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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Last line: "Montreal you have not disappointed us." And if I may add: "Chris1989 you have not disappointed us." 😛
  2. U.S. banking giant Morgan Stanley plans more hiring for a global technology hub in Montreal James Bradshaw - The Globe and Mail U.S. investment bank Morgan Stanley MS-N, which has been hiring aggressively throughout the pandemic to expand its Montreal technology hub, has promoted Sophia Bennaceur to lead the office as it plans to add hundreds more staff this year. Ms. Bennaceur will take over as the regional head of Morgan Stanley in Montreal on May 1, leading a technology centre with 2,700 tech professionals and engineers. Almost half those employees were hired amid the pandemic, and Ms. Bennaceur said in an interview that she expects the bank will continue its hiring spree even with intense competition for talent. Morgan Stanley’s goal is to push the staff count at the Montreal hub above 3,000 by the end of this year. It houses app and software developers, cloud engineers, cybersecurity experts and artificial-intelligence and machine-learning specialists who develop technology for all units of the bank, from securities and wealth management to electronic trading and compliance. The U.S. bank’s ambitious expansion of its roster of tech talent has made Montreal its largest office in Canada and one of its largest tech centres anywhere. But Morgan Stanley is certainly no outlier in that regard. Banks and other large businesses are fighting a fierce war for talent, driven by labour shortages, changing behaviour in the pandemic and an urgent need to speed up the digital transformation of entire industries. Canada’s largest banks have also been staffing up, especially with technology roles, as they make significant investments in technologies such as cloud computing and artificial intelligence and bolster their cyberdefences. Toronto-Dominion Bank TD-T is planning to fill more than 2,000 technology roles this year, aiming to add key skills in software development, machine learning and automation. Morgan Stanley, an investment banking powerhouse, set up its technology hub in Montreal in 2008 with about 160 employees, expanding to about 1,200 by 2017. But its growth really took off in the past two years. It has been spending billions of dollars each year on technology to compete with major banks trying to transform traditional banking operations with automation and digitization and to fend off competition from financial technology startups. “Given the fact that technology is at the forefront of the bank’s strategy, I don’t have a precise view of what would be the future, but I don’t see why we shouldn’t continue to grow,” Ms. Bennaceur said. “I don’t say that it’s not a challenge, but it’s something that we have accomplished over the last year.” Most recently, Ms. Bennaceur was the chief operating officer of the Montreal office and has a track record that includes more than 20 years in investment banking. She started her career in Paris but has spent the past two decades in Montreal, including 13 years at the local office of French bank Société Générale S.A. “I am not a technologist,” she said. “But I’ve been working with technology all my career in the investment bank.” To staff up in a tight job market, Morgan Stanley’s Montreal hub has a number of strategies. The most obvious is to offer competitive salaries and benefits, but the bank has also poached staff from across the technology sector, promising opportunities for career advancement in a large company, as well as flexible, hybrid working arrangements that allow employees to work two to three days a week at home. “We know that people are looking for flexibility and we are offering that,” Ms. Bennaceur said. In the past, Morgan Stanley has taken advantage of payroll-tax credits that encourage foreign companies to expand their technology-related operations in Quebec, which have been controversial among the province’s business leaders. The bank also hires from outside Canada for Montreal-based jobs, participating in international recruitment events in Europe and North Africa hosted by investment promotion agency Montréal International. It is helped by Canadian immigration policies that offer a fast track to some tech workers. And it recruits about 150 graduates and interns from universities and colleges each year. “We clearly want to focus on the Montreal area given the talent pool that we have,” Ms. Bennaceur said. https://www.theglobeandmail.com/business/article-us-banking-giant-morgan-stanley-plans-more-hiring-for-a-global/
  3. Elle est située dans la Cité du Multimedia (coin Wellington et Queen). La Presse: Le Centre technologique de Montréal est devenu le principal établissement du réseau mondial de Morgan Stanley avec des capacités suffisamment étoffées afin de pouvoir réaliser des projets pour l’ensemble des trois grands secteurs d’affaires : services boursiers aux grands investisseurs institutionnels, gestion de patrimoine familial, gestion d’investissements en capital.
  4. J'ai souvenir qu'il y a eu une discussion ici à ce sujet (je ne me souviens plus dans quel fil exactement) il y a déjà un bon bout de temps de ça. Un membre disait alors qu'ils avaient déménagé quelque chose comme 2000 employés, si je me souviens bien c'était de Boston, vers Montréal. J'étais sceptique mais semble-t-il que cette histoire était vraie. J'avais dit à l'époque, et je le répète aujourd'hui, que c'est le genre de chose dont on devrait parler dans les journaux. Quoique c'est aussi le genre d'opération dont les compagnies n'aiment pas beaucoup parler car le bonheur des uns dans ce genre de situation fait souvent le malheur des autres. Mais c'est certain que bâtir une aussi grosse équipe en si peu de temps ne peut se faire qu'en déménageant du monde venus d'ailleurs.
  5. Finance Morgan Stanley veut s’étendre à Montréal Sous la férule de sa nouvelle directrice montréalaise, Sophia Bennaceur, la banque américaine Morgan Stanley a de grandes ambitions pour son centre technologique dans la métropole, qui passera de 2700 à 3000 employés dès cette année. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-04-20/finance/morgan-stanley-veut-s-etendre-a-montreal.php
  6. Photo: MSDL (2022-04-04)
  7. Recherche en sciences naturelles Don record de 159 millions à l’Université de Montréal L’Université de Montréal et la Fondation Courtois annoncent un don record : 159 millions pour la recherche en sciences naturelles. C’est le plus important don jamais versé dans ce secteur au Canada. Une part importante du don - 100 millions - financera l’agrandissement du Complexe des sciences du campus MIL. Le reste de la somme, entièrement accordée par la Fondation Courtois, servira à la création de l’Institut Courtois, axé sur la recherche de nouveaux matériaux, la physique quantique et l’intelligence artificielle. https://www.lapresse.ca/actualites/education/2022-04-19/recherche-en-sciences-naturelles/don-record-de-159-millions-a-l-universite-de-montreal.php
  8. Wall Street is predicting a 2023 recession. https://fortune.com/2022/04/09/why-wall-street-predicting-recession-2023-federal-reserve-inflation-unemployment-yield-curve-carl-icahn/
  9. Le Québec continuait en mars à afficher le plus bas taux de chômage au pays: Qc:4,1% Sask: 5% C-B: 5,1% Ont: 5,3% Man: 5,3% N-É: 6,5% Alb: 6,5% N-B: 7,7% Î-P-E: 8,1% T-N-L: 12,9% Quand on regarde les trois grandes métropoles canadiennes, le Grand Montréal affiche le plus bas taux de chômage: Montréal: 4,8% Vancouver: 5,4% Toronto: 6,2%
  10. Le chômage à 4,1%, le taux le plus bas jamais enregistré au Québec https://www.journaldemontreal.com/2022/04/08/le-chomage-a-53-au-canada-1
  11. Le chômage à 4,5 % au Québec L’emploi au Québec a augmenté de 82 000 (+1,9 %) en février et le taux de chômage a diminué de 0,9 point de pourcentage pour atteindre 4,5 %, selon Statistique Canada. Les emplois à temps plein ont enregistré une progression de 0,7 % entre les mois de janvier et de février 2022, avec 26 600 travailleurs de plus au Québec. Les emplois à temps partiel ont connu une plus grande croissance, avec 54 800 de plus (+7,3 %). Les hausses les plus marquées de l’emploi ont été enregistrées dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration; de l’information, de la culture et des loisirs ainsi que dans le domaine du commerce de gros et de détail en raison du déconfinement. Le nombre de personnes qui travaillent dans l’information, la culture et les loisirs a dépassé son niveau prépandémique, avec une hausse de 73 000 (+9,9 %) pour le mois de février. «Les résultats publiés [vendredi] matin surprennent par leur ampleur. Cependant, la création d’emplois sera plus lente au cours des prochains mois parce que la rareté de main-d’œuvre complique singulièrement le recrutement», a déclaré Joëlle Noreau, économiste principale chez Desjardins. Même son de cloche dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, où l’emploi a bondi de 37 000 (+1,6 %) pour cette période. Le taux de chômage a diminué de 2,7 %. Mme Noreau a cependant rappelé que le conflit actuel en Ukraine pourrait avoir des répercussions sur l’économie québécoise au cours des prochains mois. «Au chapitre des incertitudes, cette guerre prend le relais de la COVID-19», a-t-elle précisé. La hausse de l’emploi a d’ailleurs été observée à l’échelle du pays, avec une progression de 337 000, soit 1,8 %. Cette croissance est principalement attribuable à celle observée dans le secteur privé, qui a connu un bond de 2,8 %, et l’augmentation du nombre d’heures travaillées. «On s’attendait à un bon rebond du marché du travail en février alors que la reprise de certaines activités après le passage de la vague Omicron favoriserait une récupération. L’ampleur de l’amélioration dépasse toutefois largement les attentes», a souligné Benoit P. Durocher, économiste principal chez Desjardins. Le taux de chômage au Canada s’est établi à 5,5 %, en recul d’un point. Il s’agit d’un taux inférieur à celui qui avait été enregistré en février 2020 (5,7 %), mais comparable au niveau le plus bas atteint en mai 2019, avec 5,4 %. «La majeure partie de l’augmentation est survenue en Ontario et au Québec, où les gyms, les centres de conditionnement physique et d’autres lieux intérieurs ont rouvert, mais étaient encore assujettis à certaines limites de capacité d’accueil», a indiqué l’agence fédérale. L’Ontario a vu son taux de chômage diminuer de 1,8 point pour atteindre 5,5 %, ce qui représente le niveau le plus faible depuis deux ans. L’emploi a augmenté de 194 000 (+2,6 %). La RMR de Toronto a observé la même tendance que la province, avec 116 000 emplois en plus (+ 3,3 %). Le taux de chômage a reculé de 3,9 %. https://www.tvanouvelles.ca/2022/03/11/le-chomage-a-45--au-quebec
  12. C'est vrai, cette chronique pourrait aller aussi bien dans un fil comme dans l'autre.
  13. Merci pour le partage, mais c'est juste pour te rappeler qu'il existe un fil dédié à la Caisse.
  14. Lancement d’une nouvelle gamme d’autobus urbains zéro émissions conçus au Québec Le constructeur d’autobus électriques québécois Letenda a dévoilé jeudi une nouvelle génération d’autobus 100 % zéro émission et adapté aux conditions hivernales canadiennes. Le premier modèle, Electrip, a été entièrement développé au Québec et rassemble «le meilleur des plus récentes technologies durables», a indiqué Letenda par communiqué, jeudi. «C’est avec fierté que nous présentons aujourd’hui le fruit de six ans de recherches et d’efforts (...). Cette réalisation a été rendue possible grâce à une équipe expérimentée incluant des chefs de file mondiaux en technologies de véhicule électrique et des manufacturiers québécois dans le but de développer et commercialiser un autobus innovant», a déclaré Nicolas Letendre, président et chef de la direction de Letenda. «L’Electrip est parfaitement adapté pour les sociétés de transports désirant réduire leur impact environnemental et optimiser leurs opérations tout en passant à la mobilité durable», a-t-il ajouté. Ce premier modèle de la gamme Letenda mesure neuf mètres et est décrit par l’entreprise comme étant «ultraléger et de longue autonomie». La structure est principalement faite d’aluminium «et inspirée de l’industrie aéronautique». L’autobus peut accueillir jusqu’à 45 personnes, dont 24 personnes assises et jusqu’à six fauteuils roulants. Pour réaliser son projet, Letenda a notamment travaillé avec Rio Tinto et a obtenu une subvention de 1 million $ du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, du ministère de l’Énergie et de Ressources naturelles du Québec ainsi qu’une aide financière du Conseil national de recherches du Canada. «Letenda démontre qu’au Québec, on a toute l’expertise nécessaire pour s’illustrer dans le secteur du transport électrique commercial. C’est grâce à de telles réalisations que nous pourrons bâtir un écosystème performant dans le secteur des batteries, des véhicules électriques commerciaux, du recyclage de batteries et de l’énergie verte», a déclaré le ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec, Pierre Fitzgibbon. «Le secteur des transports routiers, à lui seul, représente près de 35 % des émissions de gaz à effet de serre au Québec. Ainsi pour réduire ces émissions, une des cibles consiste à ce que 55 % des autobus urbains soit électriques d’ici 2030», a pour sa part indiqué François Bonnardel, ministre des Transports. https://www.tvanouvelles.ca/2022/02/24/lancement-dune-nouvelle-gamme-dautobus-urbains-zero-emissions-concus-au-quebec-1
  15. La Caisse de dépôt obtient un rendement de 13,5 % en 2021 La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a obtenu un rendement moyen pondéré de 13,5 % en 2021, son meilleur depuis 2010 et mieux que son indice de référence à 10,7 %. André Dubuc - La Presse À titre comparatif, le rendement moyen des caisses de retraite canadiennes a atteint 8,9 % l’an dernier, selon l’univers des régimes de retraite de RBC Services aux investisseurs et de trésorerie. L’institution dévoilait ses résultats jeudi matin. La bonne performance vient notamment des placements privés qui ont réalisé un rendement de 39,2 %, plus de 7 points de performance au-dessus de leur indice de référence. Les infrastructures ont aussi bien fait avec un rendement de 14,5 %, soit 3,1 points de pourcentage de mieux que l’indice de référence. Au 31 décembre, l’actif net du gestionnaire d’actif totalise de 419,8 milliards, en hausse de 55 milliards en un an. En 2021, tous nos portefeuilles ont livré la marchandise […] Ce qui s’en dégage, c’est que nos stratégies fonctionnent et prennent bien en compte les grands défis d’aujourd’hui : la transition climatique, la numérisation de l’économie et les changements en continu à l’échelle internationale. - Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse, dans un communiqué. Les rendements des huit déposants principaux, comme le Régime des rentes du Québec, se situent entre 9,3 % et 15,9 % sur un an. Sur dix ans, leurs rendements annualisés varient entre 8,2 % et 10,6 %. Les besoins de rendement des déposants sont en moyenne de 6 % à long terme. L’actif de la Caisse investi au Québec atteint 78 milliards, en hausse de 10 milliards. https://www.lapresse.ca/affaires/2022-02-24/la-caisse-de-depot-obtient-un-rendement-de-13-5-en-2021.php
  16. Des profits historiques pour Hydro-Québec Hydro-Québec affiche pour 2021 la meilleure performance de son histoire, avec un bénéfice net historique de 3,5 milliards. HÉLÈNE BARIL - LA PRESSE Il s’agit d’une augmentation de plus de 50 % sur les résultats de l’année précédente, qui avaient été affectés par la crise sanitaire. Les ventes d’électricité ont atteint l’an dernier un sommet historique, a souligné la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Sophie Brochu. Le gouvernement du Québec, à qui la société d’État verse la plus grande partie de ses profits, recevra un dividende de 2,7 milliards, le plus élevé jamais reçu depuis qu’Hydro-Québec existe. L’entreprise a profité à la fois d’une augmentation de la consommation d’électricité au Québec et d’une hausse du volume et des prix sur les marchés d’exportations. « Notre exercice 2021 s’est inscrit dans un contexte de rebond économique, a commenté Sophie Brochu. Notre performance financière a été soutenue par notre bonne performance opérationnelle, rendue possible grâce aux femmes et aux hommes d’Hydro-Québec, dont le dévouement continu nous permet de contribuer de façon durable à l’enrichissement collectif du Québec. » Au Québec, les ventes d’électricités ont atteint un sommet, à 175,2 térawattheure, grâce à la reprise des activités commerciales et industrielles. Le prix de l’aluminium, qui a atteint un niveau record en 2021, a aussi contribué à la rentabilité d’Hydro-Québec dont les contrats avec les alumineries sont liés au prix du métal sur le marché international. Sur les marchés d’exportation, les ventes ont augmenté de 15 % pour atteindre 35,6 térawattheure. C’est la première fois depuis 2018 que les exportations nettes dépassent le seuil des 35 térawattheure. Le prix moyen des ventes sur les marchés de New York et de la Nouvelle-Angleterre ont aussi été plus élevés en raison de l’augmentation généralisée du prix des autres formes d’énergie, notamment celui du gaz naturel. Hydro-Québec a obtenu un prix moyen de 4,7 cents par kilowattheure exporté, comparativement à 4,2 cents en 2020. Par ailleurs, Hydro-Québec a bénéficié des meilleures conditions sur les marchés financiers. Ses frais de financement ont baissé et le coût de son régime de retraite a aussi diminué. Ensemble, ces deux facteurs ont eu un effet à la hausse de près de 500 millions sur le bénéfice net. Réorganisation En même temps que ses résultats annuels, Hydro-Québec a annoncé une réorganisation de ses activités en quatre groupes pour mieux faire face à la transition énergétique. Dès son arrivée à la tête d’Hydro-Québec, en 2021, Sophie Brochu avait éliminé les divisions Production, Distribution et Transport qui étaient en place depuis plus de vingt ans. « Le concept d’une division, par définition, divise et ne reflète pas notre aspiration à travailler de manière collaborative », avait alors expliqué la dirigeante dans un message aux employés. Les quatre nouveaux groupes reflèteront les activités de la société d’État « de la goutte d’eau jusqu’à Hilo », a fait savoir la dirigeante. Les changements seront en vigueur à compter du 28 février. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-02-24/des-profits-historiques-pour-hydro-quebec.php
  17. Montréal inaugure la patinoire de l'esplanade Tranquille.
  18. Québec Quantique (en français). Québec Quantique (en anglais).
  19. Voici l'évocation, tiré de l'article ci-haut, montrant le nouveau sentier de patin de la place des Festivals.
  20. On a ici encore une fois une situation unique: les gouvernements ont voulu soutenir l'économie et cela a engendré de l'inflation que l'on peut difficilement contrer maintenant sans risquer de déstabiliser l'économie, parce que d'une part ces mêmes gouvernements sont trop endettés à cause de leurs interventions, et d'autre part les particuliers et les entreprises sont eux aussi trop endettés à cause des taux d'intérêts historiquement bas. Ce qu'il faut comprendre ici c'est que les gouvernements ne pourront plus intervenir si l'économie ralentie suite à l'augmentation des taux d'intérêt, et de leur côté les particuliers pourraient avoir du mal à se défendre simultanément contre cette hausse de taux et une baisse de la valeur de leurs avoirs. Donc si les effets d'une hausse soutenue des taux afin de contrôler l'inflation s'avéraient néfastes pour l'économie, ce qui est tout à fait possible, on pourrait ainsi se retrouver dans la même situation que ce que nous avons connu dans les années 30 avec une stagnation prolongée de l'économie parce que les gouvernements malgré leur faible endettement à l'époque étaient alors trop frileux pour intervenir afin de diminuer le chômage et augmenter la demande. Mais les gouvernements actuels n'auront pas le loisir de créer un autre New Deal parce qu'ils sont trop endettés présentement et les taux d'intérêts seront alors plus élevés. Pour les gouvernements et les institutions financières l'équilibre entre le maintien de la vitalité économique et la juste inflation (2%) est difficile à atteindre dans les circonstances actuelles parce que les effets des interventions gouvernementales et institutionnelles se font sentir à retardement et ne peuvent donc pas être observés et corrigés en temps réel.
  21. C'est justement pourquoi il faut agir vite pour contrer l'inflation car l'effet des hausses de taux sur les prix prend beaucoup de temps avant d'avoir des effets concrets et mesurables, précisément pour les raisons que tu as évoquées. Il ne faut pas oublier non plus qu'une forte inflation affecte les personnes âgées en particulier, qui se trouvent d'ailleurs à être de plus en plus nombreuses dans nos sociétés. On est ici en territoire inconnu car une telle situation est sans précédent dans l'Histoire: les États, les entreprises et les particuliers sont tous lourdement endettés comme jamais cela ne s'était produit avant. Les banques centrales se trouvent actuellement prises entre l'arbre (endettement) et l'écorce (inflation). Elles n'ont pas augmenté leurs taux au mois de janvier et la prochaine fois elles pourraient devoir l'augmenter de 50 points de base plutôt que 25 comme plusieurs économistes avaient prévu le mois dernier. Personnellement je préfèrerais qu'elles commencent en douceur mais de façon soutenue et prévisible. Mais je trouve qu'il est déjà tard pour agir.
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