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ScarletCoral

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Tout ce qui a été posté par ScarletCoral

  1. Chronique de Mario Girard dans La Presse https://www.lapresse.ca/actualites/2020-09-23/enfin-elle-revit.php Enfin, elle revit ! Cela aura pris des décennies, mais la mémoire de Louis-Hippolyte La Fontaine, précieux personnage de notre histoire, trouve une nouvelle façon d’être célébrée. La maison qu’il a habitée pendant une bonne partie de sa vie connaît l’étape ultime de sa restauration. Son dévoilement officiel a lieu ce mercredi. Publié le 23 septembre 2020 à 7h00 MARIO GIRARD LA PRESSE Située au coin de la rue Lucien-L’Allier et de l’avenue Overdale, la demeure s’est débarrassée de son air sinistre et brille maintenant de tous ses feux. Elle est une véritable splendeur. Et constitue également un certain miracle. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Située au coin de la rue Lucien-L’Allier et de l’avenue Overdale, la maison de Louis-Hippolyte La Fontaine s’est débarrassée de son air sinistre et brille maintenant de tous ses feux. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Avec l’aide de spécialistes, la firme d’architectes chargée du projet a voulu reconstituer l’apparence qu’avait la maison à l’époque. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Des traces de balles datant de 1849 apparaissent toujours sur certaines pierres. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE L’intérieur de la maison est pour le moment vide. Il appartiendra au futur propriétaire de voir à son aménagement et à sa décoration. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Vincent H. Kou, vice-président, Développement corporatif et croissance du Groupe Brivia, et Anik Shooner, architecte associée principale de Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes Souvenons-nous de l’épisode malheureux des années 80, où un promoteur sans scrupule avait vidé son intérieur. À l’abandon pendant de nombreuses années, la maison de style néoclassique et Second Empire avait été couverte de graffitis. Ses fenêtres étaient placardées. Quant au terrain, il servait de stationnement. Je vous parlais dimanche de cadavres urbains. Voilà un bon exemple de cela. Citée par la Ville de Montréal en 1988 afin de protéger sa valeur patrimoniale et empêcher une démolition complète, la demeure d’une superficie de 6000 pieds carrés a donc été suspendue dans le temps pendant une longue période. Il a fallu la volonté des promoteurs des Groupe Brivia et Groupe Tianco pour qu’elle retrouve son caractère d’origine. « Quand on a pris possession de la maison, en 2011, il y avait des squatters qui vivaient à l’intérieur, m’a confié Vincent H. Kou, vice-président, Développement corporatif et croissance du Groupe Brivia. On a pris un engagement ferme avec la Ville de Montréal que nous allions la remettre dans son état d’origine. Ce fut un défi, mais un beau défi. » PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE La Maison de Louis-Hippolyte La Fontaine en 2012 Louis-Hippolyte La Fontaine a dirigé, avec Robert Baldwin, le premier gouvernement responsable du Canada-Uni. Il a été un pionnier de la démocratie au pays et a fait en sorte que les députés puissent s’exprimer en français au Parlement. Mais où fixer l’origine de cette maison qui a été occupée par Louis-Hippolyte La Fontaine de 1849 jusqu’à sa mort, en 1864 ? « Même si la maison a vécu plusieurs époques et transformations, nous avons décidé que nous voulions retrouver la demeure de 1849, explique Anik Shooner, architecte associée principale de Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes, firme responsable du projet. Ce fut un travail complexe, car nous disposions de peu de dessins de cette époque. » Avec l’aide de spécialistes, la firme a pu reconstituer l’apparence qu’avait la maison à cette époque. Toutes les pierres qui ornent la façade ont été retirées, nettoyées, numérotées. On a pris soin de ne pas effacer les marques du passé. Des traces de balles datant de 1849 apparaissent toujours sur certaines pierres. En effet, cette maison a une valeur hautement symbolique, car elle fut la cible d’émeutiers après que La Fontaine eut réclamé des dédommagements pour les citoyens francophones qui avaient vu leurs maisons incendiées lors de la rébellion des Patriotes de 1837-1838. L’argument qu’il aimait avancer était de béton et d’intelligence : « Les Canadiens sont devenus, par les traités, sujets anglais. Ils doivent donc être traités comme tels. » Difficile de contredire une telle pensée. Motivés par le journal The Gazette, des Canadiens anglais ont incendié le parlement, place d’Youville, avant de s’en prendre le lendemain (26 avril 1849) à la résidence de Louis-Hippolyte La Fontaine. « Le lendemain, les émeutiers se précipitèrent chez La Fontaine, forcèrent l’entrée de la maison, brisèrent les boiseries et le riche mobilier de style, arrachèrent les appuis des fenêtres et les volets, éventrèrent les planchers et fracassèrent les articles de porcelaine et de verre. Ils mirent le feu aux écuries, brûlèrent plusieurs voitures et déracinèrent une douzaine de jeunes arbres du verger », peut-on lire dans le Dictionnaire biographique du Canada. Les travaux de restauration, dont les coûts s’élèvent à 6,5 millions de dollars, ont été scrutés par des voisins bienveillants (qui devaient sans doute avoir très hâte de connaître cette étape) et des amoureux du patrimoine montréalais. « Quand ils voyaient une grue, certains s’inquiétaient, raconte Anik Shooner. On les rassurait en expliquant que nous voulions tout refaire et bien le faire. » En guise de rappel du verger qui s’étendait autrefois devant la demeure sur une très longue distance, on a planté des pommiers sur le terrain adjacent. L’intérieur de la maison est pour le moment vide. Il appartiendra au futur propriétaire de voir à son aménagement et à sa décoration. Qui en fera l’acquisition ? C’est la question que plusieurs personnes se posent en ce moment. Quelle vocation aura cette demeure ? Une résidence officielle ? Un musée (sur l’histoire du Canada-Uni) ? Un centre culturel ? Une résidence privée prestigieuse ? Les promoteurs sont prêts à entendre toutes les propositions. « Le propriétaire devra toutefois s’engager à respecter le caractère historique de la maison », tient à préciser Vincent H. Kou. Pour toutes les histoires d’horreur survenues récemment, pour toutes les maisons patrimoniales rasées ou malmenées, ce projet est un énorme baume.
  2. Incendie à la coop ce soir qui a eu besoin d'une 2e alarme On voit la 1re explosion de la bonbonne de propane à 12:20
  3. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-09-22/montreal/vers-une-hausse-du-nombre-de-maisons-a-vendre-d-ici-noel.php Vers une hausse du nombre de maisons à vendre d’ici Noël ? PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE Les futurs acheteurs de maison, qui peinent à dénicher la perle rare en raison du faible nombre d’inscriptions, pourraient avoir plus de choix d’ici la fin de l’année. Les futurs acheteurs de maison, qui peinent à dénicher la perle rare en raison du faible nombre d’inscriptions, pourraient avoir plus de choix d’ici la fin de l’année. La fin des reports de paiements hypothécaires et de plusieurs programmes d’aide visant à soutenir les ménages pendant la crise incitera certains propriétaires, plus serrés financièrement, à mettre une pancarte à vendre devant la porte, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ). Publié le 22 septembre 2020 à 7h00 NATHAËLLE MORISSETTE LA PRESSE « Avec le retour de propriétés sur le marché, les conditions vont être moins favorables aux vendeurs, mais il faudrait quand même qu’il y ait beaucoup d’inventaire pour déséquilibrer le marché à la faveur des acheteurs, affirme Charles Brant, directeur du service de l’analyse du marché à l’APCIQ. Donc, on pense que les prix dans certains marchés vont baisser, comme c’est le cas au centre-ville. On voit déjà qu’il y a de très fortes hausses d’inventaire de copropriétés dans le centre-ville. Dans d’autres marchés, dans des localisations qui sont recherchées, on ne pense pas qu’il va y avoir des baisses de prix, mais peut-être un ralentissement de la hausse des prix parce qu’elle n’est pas soutenable en ce moment. » M. Brant a été interrogé par La Presse à la suite de la publication, lundi, d’un rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) dans lequel on faisait état d’une augmentation de 11,8 % des prix des maisons à Montréal par rapport à la même période l’an dernier, sa plus forte croissance en 15 ans. « Il y a un manque d’inventaire criant, notamment pour certaines gammes de prix. Les gammes de prix pour les ménages moyens sont en forte hausse », souligne M. Brant. « Depuis quelques trimestres, on remarque que les prix sont plus élevés que le trimestre précédent, affirme pour sa part Lukas Jasmin-Tucci, analyste principal à la SCHL. Est-ce que ça veut dire que ça va continuer dans les prochains mois ? Pas nécessairement. » Martin Desfossés, coach en immobilier chez DuProprio, ne partage pas l’avis de Charles Brant et ajoute qu'en ce moment, « ce n’est pas un marché très confortable pour les gens qui font des demandes d’acquisition ». Il souligne toutefois que du côté de DuProprio, les propriétés vendues en juin et en juillet ont augmenté de 48 % par rapport à la même période l’an dernier. « Je ne vois pas à court terme le jour où on va avoir un inventaire à la hausse, indique-t-il. Et je ne pense pas que les prix vont diminuer beaucoup. »
  4. https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2020-09-22/musee-des-beaux-arts/quatre-candidates-externes-tenteront-de-se-faire-elire-au-c-a.php Musée des beaux-arts : Quatre candidates externes tenteront de se faire élire au C. A. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Valentine Goddard, Lydie Olga Ntap, Caroline Codsi et Claudette Hould tenteront de se faire élire le 29 septembre prochain lors de l’assemblée générale du Musée. Quatre femmes feront front commun le 29 septembre prochain pour « briser le statu quo » du conseil d’administration qui a congédié la directrice générale Nathalie Bondil en juillet dernier. Elles se présenteront contre les candidats de l’actuel C. A. qui souhaitent renouveler leurs mandats. Publié le 22 septembre 2020 à 11h17 JEAN SIAG LA PRESSE « C’est officiel, je me lance aux côtés de trois autres femmes absolument géniales, Lydie Olga Ntap, Caroline Codsi et Claudette Hould, pour une élection qui aura lieu le 29 septembre. Si vous êtes membres du Musée des beaux-arts, c’est un vote important », a écrit Valentine Goddard sur sa page Facebook mardi. Mme Goddard, qui est une avocate spécialisée dans les questions d’éthique et d’intelligence artificielle, a indiqué sur sa page Facebook vouloir proposer « une perspective extérieure, indépendante et d’une grande expertise reconnue par nos pairs pour ramener l’administration vers ses priorités : humanisme, inclusion et innovation ». Elle se présente ainsi avec l’avocate et fondatrice du Musée de la Femme, Lydie Olga Ntap, la femme d’affaires Caroline Codsi et l’historienne de l’art Claudette Hould contre au moins trois membres actuels, dont le président du conseil d’administration Michel de la Chenelière, qui briguera un poste de simple administrateur. M. de la Chenelière a en effet annoncé la semaine dernière qu’il démissionnerait de son poste de président du C. A le 29 septembre. Les 21 membres du Conseil ont désigné l’homme d’affaires et mécène Pierre Bourgie pour lui succéder. Sa nomination ne sera pas soumise au vote des membres. Rémi Quirion et Sylvie Demers sont les deux autres membres actuels du C. A. qui tenteront de se faire réélire, tandis que J. Serge Sasseville, qui est aussi président du C. A. de la Fondation de la Place des Arts, cherchera à combler le quatrième poste à pourvoir en remplacement de Joe Battat, l’unique administrateur ayant voté contre le congédiement de Mme Bondil. Dans une entrevue accordée au Devoir, Valentine Goddard a affirmé ne pas vouloir arriver « comme un parti d’opposition ». « Le positionnement qu’on a, c’est de proposer un vent de fraîcheur, d’amener une expertise, a-t-elle fait valoir. C’est plus une réplique à un statu quo, parce que le C. A. ne propose pas beaucoup de changement dans les nominations. » Les administrateurs sont élus pour une période de trois ans. Normalement, une fois tous les administrateurs élus, un président est élu parmi eux. Comme M. de la Chenelière a été élu l’an dernier (en avril 2019), et que M. Bourgie est nommé pour compléter son mandat, il n’aura donc pas à se soumettre à un vote. Rappelons que l’ex-directrice générale du Musée des beaux-arts de Montréal, Nathalie Bondil, a déposé une poursuite de deux millions de dollars vendredi dernier contre l’ensemble des administrateurs du Musée. Elle leur réclame 1 million en dommages moraux, ainsi qu’un million en dommages-intérêts punitifs pour « atteintes illicites et intentionnelles portées à ses droites fondamentaux de sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation. »
  5. La consultation écrite a été mise sur le site Web de l'arrondissement https://montreal.ca/articles/consultations-ecrites-dans-le-sud-ouest Présentation de la demande de PPCMOI http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ARROND_SOU_FR/MEDIA/DOCUMENTS/PRESENTATION_2308-2350 SAINT-PATRICK.PDF Vidéo de la présentation (YouTube)
  6. La consultation écrite a été mise sur le site Web de l'arrondissement https://montreal.ca/articles/consultations-ecrites-dans-le-sud-ouest Présentation de la Demande de PPCMOI http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ARROND_SOU_FR/MEDIA/DOCUMENTS/PRESENTATION_2560 SAINT-PATRICK.PDF Vidéo de présentation. https://youtu.be/PojLoUQPYK8
  7. La Devisubox a été déplacée sur le toit de l'Hexagone le 15 septembre. On ne peut plus voir le chantier du Gallery 3 15 septembre 8h02 15 septembre 11h33
  8. Trainsparence 🙄 https://www.ledevoir.com/opinion/libre-opinion/586319/le-rem-a-l-aeroport-un-fardeau-public-demesure Le REM à l’aéroport, un fardeau public démesuré Photo: Marie-France Coallier Le Devoir «Les gouvernements fédéral et provincial doivent refuser de fournir la moindre contribution à la station du REM à l’aéroport», affirment les auteurs. Texte collectif* 21 septembre 2020 Libre opinion Les gouvernements utilisent parfois des « partenariats public-privé » (PPP) pour deux motifs : en théorie, les PPP permettent de réaliser des projets en respectant les budgets prévus et en partageant, avec le secteur privé, certains risques d’un projet. Au Québec, les projets des hôpitaux universitaires (CUSM et CHUM) ont pourtant démontré le contraire avec d’énormes dépassements de budget. Malgré ces mauvaises expériences, le dernier gouvernement libéral a utilisé les mêmes arguments, pour justifier la réalisation du Réseau express métropolitain (REM). L’entreprise responsable de la réalisation du projet est CDPQ Infra, une entreprise privée créée par la Caisse de dépôt et placement du Québec. L’histoire va-t-elle se répéter ? Rappelons d’abord que, pour le REM, les choix de tracé et d’équipement de CDPQ Infra ont exigé des subventions importantes : le gouvernement provincial a pratiquement donné le tunnel du Mont-Royal et l’emprise du train de Deux-Montagnes ; le gouvernement fédéral a « donné » deux voies du pont Samuel-De Champlain à CDPQ Infra, qui n’a pas à payer de droits d’usage pour 99 ans. Ces infrastructures représentent des subventions de plus de 2 milliards de dollars. Il y a deux ans, CDPQ Infra a constaté que plusieurs composantes du REM étaient trop coûteuses. Elle a donc effectué des changements au projet : déplacement de la station Griffintown, abandon d’une station (A13), hausse des budgets… et elle a convaincu Aéroports de Montréal (ADM) de payer entièrement la gare de l’aéroport. Rappelons qu’ADM avait déjà investi pour un accès à l’aéroport par le sud. Mais CDPQ Infra a décidé que l’accès serait souterrain, par le nord. Les coûts d’une station ont donc été multipliés. Maintenant, à cause de la pandémie, ADM n’a plus les ressources nécessaires à la construction de la station souterraine de 600 millions. CDPQ Infra et ADM demandent donc aux gouvernements de payer la station. L’histoire va-t-elle se répéter ? Les gouvernements vont-ils accepter de payer la station ? Si un développeur du secteur privé, chaque fois qu’il rencontre un imprévu, n’a qu’à tendre la main au gouvernement pour un chèque en blanc, tous les risques sont assumés par les contribuables. Les gouvernements fédéral et provincial doivent refuser de fournir la moindre contribution à la station du REM à l’aéroport. CDPQ-Infra a deux choix : A) Payer elle-même la station et ainsi accepter que son profit sera moindre que les 8 % visés. B) Annuler la réalisation de l’antenne vers l’aéroport. Certains élus ont récemment affirmé qu’une station du REM à l’aéroport est absolument essentielle. Cette affirmation est absurde. Selon l’étude d’achalandage Steer Davies, la station du REM à l’aéroport attirera un faible achalandage : 2700 déplacements par jour toute la première année et 3800 déplacements par jour en 2031 (sur un achalandage total du REM de 160 000). Il s’agit de prévisions qui ne tiennent pas compte de la pandémie ou des changements climatiques. Ces prévisions sont trop élevées. La pandémie a créé un contexte qui va réduire l’usage de l’avion. De plus, dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, il faudra que le carburant des avions soit assujetti aux taxes sur le carbone. Cela va faire augmenter le prix de chaque billet d’avion de plusieurs centaines de dollars et ainsi réduire l’usage de l’avion. Il est donc probable que l’achalandage de la station de l’aéroport soit de l’ordre de 1000 à 1500 déplacements par jour. Un tel achalandage ne peut pas justifier un investissement de plus de 1,1 milliard (600 millions pour la station, 500 millions pour le tunnel sous les pistes). En contraste, lorsque la planification et la gestion du transport collectif sont réalisées par le secteur public, un investissement de 1 milliard permet d’implanter une grosse ligne de tramway attirant 50 000 déplacements par jour. Un exemple pertinent d’un tel projet est la ligne de tramway « Dorval–Lachine–centre-ville ». Dans un contexte de transition énergétique, il importe de dépenser judicieusement les sommes disponibles pour le transport collectif, dans le but non pas d’accroître le bénéfice des promoteurs, mais bien de desservir le plus grand nombre possible d’usagers. * Signataires : Luc Gagnon et Jean-François Boisvert, Coalition Climat Montréal ; Mathieu Vick, Syndicat canadien de la fonction publique ; Alison Hackney et Leslie Murphy, Trainsparence
  9. L'Hexagone 2 (et même le 1) était plus intéressant (je n'ai pas écrit « plus beau » 🙃) quand Devimco a lancé les District Griffin
  10. La fiche du projet est en ligne : https://res.cloudinary.com/villemontreal/image/upload/v1600119332/portail/lsg8exrevyh0lafcku0r.pdf Les consultations écrites de Ville-Marie : https://montreal.ca/articles/consultations-en-mode-virtuel-dans-ville-marie Demandeur : Eeyou Eenou Realty Properties / Cogir-Dev McGill Concepteur : Douglas Cardinal Architect / Lemay Contexte Des demandes de démolition, de surhauteur et de dérogation mineure ont été déposées afin de permettre une construction sur un emplacement occupé par un ensemble bâti situé au 255-277, rue Duke et 270-280, rue Prince. La présente démarche concerne spécifiquement la demande de dérogation mineure qui vise à autoriser un mode d’implantation en continguïté plutôt que le mode isolé du côté de la rue Prince. Le site Le site occupe la moitié sud-est de l’îlot compris entre le boulevard Robert-Bourassa (Duke) et les rues William, Prince et Ottawa. Il est occupé par un stationnement de surface et par un assemblage de quatre bâtiments construits à diverses époques. Les deux qui longent la rue Duke ont été essentiellement construits entre 1975 et 1980, tandis qu’en bordure de la rue Prince, le 270 date de la fin du 19e siècle et le 280 a été construit dans les années 30. Ils étaient occupés jusqu’à récemment à des fins de bureau ou d’entreposage. Le projet Le projet consiste en la construction d’un ensemble bâti multifonctionnel ainsi que près de 388 logements, dont les deux tiers seraient de type locatif. · La construction proposée comporte un basilaire de 2 à 6 étages sur les rues Prince et Ottawa et une surhauteur de 26 étages (80 m) du côté de Robert-Bourassa (rue Duke). Une portion (côté rue) du bâtiment construit au 19e siècle sis au 270 rue Prince, ainsi que la façade du bâti sis au 280 de la même rue sont conservés in situ et intégrés à la construction. · Un stationnement souterrain (± 120 places) est accessible depuis la rue Prince. Cadre réglementaire : Le projet est conforme aux normes, orientations et critères du règlement d’urbanisme, à l’exception du mode d’implantation qui requiert une dérogation mineure en raison de la conservation de la façade du 280, rue Prince. Étant situé dans un secteur où le mode d’implantation est déterminé par le voisin adjacent et ce dernier étant implanté en mode isolé, le projet devrait être également implanté en mode isolé, avec une marge latérale. La conservation de la façade existante, qui est implantée à la limite latérale 0, requiert donc une dérogation mineure. Considérations · Le projet répond de façon satisfaisante aux conditions d’une demande de dérogation mineure. · La dérogation mineure est requise afin de conserver la façade d’intérêt du bâtiment situé au 280, rue Prince. · Le projet permet d’assurer la conservation et la mise en valeur d’une portion d’un bâtiment représentatif des débuts de l’industrialisation du faubourg des Récollets, ainsi que la façade d’un bâtiment industriel caractéristique des années 30. · L’absence d’une marge latérale sur la rue Prince est compatible avec la présence du quai de chargement et de l’accès véhiculaire situés sur la limite voisine de la propriété adjacente. · La contiguïté demandée est une caractéristique typique du faubourg des Récollets. · La dérogation mineure visée n’est pas susceptible de causer un préjudice au voisinage. · En parallèle de la présente démarche, le projet est soumis à la procédure de révision pour une surhauteur et à la procédure du CÉDD. Élévation rue Prince Objet de dérogation : Continuité sur la rue Prince Vidéo de présentation de la demande de démolition
  11. Le Cathcart change de modèle d'affaires https://montreal.eater.com/2020/9/18/21444635/le-cathcart-food-hall-reimagined-italian-piazza-sociale-pvm Le Cathcart Food Hall Gets Reimagined as an Italian “Piazza” Piazza Sociale opens on Tuesday, becoming one of the largest sit-down restaurants in town by Valerie Silva Sep 18, 2020, 12:36pm EDT Riccardo Bertonlino, Nicholas Giambattisto, and Federico Bianchi of PVM newcomer Piazza Sociale. Piazza Sociale [Official Photo] After opening just eight months ago, Le Cathcart is changing course with the launch of Piazza Sociale, a restaurant modelled on Italy’s bustling public squares, on September 22. Settling beneath Place Ville-Marie’s imposing glass skylight, the sit-down restaurant serving light Italian fare will take over the space previously occupied by the food hall’s three full-service restaurants: Japanese cantine Akio, Pizza del Fornaio, and Mirabel brasserie. Piazza Sociale will operate within this existing infrastructure, serving cold appetizers, pizza, foccaccia, and more hot plates out of the aforementioned kitchens — though all under the direction of Bologna native chef Riccardo Bertonlino, who prior to this had been the executive chef at Ritz Carlton’s famed fine dining locale Maison Boulud for eight years. Bertonlino is joined by chef Nicholas Giambattisto (formerly Un Po’ Di Piu) and chef Federico Bianchi (formerly Pizzeria Bottega), both of which have been with Le Cathcart since its opening earlier this year, at Mirabel and Pizza del Fornaio, respectively. Together, the three created a menu that features appetizers (including arancini, burrata and veal tartar) ranging from $10 to $20, pastas sitting at the $20-25 mark and meat mains (branzino, porchetta and beef) hovering around $30. Piazza Sociale [Official Photo] “The idea of creating a public space has been with us since day one. When we first designed Le Cathcart, we already had in mind the idea of a piazza, where you have buildings all around you and you’ve got buskers and restaurants and activity. We thought we could take that even further with this restaurant,” says Alexandre Besnard, co-founder of restaurant and bar group A5 Hospitality, which, along with Sid Lee and Menkès Shooner Dagenais Letourneux, designed Le Cathcart and now operates it. Reconfiguring the space for Piazza Sociale took just over a month, Besnard says: “But the infrastructure was there, even for decor, we didn’t really have to reinvent much. We’ve added patio lanterns and a few other elements, but the bones were already there.” Le Cathcart/Supplied The food hall’s east-side counter alley will remain intact, though at the moment only at limited capacity with just five of the usual 12 kiosks running: Dirty Greens salad bar, Korean fried chicken counter Chikin, Canadian burger chain Uniburger, Tulum Taqueria, and Karma Poke are open from 11 a.m. to 3 p.m. for the downtown lunchtime crowd. With an expected 12-month lifespan (likely as long as the lease), Piazza Sociale is what Besnard calls “éphémère,” French for pop-up, though he doesn’t quite like that term. “It could end up being longer depending on how things play out,” he adds. With physical distancing measures in place, the restaurant has set a 250-person capacity cap, which would make it one of the largest full-service, sit-down restaurants in town, and a good no-reservation-needed option. Before restaurants were mandated to maintain two metres’ distance between clients, the space could have accommodated 1,000 at once. “When COVID first hit, my partner [Patrick Hétu] and myself were like, ‘We’re lucky; we have one of the largest restaurant in the city and we’ll be able to, at some point, operate okay with the measures in place,” Besnard says. “Even when it comes to the ventilation system, it was built for 15,000 people at the same in that entire building ... I know not everyone feels secure to go right now, but for the people who do, I think we will be at the top of the list. I hope so at least.” Le Cathcart — part of a broader revitalization project for Esplanade PVM — opened to the public in January, becoming the third food hall to grace the city in a span of just six months. (Le Central, nearby Place des Arts, opened in September 2019, and Time Out Market, in the top floor of downtown’s Eaton Centre, opened in November 2019.) Felled by the pandemic, the food halls were all forced to close in March, until each reopened in early to mid July. For now, Piazza Sociale will be open for lunch and dinner, but as of October may be adding brunch to the lineup. Piazza Sociale is open as of September 22 at 1 Place Ville Marie, from Tuesday to Saturday from 11 a.m. to 11 p.m..
  12. Suite... https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1734851/poursuite-nathalie-bondil-mbam-renvoi-diffamation Nathalie Bondil poursuit le MBAM pour 2 millions de dollars Nathalie Bondil a été directrice et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal pendant 14 ans. PHOTO : RADIO-CANADA Radio-Canada Publié à 14 h 21 L’ex-directrice générale et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) Nathalie Bondil, renvoyée par l’établissement muséal il y a un peu plus de deux mois, a déposé vendredi une poursuite contre son ancien employeur. Nathalie Bondil s’est adressée à la Cour supérieure pour réclamer des membres du conseil d’administration du MBAM qu’ils lui versent un million de dollars en réparation des dommages moraux causés par leur conduite abusive, illégale et fautive. À cela s’ajoute un autre million de dollars en dommages et intérêts punitifs pour atteinte à sa dignité, son honneur et sa réputation qui, d’après la demanderesse, menacent de mettre un terme à sa carrière en raison de propos calomnieux, mensongers et diffamatoires. Elle et son équipe demandent aussi – si elle obtient gain de cause – que la décision du tribunal soit publiée sur le site Internet du musée pendant au moins trois mois. Selon le document transmis à la Cour par ses avocats, Mme Bondil continue de rejeter catégoriquement les allégations de harcèlement psychologique formulées par le conseil d'administration du MBAM et certains de ses ex-employés. « Les défendeurs ont orchestré, mené et continuent de mener, intentionnellement, une campagne de salissage et de destruction de la réputation de Mme Bondil, dans le seul et unique but de masquer la véritable raison qui les ont poussés à congédier intempestivement et malicieusement Mme Bondil. » - Extrait de la demande introductive d’instance en dommages et intérêts Cette raison, maintient Nathalie Bondil, est son refus de soutenir publiquement l’embauche de la conservatrice en chef du musée. Le document légal dresse par ailleurs une longue liste de mesures et d’initiatives, sous sa direction, pour assurer des relations de travail saines au sein de l’organisation.
  13. Il est parti! https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1734769/mbam-michel-de-la-cheneliere-pierre-bourgie-nathalie-bondil L’homme d’affaires Pierre Bourgie succède à Michel de la Chenelière au C.A. du MBAM Le Musée des beaux-arts de Montréal PHOTO : MBAM Radio-Canada Publié à 10 h 12 Quelques semaines après la controverse suscitée par le renvoi de l’ancienne directrice générale Nathalie Bondil, l’actuel président du conseil d’administration du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), Michel de la Chenelière, a annoncé vendredi qu’il ne briguera pas un nouveau mandat. Ce dernier demeurera en poste jusqu’à l’Assemblée générale annuelle des membres, prévue le 29 septembre prochain. Le départ de Michel de la Chenelière était réclamé par une partie des membres du musée, qui estimaient que le C.A. avait outrepassé ses droits en renvoyant Nathalie Bondil. Dans une lettre ouverte, ces membres avaient aussi dénoncé des irrégularités dans le fonctionnement de ce C.A. L’homme d’affaires montréalais Pierre Bourgie a ainsi été désigné pour remplacer M. de la Chenelière. Il a siégé sur le C.A. du MBAM de 2009 à 2018 et a également travaillé sur différents comités d'acquisition du musée. Pierre Bourgie siégera notamment sur le comité chargé de recruter la personne qui assurera la direction du MBAM, un poste laissé vacant depuis le départ de Nathalie Bondil. Plus de détails à venir. ---------------- https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2020-09-18/c-a-du-musee-des-beaux-arts-de-montreal/pierre-bourgie-designe-pour-succeder-a-michel-de-la-cheneliere.php C.A. du Musée des beaux-arts de Montréal Pierre Bourgie désigné pour succéder à Michel de la Chenelière PHOTO ULYSSE LEMERISE, ARCHIVES LA PRESSE Pierre Bourgie a été désigné pour succéder à Michel de la Chenelière comme président du conseil d’administration du Musée des beaux-arts de Montréal. Coup de théâtre au Musée des beaux-arts de Montréal. L’homme d’affaires et mécène Pierre Bourgie est désigné par le Musée comme successeur de Michel de la Chenelière à la tête du conseil d’administration. Publié le 18 septembre 2020 à 9h41 Mis à jour à 10h06 JEAN SIAG LA PRESSE À moins de deux semaines de l’assemblée générale de ses membres, le président du conseil d’administration du Musée des beaux-arts, Michel de la Chenelière, qui briguait un deuxième mandat, se retire. Il demeurera en poste jusqu’à la tenue de l’assemblée, le 29 septembre, a annoncé la direction du Musée vendredi, qui a désigné Pierre Bourgie comme son successeur. « Je choisis de quitter la présidence de ce musée que j’aime profondément de manière à lui permettre de véritablement entrer dans une nouvelle ère de développement. C’est avec le sentiment bien légitime d’avoir contribué, solidairement avec le conseil d’administration, au mieux-être et à l’épanouissement des employés du Musée que je passe le flambeau à Pierre Bourgie, un homme pour qui j’ai le plus grand respect. Le Musée peut compter sur M. Bourgie, un homme de talent qui, tout comme moi, a toujours démontré un engagement sans équivoque envers cette institution et ses formidables équipes », a déclaré Michel de la Chenelière par voie de communiqué. Pierre Bourgie, qui a été membre du conseil d’administration du MBAM de 2009 à 2018, a ainsi été désigné comme successeur de Michel de la Chenelière, mais sa nomination devra être entérinée par les membres votants du Musée lors de l’Assemblée générale du 29 septembre. « C’est avec humilité et enthousiasme que j’ai accepté de prendre la relève de Michel de la Chenelière à titre de président du Conseil du Musée des beaux-arts de Montréal. Je veux saluer le leadership de Michel et le remercier pour son travail dévoué et engagé. Je sais que je pourrai compter sur lui pour assurer une transition harmonieuse toujours dans les intérêts supérieurs du Musée. Je veillerai, dans l’exercice de mes fonctions, au respect des employés inspirés et experts, des membres du Conseil, de ses bénévoles engagés, donateurs privés et publics et nombreux amis et visiteurs » a indiqué M. Bourgie dans le communiqué publié par le MBAM. Le conseil d’administration du Musée des beaux-arts de Montréal est sous les feux des projecteurs depuis la mi-juillet lorsque son président, Michel de la Chenelière, a annoncé le congédiement de la directrice générale et conservatrice en chef du Musée, Nathalie Bondil. Son successeur désigné, Pierre Bourgie, n'a pas l'intention de revenir sur cette décision. Il a indiqué que son premier mandat était de « soutenir activement le comité pour le recrutement de la personne qui prendra la direction du Musée ».
  14. Statut sur les travaux du REM dans Griffintown (source : comité de bon voisinage Griffintown du 17 septembre)
  15. Ça ne va pas bien pour Cominar Le projet au dessus de la gare centrale est peut-être à risque https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-09-16/immobilier/cominar-se-prepare-a-sa-mise-en-vente.php Cominar se prépare à sa mise en vente PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE Propriétaire de Place Alexis Nihon, de la gare Centrale et du Mail Champlain (photo), Cominar est l’un des plus importants fonds de placement immobilier diversifiés du Canada. Frappée de plein fouet par la pandémie, la plus grande société foncière québécoise se prépare à tous les scénarios, y compris celui d’une vente pure et simple de l’entreprise. Publié le 16 septembre 2020 à 6h00 ANDRÉ DUBUC LA PRESSE Le conseil des fiduciaires du fonds de placement immobilier (FPI) Cominar lance « un processus d’examen stratégique structuré afin d’identifier, d’examiner et d’évaluer une vaste gamme d’options stratégiques potentielles dont il pourrait se prévaloir dans le but de continuer à accroître la valeur pour les porteurs de parts », a annoncé la société mardi en fin de journée. Ce genre de charabia prépare généralement la vente de l’entreprise à un tiers ou encore la disposition de portions significatives de l’actif de la société. Le Fonds n’avait rien à ajouter au-delà du communiqué. « Le FPI n’a pas établi d’échéancier définitif pour l’achèvement du processus d’examen stratégique, et aucune décision n’a été prise à ce jour. Rien n’assure que ce processus d’examen stratégique mènera à une transaction ni, si une transaction est entreprise, les modalités ou l’échéancier de celle-ci. Le FPI n’a actuellement pas l’intention de communiquer de faits nouveaux supplémentaires relativement à ce processus. » À risque Un autre siège social québécois est donc à risque. La semaine dernière, Cogeco a fait l’objet d’une offre d’achat hostile par Altice USA. La famille Audet, actionnaire de contrôle par l’entremise d’actions multivotantes, a refusé l’offre de 10 milliards. Il n’y a pas d’actionnaires de contrôle ni d’actions à droit de vote multiple chez Cominar, fondée par feu Jules Dallaire. Le premier actionnaire est FrontFour Capital, un actionnaire militant, avec 8 % des actions, selon Refinitiv. La firme américaine est un gestionnaire d’actif non traditionnel. La société du Connecticut a fait sentir sa présence en décembre 2018 quand elle avait forcé l’entrée de son fondateur Zach George au conseil des fiduciaires, où il siège toujours. Dans la foulée, le président du conseil Alban D’Amours avait décidé de ne pas se représenter. INFOGRAPHIE LA PRESSE Pas plus tard qu’en mai dernier, FrontFour a racheté pour 2,3 millions de dollars de parts de Cominar sur faiblesse des cours. La part de Cominar se vend à 7,20 $. Il faut reculer plus de 20 ans pour voir la part de Cominar se vendre à vil prix. La Caisse de dépôt détient 8,5 millions de parts, soit un peu moins de 5 % des parts en circulation. La famille Dallaire en détenait 9 millions à la fin de 2017. On ignore combien il lui reste de parts aujourd’hui. Refinitiv ne la recense pas dans les principaux actionnaires. Objet de fierté Propriétaire de Place Alexis Nihon, de la gare Centrale et du Mail Champlain, Cominar est l’un des plus importants fonds de placement immobilier diversifiés du Canada. Elle détient 315 immeubles de bureaux, des centres commerciaux et des entrepôts d’une superficie de 35,9 millions de pieds carrés et d’une valeur de 6,6 milliards. Les immeubles sont situés dans les régions de Montréal, de Québec et d’Ottawa. Longtemps objet de fierté pour les Québécois qui travaillent en immobilier, Cominar se porte mal depuis des années. Le prix de la part a atteint son sommet il y a huit ans déjà. La fin du règne de Michel Dallaire, en poste de 2005 jusqu’à ce qu’on lui montre la porte en 2017, a été marquée par une certaine complaisance. En 2014, on écrivait que le conseil des fiduciaires comptait deux membres qui avaient plus de 75 ans, dont le président qui avait alors 89 ans. Quatre de ses neuf membres siégeaient au conseil de Cominar depuis 16 ans. Cominar s’est trouvée endettée au moment où les fermetures des magasins Target et Sears sont survenues. Ses revenus nets d’exploitation ont glissé pendant une longue succession de trimestres. Sylvain Cossette, qui a remplacé Michel Dallaire au début de 2018, a mis en place un plan de restructuration qui avait commencé à montrer des signes encourageants quand la pandémie est venue terrasser le convalescent. Courant après ses loyers et devant absorber une baisse de la juste valeur de son portefeuille de 331 millions au deuxième trimestre, Cominar a dû se résoudre à réduire sa distribution en août. C’est la troisième fois depuis août 2014 que le FPI réduit la rémunération versée aux détenteurs de parts. En août 2014, elle versait 12,25 cents par part chaque mois. En septembre, elle va leur verser 3 cents. Le processus de révision stratégique sera supervisé par des administrateurs indépendants, soit Luc Bachand, Paul Campbell, Mitchell Cohen, Zachary George et Karen Laflamme. Financière Banque Nationale et BMO agissent à titre de conseillers financiers.
  16. https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-09-17/montreal-et-longueuil/la-chambre-de-commerce-veut-des-tramways.php Montréal et Longueuil : La Chambre de commerce veut des tramways ILLUSTRATION FOURNIE PAR LA VILLE DE LONGUEUIL Le projet de tramway LÉEO, à Longueuil, – qui desservirait la future station Panama du REM – est cité par la Chambre de commerce. La Chambre de commerce veut des tramways à Montréal et à Longueuil pour faciliter la vie des travailleurs de plus en plus nombreux à travailler en dehors du centre-ville. Publié le 17 septembre 2020 à 5h00 PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD LA PRESSE Une étude publiée ce jeudi par l’organisation pointe les frustrations de ceux qui ne peuvent compter sur les transports en commun parce que leur lieu de travail excentré est mal desservi et qui doivent se frotter chaque jour à la congestion routière. Parmi les « pistes de solution » que le document cible se trouve le prolongement de la ligne bleue vers Anjou, mais aussi la mise en chantier de « transport collectif électrique [lignes de bus et tramway] » à Montréal et le « projet tramway est-ouest (LÉEO) à Longueuil ». Cette dernière idée, annoncée en février dernier par la mairesse Sylvie Parent, n’a pas encore reçu le feu vert initial de Québec. « Les gouvernements ont un rôle à jouer pour améliorer la desserte de transport collectif dans les pôles d’emploi moins bien desservis », explique la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). « À cet égard, l’amorce rapide de plusieurs projets du Plan québécois des infrastructures 2020-2030 (PQI) du gouvernement du Québec sera déterminante pour améliorer l’état du transport collectif dans les pôles d’emploi hors centre-ville. » Le document pose l’hypothèse qu’avec l’exode vers la banlieue qui se poursuit et la multiplication des pôles économiques excentrés, la congestion et la frustration qu’elle génère iront croissant. Vaste insatisfaction sur la mobilité L’organisation a sondé un millier de travailleurs de la région pour en arriver à un constat frappant : les trois quarts de ceux qui travaillent au centre-ville utilisent les transports en commun, mais les trois quarts de ceux qui travaillent ailleurs utilisent l’automobile. Ces derniers se plaignent à la fois de la congestion et du manque de solutions de rechange. « Plus de 80 % des travailleurs montréalais ressentent des effets négatifs de la congestion routière et [ou] d’une desserte en transport en commun non optimale », conclut le coup de sonde. « Quarante et un pour cent des travailleurs montréalais ressentent des effets négatifs dans leur vie personnelle/familiale » et « un tiers des travailleurs montréalais ressentent des effets négatifs dans leur vie professionnelle ». Concrètement, « 14 % des travailleurs sondés ont indiqué arriver en retard au travail plus d’une fois par semaine et 23 % ont des retards occasionnels [c’est-à-dire une à trois fois par mois] ». Sur le plan des solutions à l’échelle de chaque entreprise, les travailleurs aimeraient se voir offrir des accommodements, comme des horaires de travail flexibles afin d’éviter l’heure de pointe, ainsi que la capacité de télétravailler. Certains voudraient aussi que leur employeur leur offre leurs titres de transport en commun ou ouvre des bureaux satellites pour raccourcir leur trajet. « Quatre-vingt-sept pour cent des entreprises du Grand Montréal ont lancé au moins une initiative pour améliorer la mobilité de leurs employés », avance le document, sur la base d’entrevues effectuées avec 500 employeurs. Les deux solutions préférées des travailleurs, soit la flexibilité des horaires et la possibilité de travailler à distance, sont « les mesures les plus fréquemment mises en place par les employeurs ». La collecte des données a été effectuée en février dernier, avant que la pandémie de COVID-19 transforme le quotidien de tout un chacun, mais ses conclusions demeurent pertinentes, plaide la CCMM. La crise a « le potentiel d’accentuer les entraves à la mobilité, puisque des usagers des transports en commun pourraient être tentés de privilégier l’utilisation de la voiture étant donné les risques de contamination, ce qui intensifierait la congestion routière », selon l’étude. Le télétravail est aussi impossible pour de nombreux emplois concentrés dans des parcs industriels auxquels l’accès en transports en commun est déjà difficile, ajoute-t-elle.
  17. https://journalmetro.com/local/lachine-dorval/2520139/marina-nouveaux-appuis/ Marina de Lachine: nouveaux appuis 11:26 16 septembre 2020 | mise à jour le: 16 septembre 2020 à 12:52 temps de lecture: 3 minutes Par: Éric Martel Métro Photo: Éric Martel La marina de Lachine sera reconvertie en parc en 2025. Le ton monte quant à l’avenir de la marina de Lachine: alors que des manifestations s’organisent, le mouvement Réclame ta rive gagne de nouveaux appuis, tout comme l’Association des plaisanciers formée depuis l’annonce de la transformation en parc. Dans une vidéo révélée récemment, des citoyens, des entrepreneurs et gestionnaires d’associations nautiques s’affichent en faveur du projet. Il en va de même du fils de l’ex-maire Guy Descary, Benoit, qui habite à Lachine depuis sa naissance. M. Descary est entré au pouvoir en 1973, jusqu’à son décès, en 1991. «Je ne peux pas parler pour mon père, mais le projet va dans la continuité de ce qu’il a fait pour les berges de Lachine, de prioriser l’ensemble des citoyens», commente son héritier. Avec des moyens limités par la pandémie, l’arrondissement doit prioriser les projets qui touchent le plus grand nombre de citoyens, opine-t-il, et ce, au détriment de l’histoire de la marina. «On ne parle pas assez de l’impact économique qu’aura le changement en parc, expose le stratège numérique. Un nouvel afflux de visiteurs parcourra les rues Notre-Dame et le boulevard Saint-Joseph.» La Fondation environnementale pancanadienne David Suzuki a également affiché son soutien au mouvement sur les réseaux sociaux, incitant les citoyens à se joindre à une manifestation prévue samedi. «Ce qui se passe pour nous est vraiment excitant, comme la porte-parole de Réclame ta rive, Marie-Ève Bégin. On savait que mobiliser les gens allait être un défi, mais on sent qu’on y parvient.» Pour sa part, l’Association des plaisanciers a déjà organisé deux manifestations, en plus de s’être inscrite au registre des lobbyistes du Québec. «On trouve que leur discours est contradictoire, parce qu’ils disent qu’ils ne sont pas privilégiés, mais investissent énormément dans leurs communications», soulève Mme Bégin. Influence économique En revanche, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain souhaite l’annulation du projet. Créer un parc riverain permettant le maintien des activités économiques de la marina serait idéal, indique-t-on. «Sachant que le nombre de séjours touristiques des navigateurs de plaisance tend à croître, autant sur le marché québécois que sur les marchés hors Québec, nous croyons que la Ville devrait miser sur cet atout», a revendiqué son président Michel Leblanc dans une lettre ouverte. Une consultation publique devrait être tenue avant une décision finale, ajoute-t-on. La Chambre de commerce de Saint-Laurent – Mont-Royal a également manifesté son soutien. «Nous ne pouvons que constater que l’administration Plante se montre, encore une fois, sourde à des pistes de solutions visant la résolution de problèmes», a fustigé son président, Kelvin M. Mo. Lundi, l’association a organisé une marche pacifique partant du port de plaisance jusqu’à l’hôtel de ville de Lachine. Première manifestation Samedi, Réclame ta rive invite les citoyens à se mouiller dans le Canal Lachine, près de la promenade Père-Marquette. Il s’agit du premier rassemblement organisé par le mouvement. «C’est rare de voir des gens manifester pour la tenue d’un projet, admet Mme Bégin. Mais on veut envoyer un message à la ville, leur dire que les citoyens sont d’accord, qu’on veut retrouver l’accès à nos berges.» Plus de 300 personnes se sont montrées intéressées à l’événement sur les réseaux sociaux.
  18. Photo de l'oeuvre d'art public de Ludovic Boney entre les Pavillons D et E Via la page FB de FM Guide MTL Œuvre « Réaction en chaîne » - Ludovic Boney, 2020. 📍Située dans un parc entre le nouveau pavillon D et le pavillon E (Maison des étudiants) du campus de @etsmtl, au sud de la rue Notre-Dame Ouest, entre les rues Murray et Eleanor. L’installation, entièrement réalisée en aluminium, évoque la précision des mécanismes d’ingénierie, la rigueur de l’approche scientifique d’une école de technologies et la logique de séquences qui se répètent. Entre sculpture et mobilier urbain, l'œuvre parvient à habiter le lieu et à l'exploiter tout en invitant le spectateur à se l'approprier. La portion piétonne de la rue Murray est aussi une belle réussite. Au cours des prochaines semaines, @etsmtl annoncera les détails du processus de consultation qu'elle entend mettre sur pied dans le but de désigner un nom au parc dans lequel se trouve cette œuvre d'art.
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