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Quartier Sainte-Marie (Faubourgs Est): projets et nouvelles


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Messages recommendés

Mémoire de Groupe en Recherche Urbaine Hochelaga-Maisonneuve (GRUHM)

 

Inverser l’accès ferroviaire du CP au port de Montréal :

-pour prolonger vers l’est la promenade du Vieux-Port, le parc Bellerive, et le développement d’un front de mer de qualité,

 

 

Présentation Power Point

http://ocpm.qc.ca/sites/default/files/pdf/P48/7a6a.pdf

 

Mémoire

http://ocpm.qc.ca/sites/default/files/pdf/P48/7a6.pdf

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Je trouve drôle une surenchère des termes utilisés.

 

J'aime bien le concept, mais j'ai beaucoup de difficultés à voir le Port de Montréal accepter de délaisser leurs droits aériens.

 

Ça les empêcherais de faire quoi que ce soit d'autres là... à moins que le plan du port de montréal ne prévoit rien pour les 20 prochaines années.

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Le Port a déjà accepté de délaisser leurs droits aériens avec l'esplanade de la rue de la Commune et il semble que cette route n'est pas vraiment utilisée activement. La Ville va maintenant procéder avec le verdissement de cette espace.

 

"De plus, dans le cadre de la création du parc linéaire de la Commune, dans le Vieux-Montréal, l'arrondissement autorise une dépense de plus de 170 000 $ pour l'aménagement d'une esplanade. À terme, il donnera accès à une vue spectaculaire du fleuve et du Vieux-Montréal."

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=16400&ret=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/url/page/prt_vdm_fr/rep_annonces_ville/rep_communiques/communiques

 

Lors de la présentation du mémoire la semaine passé, ils ont mentionné que tous les joueurs (CP, Port de Montréal...) étaient d'accord avec le concept, mais personne ne voulait prendre le "lead". C'est probablement dû aux coûts énormes d'un tel réaménagement.

 

Puisque c'est la Ville (qui profitera des taxes sur les nouveaux développements résidentiels dans les sites libérés comme le cours de triage...) et les Montréalais en général, c'est à la Ville d'avancer ce projet. Il est à noter que la MTQ payera certaines parties de l'infrastructure lors de la modernisation de la rue Notre-Dame.

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  • Administrateur

J'ai lu un article il y a quelques mois disant que le Port étudiait la possibilité d'aggrandir ses installations hors de l'île. J'ignore où, mais c'est évident que si le Port veut continuer à grandir, il doit ouvrir des installation ailleurs.

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J'ai lu un article il y a quelques mois disant que le Port étudiait la possibilité d'aggrandir ses installations hors de l'île. J'ignore où, mais c'est évident que si le Port veut continuer à grandir, il doit ouvrir des installation ailleurs.

 

Ils ont déjà des installations à Contrecoeur et beaucoup de terrain aussi, et surtout, avec la completion de la 30, ce sera beaucoup plus facile de vouloir exploiter un terminal plus gros de ce coté, les camions vont pouvoir partir sur la 30 direct vers l'ontario ou l'est du québec et même vers les états-unis

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Jeudi, 9 juin 2011

LE QUARTIER SAINTE-MARIE

 

La politique québécoise

par Martin Lemay, député Sainte-Marie-Saint-Jacques

Photo : Ville de Montréal

 

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En parlant de la Russie, Churchill affirmait qu’elle était « un rébus enveloppé de mystère à l’intérieur d’une énigme ». Je pourrais dire la même chose du quartier Sainte-Marie, situé à l’est de l’arrondissement.

 

En effet, malgré ses qualités et son potentiel indéniable ; malgré un marché immobilier vigoureux depuis la fin des années 1990, ce quartier n’arrive tout simplement pas à prendre son envol. En un mot, il a très mal vieilli. Pourtant, je ne le dirai jamais assez, ce quartier possède tous les atouts et, de ce fait, il devrait être en mesure d’attirer autant les investisseurs que les familles. Or, ce n’est pas le cas. D’abord, Sainte-Marie est un endroit où il fait bon vivre, un quartier calme et paisible et ce, contrairement à son image d’un secteur suspect, que l’on préfère éviter sinon pour se diriger vers le pont Jacques-Cartier aussi vite que possible.

 

C’est un quartier stratégique parce qu’il est situé au cœur de la ville, à proximité de tout ce qui bouge; parce que, grâce à la présence d’un réseau complexe de grands axes routiers, les déplacements y sont facilités; parce que nous avons à quelques mètres de notre porte une offre de transport en commun unique; parce que les familles ont accès à tout un réseau scolaire, du primaire à l’université; parce que notre territoire est parsemé de nombreux terrains susceptibles d’être mis en valeur; parce que la vie de quartier y est très riche grâce aux nombreuses associations communautaires; parce que le moindre déplacement nous rappelle que nous avons la chance de posséder une longue et grandiose histoire; parce que, enfin, il n’y a pas de secteur comme celui de Sainte-Marie qui ne puisse compter sur la présence d’une institution culturelle de grande qualité.

 

Or, malgré ces atouts indéniables, notre quartier tarde à remonter la pente. Pourquoi? C’est la réponse à la fameuse énigme. Je salue donc l’initiative de l’arrondissement Ville-Marie qui a déposé un Programme Particulier d’Urbanisme, communément appelé un PPU – Quartier Sainte-Marie, qui propose des solutions pour affronter les différents problèmes de ce quartier. Fruit d’une collaboration entre plusieurs intervenants, ce document, bien qu’intéressant sous certains aspects, est toutefois décevant, car il peine à déterminer des priorités claires. D’une part, il est muet concernant les raisons des difficultés de développement du quartier comme son enclavement ou la très lourde contamination des sols et, d’autre part, il insiste très peu sur le potentiel de développement proprement unique, un potentiel de 2000 logements, d’un territoire situé à quelques pas du centre-ville.

 

L’Office de consultation publique de Montréal a procédé à des consultations publiques concernant ce PPU de l’arrondissement. J’ai soumis une analyse et le lecteur intéressé pourra en prendre connaissance en cliquant sur le lien http://www.ocpm.qc.ca/ppu-ste-marie

 

MARTIN LEMAY

 

http://www.lametropole.com/blog/martin-lemay/le-quartier-sainte-marie

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  • 2 mois plus tard...

Accédez ce lien pour lire le rapport final:

http://ocpm.qc.ca/sites/default/files/rapports/rapport-ste-marie.pdf

 

 

Le deuxième rapport porte sur le Programme particulier d’urbanisme (PPU) du quartier Sainte-Marie dans l’arrondissement de Ville-Marie. Il s’agit du territoire à l’extrême est de cet arrondissement. Le programme prévoit une série de mesures allant dans le sens de la revitalisation de ce secteur. La commission responsable de ce dossier est généralement favorable à ce PPU, tout comme les citoyens ayant participé aux audiences d’ailleurs. Elle souhaite, cependant, un certain nombre de bonifications et estime que tous les efforts devraient être faits pour entreprendre une mise en œuvre rapide de ce programme.

 

Montréal, le 30 août 2011

Monsieur Gérald Tremblay, Maire

Monsieur Michael Applebaum

Président du comité exécutif

Ville de Montréal

275, rue Notre‐Dame Est

Montréal (Québec)

H2Y 1C6

 

Objet : Rapport de consultation publique sur le Programme particulier d’urbanisme (PPU) du quartier Sainte‐Marie

 

Monsieur le Maire,

Monsieur le Président,

 

J’ai le plaisir de vous remettre le rapport de l’Office de consultation publique sur le Programme particulier d’urbanisme (PPU) du quartier Sainte‐Marie préparé par l’arrondissement de Ville‐Marie. Le PPU porte sur le territoire bordé au nord par la rue Sherbrooke, au sud par la rue Notre‐Dame et le port de Montréal, à l’est par la voie ferrée et la gare de triage du CP et à l’ouest par la rue Champlain.

 

La commission a reçu 35 mémoires et interventions orales de la part de nombreux groupes et individus. Une majorité d’intervenants a reconnu et apprécié la volonté de l’arrondissement d’insuffler un nouveau dynamisme économique et social au secteur. Le PPU a toutefois fait l’objet de divergences d’appréciation et de beaucoup de discussions sur le plan de match et les moyens de mise en œuvre.

 

D’entrée de jeu, la commission considère que le diagnostic aurait avantage à être resserré pour mieux déterminer les forces du secteur ainsi que les causes des malaises actuels, de même que les composantes du contexte d’intervention. Cela permettrait de mieux cerner les enjeux soulevés par la restructuration du quartier et sa mise en valeur. Les participants ont soulevé principalement des enjeux reliés au logement et à la circulation, à l’ajout de nouveaux secteurs d’intervention prioritaires et de nouveaux secteurs d’emploi ainsi qu’à Office de consultation publique de MontréalM. Gérald Tremblay la mise en valeur du paysage urbain. On a également noté l’absence de positionnement du PPU sur la complémentarité entre les différents secteurs de l’arrondissement en matière de vocation, d’affectations, d’équipements collectifs, d’espaces publics et de modes de transport.

 

D’une manière générale, la commission, avec plusieurs intervenants, recommande que le PPU situe ses initiatives dans le contexte plus large de l’ensemble du territoire de l’arrondissement, incluant le port et le fleuve; qu’il traite des enjeux que soulèvent la proximité avec le centre‐ville et le fleuve, le rôle d’entrée de ville du pont Jacques‐Cartier, son potentiel restructurant du tissu urbain; qu’il s’appuie sur les principales composantes du paysage urbain et sur l’aménagement de liens visuels et fonctionnels avec le fleuve. Les vocations complémentaires des différents secteurs de l’arrondissement devraient y être indiquées, tout comme les objectifs et les mesures de rappel de l’histoire du quartier et de la mise en valeur du patrimoine urbain.

 

Densifier/bien cohabiter. L’objectif premier de l’arrondissement semble être de densifier le quartier en attirant et en retenant les jeunes familles. La commission, quant à elle, tend à penser que l’enjeu premier se situe plutôt du côté de la viabilité sociale du quartier et de la cohabitation dynamique des actuels résidents avec les futurs nouveaux arrivants. Le PPU ne doit pas éluder la question centrale du maintien en place de la population existante, souvent défavorisée, dans le contexte d’une stimulation du marché immobilier générée notamment par l’arrivée d’investissements publics dans la rénovation urbaine. La commission considère que les réaménagements devraient aussi être l’occasion d’améliorer les conditions de vie des actuels résidents. La version finale du PPU devrait l’affirmer clairement.

 

La création d’un très grand nombre de nouveaux logements a été perçue comme un enjeu majeur par tous les participants. La commission recommande, entre autres, que le PPU fixe des objectifs de logements sociaux et communautaires, de manière à assurer la mixité sociale du quartier, le maintien des populations en place ainsi que l’établissement des familles avec enfants, en utilisant notamment une Stratégie municipale d’inclusion de logements abordables révisée et plus contraignante pour les promoteurs. Notons que le quartier est doté de plusieurs écoles et équipements communautaires aptes à bien desservir les familles avec enfants. La commission recommande également que soit mis en place un plan d’intervention majeure de lutte à l’insalubrité et aux moisissures.

 

Un milieu de vie convivial. A l’instar d’une majorité d’intervenants, la commission recommande d’étudier la possibilité d’aménager une place publique ouverte sur les rues Ontario et du Havre, dans le cadre de la consolidation du pôle Frontenac, qui deviendrait le véritable cœur du quartier, et que cette possibilité fasse l’objet de balises d’aménagement dans le PPU. Cet espace public devrait pouvoir accueillir, entre autres, le Marché Solidaire et différentes activités communautaires. La création de circuits verts reliant les espaces publics, les espaces verts, les écoles, les sites culturels et sportifs mériterait également d’être explorée, comme le serait une gamme d’initiatives en vue d’améliorer la convivialité du milieu de vie.

 

Compte tenu de leur potentiel réunificateur, la commission recommande que l’emprise et les abords du pont Jacques‐Cartier, incluant le parc des Faubourgs, les abords de la station Papineau et la rue Sainte‐Catherine jusqu’à la rue Frontenac, soient considérés comme secteur d’intervention prioritaire et fassent l’objet de balises d’aménagement.

 

Les attentes des résidents pour un quartier plus vert, convivial et prospère viennent se heurter à la réalité d’une population de travailleurs pour qui la rapidité du transport est une préoccupation. La circulation de transit et le camionnage posent d’importants problèmes. À l’instar de bon nombre d’intervenants, la commission considère qu’il est primordial de sécuriser la rue Ontario, les abords des écoles, les corridors scolaires et les rues résidentielles, et de limiter le camionnage dans ces secteurs. Des passages piétonniers et cyclistes devraient être mis en place dans le voisinage des écoles et des stations de métro.

 

Une économie diversifiée. La règlementation municipale devrait indiquer clairement la volonté de maintenir dans le quartier des activités génératrices d’emplois de qualité. La commission fait sienne la proposition de la CDEC de désigner trois nouveaux secteurs d’emploi, au sud de la JTI‐Macdonald, sur le site actuel de la Sûreté du Québec et à l’est de la rue Florian, le long de la voie ferrée.

 

Le choix de la culture comme moteur de développement ainsi que le déploiement d’une vitrine pour l’économie sociale correspondent à une signature économique du quartier favorisée par le milieu. A l’instar des participants, la commission recommande d’adapter la règlementation aux besoins de la production créative. De plus, pour consolider la présence de commerces et de services de proximité, la commission recommande d’étudier la possibilité d’imposer la continuité commerciale au rez‐de‐chaussée, sur la rue Ontario, entre les rues Champlain et Lespérance.

 

Des recommandations particulières ont également été faites au sujet du redéveloppement du secteur Parthenais, de la densité et des hauteurs de construction sur les sites des stations de métro Papineau et Frontenac, ainsi que sur l’îlot occupé par la Sûreté du Québec. Par ailleurs, on a noté un fort intérêt pour assurer au quartier une véritable fenêtre sur le fleuve en consacrant les lots situés entre la rue Notre‐Dame et les limites du port de Montréal. La commission suggère à l’arrondissement de former un comité pour étudier les moyens de mise en œuvre d’un véritable « front de mer ».

L’urgence de la mise en œuvre. L’exercice de planification qui arrive à terme est en marche depuis près d’une décennie. Les forces vives du milieu ont déjà collaboré aux différentes étapes de la démarche suivie par l’arrondissement et sont prêtes à continuer. On espère que des gestes concrets seront posés à court terme pour mettre en marche le redéveloppement du quartier. À l’issue de la consultation publique, la commission croit que la première phase de mise en œuvre devrait s’enclencher rapidement et porter sur l’aménagement de la Place Frontenac en place publique ouverte, dans un cadre plus large de réaménagement de la rue Ontario. La mise en place des programmes de rénovation des logements devrait également faire partie de cette première phase. La poursuite d’une concertation étroite avec les organismes du milieu apparaît comme une clé du succès.

 

L’Office rendra ce rapport public le 13 septembre 2011, à moins que vous ne souhaitiez qu’il le fasse à une date plus rapprochée. De plus, si vous le jugez opportun, je pourrais me rendre disponible pour présenter le rapport aux élus concernés.

 

Veuillez agréer, messieurs, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

La présidente,

Louise Roy

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Je reproduis ici, seulement les recommandations qui se trouvent dans le rapport de la commission.

Pour lire le contexte, les commentaires qui les accompagnent et le rapport dans son totalité, accédez ce lien:

http://www.ocpm.qc.ca/sites/default/files/rapports/rapport-ste-marie.pdf

 

3.2.1.1 Le territoire d’application

 

La commission recommande que la section « 2. Contexte d’intervention » situe le territoire d’application du PPU, correspondant à celui du quartier Sainte‐Marie, dans le contexte plus large de l’ensemble du territoire incluant la partie ouest de l’arrondissement, le port et le fleuve, et traite des enjeux que soulève sa proximité avec le centre‐ville et le fleuve. Un tel complément faciliterait la bonne compréhension de certains enjeux, entre autres :

 

  • les liens entre les différents PPU en cours et à venir sur l’ensemble du territoire de l’arrondissement et leur complémentarité;
  • la rupture entraînée par la présence du pont Jacques‐Cartier entre les parties est et ouest de l’arrondissement, et son potentiel restructurant du tissu urbain, par l’illustration de son rôle d’entrée de ville et de sa valeur symbolique dans le paysage du quartier;
  • la continuité et les transitions nécessaires dans les composantes du paysage urbain et de la morphologie de la trame des rues, notamment dans le cadre des grandes artères est‐ouest telles qu’Ontario, De Maisonneuve, Sainte‐Catherine, René‐Lévesque et Notre‐Dame;
  • la complémentarité entre les différents secteurs de l’arrondissement en matière de vocation, d’affectations, d’équipements collectifs, d’espaces publics et des modes de transport;
  • l’aménagement de liens visuels et fonctionnels avec le fleuve.

 

 

3.2.1.2 L’historique

 

Recommandation

 

La commission recommande qu’une étude plus exhaustive de l’histoire du quartier soit effectuée afin de définir, dans la version définitive du PPU, les enjeux et les objectifs propres au rappel de celle‐ci et à la mise en valeur des composantes significatives du patrimoine urbain et paysager du quartier, et de proposer des mesures et des moyens de mise en œuvre de ces objectifs.

 

3.2.2.1 La qualité des milieux de vie

 

Recommandations

 

En ce qui concerne la qualité des milieux de vie, la commission recommande :

  1. que la Ville et l’arrondissement mettent en place un plan d’intervention majeure en matière de salubrité et portent une attention particulière aux problèmes de moisissure;
  2. que l’arrondissement détermine des mesures incitatives pour les propriétaires de terrains vagues ou sous‐utilisés afin de mettre en œuvre diverses mesures de verdissement ou d’aménagement favorables à la santé et à la réduction des îlots de chaleur;
  3. que dans la mise au point du PLD et de son harmonisation avec le Plan de déplacements urbains du secteur est du centre‐ville, une attention particulière soit apportée à l’apaisement de la circulation, à la sécurisation de la rue Ontario et des abords des écoles, ainsi qu’à la mise en place de passages piétonniers et cyclistes dans le voisinage des écoles et des stations de métro;
  4. que des pressions soient exercées pour obtenir des propriétaires concernés la décontamination des terrains contaminés.

 

 

3.2.2.2 La mise en valeur du potentiel de développement du territoire

 

Recommandations

 

La commission recommande :

  1. que le PPU fixe des objectifs de logements sociaux et communautaires pour l’ensemble du quartier Sainte‐Marie, de façon à assurer la mixité sociale, le maintien des populations en place et l’établissement de familles avec enfants;
  2. que la Stratégie d’inclusion de logements abordables soit resserrée et mise en place de façon rigoureuse, soit par l’abaissement de la norme de projet de 200 logements, soit par des contributions obligatoires de tout nouveau projet*résidentiel privé à un fonds de développement de logements sociaux et communautaires dans le quartier;
  3. que les différents programmes de rénovation soient mis en œuvre de façon coordonnée en surveillant étroitement l’augmentation des loyers;
  4. que la Ville étudie la possibilité de s’assurer que le propriétaire soustrait du calcul des éventuelles hausses de loyers la portion du financement des travaux de rénovation provenant des programmes de subvention;
  5. que l’appui financier nécessaire au bon fonctionnement des organismes locaux de protection des droits des locataires soit amélioré;
  6. qu’une attention particulière soit portée aux processus concertés de mise en œuvre du PPU pour que les individus et les groupes aient des chances équivalentes de faire valoir leurs points de vue.

 

 

3.2.2.3 Le développement d’une économie diversifiée

 

Recommandation

 

La commission recommande qu’une attention particulière soit accordée à la règlementation qui régira le nouveau secteur d’emploi pour l’adapter aux besoins de la production créative et pour encourager les organismes culturels à venir s’y établir.

 

La commission recommande à l’arrondissement d’étudier la possibilité d’une règlementation spécifique au quartier Sainte‐Marie, imposant l’obligation de continuité commerciale au rez‐de‐chaussée, sur la rue Ontario, entre les rues Champlain et Lespérance.

 

La commission recommande de désigner dans le projet de PPU les zones suivantes comme secteurs d’emploi :

  1. le secteur sud du site actuel de la JTI‐Macdonald, entre les rues D’Iberville et Dufresne, de la rue Ontario jusqu’à l’arrière du bâtiment patrimonial;
  2. le secteur central du site actuel de la Sûreté du Québec, le bâtiment principal et ses abords;
  3. le secteur en triangle situé à l’est de Florian, entre Hochelaga et de Rouen, le long de la voie ferrée.

 

 

3.2.3 La planification détaillée

 

Recommandation

 

La commission recommande que l’emprise et les abords du pont Jacques‐Cartier, incluant le parc des Faubourgs, les abords de la station Papineau et le tronçon de la rue Sainte‐Catherine, depuis celle‐ci jusqu’à la rue Frontenac, soient considérés comme secteur d’intervention prioritaire et fassent l’objet d’orientations générales et de balises d’aménagement. Ces balises devraient traiter notamment des espaces publics sous le pont et de l’accessibilité du parc des Faubourgs.

 

3.2.3.1 La rue Ontario

 

Recommandation

 

La commission recommande une étude plus approfondie des conditions existantes de la rue Ontario dans le but de préciser :

  1. les balises d’aménagement du domaine public, à l’égard de ses interfaces avec certaines composantes spécifiques telles que l’école Pierre‐Dupuy, la JTI‐Macdonald et la frange industrielle située entre les rues Bercy et Lespérance;
  2. des balises spécifiques au domaine privé concernant l’harmonisation des nouveaux bâtiments au caractère et à l’échelle de la rue et aux composantes significatives du cadre bâti en termes d’implantation et de hauteurs.

 

 

3.2.3.2 Le pôle Frontenac

 

Recommandations

 

La commission recommande à l’arrondissement, dans le cadre de la consolidation du pôle Frontenac, d’étudier la possibilité d’aménager une place publique ouverte sur les rues Ontario et du Havre, laquelle serait encadrée par la Place Frontenac restructurée, la maison de la culture, la station de métro et le Centre Jean‐Claude Malépart.

Elle recommande également que cette possibilité fasse l’objet de balises d’aménagement dans le PPU et que des démarches soient entreprises auprès du propriétaire de la Place Frontenac pour négocier une entente de développement à cet effet.

 

3.2.3.3 Le secteur JTI‐Macdonald

 

Recommandation

 

En ce qui concerne le secteur JTI‐Macdonald, la commission recommande de revoir le libellé de certaines orientations et balises d’aménagement dans les buts :

  1. de favoriser la mise au point d’un plan directeur de redéveloppement en concertation avec le milieu social et communautaire;
  2. de préciser les paramètres de hauteur sur le site de la JTI‐Macdonald, ayant pour effet d’harmoniser les hauteurs au cadre bâti existant sur les rues Dufresne, Larivière et D’Iberville, et de limiter les hauteurs sur la rue Ontario et dans la partie centrale du site à celle du corps de l’édifice patrimonial;
  3. de promouvoir la mixité des tenures d’habitation et des typologies de logements;
  4. de désigner comme secteur d’emploi la partie sud du site de la JTI‐Macdonald située entre la rue Ontario et l’alignement de la façade arrière de l’édifice patrimonial, tout en privilégiant la continuité de l’affectation commerciale au rez‐de‐chaussée des bâtiments.

 

 

3.2.3.4 Le secteur Parthenais

Recommandation

 

Dans le cadre du redéveloppement du secteur Parthenais, la commission recommande de préciser les balises d’aménagement afin :

  1. de favoriser l’aménagement de traverses piétonnes sécuritaires sur l’avenue De Lorimier et la rue Dorion pour améliorer l’accessibilité du parc des Faubourgs;
  2. de prioriser la continuité des liens d’est en ouest de la trame des rues, et ce, dans le but de privilégier une morphologie d’îlot compatible avec le voisinage résidentiel;
  3. de promouvoir la prédominance de l’habitation dans la mixité des usages et la mixité des tenures et des typologies de logements;
  4. de privilégier un cadre bâti dont le mode d’implantation et les paramètres de hauteur contribuent à la continuité de l’encadrement des rues et de leur échelle urbaine, à l’aménagement d’espaces verts collectifs au centre des îlots et, s’il y a lieu, à l’augmentation de la densité d’occupation par l’ajout de surhauteurs en retrait des gabarits structurant les rues;
  5. de favoriser le rappel des traces de l’histoire, la mise en valeur des vues sur le fleuve et le pont Jacques‐Cartier et la prise en compte de l’interface avec la rue Notre‐Dame dans l’aménagement du complexe De Lorimier au Pied‐du‐Courant.

 

 

3.2.3.5 La gare de triage du CP

3.2.3.6 Le secteur des abords de la rue Notre‐Dame

 

Se référer au rapport pour lire les commentaires

 

3.2.4.1 Les paramètres règlementaires

 

Recommandation

 

La Commission recommande que les hauteurs maximales proposées dans la version définitive du PPU soient préalablement validées par les études typo‐morphologiques et les simulations visuelles en 3D pertinentes à cet effet. Ces études devraient démontrer l’insertion harmonieuse de ces hauteurs dans le paysage urbain, notamment à l’égard du respect de la continuité du caractère et de l’échelle urbaine de la rue Ontario et des rues résidentielles, de l’affirmation des pôles d’attraction du quartier, de la mise en valeur des immeubles patrimoniaux et des perspectives visuelles, en vue de valoriser les composantes significatives du paysage urbain, entre autres, le fleuve et le pont Jacques‐Cartier.

 

De plus, les paramètres règlementaires devraient être accompagnés de critères architecturaux relatifs à l’articulation volumétrique visant l’harmonisation d’un nouvel édifice au cadre bâti existant.

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