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De La Presse :

 

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Publié le 01 juillet 2009 à 11h33 | Mis à jour à 11h37

 

L'épreuve de la Place des Festivals

 

 

 

 

Philippe Renaud, collaboration spéciale

La Presse

 

Il faut bien le dire, les festivaliers sont de nature magnanime. Non seulement la météo a décidé de faire des caprices, forçant les gens à brandir leur parapluie, mais la majorité des dizaines de milliers de spectateurs réunis hier au centre-ville n'ont pas eu la chance de voir directement Stevie Wonder, devant ainsi se résoudre à assister au concert diffusé sur un des écrans géants aménagés sur le site.

 

Malgré tout, la proverbiale bonne humeur festivalière était de mise. Ces rassemblements de foule forment un mélange spontané de folie et de frustration passagère, surtout à l'endroit des mesures pas toujours claires de circulation piétonne qui étaient appliquées, tant bien que mal, par les cadets de la SPVM et les employés du FIJM qui, eux aussi, devaient apprivoiser ces nouveaux lieux.

 

On est venu de partout pour assister à cet événement d'envergure. Au cours de la soirée, nous avons notamment croisé deux jeunes «backpackers» de Barcelone, visitant Montréal pour la première fois: «Nous ne savions même pas que Stevie Wonder donnait un concert gratuit avant d'arriver à Montréal!», disait Claudia, accompagnée de son copain, qui retrouvait un peu de l'atmosphère de sa ville d'origine dans la bonne humeur ambiante.

 

 

 

Rencontrés au coin de l'avenue Président-Kennedy et de la rue Jeanne-Mance, deux frères dans la vingtaine venus du Liban qui semblaient à la fois amusés et stupéfaits de l'ampleur de l'événement. «C'est notre première fois au Canada!» disait l'un pendant que son grand frère filmait tout ce qu'il pouvait avec sa caméra numérique.

 

 

 

La crise économique a peut-être refroidi quelques vacanciers étasuniens, mais nous n'avons pas eu de mal à en trouver qui ont traversé la frontière, mardi soir dernier. On venait de Washington, de Chicago, de New-York (un couple dans la cinquantaine qui a pris l'habitude de réserver ses vacances pour assister au Festival de jazz) et des états limitrophes du Vermont et du Maine, avec l'espoir de profiter d'une belle soirée en compagnie de la légende afro-américaine.

 

 

 

Bouchons de circulation

 

 

 

La patience de certains festivaliers a aussi été mise à l'épreuve durant cette soirée de «baptême» de la nouvelle Place des Festivals, laquelle était déjà presque bondée vers 18h, quatre heures avant l'arrivée de Stevie Wonder (lequel a commencé son spectacle avec une trentaine de minutes de retard).

 

 

 

Arrivé vers 19h, deux couples de Montréal dans la quarantaine ont tenté de se trouver un endroit confortable sur la Place des Festivals. «Nous étions trop tassés, nous disait madame alors que la pluie venait de commencer. Nous avons donc opté pour l'Esplanade» de la Place des Arts, où la foule était un peu moins compacte. «Si seulement les gens rangeaient leurs parapluies, on pourrait au moins voir l'écran...»

 

 

 

De tous les Montréalais sondés, personne n'était en encore mesure de donner un avis éclairé à propos de cette Place des Festivals fraîchement inaugurée. «On sait qu'on y est, mais on ne la voit pas. 'Faudra revenir lorsqu'il y aura moins de monde», disait un homme dans la soixantaine, que son épouse tirait par la manche en vers la scène. «Vite, on va essayer de sa faufiler!», lui sommait-elle d'une voix qui laissait poindre de l'anxiété...

 

 

 

Vers 19h30, les accès à la Place des Festivals et la rue Jeanne-Mance étaient déjà fermés au coin des rues Maisonneuve et President-Kennedy, provoquant quelques volatiles échanges entre préposés à la circulation humaine et festivaliers. «Pour entrer sur le site, il faut arriver par le nord!», via la rue Sherbrooke, criaient les employés du festival. De fait, la mer de festivaliers partait du pied de la scène de la Place des Festivals jusqu'en haut de la butte de la rue Jeanne-Mance, à l'intersection de Sherbrooke. On n'y voyait que dalle, mais le son était bon!

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Toujours de La Presse :

 

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Publié le 30 juin 2009 à 23h46 | Mis à jour le 01 juillet 2009 à 12h30

 

Stevie Wonder, presque parfait

 

 

 

Alain De Repentigny

La Presse

 

Le 30e Festival de jazz a été lancé de belle façon mardi soir par Stevie Wonder. Deux heures et demie d'une musique souvent festive, la plupart du temps inspirée, sous la direction de monsieur Wonder lui-même, chanteur, pianiste, chef d'orchestre et de chorale et animateur de foule à ses heures.

 

La pluie qui s'est mise à tomber une heure et demie avant le début du concert avait à toutes fins utiles cessé quand la vedette de la soirée est arrivée sur scène, un peu avant 22h. Les gouttelettes perdues qu'on a reçues par la suite n'ont pas empêché la foule massée sur la Place des festivals, devant la scène installée un peu au nord de la rue Ste-Catherine, de jouir pleinement de la musique de Stevie Wonder et ses 14 musiciens et choristes, dont sa fille Aisha Morris. Plus au nord, sur Jeanne-Mance tout près de Sherbrooke, le volume de la musique n'était toutefois pas suffisamment élevé pour que la foule compacte soit vraiment dans le coup pendant les moments plus calmes en début de spectacle.

 

 

(...) Il a joué quelques-unes de ses immortelles hier, dont Higher Ground, l'afro-cubaine Don't You Worry 'Bout a Thing et l'irrésistible Superstition. Il a chanté ses ballades des années 80 (Overjoyed, I Just Called To Say I Love You) mais nous a aussi servi coup sur coup trois succès du Little Stevie Wonder à peine sorti de l'adolescence (Signed, Sealed, Delivered I'm Yours, Uptight (Everything's Alright) et For Once in My Life) qui ont fait danser même les plus réservés des spectateurs.

 

Plus fort encore, il a livré une version magnifique de All Blues de Miles Davis, en profitant pour remercier le festival montréalais de lui avoir décerné son Spirit Award, un bronze inspiré d'un autoportrait du grand Miles. Le public, conquis, a applaudi à tout rompre le souffle et l'énergie de Wonder qui venait de nous gratifier d'un solo d'harmonica chromatique d'anthologie. L'instant d'après, «juste pour le plaisir», il nous a transportés en Espagne, jouant le thème du Concierto de Aranjuez, prélude à la très belle Spain de Chick Corea, enrichie de solos de toute la bande, des cuivres aux guitares en passant par les claviers et les percussions. Très fort!

 

Wonder a passé rapidement sur trois chansons de son chef-d'oeuvre Songs in the Key of Life qui auraient mérité mieux qu'un pot-pourri: Sir Duke, I Wish et Isn't She Lovely. D'autant qu'une bonne vingtaine de minutes du concert a été consacrée à Michael Jackson, à qui Stevie Wonder tenait à rendre hommage.

 

Il était de mise que Wonder amorce son concert en chantant I Can't Help It, qu'il a lui-même écrite pour Jackson. Qu'il dénonce ceux qui médisent sur le compte de son ami disparu et qui vont s'enrichir ce faisant, rien de plus légitime. Quand, plus tard, il s'est mis à faire jouer des enregistrements de Jackson (Shake Your Body (Down To the Ground), The Way You Make me Feel), pendant lesquels les musiciens sur scène se contentaient de taper des mains, c'était un peu inusité, certes, mais avec Stevie Wonder, c'est à prendre où à laisser. Cette liberté qui nourrit la créativité de l'artiste, et qui l'autorise à plonger dans Michelle des Beatles ou à faire chanter à la foule une chanson inconnue aux couleurs arabisantes qui sera de son prochain album, est aussi source d'excès.

 

Toutefois quand, en toute fin de spectacle, Wonder et ses musiciens se sont plantés comme des piquets à l'avant de la scène pendant qu'on nous faisait entendre une autre dizaine de minutes d'extraits d'enregistrements de l'ex-propriétaire de Neverland, ce fut juste trop. Un anti-climax brutal après une soirée magique qui s'était magnifiquement terminée sur l'inspirante Always et l'enchaînement de chansons énergiques qui l'avaient précédée.

 

C'est à ce moment précis que la pluie s'est mise à tomber plus fort que jamais auparavant. Peut-être que là-haut, Michael et ses nouveaux amis trouvaient eux aussi l'exercice longuet et inapproprié.

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Ces critiques du spectacle me laisse comme un arrière-goût amer. Comme si Steve Wonder n'avait pas mis tout l'effort nécéssaire pour satisfaire son public. Comme un manque de respect pour une foule montréalaise qui se faisait un plaisir de jouir d'un si grand artiste pour inaugurer cette nouvelle place. Un petit bémol qui ne devrait pas nous laisse profiter de cette magnifique place qui réservera dès ce soir un très haut taux de satisfaction aux festivaliers.

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Ces critiques du spectacle me laisse comme un arrière-goût amer. Comme si Steve Wonder n'avait pas mis tout l'effort nécéssaire pour satisfaire son public. Comme un manque de respect pour une foule montréalaise qui se faisait un plaisir de jouir d'un si grand artiste pour inaugurer cette nouvelle place. Un petit bémol qui ne devrait pas nous laisse profiter de cette magnifique place qui réservera dès ce soir un très haut taux de satisfaction aux festivaliers.

 

C'est vrai que c'était un peu long et que ça coupait le momentum de mettre des chansons complète de Michael dans son set mais en même temps c'est impossible de monter ces chansons là live si près de la date du spectacle.

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I don't get it.

The Plains of Abraham (or National Battlefields Park) as they're called, is HUGE and it wasn't even big enough for Sir Paul.

Are we supposed to have the BIG shows in the St-Michel quarry, or in a field in Ste-Anne-de-Bellevue? Hell no!

So it's going to be downtown, it's going to be crowded, and there won't be room for every single person to have a great spot/view. Part of the fun of the Jazz Fest (FIJM) is the ambiance, the atmosphere, being in the QDS on a hot July night with tens of thousands of people enjoying what this great city has to offer. The Stevie Wonder show was awesome. Everyone I know who saw it agrees.

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Very cool !!! :thumbsup: Je sortais du cinéma StarCité à minuit trente hier et je voyais de là-bas le feu d'artifice. Je me suis demandé ce que ça pouvait bien être sans même songer une seule seconde que ça pouvait venir du spectacle de Steve Wonder !! :rolleyes:

 

Toi? T'abaisser à écouter un vulgaire sous produit cinématographique américain dans le plus banlieusard des mégaplexes montréalais ?!

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est-ce qu'on serait dus pour une vaste vaste esplanade au centre, avec aménagement paysager minimal et cadre grandiose pour accueillir les événements majeurs?

 

si oui, je nomine le recouvrement de l'autoroute Ville-Marie entre le PDG et le CHUM. jumelé au Champs-deMars, ça ferait la job pour des foules immenses.

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