Aller au contenu
publicité

Messages recommendés

publicité
  • Réponses 648
  • Créé il y a
  • Dernière réponse

Membres prolifiques

Membres prolifiques

Photos publiées

UQÀM bailed out

Quebec spending hundreds of millions more to clean up mess

 

Montreal Gazette

Published: 3 hours ago

 

Financially strapped Universié du Québec à Montréal is getting a bailout. Saying it's time to turn the page on the university's

 

disastrous real estate ventures, Education Minister Michelle Courchesne said Friday that Quebec pick up the $180-million

 

mortgage on the Pierre Dansereau science complex and is ready to front the university the $65 million it had held back

 

because UQÀM hasn't been able to balance its operating budget for the last three years.

 

That's on top of the roughly $200 million the government has paid to cover the costs of the Îlot Voyageur site and the $20 million Courchesne gave UQÀM to stay afloat in August 2007.

 

Courchesne said she has spoken with other universities and she knows "this probably wouldn't be their first choice."

 

She said the decision reflects the critical role UQÀM plays in Quebec and reflects changes in administration and direction which have taken place since Claude Corbo took the helm as rector last winter.

 

The bailout announcement comes the same day that UQÀm announced the appointment of a new chancellor, former banker Réal Raymond.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

:thumbsup: Une bonne nouvelle qui devrait permettre de débloquer le site de l'ilot Voyageur en lui donnant une nouvelle vocation. Le gouvernement avec ses nombreux bureaux répartis un peu partout dans la ville pourrait peut-être en profiter pour centraliser certains services, surtout que le site est le point de convergence de trois lignes de métro et le terminus des autobus interurbains qui relient toute la province. Un potentiel extraordinaire qui mérite d'être exploité à sa juste valeur.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Québec épongera la dette de l'UQAM

 

Le Devoir

Clairandrée Cauchy

Édition du vendredi 10 octobre 2008

 

Mots clés : dette, UQAM, Gouvernement, Université, Québec (province)

 

Le fiasco immobilier coûtera près de 400 millions aux contribuables

Le scandale immobilier de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) coûtera près de 400 millions aux contribuables québécois. La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a annoncé hier son plan de sauvetage pour renflouer les finances de l'université: Québec épongera complètement l'ardoise du fiasco immobilier que constituaient les projets du Complexe des sciences et de l'îlot Voyageur.

 

Aux 200 millions déjà mis en réserve pour décharger l'UQAM du projet de l'îlot Voyageur, le gouvernement du Québec a décidé cette semaine d'allonger un nouveau montant de 180 millions pour effacer en entier la dette liée à la construction du Complexe des sciences. La ministre Courchesne, qui avait écarté un tel scénario à plusieurs reprises par le passé, a refusé de voir un lien entre le soudain déblocage des fonds et l'imminence d'une campagne électorale provinciale.

 

«Cela n'a rien à voir avec des élections ou des rumeurs d'élections», a assuré Mme Courchesne, liant plutôt le règlement au renouvellement du conseil d'administration de l'UQAM. Rappelons que la présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon, a récemment été nommée au conseil, puis élue à sa présidence. «On voulait s'assurer que [le recteur Claude] Corbo pouvait amorcer les mesures qu'il a décrites, qu'il aurait la collaboration de la communauté. Le Conseil des ministres avait besoin de s'assurer qu'il y avait un nouveau conseil d'administration et de connaître ses intentions, sa volonté. On ne dégage pas 400 millions pour une seule université comme cela», a expliqué Mme Courchesne.

 

La ministre multipliait néanmoins les remerciements à l'intention de ses collègues, et plus particulièrement à l'égard de la présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget: «Ce n'est pas facile de pouvoir gérer les finances publiques et en même temps d'investir 400 millions dans le dossier de l'UQAM.»

 

Il ne faut pas non plus voir dans cette décision une reconnaissance d'un «sous-financement» chronique et historique de l'université montréalaise. «La décision a été prise parce qu'on reconnaît l'importance de cette université dans l'univers éducatif du Québec», a ajouté Mme Courchesne.

 

En plus de doubler sa mise pour éponger la dette immobilière de l'UQAM, le gouvernement a accepté de verser les 65 millions de dollars des subventions conditionnelles retenues, ce qui désengorgera la marge de crédit de l'UQAM. En contrepartie, l'université s'engage à atteindre l'équilibre budgétaire complet d'ici six ans, soit en 2013-14. L'UQAM présentera aussi un plan stratégique de développement pour la période allant de 2009 à 2014.

 

Soulagement

 

Le recteur de l'UQAM, Claude Corbo, a poussé un soupir de soulagement hier. «Par ces décisions, le gouvernement nous libère véritablement d'un long cauchemar collectif. Cela tranche de façon résolue le noeud gordien financier qui a trop longtemps étouffé l'UQAM et qui a mis en péril sa capacité d'assumer pleinement sa mission», a fait valoir le recteur en se faisant le porte-voix de la communauté uqamienne.

 

«Maintenant que l'hypothèque immobilière est levée, il est possible de voir clair dans nos perspectives financières», a poursuivi le recteur, qui devra au cours des prochains mois négocier des conventions collectives avec tous les syndicats de l'UQAM, à l'exception de celui des chargés de cours, dont la convention a été signée récemment.

 

Concrètement, la dette effacée du Complexe des sciences allège le budget annuel de quelque neuf millions. Sans l'aide du gouvernement, l'UQAM n'arrivait pas à remettre ses finances à flot. «La situation de l'UQAM était cauchemardesque. On ne peut pas tout régler d'un seul coup, on y va morceau par morceau... Cela va faire un bien immense à la communauté de l'UQAM de sentir qu'un poids s'est enlevé de sur ses épaules. Cela ne veut pas dire pour autant qu'on est dans l'allégresse jovialiste complète», a indiqué M. Corbo.

 

Dans la première tranche de son rapport déposé en octobre 2007, le Vérificateur général estimait que l'UQAM ne pouvait se sortir de la spirale d'endettement dans laquelle elle était plongée sans une aide supplémentaire. Le VG estimait alors que l'endettement lié aux projets immobiliers atteindrait le demi-milliard en 2012, dont la majeure partie était attribuable au Complexe des sciences et à la construction avortée de l'îlot Voyageur.

 

La perspective d'un retour à l'équilibre, autrefois impossible sans sabrer le coeur même de la mission de l'UQAM, devient ainsi possible. Il reste cependant encore du pain sur la planche. Selon des données préliminaires, en excluant la dette immobilière, il subsisterait un manque à gagner de quelque 15 millions sur six ans.

 

Pour clore une fois pour toutes le dossier, les négociations devront en outre se conclure entre le ministère des Finances et la firme Busac, pour dénouer les liens contractuels qui unissent le promoteur immobilier à l'UQAM. La ministre se montrait cependant confiante hier d'en arriver à un règlement, alors que les négociations s'étirent depuis plus d'un an. «Cela va plutôt bien. C'est long, parce que tout cela est légalement très complexe. [...] C'est un terrain bien situé, un endroit de choix au centre-ville de Montréal. Il faut comprendre que c'est sur les plans contractuel et juridique très complexe. On ne peut, comme gouvernement, briser ce lien par simple décret du Conseil des ministres», a fait valoir Mme Courchesne, reconnaissant du même souffle que le montant de 200 millions mis de côté à cette fin par le gouvernement pouvait «varier».

 

Pour l'heure, le promoteur immobilier Busac est toujours propriétaire de la gare d'autobus, qui est pratiquement terminée mais n'est toujours pas reliée au métro, du stationnement ainsi que de la structure de ce qui devait devenir des résidences étudiantes. Le pavillon universitaire et la tour à bureaux prévus à l'origine dans le projet n'ont cependant pas vu le jour. D'ici à ce qu'une entente soit conclue, le gouvernement paie les factures envoyées par Busac et ses sous-contractants à l'UQAM.

 

S'il est maintenant clair que l'UQAM ne bénéficiera jamais des installations de l'îlot Voyageur, elle demeure toujours propriétaire du Complexe des sciences et pourra disposer comme elle l'entend des revenus de location qu'il génère.

 

 

 

Réactions

 

Le secours de Québec a été accueilli positivement par la CSN et la FTQ, qui représentent toutes deux des employés de l'UQAM, ainsi que par certaines associations étudiantes. «Nous avons besoin d'une université comme l'UQAM, dont la vocation et le rôle social ont déjà permis de former plusieurs générations d'étudiants. Nous devons saluer l'intervention avisée de la ministre», a déclaré le secrétaire général de la FTQ, René Roy.

 

Sa collègue de la CSN, Denise Boucher, a qualifié le geste de Québec de «pas dans la bonne direction». La centrale, qui représente notamment le syndicat des chargés de cours, invite néanmoins le gouvernement à réinvestir dans l'ensemble du réseau des Universités du Québec.

 

Les associations représentant les étudiants en gestion et en éducation ont aussi applaudi à l'injection de fonds. Elles déplorent cependant que celle-ci survienne si tardivement, alors que des intérêts quotidiens de quelque 56 000 $ courent depuis plus d'un an.

 

http://www.ledevoir.com/2008/10/10/210039.html (10/10/2008 9H26)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Après ça, les autres universités ne voudront sûrement pas leur part du gâteau.

 

Le message que j'ai reçu du recteur

 

 

 

ENGAGEMENT DE 245 MILLIONS $ DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC ENVERS L'UQAM

 

La ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Michelle Courchesne, a rendu public aujourd’hui l’engagement du Gouvernement du Québec à l’effet de dédommager entièrement l’UQAM pour la construction du Complexe des sciences Pierre-Dansereau, à hauteur de 180 millions $, et de verser les subventions conditionnelles totalisant 65 millions $ retenues depuis trois ans, en plus des 20 millions $ versés l’an dernier. La ministre de l’Éducation a aussi réitéré cet après-midi l’engagement qu’elle a pris, en juin 2007, de libérer l’UQAM des dettes du projet de l’Îlot Voyageur qu'elle a évaluées, aujourd'hui, à 200 millions $.

 

C’est bien évidemment avec un grand soulagement, mais aussi avec une injection d’énergie et d’optimisme que nous accueillons la décision du gouvernement d’intervenir pour assainir la situation financière de l’UQAM. Le gouvernement du Québec a formulé certaines attentes au conseil d’administration de l’UQAM. Nous les acceptons sans réserve et unanimement, parce qu’elles contribueront justement à ce que nous ayons une gestion rigoureuse de l’Université. D’ailleurs, nous tenons à souligner la pleine reconnaissance, par chacun des membres du conseil, des responsabilités et du devoir d’imputabilité que nous avons en tant qu’administrateurs d’un bien public de grande valeur.

 

Le Conseil d’administration de l’UQAM, qui s’est réuni en séance extraordinaire ce matin, s’est engagé à déposer à la ministre d’ici le 31 mai 2009 un plan stratégique devant guider son développement pour les cinq prochaines années (2009-2014) et à préparer et à mettre en application, avec l’ensemble de la communauté universitaire, un plan financier lui permettant de retrouver l’équilibre budgétaire au plus tard en 2013-2014.

 

Les décisions gouvernementales viennent donc accélérer de façon décisive le processus de rétablissement et de relance de l’UQAM entrepris depuis janvier 2008. Le gouvernement a libéré notre Université de son long cauchemar collectif. La page est vraiment tournée !

 

La ministre Michelle Courchesne a témoigné, envers l’UQAM et son potentiel, d’une grande confiance, et nous l’en remercions au nom de toute la communauté uqamienne.

 

Claude Corbo

Recteur

 

Isabelle Hudon

Présidente du Conseil d'administration

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Donc le gouvernement sort l'UQAM du gouffre financier. Mais je n'ai pas vu nule part que la construction recommencerai bientôt. Ça risque d'être encore vide pour plusieurs années. Je suis encore en maudit contre le fait qu'ils n'aient pas pensé à faire un chemin intérieur direct vers le métro.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


publicité


×
×
  • Créer...