer ses loyers sous ce seuil ; environ 1300 $ par mois pour un appartement de 700 pi2. « Ce n’est pas ma définition, c’est la définition de la SCHL, précise M. Levine. Eux, ils demandent de garder le loyer 10 % moins cher que le marché pour des unités équivalentes. Clairement, à Montréal, nous avons deux catégories d’appartements. Nous avons l’ancien stock et le nouveau stock. Le nouveau stock n’est pas le même prix que celui des anciennes unités. » Les données les plus récentes de la SCHL confirment l’écart de prix marqué entre les logements neufs (construits après 2018) et plus anciens. Le loyer moyen d’un appartement dans le Grand Montréal, toutes catégories confondues, s’établit à 891 $ par mois, contre 1426 $ pour les logements très récents. Sans aide financière, il serait impossible pour les promoteurs privés de louer leurs appartements au prix moyen de la région – 891 $ – en raison de la forte hausse du prix des terrains, des matériaux et de la main-d’œuvre, ont-ils expliqué à La Presse. Le gouvernement fédéral propose d’autres programmes pour favoriser la construction de logements abordables dans le cadre de sa Stratégie nationale sur le logement, dotée d’un budget de plus de 70 milliards sur 10 ans. « Pressions politiques » ? Là où le bât blesse, selon les critiques de l’IFCLL, c’est qu’Ottawa a voulu prétendre fournir des logements abordables avec ce programme, alors que ce n’est pas le cas dans la réalité. L’objectif premier de la SCHL était simplement de stimuler la construction de logements neufs, après des décennies de faibles mises en chantier. L’organisme avait inclus des critères sur l’accessibilité pour les personnes handicapées et l’économie d’énergie. Mais des « pressions politiques » du gouvernement Trudeau l’auraient forcé à aussi ajouter des critères douteux sur l’« abordabilité » dans l’IFCLL, explique Steve Pomeroy, un professeur de l’Université Carleton qui a mené des recherches approfondies sur le sujet avec sa firme Focus Consulting. La présidente de la SCHL n’a pas voulu accorder d’entrevue à La Presse au sujet de cette « initiative gouvernementale » puisque Justin Trudeau n’a pas encore formé son nouveau cabinet, a indiqué une porte-parole. « Cependant, nous pouvons confirmer que la SCHL a des mécanismes de contrôle en place afin de s’assurer que les promoteurs respectent leur entente de prêt pour un minimum de 10 ans, [dont] les exigences en lien avec le prix des loyers. » Un programme quasi inutile, dit un expert Le programme de prêts de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a eu un rôle minuscule dans la construction d’appartements locatifs au cours des dernières années, estime un expert du domaine, qui croit qu’Ottawa devrait plutôt investir ses milliards pour favoriser la création de vrais logements abordables. Steve Pomeroy, un professeur de l’Université Carleton qui a mené des recherches sur les programmes de la SCHL, calcule que les prêts à faible coût accordés à des promoteurs expliquent « tout au plus » 4 % des mises en chantier de logements. Les promoteurs avaient recommencé à construire en masse des logements avant le lancement de l’Initiative Financement de la construction de logements locatifs (IFCLL) en avril 2017, note l’expert. Les prêts à faible taux de la SCHL représentent simplement un « bonus » pour la plupart des entreprises, qui auraient construit de toute façon, croit-il. « Le marché réagit à la baisse des taux d’inoccupation, à l’augmentation des loyers et à un déplacement de la demande vers le locatif », résume M. Pomeroy dans un rapport publié en janvier. Il critique les critères d’« abordabilité » inclus dans le programme IFCLL. Selon la méthode de calcul de l’organisme fédéral, qui se base sur le revenu médian des familles dans chaque région, les logements à 2000 $ sont considérés comme « abordables » dans presque toutes les villes du pays, déplore-t-il. Que faire ? L’IFCLL est dotée d’un budget de 25,75 milliards, dont 12 milliards ont été ajoutés par le gouvernement Trudeau l’automne dernier. Steve Pomeroy propose différentes avenues pour utiliser ces nouveaux milliards de façon « bien plus efficace ». L’une de ses propositions : créer un programme pour permettre à des organismes sans but lucratif d’acquérir des immeubles existants où les loyers sont encore abordables – et les garder à ce niveau. Cela viendrait ralentir le mouvement de « financiarisation » du marché locatif, qui voit de plus en plus de fonds d’investissement acquérir de vieux bâtiments locatifs en vue de les rénover et de les relouer plus cher, note-t-il. Le directeur parlementaire du budget à Ottawa, Yves Giroux, a pour sa part souligné les impacts « limités » de la Stratégie nationale sur le logement du gouvernement Trudeau, qui comprend divers programmes totalisant plus de 70 milliards, dans un rapport publié au mois d’août. Ottawa défend son programme Dans un courriel à La Presse, le cabinet de l’ancien ministre responsable de la SCHL Ahmed Hussen a défendu son programme IFCLL. « Par l’entremise de l’IFCLL, notre gouvernement encourage la construction de plus de 71 000 nouveaux logements locatifs. L’IFCLL appuie les projets de construction de logements locatifs partout au pays en offrant des prêts à faible coût aux promoteurs, aux fournisseurs de logements à but non lucratif et aux municipalités dans les endroits où il y a un besoin accru de logements locatifs. » La porte-parole Mikaela Harrison affirme que le critère des 30 % du revenu médian « n’est pas représentatif du loyer réel lors de l’inauguration de l’ensemble ». « Pour avoir une meilleure idée du loyer réel de l’ensemble, nous devons plutôt regarder le revenu locatif résidentiel total de l’ensemble qui doit être 10 % inférieur au revenu locatif brut réalisable ayant été établi dans un rapport d’évaluation indépendant. » Elle cite plusieurs autres programmes mis en place par le gouvernement Trudeau pour créer des logements véritablement abordables. Parmi ceux-ci, « l’Initiative pour la création rapide de logements (ICRL), un investissement fédéral de près de 338 millions de dollars [qui] appuiera la création rapide de plus de 1300 nouveaux logements abordables permanents au Québec au cours de la prochaine année. » https://www.lapresse.ca/affaires/2021-10-12/immobilier-residentiel/2225-un-loyer-abordable-a-montreal-selon-ottawa.php
  17. Une toile comme celle-ci. En tout cas la nouvelle banderole fait beaucoup plus chic.
  18. Je note que la cuve extérieure de Brasseur de Montréal a été repeinte et c'est très réussi. Ce qui a pour effet de rehausser l'intersection William/Ottawa.
  19. Qu'est-ce qui te fait dire ça? Pourquoi ce ne serait pas des condos comme c'est habituellement le cas dans ce genre de projet?
  20. En effet il y a encore plusieurs matières qui ne sont pas recyclables et cela s'avère frustrant pour les consommateurs qui se voient forcés de les envoyer aux sites d'enfouissement. Les entreprises doivent elles aussi faire leur part pour l'environnement.
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