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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. After all Just for Laughs was invented here. 😜
  2. Il est vrai que IBM est déjà à Montréal et ils ont même un bureau d'intelligence artificielle dans le O Mile-Ex je crois. Mais comme IBM est maintenant séparé de Kyndryl et que ce dernier n'a jamais eu d'antenne à Montréal je crois plutôt que IBM poursuivra comme avant ses opérations à Montréal alors que Kyndryl devra y ouvrir de nouveaux bureaux.
  3. Quebec construction activity will hit new records for 2021, 2022: report Joel Goldenberg - The Suburban A report from the Commission de la construction du Québec (CCQ) says that a new record will have been set by the end of this year, and in 2022, for construction activity in the province. "A total of 194.5 million hours worked is expected this year, a 20 percent increase over last year," says a CCQ document entitled Perspectives 2022. "In 2022, the industry will still be in strong demand, and hours worked will reach 197.5 million. The construction industry has never before achieved such high levels." Montrealers and Laval residents have seen for themselves the many construction projects underway, residential and commercial, as well as the traditional annual roadwork and accompanying orange cones. The report adds that: • "After 2021, when it saw its best year since hours by sector have been compiled by the CCQ, the civil engineering and roadwork sector will keep up a high level of activity. It will reach 38.5 million hours worked in 2022, a five percent increase over the previous year." • "Despite the impacts of the pandemic in 2021, the industrial sector will see an increase over 2020. Activity will continue to rise next year with the start-up of major projects, enabling the sector to raise its activity level by nine percent to reach 12.0 million hours worked in 2022." • "In 2021, the institutional and commercial sector will return to its upward trend of recent years. In addition to breaking a record with regard to work volume, the sector will surpass the threshold of 100 million hours worked for the first time. In 2022, 109.0 million hours are forecast, a five percent increase over 2021." • "The residential sector will end 2021 with 42 million hours worked, which is a new record and an impressive increase of 27 percent over the previous year. In 2022, the level of activity will subside somewhat but remain historically high." • "In 2021, the industry will have had more than 180,000 employees working on construction sites, and 20,000 new workers will have joined the construction industry – a record level." https://www.thesuburban.com/news/city_news/quebec-construction-activity-will-hit-new-records-for-2021-2022-report/article_4941911b-952d-52e9-951e-1d7d1b9d8774.html?utm_campaign=blox&utm_source=twitter&utm_medium=social
  4. 2 lecteurs 2 lectures différentes. Les Affaires: La progression annuelle du nombre d’emplois en TI a été d’en moyenne +3,5% entre 2016 et 2019. Elle a connu un bond exceptionnel depuis le début de la pandémie, avec près de +16%, en partie parce que la vogue du télétravail a nécessité l’embauche massive d’experts en technologie pour nombre d’entreprises. À noter que ce bond est le plus élevé des 14 métropoles nord-américaines analysées par l’étude qui sont de grandes villes jugées similaires au niveau de la population et du nombre de travailleurs en TI (Boston, Phoenix, Denver). La Presse: Pour la métropole québécoise, les emplois en TI ont représenté 6,6 % de l’emploi total en moyenne entre 2016 et 2020. Durant cette période, le taux de croissance moyen de ce secteur a été de 3,5 % par année, ce qui place Montréal en huitième position. Mais soudainement, de 2019 à la fin de 2020, la croissance a été de 15,7 %, la plus importante des 14 villes. Mon propre point de vue: Les rapports basés sur des statistiques sont toujours en retard d'une ou deux années. De plus, nous sommes en pandémie depuis bientôt deux ans et cela risque de chambouler considérablement le marché de l'emploi. On l'a d'ailleurs vu cette année au Québec où les salaires ont augmenté plus rapidement qu'ailleurs. Sans oublier les mesures gouvernementales les plus récentes pour répondre aux besoins de main d'oeuvre.
  5. Montréal champion de la croissance des TI Avec l’embauche de 30 000 professionnels depuis 2016 et, surtout, un bond de 15,7 % pendant la pandémie, Montréal s’impose comme le champion de la croissance du secteur des technologies de l’information (TI) parmi 14 métropoles nord-américaines. KARIM BENESSAIEH - LA PRESSE Derrière la bonne nouvelle se cachent cependant deux notes négatives : la rareté de la main-d’œuvre va empirer et la présence des femmes demeure marginale. Ce sont quelques-uns des faits saillants d’une étude publiée mercredi par l’Institut du Québec (IDQ), un organisme à but non lucratif issu d’un partenariat entre HEC Montréal et le Conference Board du Canada. On a comparé Montréal avec 13 autres villes de taille similaire et ayant un secteur des TI comparable. On y retrouve notamment Boston, San Francisco et Seattle aux États-Unis, ainsi que Toronto et Vancouver au Canada. « La croissance de l’emploi des professionnels en TI s’est accélérée pendant la pandémie, résume Emna Braham, directrice adjointe de l’IDQ. Avant, on voyait Montréal en milieu de peloton en matière de taille et de croissance […] Puis il y a eu un bond, et tout indique que la demande pour ces professionnels va aller en augmentant. » De la 8e à la 1re place Montréal figure en 9e position avec 163 800 professionnels en TI en 2020, la première étant occupée par Washington avec 351 540 emplois. On a retenu pour cette catégorie 18 professions toutes liées à l’informatique, allant des développeurs en multimédia aux installateurs de matériel de télécommunications. Le salaire horaire pour l’ensemble des TI a été établi à 33,05 $ en 2020. Aucune comparaison avec les 13 autres villes n’a été établie à ce sujet dans ce rapport. Pour la métropole québécoise, les emplois en TI ont représenté 6,6 % de l’emploi total en moyenne entre 2016 et 2020. Durant cette période, le taux de croissance moyen de ce secteur a été de 3,5 % par année, ce qui place Montréal en huitième position. Mais soudainement, de 2019 à la fin de 2020, la croissance a été de 15,7 %, la plus importante des 14 villes. De tous les postes, ce sont ceux de « technologues et techniciens en génie électronique et électrique » qui ont connu la plus forte hausse annuelle de 2016 à 2020, avec 15,5 %. Les analystes et administrateurs de base de données arrivent en deuxième position avec 13,8 %. Ces statistiques auraient vraisemblablement été meilleures si le nombre de postes vacants n’avait pas augmenté en parallèle. On en dénombrait 4958 début 2020, un taux de vacance de 2,7 % tout de même inférieur à l’ensemble des emplois, qui était de 3,3 %. Femmes recherchées Ce qui inquiète à l’IDQ, c’est que la tendance est plus prononcée en TI, alors que le nombre de postes vacants a augmenté de 31,8 % chaque année entre 2016 et 2020, contre 24,8 % pour l’ensemble de l’économie. Bref, le secteur des TI devrait rejoindre et dépasser à ce chapitre le reste de l’économie dans les prochaines années, estime Mme Braham. « Tout indique que la demande va aller en augmentant. Déjà, la moitié des professions identifiées en TI sont en pénurie. C’est donc très important d’avoir un œil sur la rareté de la main-d’œuvre. » Le salaire horaire moyen offert pour les postes vacants en TI à Montréal était de 32 $ en 2020, contre 21 $ dans l’ensemble de l’économie. Les salaires offerts sont plus bas qu’à Toronto (38 $ et 24 $ pour l’ensemble) et Vancouver (36 $ et 23 $), un écart qu’on explique essentiellement par le plus faible coût de la vie à Montréal. On note par ailleurs la persistance d’un phénomène qui touche pratiquement toutes les professions en TI, la présence minoritaire des femmes, qui ne représentaient que 19 % des employés en 2020. Il s’agit d’une hausse notable depuis 2006, alors qu’elles représentaient 12 %, mais Montréal fait moins bien à ce chapitre que Toronto et Vancouver, où les femmes représentent 22 % de l’ensemble. « Ça va vraiment être un enjeu, c’est un bassin qu’il faut aller chercher », estime Mme Braham. https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2021-12-15/montreal-champion-de-la-croissance-des-ti.php
  6. Moderna choisira entre le Québec et l’Ontario d’ici la fin du mois prochain Le gouvernement Legault met toute la gomme afin d’attirer le fabricant de vaccins ici Olivier Bourque - Le Journal de Montréal Dans la dernière ligne droite de la course qui l’oppose à l’Ontario afin d’accueillir les installations du fabricant de vaccins Moderna, Québec affirme avoir déployé l’artillerie lourde. « Nous sommes extrêmement impliqués, on a une équipe à temps plein sur cela. J’ai moi-même eu l’occasion de rencontrer la présidente de Moderna Canada », a lancé le ministre de l’Économie et de l’Innovation Pierre Fitzgibbon. Selon ce dernier, la décision de Moderna, devenu célèbre durant la pandémie grâce à son vaccin à ARNm, sera rendue lors des prochaines semaines, probablement en janvier. Plusieurs villes québécoises comme Montréal, Laval, Québec et Sherbrooke sont sur les rangs. Vents favorables pour le Québec ? En août dernier, le fabricant américain avait annoncé la construction d’une usine au Canada, un investissement de plusieurs centaines de millions de dollars. Il y a quelques semaines, c’est la ville de Mississauga, en Ontario, qui semblait avoir une longueur d’avance. En entrevue avec Le Journal, le cofondateur Derrick Rossi avait indiqué que Toronto semblait tout désigné pour accueillir l’usine. Mais selon une source proche du dossier, le Québec aurait maintenant « des vents favorables » afin d’attirer l’entreprise. Parle-t-on d’une usine ou d’un prix de consolation comme un centre de recherche en développement ? Tout est sur la table. Autre signe porteur d’espoir pour le Québec, le chercheur Sidney Altman, lauréat du prix Nobel de chimie en 1989, est revenu récemment à Montréal, sa ville natale, afin de travailler à l’Institut de recherches cliniques de Montréal. Ce dernier s’est démarqué pour ses recherches sur l’ARN qui est à la base des vaccins de Moderna et Pfizer contre la COVID-19. Les derniers détails Selon le ministre Fitzgibbon, Moderna serait à finaliser « les derniers détails » de son plan au Canada. « On fait tout ce qu’on peut pour le Québec, on fait un effort énorme. [...] Mais on n’est pas tout seul », croit M. Fitzgibbon. De son côté, Montréal International met tout son poids pour faire pencher la balance du côté de la métropole. « Le Québec a déposé son offre, d’autres provinces ont pris plus de temps à le faire, c’est pour ça que ça prend plus de temps que prévu. Donc on attend, la balle est dans le camp de Moderna », a indiqué le président-directeur général de l’organisme, Stéphane Paquet, lors d’une entrevue avec Le Journal. Consolider le secteur Pour le gouvernement caquiste, la venue de l’usine de Moderna consoliderait le secteur pharmaceutique au Québec. « Le Québec est super positionné dans le secteur des sciences de la vie », a souligné le ministre de l’Économie. La construction de l’usine prendrait plusieurs mois, voire des années pour une mise en service en 2024. https://www.journaldemontreal.com/2021/12/14/moderna-choisira-entre-le-quebec-et-lontario-dici-la-fin-du-mois-prochain
  7. L’aérospatiale, secteur créateur de richesse et de fierté Le constructeur Saab a l’intention de s’installer à Montréal et de créer ici 3000 emplois s’il obtient le contrat d’approvisionnement des avions de chasse de l’Aviation royale canadienne. Pour l’entreprise suédoise, ce choix repose sur le fait qu’on retrouve au Québec une main-d’œuvre hautement qualifiée dans les domaines de l’aérospatiale et de la défense, ainsi que des partenaires, fournisseurs et chercheurs de grande compétence en aérospatiale. https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2021-12-13/l-aerospatiale-secteur-createur-de-richesse-et-de-fierte.php
  8. Québec injecte 151 M$ pour des emplois en TI Le ministre du Travail en a fait l’annonce ce matin en présence de firmes technos Le ministre du Travail du gouvernement Legault, Jean Boulet, a annoncé lundi matin à Montréal trois mesures de 151 M$ pour former et requalifier plus de 50 000 travailleurs en technologie de l’information (TI) ces cinq prochaines années. Francis Halin - Le Journal de Montréal «L’accroissement de la productivité, la numérisation, l’automatisation et l’implantation de technologies innovantes dépendent en bonne partie des entreprises et des travailleurs du domaine des technologies de l’information (TI)», a indiqué Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, par communiqué. «Les besoins sont grands, mais c’est avec la mobilisation de tous les acteurs concernés que nous arriverons à relever le défi de la croissance de ce secteur d’avenir», a souligné Mélanie Bosc, directrice générale de TECHNOCompétences. Requalification Pour y arriver, Québec prévoit prolonger le Programme pour la requalification et l’accompagnement en technologies de l’information et des communications (PRATIC) avec une enveloppe de 60 M$. On favorisera aussi le Programme de formations de courte durée privilégiant les stages dans les professions priorisées par la Commission des partenaires du marché du travail — volet technologies de l’information (31,5 M$). Enfin, pour faire souffler les ressources humaines, Québec accordera un soutien de 60 M$ de plus aux firmes pour former leurs travailleurs et améliorer leur gestion des ressources humaines et leur recrutement extérieur. * Ces investissements s’ajoutent aux 86,4 M$ déjà été accordés à ces programmes, ce qui porte les sommes investies à 237,9 M$ sur cinq ans. https://www.journaldemontreal.com/2021/12/13/quebec-injecte-151-m-pour-des-emplois-en-ti
  9. Moi aussi j'aime ce que je vois, et l'article en question confirme qu'il s'agit bien d'une tendance lourde, comme je l'observe moi-même depuis plusieurs années maintenant: En octobre 2021, près de 87 % des Québécois âgés de 25 à 54 ans occupaient un emploi, soit 4 points de pourcentage de plus que l’Ontario, 7 points de plus que l’Alberta et 10 points de plus que Terre-Neuve-et-Labrador. Aucune autre province n’arrive près du Québec, même pas la dynamique Colombie-Britannique (83 %). Surtout, la croissance du Québec à ce chapitre est pratiquement ininterrompue depuis… 28 ans (si l’on fait exception du confinement de 2020, essentiellement). En janvier 1993, seulement 68 % des 25-54 ans du Québec occupaient un emploi, contre 87 % aujourd’hui ! Le Québec avait commencé à remonter la côte dès 1993, bénéficiant d’une cohorte de plus en plus nombreuse de jeunes bien formés, mais rendus « dociles » par la récession et le chômage, celle de la génération X. Le rythme du rattrapage s’est surtout fait sentir à partir de 1997, comme si, une fois le référendum sur l’indépendance passé, les Québécois avaient concentré ailleurs leur énergie. La retraite des fonctionnaires, la lutte contre le déficit, la reprise économique… Vingt-cinq ans plus tard, force est de constater que notre obsession pour l’emploi, avec les décisions en conséquence, a porté ses fruits. Le Québec a dépassé l’Ontario pour le taux d’emploi en 2009 et l’Alberta en 2016, après les crises financières et pétrolières. La Colombie-Britannique suit le Québec de plus près, mais le Québec continue de dominer.
  10. Oui, bien évidemment. Mais il y a quand même un fond de vérité dans cette boutade car c'est un fait que les immigrés occupent souvent des logements laissés vacants par des Montréalais qui ont quitté pour la banlieue ou la campagne.
  11. Le problème de pénurie devrait durer une dizaine d'années encore. Tant mieux si certains temporaires deviennent permanents, en autant qu'ils contribuent à la société qui les accueille. Comme à Toronto par exemple? 😜 Pour Montréal je ne vois pas vraiment de problème car les Montréalais de souche quitte la ville pour la banlieue et laisse ainsi la place aux nouveaux arrivants. On a là une autre preuve de la générosité des Québécois. 😛
  12. Ce que j'aime c'est qu'ils attaquent le problème de la pénurie de main d'oeuvre sur plusieurs fronts en même temps, comme le recours à la main d'oeuvre temporaire, la reconnaissance des compétences des immigrants qui arrivent ici avec une formation professionnelle, les bourses spéciales aux étudiants de certains secteurs stratégiques et essentiels, la requalification des travailleurs, etc.
  13. Immigrants Québec investit dans la reconnaissance des diplômes et compétences Décrié depuis de nombreuses années, le processus de reconnaissance des diplômes et de compétences des personnes immigrantes devrait devenir plus efficace avec l’injection de 130 millions de dollars par le gouvernement Legault. Le ministre du Travail Jean Boulet a fait l’annonce de son plan d’action mardi. Isabelle Dubé - La Presse « Ça fait trop d’années que des immigrants professionnels rencontrent des obstacles pour la reconnaissance de leur compétence et ils ont de la difficulté à exercer leur métier alors qu’ils sont dans des domaines où les besoins sont particulièrement criants » a expliqué le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Jean Boulet lors d’une conférence de presse mardi. « Alors ce temps-là, il faut que ça se termine », a-t-il affirmé. Au programme : accompagnement, aide financière et augmentation de l’offre de formation d’appoint. Le plan d’action pour la reconnaissance des compétences des personnes immigrantes se décline en 6 mesures, dont la prospection pour trouver de nouveaux bassins de recrutement, le soutien des employeurs du Québec pour l’évaluation des études effectuées à l’étranger, l’accompagnement personnalisé des personnes immigrantes et le soutien financier aux personnes immigrantes en démarche de reconnaissance des compétences. Il s’agit d’un autre élément de l’Opération main-d’œuvre annoncée par le ministre Jean Boulet le 30 novembre. Il y a une pénurie de main-d’œuvre dans les services publics - santé, éducation, service de garde - ainsi que les technologies de l’information, le génie et la construction. Le gouvernement s’est donné le défi de requalifier 170 000 travailleurs dans ces secteurs ciblés, en collaborant avec des entreprises. Soutien de 500 $ par semaine Comme 34 % des personnes immigrantes abandonnent leur formation d’appoint ou leur stage faute de soutien financier, le gouvernement a prévu des mesures spécifiques pour s’assurer qu’ils les terminent. Ainsi les personnes immigrantes qui suivent une formation à temps plein recevront 500 $ par semaine et 250 $ pour une formation à temps partiel. Il y aura une exemption de paiement des droits de scolarité supplémentaires pour les professionnels formés à l’étranger tandis que les frais de transport et les frais de garde seront remboursés. « C’est selon moi la seule façon de réussir l’intégration de ces personnes-là non seulement dans la société québécoise, mais aussi dans nos entreprises », croit le ministre. « Dans ce dossier-là, il est important pour nous autres de sortir de la recherche de coupable. On est vraiment, comment on peut faire mieux pour accueillir les nouveaux immigrants », a précisé lors de la conférence de presse Gyslaine Desrosiers, présidente du Conseil interprofessionnel du Québec, qui a collaboré à l’élaboration du plan. « On voudrait que le processus soit plus rapide et plus simple. Ce n’est pas tant la période pour évaluer les compétences qui est longue. Ça, ça se fait en quelques mois à peine. Mais ces personnes-là ont besoin d’un accompagnement personnalisé dès la sélection », a-t-elle soutenu. « Le plan de @JeanBoulet10 était nécessaire. Il vise les bons enjeux : sélection en amont, soutien aux ordres professionnels, appui à la formation d’appoint et aide aux employeurs pour l’évaluation des équivalences », a twitté Michel Leblanc, président et chef de la direction, Chambre de commerce du Montréal métropolitain, en réaction à l’annonce du ministre. « Je suis aussi fier et je le mentionne que le Québec avec ce plan-là améliore sa réputation en termes de terre société d’accueil », a conclu le ministre Boulet. https://www.lapresse.ca/affaires/2021-12-07/immigrants/quebec-investit-dans-la-reconnaissance-des-diplomes-et-competences.php
  14. L’économie de Montréal se relève lentement L’économie de Montréal a souffert davantage de la pandémie que le reste du Québec, mais elle se relève lentement, sans avoir perdu son rayonnement international, constate le Mouvement Desjardins dans ses prévisions pour la métropole et sa région en 2022. Hélène Baril - La Presse Un recul plus prononcé Les fermetures de commerces et le télétravail ont fait plus mal à Montréal que dans le reste du Québec, constate Chantal Routhier, économiste senior de Desjardins, dans un portrait post-pandémie de l’économie montréalaise. L’économie a reculé de 2,7 % en 2020, soit davantage que la moyenne québécoise de - 2,3 %. Seules deux régions, l’Outaouais et le Nord-du-Québec, ont connu une pire performance. Le taux de chômage a grimpé à 11,7 %, un sommet en 17 ans. Après avoir rebondi cette année, Montréal devrait retrouver un taux de croissance solide en 2022, avec un produit intérieur brut (PIB) nominal de 5,2 %, supérieur à la moyenne provinciale de 5 %. Le taux de chômage devrait s’établir à 8,5 % cette année et à 7,4 % en 2022 dans l’île de Montréal, malgré les problèmes de pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs d’activité. Exode vers les banlieues La crise sanitaire a amplifié l’exode vers les banlieues que connaît Montréal depuis plusieurs années. Alors que 20 500 personnes en moyenne ont quitté la ville chaque année entre 2014 et 2019, il y a eu 35 931 départs en 2020. Privée de l’apport des immigrants et des étudiants étrangers, la population de Montréal n’a augmenté que de 0,2 % en 2020. Avec le retour graduel à la normale au centre-ville, « l’accroissement démographique devrait s’accélérer de nouveau à compter de 2022, estime l’économiste de Desjardins, mais il faudra un certain temps pour retrouver les taux de croissance affichés avant la pandémie ». Cet exode a eu un impact sur la revente de maisons existantes, qui a baissé de 2,3 % l’an dernier dans l’île de Montréal, la seule région du Québec à avoir enregistré une baisse du nombre de transactions. Cette tendance à la baisse se poursuivra en 2022, prévoit l’économiste de Desjardins. Le prix des maisons continuera toutefois d’augmenter, en raison de l’offre insuffisante, mais les hausses vertigineuses et les surenchères sont probablement du passé. Une réputation intacte Malgré ce passage à vide, Montréal a conservé une image de marque intacte sur le plan international, souligne l’étude de Desjardins, qui cite le prix de la meilleure stratégie d’attraction des investissements directs attribué à Montréal en 2020. La ville figure aussi en bonne position de plusieurs palmarès internationaux, dont celui des meilleures villes étudiantes à l’échelle mondiale. Fait à souligner, la ville a accueilli 41 congrès en 2020, soit plus que Washington (32), New York (30) et Chicago (17). Bien qu’il s’agisse d’une performance notable en temps de pandémie, le nombre de congrès a dégringolé de 119 en 2019 à 41 en 2020. L’investissement en hausse de 15,8 % En hausse constante depuis 2017, l’investissement a été stoppé net par la pandémie. L’investissement total s’est replié de 13,7 % en 2020, surtout à cause du report de projets privés. Cette année, l’investissement augmentera de 15,8 %, selon les prévisions de l’Institut de la statistique du Québec, pour atteindre 16,5 milliards. La hausse devrait se poursuivre en 2022, selon Desjardins. Les projets viendront autant du secteur privé que du secteur public, précise l’étude, qui cite les principaux : le Réseau express métropolitain (6,9 milliards), le développement de Royalmount (4,5 milliards) et la réfection du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine (2,1 milliards). https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-12-07/l-economie-de-montreal-se-releve-lentement.php
  15. C'est parfaitement vrai mais il faudrait cependant faire la distinction entre la puissance économique du Québec versus celle de l'Ontario et la puissance financière de Montréal versus celle de Toronto. Les gens d'affaires de Montréal se voyaient en fait comme une élite aristocratique et se comportaient comme un boys club. Mais c'est vrai qu'ils n'étaient présents qu'à Montréal et leurs investissements ailleurs au Québec se limitaient le plus souvent à leur(s) résidence(s) secondaire(s) qu'ils utilisaient pour les loisirs et les vacances. Par contre si on évalue la situation à l'échelle de la province plutôt qu'en se limitant à Montréal on constate que l'Ontario a nationalisé son électricité dès 1906 alors que le Québec ne l'a fait qu'en 1963. Cela aura permis à l'industrie de l'Ontario de se développer et se moderniser plus rapidement malgré le fait que nos richesses naturelles étaient nettement plus abondantes. Et pendant ce temps-là ici la Montreal Light, Heat and Power exerçait un monopole qui asphyxiait l'économie de Montréal, une mainmise totale qui durera de 1901 à 1944, soit justement la période où l'élite montréalaise connaissait ses plus beaux jours. Mais puisque nous sommes sur MTLURB je prendrai deux faits marquants de l'histoire architecturale de Montréal, soit la construction de la Sun Life en 1933 et celle de la Place Ville-Marie en 1962. La Sun Life est certes demeuré le plus haut édifice du Commonwealth pendant plusieurs décennies mais il est ironique de constater aujourd'hui que lorsque sa construction a débuté en 1913, au centre-ville actuel, il ne restait plus suffisamment d'espace sur la rue Saint-Jacques et la communauté d'affaires de Montréal était alors à son apogée. Mais lorsque ce somptueux édifice fut achevé en 1933 le transfert de la puissance financière de Montréal vers Toronto était déjà amorcé. Le déménagement de cette entreprise vers Toronto en 1978 marque d'ailleurs le début de l'exode massif de la population anglophone de Montréal vers Toronto. Pour ce qui est de la Place Ville-Marie, la fin de sa construction en 1962 coïncide selon certaines données économiques avec le moment où Toronto a pris l'ascendant sur Montréal. C'est aussi cette même année que René-Lévesque a tenté et réussi à convaincre les Québécois du bien-fondé de la nationalisation de l'électricité. Et comme l'on sait aujourd'hui cette opération marquait elle le début de l'affranchissement des francophones sur le plan économique. En fait on a longtemps eu les salaires les plus bas au Canada car la communauté dominante anglophone utilisait la main-d'oeuvre québécoise comme du cheap labour, un peu comme on le fait aujourd'hui avec les Chine et autres pays. Mais cela a fini par nuire au milieu des affaires car cela a engendré de vastes mouvements de grève et un certain chaos social qui n'ont fait qu'accélérer le déplacement du centre de gravité vers l'Ontario. Il est intéressant de noter à cet égard qu'après la formation du CNR en 1922 c'est la Bank of Commerce de Toronto qui en a assuré le financement et cela marquait un autre point tournant pour le milieu des affaires de Montréal et pour l'ensemble de notre économie. Follow the money, comme le veut le dicton.
  16. J'aime bien l'extrait suivant tiré de ton article. En parlant de Jason Kenney: Quebec’s identity as a nation, he says, “is an historical and culture reality that reflects Quebec’s distinctive history and language that goes back 400 years. “I don’t think it’s a contradiction to Quebec’s presence in a united Canada. Nor do I think it puts Quebec on a higher pedestal in terms of the federation. It just recognizes a historical cultural reality.” Je comprends que dans l'esprit de Kenney la reconnaissance de cette réalité pourrait jouer en faveur de l'Alberta qui cherche elle aussi à s'affirmer à sa manière. Cependant la principale différence entre le Québec et les autres provinces réside dans le fait que le Québec est la seule province a ne pas avoir signé la nouvelle constitution et cela entraine des conséquences juridiques qui jouent parfois en sa faveur.
  17. Il est estimé que vers la fin du 19e siècle une centaine de Montréalais possédaient à eux seul à peu près la moitié de la richesse du pays; ce sont cependant des chiffres très approximatifs car nous n'avons pas de données probantes à cet effet. Mais cette situation ne durera que jusqu'à la Crise de 1929, après quoi un long déclin s'est amorcé. Si j'ai parlé de la première moitié du XXe siècle c'était en fait parce que la puissance économique de Montréal a pris fin au début années cinquante, au sortir de la 2e Guerre mondiale. Mais ce n'est qu'en 1976 que la population de Toronto a dépassé en nombre celle de Montréal. Par contre au 20e siècle la population de l'Ontario a en effet toujours été supérieure à celle du Québec. On pourrait établir un parallèle entre d'une part le déclin de l'empire britannique et celui de Montréal, et d'autre part la montée en puissance des États-Unis et celle de l'Ontario. Cette transformation s'étant échelonnée sur plusieurs années au gré des évènements à l'échelle internationale, comme la Dépression et la 2e Guerre mondiale. Une chose est certaine c'est que lorsque les Québécois se sont réveillés au moment de la Révolution tranquille en 1960 la communauté des affaires anglophone de Montréal n'était déjà plus que l'ombre d'elle-même et le buzz financier s'était déplacé vers Toronto bien avant l'ouverture de la Voie maritime. Puis éventuellement l'autonomie des avions de ligne leur permettra d'effectuer des vols directs vers Toronto sans devoir passer par Montréal. On peut dire aujourd'hui que si Vancouver a gardé sa position géographique favorable Montréal a perdu la sienne depuis longtemps déjà.
  18. La différence c'est la posture des Québécois face à la langue. Et il s'agit ici d'une énorme différence. On peut ajouter à cela le modèle socialiste du Québec: Hydro-Québec, Caisse de dépôt, Investissement Québec, Fonds de solidarité FTQ, Mouvement Desjardins, etc. Outre la langue ce sont des facteurs qui encore une fois nous distinguent et cela indispose nombre de Canadiens qui suivent plutôt le modèle anglo-saxon du capitalisme et de l'individualisme. Dans ce contexte il devient donc très important de réussir car nous sommes différents. Si dans la première moitié du XXe siècle le Québec dominait l'économie à l'échelle canadienne, surtout à cause des anglophones, la deuxième moitié du XXe siècle elle a appartenu à l'Ontario et cela nous a valu nombre de sarcasmes et de remontrances, surtout que l'affirmation du fait français était en bonne partie à l'origine de nos difficultés économiques. Cependant le vent a commencé à tourner au début du XXIe siècle et il devient de plus en plus difficile pour le ROC de mépriser le Québec pour ce qu'il est. Et si l'on continue sur cette lancée on pourrait même commencer à susciter l'admiration du Canada anglais. C'est que pour les Canadiens anglais l'argent occupe une place prépondérante dans leur vie, bien davantage que pour les Québécois qui n'en font pas systématiquement une priorité absolue comme chez nos voisins.
  19. Je crois qu'en général les anglophones aiment les Québécois qu'ils côtoient individuellement. Ce qu'il n'aiment pas c'est l'affirmation du peuple québécois en tant que nation distincte du ROC. C'est que les Québécois ont toujours refusé d'être assimilés et plusieurs anglophones ne l'acceptent pas. Dans leur esprit le Canada est multiculturel mais partage une langue dominante: l'anglais. Au Québec on joue sur le même principe, mais avec le français plutôt que l'anglais. Il faudra bien un jour que les anglophones d'ici et du ROC cèdent sur ce point car les Québécois francophones n'abandonneront jamais leur culture. Les anglophones contrôlent beaucoup leur image et déploient de vastes efforts afin de masquer la réalité qui pourrait les faire mal paraître. On le voit notamment dans la façon qu'ils rapportent les nouvelles: si elles sont négatives à leur endroit ils essayent de les dissimuler le plus possible alors qu'ils font l'inverse pour tout évènement qui pourrait les faire bien paraître. Le problème c'est que pour le Québec ils font exactement l'inverse: ils montent en épingle les mauvaises nouvelles nous concernant et évitent de parler de ce qui nous met en valeur. Je donnerai un seul exemple: imaginons que le CSeries serait une création de l'Ontario. On en entendrait parler tous les jours au Canada anglais et la couverture médiatique serait dithyrambique. Pourtant au Québec on ne se gène pas, encore aujourd'hui, pour parler en bien du CF-105 Arrow chaque fois que l'occasion se présente. Je crois même que les Québécois sont plus fiers du Arrow en tant que Canadiens que les Canadiens le sont envers le CSeries qu'ils perçoivent comme une réalisation québécoise, donc qui ne les concerne pas. Ceci dit, ils tentent parfois de se l'approprier. J'en veux pour exemple le commentaire suivant concernant le CSeries de la part d'un expert bien connu basé à Vancouver: The CSeries has been designed in Canada and is manufactured in Quebec. La seule façon pour le Québec de se faire respecter de la part du Canada anglais c'est de devenir une puissance économique.
  20. En effet, depuis que je surveille ces statistiques Montréal a toujours affiché un taux de chômage plus élevé que le reste de la province. Je comprends que pour toutes sortes de raisons il peut y avoir d'importantes fluxions d'un mois à l'autre mais on peut tout de même observer une tendance sur le long terme et dans ce cas-ci il s'agit d'une tendance lourde.
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