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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Oui en effet, mais la tendance que j'observe me laisse prévoir un rééquilibrage des impôts à l'échelle pan canadienne dans les années à venir. Et ce pour deux raisons: 1- Certaines provinces ont une fiscalité qui n'est plus en adéquation avec l'évolution de leur économie et devront tôt ou tard monter les impôts. 2- Si la tendance se maintient, et je n'ai aucune raison de croire le contraire, on peut penser que les revenus de l'État québécois seront éventuellement suffisamment élevés pour permettre des baisses d'impôts significatives qui rendront le Québec plus compétitif même pour les célibataires ou les couples sans enfants. Ce n'est cependant pas pour demain car les finances de l'État sont comme un gros paquebot qui prend du temps à changer sa trajectoire. Mais comme la tendance que j'observe date de plus de 15 ans maintenant il est permis de croire que nous seront bientôt parmi les plus compétitifs, et ce à tous les niveaux de l'économie. Il faudra cependant être patient.
  2. L'économie du Québec se porte de mieux en mieux depuis environ 15 ans et les statistiques sont là pour le démontrer. Je suis de près le monde de l'économie depuis l'année 2007 et j'ai été témoins de l'amélioration constante des chiffres au Québec tant du côté du PIB que du chômage. On partait de loin il est vrai mais on pouvait déjà observer une tendance positive il y a plus de 15 ans. Par exemple, pendant la récession de 2009 le PIB a chuté de 3% au Canada mais de seulement 1% au Québec. Et le taux de chômage qui a toujours été plus élevé au Québec est passé sous celui de l'Ontario il y a quelques années déjà et au mois de février dernier était presque 3% moins élevé. On observe la même tendance au niveau de la dette qui au Québec ne cesse de décroître en fonction du PIB alors qu'elle augmente constamment en Ontario. Et cela fait environ deux ans que le Québec est la province où le taux de chômage est le plus bas au pays. Les chiffres de l'économie prennent leur pleine signification lorsqu'ont les comparent avec d'autres chiffres similaires des autres provinces et qu'ils démontrent une tendance soutenue. Or, depuis 15 ans environ les chiffres montrent que le Québec est sur une lancé qui lui permet non seulement de rattraper les autres provinces mais même de les dépasser. D'autres faits significatifs montrent également que le Québec fait souvent de meilleurs choix sur le plan sociétal que les autres provinces du Canada. Par exemple, Hydro-Québec se porte de mieux en mieux et est aujourd'hui l'une des plus importantes utilités publiques en Amérique du Nord et nous permet d'avoir les tarifs d'électricité les plus bas. Entretemps Ontario Hydro a fait faillite en 1999 et a été démantelée et partiellement privatisée. À Terre-Neuve ils sont dans la merde jusqu'au coup et le gouvernement fédéral devra vraisemblablement éponger une garantie de prêt de 8 milliards pour Muskrat Falls. Manitoba Hydro est également au bord de la faillite alors que sa dette est hors de contrôle. Même chose, only worse, pour BC Hydro. Bref, elles sont toutes en faillite sauf Hydro-Québec qui n'a jamais été aussi prospère. Et pour démontrer l'efficacité d'Hydro-Québec sachez qu'en même temps qu'elle construisait le complexe de La Romaine on construisait la centrale Muskrat-Falls à Terre-Neuve, la centrale Keeyask au Manitoba et la centrale Site C en Colombie Britannique. La Romaine est un complexe de quatre centrales d'une puissance totale de 1550 MW. Elle a coûté 8 milliards, soit un milliard de plus que prévu à cause de difficultés géologiques à la centrale Romaine-4 et la crise sanitaire. Muskrat Falls est une centrale de 824 MW construite au coût de 13 milliards. Keeyask est une centrale de 695 MW construite au coût de 9 milliards plus une ligne de haute tension de 500 KV qui a coûté 5 milliards. Site C est une centrale de 900 MW (nominal) en construction présentement en Colombie Britannique et qui éprouve des difficultés techniques quasi insurmontables. La facture est rendue à 16 milliards et le projet est loin d'être terminé. On peut déjà anticiper des coûts dépassant les 20 milliards mais trop d'incertitudes demeurent encore pour se faire une idée précise. Comme le dicton le dit: quand on se regarde on se désole, quand on se compare on se console.
  3. Avant ça je dirais. Le creux a été atteint lors du référendum de 1995. Tout était alors arrêté et il a fallu un certain temps avant que l'économie reparte. Par exemple aucun investissement ne s'est fait au ministère du Transport entre 1979 et 2004. Ce qui veut dire que pendant 25 ans il y a eu un minimum d'entretien des infrastructures et peu ou pas de nouvelles constructions. La situation économique a commencée à changer en 2000 lorsque Bernard Landry a créé la Cité du Multimédia alors qu'il était ministre des Finances. Puis en 2003 le Parti libéral a repris le pouvoir et cela a eu pour effet de rassurer les investisseurs. C'est aussi à cette époque que Hydro-Québec a construit quelque chose comme 13 barrages en 10 ans. Puis en 2013 Denis Coderre a été porté au pouvoir et cela a eu pour effet de donner un nouveau souffle à la ville, notamment grâce aux activités entourant le 375e anniversaire de la fondation de Montréal en 1642. Il y a également eu beaucoup d'investissements en intelligence artificielle à partir de 2016. Et à la même époque plusieurs travaux majeurs ont été lancés plus ou moins simultanément, comme le pont Samuel-de Champlain, l'échangeur Turcot et le REM, pour ne nommer que les plus importants. Il y avait également un important retard à combler au niveau de la construction immobilière qui se poursuit encore aujourd'hui. Sans oublier la nouvelle génération issue des quatre grandes universités de la métropole, composée pour une bonne part de jeunes qui veulent se lancer en affaire. Il y a beaucoup de touristes également qui veulent (voulaient) venir à Montréal et par conséquent l'aéroport a pris de l'expansion depuis quelques années grâce à une augmentation soutenue de l'achalandage. Tout cela a pris du temps avant de se matérialiser mais éventuellement on a fini par atteindre une masse critique qui fait qu'effectivement les choses s'accélèrent depuis environ cinq ans. Et pas seulement à Montréal car on retrouve le même dynamisme économique partout au Québec et dans toutes les régions.
  4. Voici le projet proposé par Kevin Pelletier, un étudiant de l'Université de Montréal. Le projet consistait en la création d’installations sportives publiques dans le secteur, qui en est dépourvu.
  5. Voici un peu de quoi cela aurait eu l'air. Photo: @Frederic Ansermoz
  6. Très belle composition sur le parc Jean-Drapeau. Il y a tellement de belles choses à Montréal qu'on dirait que les sujets sont inépuisables. Keep up the good work @Chris1989!
  7. Vidéo très intéressante consacrée à un endroit très original, du moins pour l'Amérique du Nord. Mais un jour il faudrait ajouter à ce splendide montage deux découvertes majeures qui ont été faites dans les années précédent le 375e anniversaire de la fondation de la ville de Montréal. Je parle ici de Fort Ville-Marie et du Parlement du Canada-Uni. Fort Ville-Marie, construit en 1645, est l'endroit où les premiers arrivants se sont installés afin de se protéger des attaques des Autochtones qui, on peut le comprendre, ne voyaient pas d'un bon oeil leur arrivée. Ce qu'on a découvert notamment en 2015 ce sont des restes de pieux appartenant à la palissade de cette fortification, et ce dans le sous-sol même du pavillon Québecor. Dans ce pavillon on peut également admirer la maquette de cette fortification (voir photo). L'endroit où était le Parlement du Canada-Uni est lui aussi situé à proximité du Musée et d'importantes fouilles archéologiques (voir photo) ont été entreprises ces dernières années afin de récupérer certains artéfacts (plus de 200 000) qui étaient ensevelis depuis l'incendie qui a détruit le parlement en 1849.
  8. Cette photo date de 2009. Je ne sais pas c'est quoi le critère pour qu'un photo puisse être considérée comme vieille mais au rythme du développement actuel une décennie me semble une éternité. Photo: @llahbocaj (2009-10-22)
  9. Pour ceux que cela intéresse voici la conférence de presse dans son entièreté:
  10. Une belle photo en provenance des archives d'Hydro-Québec.
  11. Le Centech se dote d’un fonds de capital de risque de 26 millions L’incubateur de jeunes pousses Centech, de Montréal, compte sur un nouvel allié pour financer ses protégés remplis de promesses. Québec et des partenaires injectent 26 millions dans un nouveau fonds destiné aux entreprises de haute technologie appelé Boreal Ventures. André Dubuc - La Presse L’annonce sera confirmée ce mercredi matin en présence du ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon. Boreal viendra appuyer le développement d’entreprises en phase de préamorçage et d’amorçage dans le domaine des sciences et du génie provenant du Centech et d’ailleurs au Québec, indique le communiqué. Issu de l’École de technologie supérieure (ETS), le Centech compte de belles réussites parmi ses finissants (voir encadré à la fin du texte). Avec une capacité d’investissement initiale de 26 millions, Boreal Ventures soutiendra les entreprises des sciences appliquées comme l’intelligence artificielle, les technologies médicales, l’industrie 4.0 et les objets connectés. Boreal veut aussi favoriser l’attraction de capitaux étrangers. L’innovation de pointe est marquée par un cycle de développement parfois plus long et des besoins en capitaux plus élevés que ses contreparties purement logicielles. - David Charbonneau, associé directeur chez Boreal Ventures Les 26 millions proviennent du gouvernement du Québec, par l’entremise de son mandataire Investissement Québec, de Teralys Capital, de Desjardins Capital, de BDC Capital, du Groupe Hewitt ainsi que de l’ETS. « Le soutien du gouvernement envers les entreprises de haute technologie performantes est primordial pour la relance de l’économie », dit Pierre Fitzgibbon. Un joyau dans l’ancien planétarium Dow Parmi ses faits d’armes, le Centech compte 1175 projets depuis 2016, plus de 150 millions de capitaux levés par ses entreprises, près de 500 emplois créés et un taux de survie de 65 % après cinq ans. Il a pris possession des locaux de l’ancien planétarium Dow, dans le sud-ouest du centre-ville, en 2018. « La création de Boreal Ventures permettra d’appuyer l’ambition du Centech de devenir l’un des 10 incubateurs les plus performants au monde, soutient Richard Chénier, directeur général du Centech. De plus, il alimentera les fonds de croissance en amenant les entreprises au niveau de maturité recherchée par ces investisseurs, ce qui fait souvent défaut à cette étape de développement. Il viendra aussi appuyer la valorisation scientifique au Québec et ainsi accroître le bassin des entreprises dans lesquelles Boreal Ventures souhaite investir dans l’avenir. » Organisme à but non lucratif ouvert à tous, le Centech se concentre dans les domaines des technologies médicales, du manufacturier, des télécoms et des microélectroniques et autres objets intelligents. En 2019, le Centech a été reconnu par UBI Global comme l’un des incubateurs universitaires les plus performants au monde. « [En s’associant à Boreal Ventures], nous serons aux premières loges pour voir naître de nouveaux champions technologiques qui contribueront à l’effervescence de notre écosystème d’innovation », affirme pour sa part Guy LeBlanc, président-directeur général d’Investissement Québec. Notons également la présence de la famille Hewitt parmi les financiers de Boreal Ventures. Fondé en 1952, le groupe a longtemps été le concessionnaire Caterpillar au Québec et a participé à la construction du Québec moderne, de Manic-5 à la mine de diamants Renard en passant par le Stade olympique et la reconstruction de Turcot. Les Hewitt ont vendu leur société à Toromont, de Toronto, en 2017 pour 1 milliard. « Notre groupe est fier de participer au développement d’un incubateur québécois et de soutenir des entreprises qui deviendront des fleurons de l’économie innovante de demain », soutient David Hewitt, président du Groupe Hewitt, dans le même communiqué. QUELQUES PERLES DU CENTECH Spark : Elle est sur le point de commercialiser une technologie concurrente au Bluetooth et vient de recueillir 17,5 millions dans une ronde de financement. Sollum : Fondée en 2015, Sollum Technologies s’inspire de la nature pour proposer aux serriculteurs la seule solution d’éclairage intelligent DEL qui reproduit et module dynamiquement tous les spectres de la lumière naturelle du soleil. La Fondation SolarImpulse lui a décerné le sceau Efficient Solution, accordé à seulement 1000 technologies dans le monde. Effenco : Fondée à Montréal en 2006, Effenco s’impose comme le chef de file dans l’amélioration de l’efficacité énergétique des camions lourds en leur permettant de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Elle est présente dans plus de 10 pays. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-02-17/le-centech-se-dote-d-un-fonds-de-capital-de-risque-de-26-millions.php
  12. Le taux de chômage bondit à 8,8 % au Québec Le taux de chômage a bondi de deux points en janvier au Québec avec le resserrement des mesures sanitaires. À 6,8 % en décembre, il s’est établi à 8,8 % en janvier, rapporte Statistique Canada. Pierre-André Normandin - La Presse L’agence fédérale note que le resserrement des mesures à travers le pays cet hiver a entraîné de nombreuses pertes d’emploi. Le taux de chômage est passé à 9,4 %, soit en hausse de 0,6 point. Il s’est perdu 212 000 emplois au Canada en janvier, principalement au Québec et en Ontario. Statistique Canada note que l’impact des commerces de détail non essentiel dans la belle province s’est particulièrement fait sentir. Le Québec affiche ainsi à lui seul une perte de 98 000 emplois en janvier. Les pertes se concentrent dans les emplois à temps partiel ; 92 500 ont en effet disparu, contre 5500 emplois à temps plein. Le nombre de chômeurs a boni de 30 %, passant de 304 300 à 394 600. L’Ontario affiche pour sa part un taux de chômage de 10,2 %, en hausse de 0,6 point. Plus à l’Ouest, l’Alberta a vu son bilan s’améliorer. Son taux de chômage a baissé de 0,4 point pour s’établir à 10,7 % en janvier. Mais la Colombie-Britannique a elle aussi encaissé un choc. Son taux de chômage est passé à 8,0 %, en hausse de 0,8 point. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-02-05/le-taux-de-chomage-bondit-a-8-8-au-quebec.php
  13. This is not a Discover Montréal video per se but I thought this would be the best place to post it since it can be viewed as an extension of "Old Montreal By Night - Cité Mémoire." INTO THE LIGHT - With Cité Mémoire https://gem.cbc.ca/media/absolutely-canadian/season-20/episode-17/38e815a-013528d8700?cmp=sch-into the light
  14. Le réputé studio Quantic Dream s’installe à Montréal Montréal réussira-t-elle à faire l’unanimité autour de Quantic Dream ? Le mythique studio français, adulé par des millions d’inconditionnels pour ses trames narratives, mais critiqué pour le manque d’action dans ses jeux vidéo, annonce ce mardi l’ouverture dans la métropole québécoise de sa première filiale à l’extérieur de Paris. À terme, une cinquantaine d’employés seront responsables du design de jeu, qui inclut les mécaniques qui sont souvent perçues comme le talon d’Achille de Quantic Dream. Karim Benessaieh - La Presse C’est le vétéran montréalais de l’industrie Stéphane D’Astous, un ancien directeur d’Ubisoft Montréal qui a fondé et dirigé pendant sept ans Eidos-Montréal, qui a été nommé directeur général. On a également annoncé le recrutement de Yohan Cazaux, anciennement responsable de la conception d’Assassin’s Creed Valhalla chez Ubisoft, à titre de directeur de jeu. L’équipe, qui compte déjà sept employés, s’installera dans des locaux avenue Atwater, au centre-ville. Le studio parisien de l’entreprise compte 180 employés. « Avec ses jeux narratifs, Quantic Dream est un studio qui va vraiment ajouter une corde à l’arc de Montréal, déclare M. D’Astous en entrevue. On en fait ici, mais on est surtout reconnus pour nos jeux d’action. » Script de 4000 pages La prochaine création du studio français, dont on ne révèle évidemment pas les détails, est « très ambitieuse », précise le directeur général. Comme c’est le cas depuis la fondation de Quantic Dream, en 1997, c’est son PDG David Cage qui en est le directeur créatif. Le studio a lancé cinq jeux depuis ses débuts qui ont remporté plus de 250 prix. Il a signé un contrat d’exclusivité avec Sony à partir de 2010, réservant ses œuvres à la PlayStation. Les trois jeux qui ont suivi, Heavy Rain, Beyond : Two Souls et Detroit : Become Human, sont considérés comme des bijoux de narration, avec des scénarios émouvants et d’une profondeur rarement égalée dans le jeu vidéo. Le plus grand succès du studio, Detroit : Become Human lancé en 2018 et qui s’est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires, est par exemple basé sur un script de 4000 pages qui a nécessité le recrutement de 300 acteurs et 360 jours de tournage, révélait Cage en entrevue en 2019. On a annoncé cette année-là la fin de l’entente d’exclusivité avec Sony. Tout en travaillant sur ses propres œuvres, le studio est devenu un éditeur indépendant et a lancé des versions PC de ses trois derniers jeux sur la plateforme d’Epic Games. Les prochains jeux seront « multi-plateformes », annonce M. D’Astous, qui n’exclut pas qu’ils soient également disponibles pour la Nintendo Switch. Quantic Dream a été au cœur d’une controverse en 2018, une enquête de trois médias français, dont Le Monde, révélant « une culture d’entreprise toxique, une direction aux propos et attitudes déplacés, des employés sous-considérés, des charges de travail écrasantes et des pratiques contractuelles douteuses. » Deux des plaignants dans cette affaire ont cependant été déboutés, tandis que Quantic Dream a finalement été condamné en 2019 à verser une amende de 5000 euros à un ex-employé. Grandir à Montréal Les détracteurs de Quantic Dream qualifient souvent avec dérision ses jeux de « cinéma interactif », où le joueur décide peu de l’action et se contente de choix proposés. Stéphane D’Astous n’est évidemment pas d’accord avec cette critique. « Ç’a marqué l’imaginaire de beaucoup de gens. Les personnages sont super bien développés, on s’y attache, il y a plusieurs fins possibles et chaque choix va avoir un impact. » Il note une progression évidente dans les mécaniques de jeu, qui sont devenues plus complexes de Heavy Rain à Detroit. C’est manifestement pour continuer sur cette tendance qu’on a choisi Montréal. « Les gens de Quantic Dream se sont demandé s’ils allaient faire une expansion « organique » en France pour réaliser leurs ambitions. Ils ont pesé le pour et le contre et ont réalisé que Montréal était la bonne place pour grandir […] Pour le prochain jeu, nous restons très ambitieux et on va continuer à développer un design de jeu encore plus sophistiqué. » Sa tâche principale d’ici la fin de 2021, c’est d’arriver à monter une équipe talentueuse et de lui donner un esprit de corps. « Le studio Quantic Dream a quand même une réputation qui va nous aider. Nous voulons bâtir un studio à échelle humaine. Je suis reconnu pour être un dirigeant accessible, à l’écoute, transparent. Avec moi, il n’y a pas de bullshit. J’ai un grand attachement pour mes employés. » Vendre Montréal En 2012, déjà, La Presse avait rapporté que Quantic Dream, craignant l’arrêt du programme français de crédits d’impôt, songeait à quitter son berceau parisien pour s’installer à Montréal. Ce coup de pouce fiscal avait finalement été reconduit. Au Québec, le studio bénéficiera d’un crédit d’impôt remboursable pouvant atteindre 37,5 % des coûts de main-d’œuvre. C’est durant ses années chez Eidos-Montréal, entre 2007 et 2013, que Stéphane D’Astous a rencontré les dirigeants de Quantic Dream. « J’avais gardé un certain contact avec eux. Eidos a été l’éditeur de certains de leurs jeux. J’étais de passage à Paris, j’ai voulu visiter leurs studios, on s’est assis et on a jasé. C’est resté comme ça, une discussion amicale, je leur ai vanté Montréal. Et voilà qu’en octobre dernier, ils m’annoncent : « Tu sais, la discussion qu’on a eue ? On aimerait la mettre à exécution ! » J’ai dit « Je suis tout ouïe ! ». Pour Montréal International, qui a accompagné Quantic Dream pour sa première expansion hors France, cette annonce montre la vigueur de l’industrie du jeu vidéo. « Encore une fois, la créativité du talent montréalais fait la différence, a déclaré par communiqué Stéphane Paquet, président-directeur général de Montréal International. Cette force grandit, se diversifie, ce qui fait que Montréal trône maintenant parmi les cinq plus grands centres mondiaux de production de jeux vidéo. C’est d’autant plus important de le souligner qu’il s’agit d’une industrie en très forte croissance au niveau mondial. » https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2021-02-02/le-repute-studio-quantic-dream-s-installe-a-montreal.php
  15. Le Quartier chinois vers 1980 lorsqu'on a débuté les travaux pour ériger le complexe Guy-Favreau. En bas à gauche de la première photo on voit au coin de Saint-Urbain et de la Gauchetière la pagode que la Ville avait offert en cadeau au Quartier chinois à l'occasion d'Expo 67. Sur la deuxième photo, qui date de 1978, on voit le parc qu'on avait fait avec le monument en question, qui hélas est disparu en 1981.
  16. Non loin de là on retrouve un peu le même genre de bâtiment avec le Holiday Inn. Au moins pour l'hôtel un certain effort a été fait pour intégrer certains éléments asiatiques, comme les pagodes sur le toit par exemple, qui nous rappellent qu'on est dans le Quartier chinois. Et à l'intérieur il y a même un jardin feng shui. Par contre pour le H&H rien ne semble avoir été fait pour nous rappeler qu'on est dans le Quartier chinois. Il me semble qu'on aurait pu faire un effort d'harmonisation avec l'arche de la rue Viger, d'autant plus qu'il s'agit du point d'entrée du Quartier chinois.
  17. La cure de rajeunissement de la Plaza Saint-Hubert est terminée L'emblématique artère commerciale rouvre en fin de semaine après plus de deux ans de travaux majeurs. Jérôme Labbé - Radio-Canada C'est la fin d'un long calvaire pour des centaines de marchands de La Petite-Patrie. La Plaza Saint-Hubert, l'une des plus grandes artères commerciales de Montréal, rouvre en fin de semaine après plus de deux ans de travaux. La circulation automobile y sera permise à nouveau sur l'ensemble du tronçon situé entre les rues de Bellechasse et Jean-Talon. Les travaux de réfection, amorcés à l'été 2018 avec l'abattage de 75 arbres, auront pris un peu moins de 30 mois. Comme les infrastructures souterraines devaient être mises à niveau, la Ville a saisi l'occasion de réaménager l'artère commerciale. On en a profité pour bonifier la rue de 53 millions, plutôt que d'avoir un gros chantier et une rue pareille comme avant, explique le conseiller municipal du district, François Limoges, qui se réjouit que le calendrier présenté initialement par son administration ait été respecté. On a respecté le budget à la lettre, malgré que le chantier a été fermé pendant cinq semaines à cause de la pandémie, se félicite-t-il. On a fait ça dans les temps et dans le budget et on en est particulièrement fiers. Ainsi, des trottoirs plus larges en pavés ont été construits et l'emblématique marquise de la Plaza a été remplacée par une autre – plus moderne, mais tout aussi distinctive – en acier et en verre. Un premier projet avait vu le jour sous l'administration du maire Coderre, mais celui-ci a été « revu et bonifié » par Projet Montréal en mars 2018. La fin des maux de tête quotidiens La Ville de Montréal et la Société de développement commercial (SDC) invitent maintenant les Montréalais à se réapproprier l'artère et à acheter local lors de leurs emplettes du temps des Fêtes. Car même si le calendrier a été respecté, les commerçants de la Plaza Saint-Hubert ont parfois trouvé le temps long ces dernières années. Pelles mécaniques et des marteaux-piqueurs ont longtemps fait partie de leur quotidien. Les travaux ont été très longs, reconnaît Catherine Lecompte, propriétaire de la boutique Arloca, mais le résultat est vraiment concluant, selon elle. Je trouve ça magnifique, ce qu'ils ont fait. Ça a été ardu, ça a été de longue haleine, mais on est vraiment content du résultat, alors on met ça en arrière de nous. - Catherine Lecompte, propriétaire de la boutique Arloca Le chantier a mis certains propriétaires au bord du gouffre, mais selon la SDCSociété de développement commercial, le bilan est somme toute positif : seuls trois magasins ont fermé en cours de route à cause des travaux, affirme son directeur général, Mike Parente. Dans son communiqué de presse, vendredi, la Ville de Montréal rappelle que trois programmes de subventions avaient été mis de l'avant pour aider les commerçants à passer à travers. Pour le seul programme Artère en chantier, 165 demandes ont été admises, dit-elle, pour un total dépassant les 27 millions. La Plaza Saint-Hubert accueille environ 400 commerçants, dont la première rôtisserie du même nom, fondée en 1951. Elle est promise à un bel avenir, selon l'artiste en arts visuels Pony, qui s'y est installée il y a un an et demi, alors que les travaux battaient leur plein. C'est un mix vraiment étrange de boutiques, résume-t-elle, juste assez étrange pour qu'on se sente à l'aise. C’est très multiculturel, aussi [...] Moi je suis convaincue qu'il va y avoir un attrait dans les prochaines années au niveau de la Plaza. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1756546/reouverture-rue-saint-hubert-travaux-chantier-reamenagement
  18. https://www.journaldemontreal.com/2020/12/12/des-trains-electriques-sans-conducteur
  19. Je crois qu'elle a été prise à partir d'un hélicoptère mais je n'en suis pas absolument certain.
  20. Le 628 est arrivé à l'adolescence depuis un certain temps déjà et sera bientôt un adulte.
  21. Caméra de chantier: 2020-12-10
  22. Dans le très important corridor Place Ville-Marie - Complexe Desjardins il n'y a pas si longtemps encore il n'y avait que SNC. Puis est venu s'ajouter l'Altitude et le Tom. Déjà commence à s'élever le 455 et le Maestria devrait monter bientôt lui aussi. Le 1 Square Philips suivra peu de temps après. On pourrait ajouter à la liste le V et le AC même s'ils sont de l'autre côté de René-Lévesque, donc à l'extérieur du corridor comme tel. Alors je suis tout à fait d'accord pour dire qu'à terme ce sera vraiment magnifique.
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