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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. C'est une très bonne question mais je ne connais pas la réponse. Toutefois si les travaux ont repris c'est qu'au moins il n'y a plus de risque d'effondrement. Cela dit il se pourrait bien que certaines réparations doivent être effectuées à l'intérieur de l'Impérial, il faudra voir. Il est certain que si je vois la moindre information à ce sujet je la partagerai ici.
  2. Extrait de l'enquête de Statistique Canada: Après avoir progressé en septembre et avoir peu varié en octobre, l'emploi au Québec a augmenté de 46 000 (+1,1 %) en novembre. Le taux de chômage a diminué de 1,1 point de pourcentage pour s'établir à 4,5 %, soit un taux identique à celui observé en février 2020 avant la pandémie. Toute la hausse de l'emploi est survenue dans le travail à temps partiel, et elle s'est répartie dans la fabrication et dans un certain nombre de secteurs de services. En novembre, la RMR de Montréal a enregistré sa première hausse notable de l'emploi (+56 000; +2,5 %) depuis juin 2021, et le taux de chômage a diminué pour passer de 6,4 % en octobre à 4,8 % en novembre, ce qui est comparable au taux de 4,9 % observé en février 2020. En Ontario, l'emploi a progressé en novembre (+68 000; +0,9 %) pour un sixième mois consécutif, ce qui a porté la hausse totale depuis mai à 421 000 (+5,9 %). Les augmentations sont survenues dans le travail à temps plein, et en particulier dans les soins de santé et l'assistance sociale, le commerce de gros et le commerce de détail, la construction, et la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail. Le taux de chômage a diminué pour un sixième mois consécutif, en baisse de 0,6 point de pourcentage pour s'établir à 6,4 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis février 2020. Après avoir marqué une pause en octobre, la croissance de l'emploi a repris dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto en novembre (+44 000; +1,2 %), ce qui a porté la croissance totale depuis mai à 311 000 (+9,5 %). En novembre, la RMR de Toronto a enregistré un taux de chômage de 7,0 %, en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport à octobre et le taux le plus faible depuis février 2020.
  3. On a maintenant commencé à bétonner: je crois que le projet est reparti pour de bon.
  4. Petit extrait de l'article de Radio-Canada: Le Québec retrouve par le fait même le taux de chômage qu'il affichait en février 2020, avant la pandémie de COVID-19.
  5. Une autre baleine arrive à Montréal. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1844499/baleine-lumineuse-place-festivals-montreal-luminotherapie Photo 1: @DefinitelyNotMaxence Photo 2: @Vivien Gaumand
  6. Les travaux ont repris depuis quelques jours. Le problème semble donc avoir été réglé. Ils ont même complété ce qui leur fait office de roulotte de chantier, d'où les travaux seront dirigés. Le cliché ci-joint nous montre le chantier ce matin.
  7. Le cliché ci-joint date du 30 novembre dernier, le précédent (ci-haut) datant du 1er décembre.
  8. On a enfin recommencé à poser les fenêtres sur la façade ouest.
  9. Moi ce qui m'intrigue c'est ce qu'on peut apercevoir du projet de Cominar, au 895 de la Gauchetière. Je ne sais pas si cela représente réellement ce qui s'en vient, mais en tout cas les autres représentations 3D sont très fidèles à ce qui se construit présentement.
  10. C'est justement pour cette raison que les tarifs consentis sont si élevés, tout en augmentant progressivement sur la durée du contrat. On part en effet à 9,75 cents US du kw/h et on termine à 17,64 cents US le kw/h. La durée totale n'étant que de 25 ans, ce qui est somme toute raisonnable pour ce genre de contrat. Il faut savoir qu'au Québec nous payons présentement 5,69 cents US le kw/h. Par contre le coût moyen de production de l'énergie patrimoniale (Beauharnois, Manic-Outardes, Baie James, etc.) est d'environ 1,95 cents US le kw/h. La Romaine quant à elle revient à environ 5,85 cents US le kw/h, et pour les éoliennes présentement en construction Hydro-Québec paye aux alentours de 4,68 cents US le kw/h. Or, 30 milliards US$ équivaut à 38,5 milliard CD$, moins les coûts de transport. Sur 25 ans cela représente un revenu bien au delà du milliard de dollars par année dans les coffres de l'État, pour ce seul contrat.
  11. New York paiera 13,32 cents US du kw/h pour notre électricité Hydro-Québec vendra son électricité à la ville de New York au tarif moyen du gros de 13,32 cents US du kw/h, ou quelque 30 milliards de dollars US sur 25 ans. Martin Jolicoeur - Journal de Montréal C’est là quelques-uns des détails contractuels - tenus confidentiels jusqu’à présent - contenus dans les documents de plusieurs centaines de pages qu’a diffusés hier l’État de New York, dans le cadre d’un long processus de consultation publique sur la question. On se rappellera qu’en septembre dernier, la gouverneure de l’État de New York avait annoncé que le contrat d’alimentation en électricité de la Ville de New York était décerné au consortium mené par Hydro-Québec. Un contrat historique Ce contrat de 25 ans, connu sous le nom de Champlain Hudson Power Express (CHPE), est considéré à ce jour comme le plus important projet d’exportation de l’histoire de la société d’État. Selon les détails figurant dans le contrat signé entre Hydro-Québec et la New York State Energy Research and Development Authority, le tarif de gros offert à New York débutera à 9,75 cents US du kw/h (pour l’énergie, la puissance et le transport) dès la première année (2025), pour être indexé par la suite, de plus ou moins 2,5% par année. À la dernière année de ce contrat de 25 ans, le tarif payé par New York à Hydro s’élèverait donc à 17,64 cents US le kw/h. Et pour toute la durée de cette entente, devant prendre fin en 2051, Hydro avance un prix moyen de 13,32 cents US le kw/h. 30 milliards sur 25 ans En réaction à l’obtention du contrat par Hydro-Québec en septembre, le premier ministre du Québec Francois Legault avait laissé entendre sur Twitter que ce contrat avoisinait les 20 G$ US, une information qui n’avait jamais été confirmée par la suite. Le contrat étant maintenant devenu public, Hydro-Québec parle aujourd’hui davantage d’un contrat de 30G$ US, auxquels devraient toutefois être soustraits des frais de transport, payables à Transmission Developers (TDI) son partenaire américain dont les infrastructures souterraines de 545 km permettront d’acheminer l’électricité jusqu’à New York. Quelles sont les sommes qu’Hydro devra retrancher de ses revenus en frais de transport? Ce sont là, nous dit-on, des «informations tenues confidentielles» entre Hydro-Québec et TDI. La même discrétion est de rigueur lorsque questionnée sur les profits qu’entend tirer la société d’État de ce contrat milliardaire. Sur ce, sa porte-parole parle d’une «rentabilité comparable» à celle que lui procurera son projet d’approvisionnement en électricité vers le Massachusetts, qui fait actuellement l’objet de litiges importants dans le Maine empêchant la poursuite de travaux de construction de la ligne de transport déjà autorisée. Au Québec, les quelque 60 km de lignes souterraines envisagées entre La Prairie et Lacolle nécessiteront des investissements d’une «centaine de millions de dollars», selon les informations recueillies par le Journal en septembre dernier. Le Conseil des Mohawk de Kahnawake sera copropriétaire avec Hydro-Québec de cette ligne. https://www.tvanouvelles.ca/2021/12/01/new-york-paiera-1332-cents-us-du-kw-h-pour-notre-electricite-1
  12. L’échangeur Turcot sera vert dans une centaine d’années Il faudra un siècle pour que les arbres compensent les gaz à effet de serre Québec plantera 51 000 arbres pour compenser la pollution engendrée par la construction de l’échangeur https://www.journaldemontreal.com/2021/12/01/les-arbres-de-la-foret-turcot-sortent-de-terre
  13. EVLO à la conquête du marché mondial avec une batterie plus puissante La filiale d'Hydro-Québec EVLO veut profiter de la transition énergétique pour s'imposer. Moins d'un an après sa création, elle a mis au point son troisième système de stockage d'énergie, d'une capacité d'un mégawattheure. Olivier Bachand - Radio-Canada Baptisé EVLO 1000, il sera notamment vendu aux producteurs et aux distributeurs d'électricité qui œuvrent dans le secteur des énergies renouvelables et pour qui l'enjeu du stockage est primordial. C'est important de capter l'énergie quand elle est produite, que ce soit de l'éolien, de l'hydroélectricité ou du vent pour pouvoir la libérer au consommateur quand il y a un besoin de consommation. La batterie sert à ça. C'est la clé dans la transition énergétique, explique le PDG d'EVLO, Guillaume Hayet. Grâce à cette nouvelle batterie plus puissante, la filiale d'Hydro-Québec espère se tailler une place enviable dans ce créneau. On attaque un marché en très forte croissance, 30 % d'augmentation année après année. Si on regarde le marché visé, on parle de plus de 10 G$ US en 2030, et nous on veut capter pas moins de 10 % de ce marché-là, poursuit M. Hayet. Le grand patron d'EVLO affirme que l'entreprise a soumis sa candidature dans le cadre de plusieurs appels d'offres au Canada, aux États-Unis et en Europe. Dès mercredi, elle présentera son nouveau produit au congrès de l'association américaine du stockage d'énergie (ESA), à Phoenix, en Arizona. Avec une capacité d'un mégawattheure, le système peut alimenter en électricité l'équivalent de 200 maisons pendant une heure. Outre le stockage de l'énergie renouvelable, il permet aussi d'emmagasiner de l'énergie pour la redistribuer lors des périodes de pointe, ou encore de remplacer des génératrices à essence lorsque des travaux sont effectués sur le réseau électrique. Hydro-Québec utilisera d'ailleurs les premiers systèmes EVLO 1000 au cours des prochains mois dans le secteur de Parent, en Haute-Mauricie, pour alimenter ses abonnés de la région lors de travaux sur une ligne de transport à haute tension. Une technologie sécuritaire et écoperformante Pour atteindre ses objectifs ambitieux, EVLO tentera de convaincre ses clients potentiels que sa batterie est plus sécuritaire et plus verte que celles vendues par certains de ses concurrents. L'entreprise utilise des batteries au phosphate de fer lithié (LFP), réputées pour avoir une stabilité chimique et thermique supérieure à celle d'autres types de batteries, ce qui réduirait notamment les risques d'incendie. Le système EVLO 1000 est muni de plus de 200 capteurs pour évaluer la température interne, ainsi que d'un système de détection des émissions d'hydrogène. EVLO affirme que la durée de vie de sa nouvelle batterie peut atteindre jusqu'à 20 ans, et qu'elle est recyclable à 99 %. C'est écoperformant, il n'y a pas de métaux rares comme le cobalt, comme dans d'autres batteries, souligne Guillaume Hayet. Le système de stockage peut aussi être contrôlé au moyen d'un logiciel qui peut être installé sur un téléphone cellulaire. Ça permet de donner des commandes à distance, comme arrêter et démarrer, et de superviser toutes les données d'opération, indique le vice-président au développement des affaires chez EVLO, Martin Rheault. Les batteries développées par EVLO sont présentement usinées en Asie. L'armature du système de stockage et l'assemblage final sont, quant à eux, effectués dans les installations de CMP, à Châteauguay. C'est d'ailleurs à EVLO que l'entreprise doit sa croissance récente. Selon le vice-président qualité et amélioration continue, Alain Prévost, les commandes passées par la filiale d'Hydro-Québec pourraient bientôt représenter 15 % de son chiffre d'affaires. Le stockage d'énergie, c'est la direction que CMP a décidé de prendre pour poursuivre sa croissance. Des systèmes au Québec et en France Depuis sa naissance, EVLO a déjà commercialisé deux autres systèmes de stockage, d'une capacité de 125 et de 500 kilowattheures. Hydro-Québec procède présentement à l'installation de huit unités de 500 kWh à sa centrale solaire de La Prairie, en Montérégie. Coupler des batteries à une centrale solaire sert à capter un maximum d'énergie le jour quand le soleil brille, et de pouvoir la redistribuer quand le soleil est couché, explique M. Rheault. Des unités de stockage ont aussi déjà atterri en France, dans le cadre du projet Tonnerre, qui permettra d'emmagasiner 9 mégawattheures d'électricité provenant d'un parc éolien détenu par la société québécoise Innergex en Bourgogne-Franche-Comté. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1843554/hydro-quebec-stockage-energie-renouvelable
  14. Pendant longtemps on a mis de côté les handicapés, mais depuis un certain temps des efforts importants sont déployés afin de leur donner une formation avec l'idée qu'ils puissent éventuellement être embauchés par des entreprises qui auraient besoin de leurs qualifications. D'autres sont embauchés directement pour effectuer des tâches qui conviennent particulièrement à leur condition, je pense notamment à ceux qui souffrent d'autisme et qui s'accommodent bien de certaines tâches répétitives qui requièrent de la précision. Voici ce qu'avait à dire à ce sujet Jean Boulet, le ministre du Travail, à propos d'un de ces individus qui pourra prochainement intégrer le marché du travail et contribuer à la société: Je vous présente Olivier Roy, 18 ans! Il complète présentement une formation préparatoire à l’emploi et aspire à travailler dans le domaine des technologies.
  15. Voici un extrait particulièrement réjouissant à l'approche de Noël: Visitor activity in downtown Montreal has more than tripled this year and trails only New York City among a group of 23 North American municipalities tracked by the Avison Young real-estate advisory firm. Foot traffic in Montreal’s central business district soared about 212 per cent between Jan. 5 and Nov. 22, according to Avison Young data . That compares with increases of 237 per cent for New York, 150 per cent for the San Francisco peninsula, 146 per cent for Ottawa and 86 per cent for Toronto over the period. Foot traffic in downtown Montreal has more than doubled since Sept. 30, the figures also show.
  16. Une nouvelle fresque au Centre Bell qui nous montre la pinte de lait.
  17. De plus en plus d'experts se penchent sur la question et on se rend compte qu'il n'existe pas de solution simple car le problème est lui-même plus complexe qu'il n'y parait à prime abord. Mais pour l'instant ce qui semble se dégager c'est qu'il faudra agir sur plusieurs fronts en même temps comme la formation, la requalification, l'orientation, l'encadrement, l'immigration, l'automatisation, la rémunération, etc. Dans le fond le marché du travail c'est un peu comme l'immobilier où on peut se retrouver dans un marché d'acheteurs ou de vendeurs. Or nous sommes présentement dans un marché de travailleurs et les employeurs devront s'adapter et collaborer avec le gouvernement. Dans un premier temps il revient aux employeurs d'ajuster leurs niveaux de rémunération, mais pour des raisons évidentes ils préfèrent s'en remettre au gouvernement de qui ils exigent des solutions immédiates pour un problème que la crise sanitaire a exacerbé et accéléré. Seulement le gouvernement ne peut pas faire de miracles tout comme les employeurs ne peuvent pas augmenter les salaires trop rapidement non plus et c'est pourquoi il faut intervenir à plusieurs niveaux simultanément.
  18. ‘Perfect storm’ for UK manufacturers as costs, credit and cash crunch looms Sector faces ‘unprecedented combination’ of rapidly rising costs, supply chain woes and high debts from the pandemic Britain’s manufacturers are facing a “perfect storm” crisis of rapidly rising costs and towering debts that many fear could push them over the brink, according to a new survey. The leading industry trade body on Monday urged the government to introduce payment holidays on loans, warning that thousands of firms faced a “tipping point” that could make their business models unviable. Make UK said the UK’s manufacturing sector was facing “an unprecedented combination of a post-Covid credit, cash and costs crunch”. It said the UK’s factories were struggling with the burden of repaying debts racked up to get them through the pandemic as well as grappling with a raft of other challenges from supply chain disruption to shortages of HGV drivers and energy costs. James Brougham, the organisation’s senior economist, said: “Industry is facing the perfect storm … Given the inflationary spiral shows every sign of continuing to climb, many companies fear a tipping point that could make their business models unviable.” The trade body and accountancy firm RSM said their survey of more than 200 company finance directors found almost half (48%) had had trouble fulfilling orders as the supply chain crisis intensifies. Britain’s supply chain meltdown, much of which relates to Brexit, is leading to gaps on retailers’ shelves and price rises, and has prompted warnings of potential shortages of everything from Christmas trees to festive alcohol. Shoppers have already had to deal with shortages of a range of items. Supermarkets have been using cardboard cutouts of fruit, vegetables and other groceries to fill gaps on shelves, while big brands such as crisps firm Walkers and outlets such as McDonald’s and Nando’s have also been affected. Meanwhile, a global shortage of computer chips has caused problems for a number of industries. Britain’s manufacturing industry has endured its worst downturn for more than 30 years, with many companies taking on huge levels of debt in order to stay afloat. The closely watched survey found that two-thirds of companies (65%) said a lack of cash had hampered their growth plans. https://www.theguardian.com/business/2021/nov/29/perfect-storm-for-uk-manufacturers-as-costs-credit-and-cash-crunch-looms
  19. En fait les Québécois vivent plus vieux qu'ailleurs au Canada. Le vieillissement de notre population est donc moins rapide qu'ailleurs. Il serait plus exacte de dire que le vieillissement de notre population survient avant celui des autres provinces car le baby boom a commencé un peu plus tôt ici. Éventuellement ils éprouveront ailleurs les mêmes difficultés que nous mais avec un certain décalage. On peut quand même se consoler en se disant que nous sortirons de ce cycle de vieillissement avant les autres. Par ailleurs le phénomène ne durera que 10 ans, soit de 2021 à 2031. Et j'ai pleinement confiance en la relève qui a beaucoup plus envie d'entreprendre qu'à mon époque et qui n'a pas froid aux yeux. Le Québec a donc un bel avenir devant lui tant sur le plan social qu'économique. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore c'est le meilleur endroit au monde pour vivre et élever une famille. Et contrairement au Japon nous acceptons un grand nombre d'immigrés. La pandémie a certes ralenti le processus mais le rattrapage est en cours.
  20. En fait le secteur technologique était déjà passablement développé avant la création de la Cité du Multimédia en 1998. - Tout le domaine des effets spéciaux, qui fait aujourd'hui la renommée de Montréal, a débuté avec Softimage, compagnie fondée par Daniel Langlois en 1986 et qui a entre autres réalisé les effets spéciaux du film Jurassic Park, qui était alors une première mondiale. Softimage a ainsi contribué à la naissance de l'industrie des jeux vidéo à Montréal en fournissant bon nombre d'experts qui avaient fait leurs premières armes dans cette entreprise. - Dans un domaine similaire a été fondée en 1947 dans la région de Montréal par Laurent Thériault et Kenneth Patrick la compagnie CAE, spécialiste des simulateurs de vol. La simulation étant en quelque sorte le tout premier domaine des effets spéciaux, avant la lettre. CAE est aujourd'hui le plus grand fabricant au monde de simulateurs de vol et domine le marché. - Nortel, dont l'histoire tourmentée est assez bien connue, a été créé à Montréal en 1895. - SNC fut fondé en 1911 et Lavalin en 1936. - MDA a commencé à fabriquer des composantes pour les satellites à Sainte-Anne-de-Bellevue dès 1958. - Il ne faudrait pas oublier non plus que Bombardier a acheté Canadair en 1986 et a ainsi permis à l'industrie aéronautique de prendre son envol, au sens propre comme au sens figuré. - Et puisque tu parles d'Hydro-Québec, il faut savoir que l'IREQ a été créé en 1967 dans la foulée de l'invention des lignes de transport d'électricité de 735 kV pour le projet Manic-Outardes. D'ailleurs le livre Le génie québécois, dont tu nous a déjà parlé ici, a été publié en 1996, soit avant même la création de la Cité du Multimédia. Non, le déclin de Montréal vient du fait que le secteur financier s'est érodé progressivement au profit de Toronto et cela a commencé dès 1930 lorsque la Bourse de Montréal a commencé à être plus exigeante envers ses courtiers. Le résultat étant qu'ils ont fui vers la Bourse de Toronto où il n'existait pas de règles aussi contraignantes. Ce fut alors le commencement de la fin et cela s'est soldé par la fusion des deux bourses en 2009 au profit de Toronto. En fait cette histoire est beaucoup plus compliquée que ça mais l'important est de savoir que la puissance financière de Montréal avait déjà commencé à être transférée vers Toronto peu de temps après la Crise de 1929. Bien évidemment on peut ajouter à cela le départ massif des sièges sociaux vers Toronto, avec l'argent et l'expertise, lorsque les troubles politiques ont commencé en 1963. On doit certes beaucoup à Bernard Landry qui, comme Parizeau et Bourassa avant lui, et Legault aujourd'hui, sont tous des PM qui ont fait de l'économie une priorité absolue, mais il faut reconnaître en même temps qu'il existait déjà en 1998 une solide base technologique à Montréal, et même à Québec où est née l'industrie de la photonique au Canada avec l'invention par Jacques Beaulieu en 1965 d'un nouveau type de laser au centre de recherche de la base militaire de Valcartier. D'ailleurs la ville de Québec doit beaucoup de sa prospérité actuelle à cette invention.
  21. En 2015-2016 le gouvernement Couillard a réduit considérablement les dépenses de l'État mais cela n'a pas empêché l'économie du Québec de continuer de croître. On a là une preuve de la vitalité de notre économie depuis plusieurs années maintenant. Sinon il aurait suffi d'une réduction des dépenses de l'État pour ralentir l'économie, ce qui ne s'est pas produit. Oui l'économie de contracterait nécessairement, mais il est difficile de dire jusqu'à quel point. Cela dépendrait de l'état de l'économie au moment de l'augmentation des impôts. Cela fait maintenant plus de douze ans que le gouvernement de l'Ontario est déficitaire même si l'économie de la province demeure relativement forte, notamment grâce à la très grande vitalité de son secteur de la construction. On peut donc imaginer que s'il devait y avoir un ralentissement important des mises en chantier l'Ontario serait immédiatement affectée et accuserait une baisse de son PIB en même temps que les revenus de l'État diminueraient. Si de telles circonstances devaient survenir un relèvement des impôts deviendrait alors inévitable, à moins bien sûr que l'économie reparte rapidement. Il n'est donc par certain que le gouvernement de l'Ontario montera les impôts à court ou à moyen terme. Par contre si la tendance se maintient il y a de fortes chances que le gouvernement de la CAQ baisse les impôts au moment qu'il jugera opportun. D'ailleurs si ce n'était de la pandémie je suis à peu près certain qu'Éric Girard se préparerait à nous annoncer des baisses d'impôt dès le mois de mars prochain et cela marquerait alors le début de la campagne électorale...
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