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Laval: La dette per capita sous la barre des 1200 $


Malek

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La dette per capita sous la barre des 1200 $

par Stéphane St-Amour

 

La dette per capita sous la barre des 1200 $

Gaétan Vandal, adjoint au directeur général, administration, de Ville Laval.

 

Elle accapare 17 % du budget de la Ville

La dette per capita sous la barre des 1200 $

Fidèle à sa tradition, la Ville empruntera en 2009 moins que ce qu'elle remboursera sur sa dette à long terme, ce qui permettra de réduire la dette per capita sous la barre des 1200 $.

 

Quand la Ville planche sur son programme triennal d'investissement, c'est le «premier critère» qui guide son action, mentionne l'adjoint au directeur général, Gaétan Vandal. Pour réaliser ses projets de développement, la Ville financera des travaux à hauteur de 67,7 M$, alors qu'elle remboursera 70,1 M$ sur le capital d'une dette qui se chiffrerait au 31 décembre 2009 à 467,3 M$.

 

Au chapitre des frais de financement de cette dette, il en coûtera à l'administration 38,4 M$, soit 3,5 M$ de moins qu'en 2008.

 

Capital et intérêts confondus, le service de la dette nécessitera en 2009 un déboursé de 108,5 M$, équivalant à 17 % du budget annuel de la Ville.

 

En dix ans, Laval a diminué la dette de 636 $ par personne, ce qui représente une réduction de 160 M$. Pour la même période, dans l'ensemble des autres villes de 100 000 habitants et plus au Québec, la dette per capita a augmenté, précise le maire Gilles Vaillancourt.

 

«Nos efforts de réduction de la dette sont reconnus par Standard & Poor's, qui vient de renouveler la cote de la municipalité, soit AA -, avec perspective stable, la meilleure évaluation attribuée à un organisme municipal au Québec», n'a pas manqué se souligner M. Vaillancourt, ajoutant même qu'il s'agissait d'une cote supérieure à celle décernée au gouvernement du Québec.

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  • 11 mois plus tard...
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La réduction de la dette n’est plus la priorité

L’administration Vaillancourt cible le renouvellement de ses infrastructures

par Stéphane St-Amour

 

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Article mis en ligne le 29 décembre 2009 à 15:21

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La réduction de la dette n’est plus la priorité

 

L’administration Vaillancourt cible le renouvellement de ses infrastructures

Le maire Gilles Vaillancourt a beau se targuer que le budget 2010 réduit la dette attribuable à l’ensemble de la population pour une 11e année consécutive et que l’endettement municipal a fondu de 160 M$ durant cette séquence, les efforts consentis au remboursement de la dette se réduisent depuis trois ans comme une peau de chagrin.

 

À preuve, l’administration Vaillancourt a limité à 1 seul million par année la réduction de la dette à long terme en 2008, 2009 et 2010.

 

Des grenailles en comparaison aux 157 M$ remboursés au fil des huit années précédentes. Au tournant du millénaire, la Ville s’était en effet attaquée furieusement à la dette. Particulièrement en 2003 et 2004, où elle y avait sabré pas moins de 78 M$.

 

Dette de 466,2 M$

 

En y retranchant 1 079 900 dollars au budget 2010, l’endettement net à long terme des Lavallois se chiffre à 466,2 M$.

 

Une diminution de 26 % par rapport au poids des 626 M$ qui pesait en 1999 sur les épaules de l’ensemble des contribuables.

 

Considérant que la population lavalloise a augmenté de quelque 50 000 personnes au cours de la décennie, la dette par habitant a été frappée d’une réduction encore plus spectaculaire, soit de 35,6 %, alors qu’elle s’établissait en 1999 à 1 830 $. En 2010, sur une base per capita, soit répartie sur les 395 909 Lavallois, tous âges confondus, la dette atteindra 1 178 $.

 

Nouvelle cible

 

Pourquoi avoir levé le pied en 2008, après avoir investi autant d’effort à réduire la dette de 2000 à 2007 ?

 

«Pour réduire le déficit de nos infrastructures vieillissantes», répond Gaétan Vandal, adjoint au directeur général de la Ville. «On a décidé de ramener au minimum la réduction de la dette (1 M$) pour investir davantage dans le renouvellement de nos infrastructures.»

 

Un principe demeure, toutefois : le remboursement net de la dette doit toujours être supérieur aux nouveaux emprunts. En 2010, on remboursera 69 M$ à la dette à long terme, alors qu’on empruntera 68 M$ applicable à l’ensemble des contribuables.

 

Si dans un récent passé les lucratifs surplus budgétaires engrangés par la Ville soulageaient d’autant la dette de la municipalité, la priorité va aujourd’hui au renouvellement des infrastructures.

 

Il y a des choix à faire, explique M. Vandal, et les besoins de mise à niveau justifient pleinement qu’on verse le plus clair des surplus, réalisés en fin d’année, à la réserve financière, dédiée à la réfection de ces infrastructures.

 

Incluses au budget de la Ville, les immobilisations payées comptant sont en hausse constante depuis 2005, passant de 14,2 M$ à 47,2 M$ en 2010. À ces montants astronomiques prévus au budget de chaque exercice, précise-t-on, s’ajoute une bonne partie des surplus budgétaires utilisés pour payer comptant d’autres travaux liés à la réfection des infrastructures municipales.

 

http://www.courrierlaval.com/article-417055-La-reduction-de-la-dette-nest-plus-la-priorite.html

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