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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Tu as tout à fait raison sur ce point. Heureusement que la domaine de la construction est encore très dynamique en Ontario, grâce notamment à l'immigration, sinon leur économie ne se porterait pas si bien que ça en effet. Curieusement, ce qui semble affecter l'Ontario davantage que le Québec ce sont les récessions qui se succèdent. En effet à chacune des récessions le Québec s'en sort mieux que l'Ontario et c'est sans doute attribuable à la remontée robuste et soutenue que le Québec manifeste depuis plus de 20 ans maintenant. Mais même lors de la récession du début des années 90 je crois que le Québec avait mieux résisté. Le principal problème de l'Ontario c'est l'effondrement de son secteur manufacturier. Voici à ce sujet un extrait issu d'un rapport rédigé par le Diversity Institute: Most of the decline in manufacturing employment occurred in the pre-recession period between 2003 and 2008, when manufacturing employment declined by nearly 20% in both Ontario and Quebec. Ontario’s manufacturing sector was more heavily impacted by the Great Recession, experiencing a 12% drop in employment between 2008 and 2009, compared to a 3% drop in Quebec. From the end of 2009 through to 2018, both provinces experienced almost no change in employment levels in the sector. Ce qui est encore plus remarquable c'est que le gouvernement de l'Ontario accuse un déficit année après année depuis la Grande Récession de 2009. Cela pourrait facilement être corrigé cependant si le gouvernement augmentait les impôts mais cela demeure un sujet tabou au Canada anglais: il faut privilégier l'individu au détriment de la collectivité, soit le contraire de ce qui se fait ici au Québec, et en Chine également. Cette approche est bonne ou mauvaise selon la philosophie des individus qui composent une juridiction donnée, s'agissant en bout de ligne d'un choix de société.
  2. On pourrait rajouter Mirabel à la liste: un deuxième aéroport à Montréal en 1975 alors que le trafic commençait déjà à s'en aller à Toronto en même temps que les sièges sociaux. D'ailleurs tous les simulateurs de vol d'Air Canada pour l'entrainement des pilotes qui étaient encore basés ici en 1980 ont été déménagés un par un à Toronto jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un seul à Montréal. Le transfert des pouvoirs économiques de Montréal vers Toronto était certes déjà amorcé depuis la fin de la 2e Guerre mondiale mais s'est accéléré dramatiquement lorsque le Parti Québécois a pris le pouvoir en novembre 1976, et par la suite ce sera un long déclin qui durera environ 25 ans. Cela dit, il faut savoir que l'écart de richesse entre le Québec et l'Ontario existe depuis au moins 1926, date des premières statistiques, et à cet époque-là l'écart du PIB était déjà d'environ 25%. Mais comme l'indique le tableau ci-joint cet écart ne cesse de diminuer depuis quelques années. Je ne dispose pas des statistiques d'avant 2017 mais selon mes propres observations le redressement semble s'être amorcé au tournant des années 2000 et se serait accéléré dramatiquement aux alentours de 2015; donc le scénario inverse du celui du déclin qui le précède.
  3. CDPQ travaille déjà sur un projet de REM jusqu'à Mirabel. C'est ce que je prévoyais pour Toronto depuis plus de dix ans maintenant mais cela ne s'et jamais produit.
  4. C'est ce que plusieurs semblent croire et il y a certainement un peu de vrai là-dedans. Cependant il faut garder à l'esprit que les élections n'auront lieu qu'au mois d'octobre prochain, soit dans dix mois. Par conséquent je dirais qu'il faudra plutôt attendre le véritable budget du mois de mars prochain pour parler d'année électorale. D'ailleurs dans le cas présent il ne s'agit que d'une simple mise à jour économique comme Éric Girard nous as habitué de le faire depuis qu'il est en poste: il s'agissait en fait de sa huitième présentation budgétaire en trois ans. Le problème c'est que cette dernière présentation ne reflète pas véritablement la réalité économique et financière du Québec. Et ce pour trois raisons: 1- D'abord monsieur Girard "se trompe" toujours dans ses prévisions car il est délibérément très conservateur lorsqu'il effectue ses calculs et nous présente généralement le scénario le moins optimiste. 2- D'autre part le gouvernement est présentement en négociation avec différents syndicats de la fonction publique et il serait par conséquent malvenu d'afficher des résultats trop mirobolants même si en toute objectivité la véritable situation financière de la province lui dicterait de le faire. Alors pour contourner le problème il alloue des sommes importantes à certains postes budgétaires tout en sachant que pour différentes raisons elles ne seront jamais dépensées. 3- Puis finalement il y a le fait que comme l'indique Francis Vailles dans son article le déficit n'est qu'apparent car le bilan financier de la province inclue les sommes très importantes allouées au Fonds des génération et dont dispose le gouvernement pour diminuer la dette s'il le désire. Cependant la diminution de la dette demeure la prérogative du ministre et il a le loisir de laisser l'argent dans le Fonds des générations que la Caisse de dépôts se fera un devoir de faire fructifier à un taux d'intérêt plus élevé que celui consenti à la dette. En fait cela ne change rien au bilan financier qui serait déjà positif en 2023 si les sommes dévolues au Fonds des générations étaient soustraites du bilan, comme elles devraient l'être afin de mieux refléter la réalité des finances publiques. Si le ministre ne le fait pas c'est simplement parce que la loi l'en empêche. En résumé, si le ministre des finances était moins conservateur, et si nous n'étions pas en négociation avec les syndicats, et si nous ne tenions pas compte des sommes prévues pour la diminution de la dette, nous afficherions déjà un bilan positif.
  5. I think our own @Chris1989 is himself a moment factory. And I would give him ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ for this one, along with an Oscar for the best film about Montréal in recent memory.
  6. Normalement cela aurait dû se produire en 2022. Je demeure d'ailleurs convaincu que cela faisait partie des plans de la CAQ dès le début de son mandat, mais la pandémie aura eu pour effet d'en retarder l'échéance. Cela demeure néanmoins inévitable étant donné la bonne tenue de l'économie.
  7. Un déficit ? Quel déficit ? Dans trois ans, au rythme où vont les choses, le Québec n’aura plus de déficit. Les recettes de l’État moins les dépenses donneront zéro. Alléluia ! Francis Vailles - La Presse Avouez que ce constat est renversant après l’énorme impact de la pandémie sur nos finances publiques. On pensait qu’il faudrait une génération pour s’en sortir (oublions le fédéral pour l’instant). Je sais, ce n’est pas ce qui ressort du minibudget d’Eric Girard. Ce qui ressort, c’est que le déficit a fondu à 6,8 milliards cette année (2021-2022), et qu’il passera à 5,5 milliards l’an prochain, puis à 4 milliards au cours des trois années suivantes. Ce déficit annuel de 4 milliards est qualifié de structurel, c’est-à-dire permanent, en quelque sorte, qui demeure peu importe la conjoncture économique. Des déficits auxquels il est important de s’attaquer, en comprimant les dépenses, par exemple. Pourquoi alors je parle de déficit zéro ? Parce que dans trois ans, la totalité de ce déficit de 4 milliards sera attribuable aux versements que nous faisons collectivement au Fonds des générations pour réduire notre dette publique. Sans ces versements, pas de déficit. Oui, mais n’est-ce pas un objectif essentiel de réduire notre lourde dette ? Tout à fait, mais une question se pose : jusqu’à quand faut-il réduire cette fameuse dette ? Il y a 15 ans, le Québec s’était donné comme objectif à long terme de baisser sa dette brute à 45 % du PIB ou moins. Or, vous savez quoi ? Malgré la crise sanitaire, cet objectif sera atteint dès mars prochain, prévoit le ministère des Finances du Québec. Plus précisément, notre dette brute de 220 milliards équivaudra à 44,3 % du PIB le 31 mars 2022, chiffre qui reculera à 42,9 % dans trois ans, en 2025. Le recul est majeur, sachant que nous étions à environ 54 % du PIB entre 2013 et 2015. D’où ma question : maintenant que cet objectif de 45 % est atteint, que le Québec est moins endetté que l’Ontario, que les prêteurs accordent au Québec le plus bas taux d’intérêt des provinces au Canada sauf une, vu sa situation enviable, est-ce bien nécessaire de continuer à comprimer nos dépenses pour réduire notre dette davantage ? Ne devrait-on pas laisser la croissance naturelle du PIB (le dénominateur de l’équation) réduire graduellement notre endettement relatif ? Dans son minibudget, le ministre des Finances, Eric Girard, juge que « la réduction du poids de la dette demeure une priorité ». Selon lui, cet objectif « instaure un climat de confiance propre à l’investissement privé et à la hausse de la productivité ». Il est nécessaire pour faire face aux coûts du vieillissement, pour financer nos infrastructures publiques et pour lutter contre les changements climatiques. Ou encore pour contrer un prochain ralentissement. L’été dernier, Eric Girard a notamment fait appel aux économistes du privé pour le conseiller sur ces cibles, entre autres. Leurs suggestions seront prises en compte dans le budget de mars prochain. *** La situation budgétaire du Québec demeure tout de même problématique. La croissance projetée des dépenses d’ici quatre ans (3,5 %) est plus élevée que celle des revenus (2,8 %), ce qui finira par nous causer de sérieux problèmes. Eric Girard nous a néanmoins habitués à de belles surprises, grâce à des prévisions prudentes. Au budget de mars dernier, il projetait un déficit structurel de 6,5 milliards, mais ce déficit s’avérera finalement inférieur de 2,5 milliards, à 4,0 milliards, selon le minibudget. Environ 80 % de ce dégonflement vient du boom des recettes, grâce à la force de l’économie du Québec, et 20 %, du transfert d’Ottawa pour les garderies. Et vérification faite, le minibudget a des prévisions de croissance réelle du PIB un peu plus modestes que la moyenne du secteur privé sur 5 ans (2,9 % par année au lieu de 3 %), ce qui peut lui donner un petit coussin. Le ministre des Finances espère que ce boom de l’économie se poursuivra, ce qui permettrait de réduire encore significativement les 4,0 milliards dits structurels, avenue plus joyeuse qu’une compression des dépenses. Cela dit, il faudra bien qu’elle y soit, cette croissance, si le Québec veut combler d’ici 15 ans l’écart de niveau de vie de 12,9 % avec l’Ontario. Un écart favorisant l’Ontario existe depuis 1926, dit le ministre (il était de 16,4 % en 2017). Pour y arriver, le gouvernement doit trouver des solutions au problème de l’heure, soit la pénurie de main-d’œuvre. L’énoncé économique propose bien des mesures pertinentes, mais trois des cinq secteurs visés sont dans le secteur public (santé, éducation, garderies), ainsi que deux tiers des fonds. Or, dans le contexte actuel, le personnel qu’on attire dans le secteur public, même si c’est essentiel, vient réduire la main-d’œuvre disponible dans le secteur privé, qui est créateur de richesse. Oui, le ministre aidera les secteurs de la construction, du génie et de l’informatique à combler leur rareté de main-d’œuvre, mais pas vraiment les autres. Et il n’aborde pas notre gestion chaotique de l’immigration, qui est essentielle dans cet enjeu de pénurie. https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2021-11-26/minibudget-girard/un-deficit-quel-deficit.php
  8. Faudrait peut-être attende que ce soit fini avant de critiquer. 😜
  9. Référendum sur la ligne d’interconnexion des Appalaches-Maine Les travaux de la ligne Hydro mis sur pause Le partenaire d’Hydro-Québec a interrompu les travaux sur la ligne d’interconnexion des Appalaches-Maine, rejetée par référendum il y a deux semaines, à la demande de la gouverneure de l’État. Favorable au projet, la gouverneure du Maine, Janet Mills, a demandé au partenaire d’Hydro-Québec d’interrompre temporairement la construction de la ligne, le temps que les tribunaux se prononcent sur la validité d’un vote référendaire contre le projet. « Si vous n’êtes pas obligés de le faire à ce stade, arrêter les travaux volontairement enverrait un message clair aux citoyens du Maine que vous respectez leur volonté, a-t-elle écrit dans une lettre vendredi. Je vous encourage fortement à le faire. » New England Clean Energy Connect (NECEC), la division de Central Power Maine (CMP) qui construit la ligne, a pris la décision de suspendre les travaux après avoir reçu la lettre de la gouverneure démocrate. Hydro-Québec prend acte de la décision de notre partenaire de suspendre les travaux, à la demande de la gouverneure. - Lynn St-Laurent, porte-parole d’Hydro-Québec Les électeurs du Maine ont rejeté à 59 % le projet de ligne lors d’un référendum tenu le 2 novembre dernier. Le projet de 233 kilomètres qui traverserait l’État pour acheminer de l’électricité vers le Massachusetts rapporterait des revenus de 10 milliards sur 20 ans à la société d’État. Il permettrait également de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 3 millions de tonnes métriques, ce qui équivaut au retrait de 700 000 voitures de la route. Mme Mills estime que le projet générerait des retombées économiques et environnementales « substantielles » pour le Maine, notamment en réduisant les émissions de GES et en réduisant les tarifs d’électricité. « Mais plus que n’importe quel projet, je soutiens la règle de droit qui gouverne la société et la volonté populaire qui la guide », écrit-elle dans sa lettre. Le résultat du vote n’a pas encore force de loi, si bien que NECEC pouvait continuer légalement les travaux, ce qu’elle a fait jusqu’à vendredi. Des démarches judiciaires sont en cours pour faire invalider le résultat du référendum. Chez NECEC et chez Hydro-Québec, on juge que le référendum est inconstitutionnel. Les travaux sont commencés depuis l’hiver dernier et les permis nécessaires avaient été obtenus. Central Power Maine a déjà dépensé plus de 400 millions US dans ce projet de 1 milliard. Puisque les travaux ont déjà commencé et que CMP avait les permis requis, elle peut faire valoir en cour qu’elle détenait un droit acquis, estime Anthony Moffa, professeur de droit environnemental à l’École de droit de l’Université du Maine à Portland. « Je ne peux pas prédire si le tribunal acceptera cette interprétation ou non », avait-il dit dans une entrevue réalisée avant la tenue du référendum. Au lendemain du vote, Sophie Brochu, présidente et chef de la direction d’Hydro-Québec, avait dit au micro de Radio-Canada qu’elle anticipait une guerre judiciaire pour permettre au projet d’aller de l’avant. « Là, on va s’envoyer des injonctions par la tête au cours des prochaines semaines, des prochains mois. » https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-11-19/referendum-sur-la-ligne-d-interconnexion-des-appalaches-maine/les-travaux-de-la-ligne-hydro-mis-sur-pause.php
  10. C'est normal, ils sont à côté d'un théâtre!
  11. Premier cliché: une grue s'activait au sommet de la tour hier (2021-11-18). Second cliché: la tour cet après-midi avec son manteau d'hiver (2021-11-19).
  12. On pompe du béton présentement sur le site (2021-11-19). Cette intervention a sans doute pour but de consolider la structure existante.
  13. Je sais que la pavillon J.-A.-Bombardier a été entièrement récupéré par Polytechnique, sauf pour une pièce d'équipement qui ne pouvait pas être déplacée et qui restera à la disposition des chercheurs du Campus MIL. Pour le reste je ne sais pas ce qu'ils ont l'intention de faire. Mais compte tenu de tout l'espace libéré il n'est sans doute pas urgent de déménager les départements de mathématiques et d'informatique. De plus, il est possible que la pandémie ait quelque peu chamboulé leurs plans car il y a moins d'étudiants étrangers que prévu cette année et plusieurs activités ont dû être reportées à plus tard. Il est donc possible que dans l'intervalle ils aient revu leurs plans.
  14. En attendant on peut encore la voir à partir du Rodier, mais pas pour longtemps j'ai l'impression. Photo: La Piscine (FB)
  15. Dans l'article de La Presse on semble suggérer que les mesures prises par l'administration Plante ont eu pour effet de chasser les promoteurs du centre-ville. Cela me parait un raccourci facile à emprunter. Comme Rocco je me demande si c'est vraiment dû à la gestion de la ville ou plutôt aux effets de la pandémie. C'est certain que les contraintes exercées par la ville peuvent indisposer certains promoteurs mais je ne crois pas que cela puisse engendrer un exode massif des promoteurs vers la banlieue. En fait les promoteurs vont où se trouve le marché et celui-ci s'est déplacé vers la banlieue à cause de la pandémie. Cet article me donne l'impression d'être une petite vengeance post-électorale de la part de certains promoteurs. À moins que le but soit simplement de mettre de la pression sur la Ville afin qu'elle assouplisse les règles.
  16. Le chantier en fin de journée aujourd'hui (2021-11-15). Tant que le béton est livré le projet avance.
  17. Un chantier qui n'avance pas vite (2021-11-15).
  18. @rufus96Il y a en effet de l'activité sur le chantier en ce lundi matin.
  19. Dans un passé récent, souvent les trains fabriqués aux États-Unis ou en Ontario étaient acheminés à l'usine de La Pocatière afin de remédier à certaines anomalies ou défauts de fabrication. L'usine de LP étant reconnue pour la qualité de sa main-d'oeuvre.
  20. Vue à partir du Laurent & Clark, le 8 octobre dernier (FB).
  21. Vue à partir du Laurent & Clark, le 8 octobre dernier (FB).
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