Aller au contenu
publicité

COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

Messages recommendés

La comparaison entre le coronavirus n'est pas totalement valide, bien que certains points abordés sont intéressants.

La grippe saisonnière est une pandémie que nous avons acceptés. Ensuite, oui, en terme de nombres absolus, la grippe fait plus de morts mais le taux de léthalité est nettement supérieur. Bien que certains médias exagèrent le phénomène et qu'une minorité de personnes agissent en extrême, c'est un nouveau virus que nous ne connaissons que très peu. Bien que, encore, ce n'est qu'une minorité qui devrait vraiment s'inquiéter d'être infecté par le SARS-COV2, ce n'est pas une raison pour le prendre à la légère, puisque chaque vie humaine est importante.

Une meilleure comparaison serait avec le SRAS de 2003 ou encore le MERS de 2012 (qui est toujours en circulation). Le SRAS a infecté beaucoup moins de personnes (environ 8000 personnes) et tué 44 personnes au Canada. Bien que le virus actuel est moins léthal, sa rapide propagation comparativement à celui de 2003 alors que les mesures de confinements sont nettement plus extrêmes qu'il y a 17 ans est inquiétant. Sans vaccins ou traitements adéquats, le virus pourrait très bien devenir comme la grippe, une pandémie acceptée.

Toutefois il ne faut pas tomber dans la peur sans raison. C'est presque pire que la maladie.

Les actions engendrées par la peur excessive sont néfastes à tous point de vue.

Sur le plan économique, le Krach d'aujourd'hui reflète bien ce climat de terreur généralisé. Les marchés devraient cependant remonter un peu demain. Par contre, sur le moyen-terme, il est très probable que nous verront une désinflation et dans les pires cas une déflation. Le premier n'est pas trop problématique pour la construction à Montréal, par contre une déflation baissera les salaires et entrainera son lot de conséquences : baisse de la confiance des ménages, ralentissement de l'économie, etc.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

publicité
il y a 13 minutes, Wave Arts a dit :

La comparaison entre le coronavirus n'est pas totalement valide, bien que certains points abordés sont intéressants.

La grippe saisonnière est une pandémie que nous avons acceptés. Ensuite, oui, en terme de nombres absolus, la grippe fait plus de morts mais le taux de léthalité est nettement supérieur. Bien que certains médias exagèrent le phénomène et qu'une minorité de personnes agissent en extrême, c'est un nouveau virus que nous ne connaissons que très peu. Bien que, encore, ce n'est qu'une minorité qui devrait vraiment s'inquiéter d'être infecté par le SARS-COV2, ce n'est pas une raison pour le prendre à la légère, puisque chaque vie humaine est importante.

Une meilleure comparaison serait avec le SRAS de 2003 ou encore le MERS de 2012 (qui est toujours en circulation). Le SRAS a infecté beaucoup moins de personnes (environ 8000 personnes) et tué 44 personnes au Canada. Bien que le virus actuel est moins léthal, sa rapide propagation comparativement à celui de 2003 alors que les mesures de confinements sont nettement plus extrêmes qu'il y a 17 ans est inquiétant. Sans vaccins ou traitements adéquats, le virus pourrait très bien devenir comme la grippe, une pandémie acceptée.

Toutefois il ne faut pas tomber dans la peur sans raison. C'est presque pire que la maladie.

Les actions engendrées par la peur excessive sont néfastes à tous point de vue.

Sur le plan économique, le Krach d'aujourd'hui reflète bien ce climat de terreur généralisé. Les marchés devraient cependant remonter un peu demain. Par contre, sur le moyen-terme, il est très probable que nous verront une désinflation et dans les pires cas une déflation. Le premier n'est pas trop problématique pour la construction à Montréal, par contre une déflation baissera les salaires et entrainera son lot de conséquences : baisse de la confiance des ménages, ralentissement de l'économie, etc.

Le Dow Jones risque de tomber encore plus bas. Le prix du pétrole est bas, mais le coronavirus va faire tomber le marché boursier encore beaucoup plus bas. Attendez de voir les résultats financiers dans les prochains trimestres. On est encore en mode réaction, les pertes financières des PME et autres vont scrapper l'économie et ça le marché boursier l'a pas encore compté.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 8 heures, vivreenrégion a dit :

15% de 500,000 c'est déjà 75,000. Les scientifiques disent que 40% à 70% de la population mondiale va être atteinte. Donc si on a même juste 1 million de cas au Québec, on parle de 150,000 hospitalisations. Et 50,000 qui demandent des soins intensifs et respiratoires.

J'ai trouvé tes % assez élevés et je n'Y croyais pas trop, mais je suis tombé sur l'article du Devoir traitant de la réente estimation par l'épidémiologiste d'Harvard qui estime qu'entre 40 et 60% de la population mondiale sera touchée : https://www.ledevoir.com/societe/sante/574550/faut-il-apprendre-a-vivre-avec-le-coronavirus

Entre 20 et 60 % de la population mondiale sera infectée par la COVID-19 dans la prochaine année. C’est la plus récente estimation de l’épidémiologiste de l’Université Harvard, Marc Lipsitch, spécialiste en modélisation des maladies infectieuses. Un scénario alarmant ou une fatalité avec laquelle il faut apprendre à composer ?

Après tout, le COVID-19 ressemble à une grosse grippe (fièvre, fatigue et toux sèche). Son taux de mortalité est d’environ 3,4 %, selon l’Organisation mondiale de la santé. Il est même estimé à 0,6 % en Corée du Sud, où les autorités, proactives, ont testé des dizaines de milliers de personnes (dont celles ayant des symptômes plus légers).

Toutefois, impossible de savoir si ce nouveau coronavirus reviendra chaque hiver, comme la grippe. « On ne sait pas jusqu’à ce jour si la COVID-19 va persister dans le temps, si ça va être le fait d’une saison ou d’une année », a dit la Dre Cécile Tremblay, microbiologiste-infectiologue au CHUM et professeure à l’Université de Montréal.

Chose certaine, une première vague de COVID-19 arrive au Québec. « Je pense qu’on peut la ralentir », a dit la Dre Quach-Thanh. Mais elle n’est pas convaincue qu’on puisse l’arrêter.

« Ce qui nous inquiète, c’est vraiment le risque que tout le monde l’attrape en même temps et qu’on fasse déborder nos systèmes de santé », a dit la Dre Caroline Quach-Thanh, microbiologiste-infectiologue à l’hôpital Sainte-Justine à Montréal. L’économie tournerait alors au ralenti, dit-elle. Des employés des hôpitaux seraient malades.

Jusqu’à présent, le Québec compte quatre cas de COVID-19, dont deux devant être confirmés par le Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg.

« On est pas mal bons au Québec, a observé la Dre Cécile Tremblay. On n’a que des cas importés. » Pas de transmission locale, comme c’est actuellement le cas aux États-Unis.

La situation québécoise risque de changer si le nouveau coronavirus se propage chez les voisins américains. « C’est une frontière ouverte, a dit la Dre Tremblay. On va être beaucoup moins capables d’intercepter des cas potentiels avant qu’ils arrivent. »

Au Vermont, plusieurs écoles ont été fermées lundi parce qu’un membre du personnel a séjourné dans un hôtel situé dans un autre État, en présence de personnes infectées par la COVID-19. Selon des médias locaux, cet employé, qui a des symptômes de la grippe, s’est isolé à son domicile. La COVID-19 n’a pas été confirmée.

En ce retour de relâche scolaire, la Dre Quach-Thanh invite les citoyens qui ont voyagé à l’extérieur du Canada à être attentifs à leurs symptômes, même s’ils sont légers. Le nouveau coronavirus peut se manifester par une « petite toux sèche » ou un simple mal de gorge. « Si la gorge gratouille, on est mieux de rester à la maison », dit-elle. Il faut retarder, dit-elle, le plus longtemps possible la transmission locale.

il y a 14 minutes, Rocco a dit :

Dow Transports down 27% from peak. We are in a recession!

On possède cependant une "réserve" en raison de sa grande augmentation en 2019, comparativement aux niveaux des années précédentes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 31 minutes, Rocco a dit :

Il y a eu une récession en 1980, en 1990, en 2000/01, en 2009, là en 2020, vous voyez pas le pattern des 10 ans pratiquement pile qui revient tout le temps?

En (vers) 1980, c'était principalement causé par une hausse brusque des taux d'intérêts par la FED, voulue (i.e. geste volontaire) pour appliquer un frein à l'inflation.  En (vers) 1990, c'était seulement "made in Canada",  dans une tentative maladroite de contrer l'effet inflationiste de l'introduction de la TPS.  Autour de 2000/2001, c'était essentiellement l'éclatement de la "bulle techno".  En 2009, c'était la crise de la dette.  Cette fois-ci, ce qui est fondamentalement différent, c'est que l'offre peut s'effondrer en même temps que la demande, certes inégalement selon les secteurs,  mais suffisamment pour que les effets se renforcent mutuellement.

Les gouvernements disposent de moyens pour stimuler la demande globale face à une baisse des revenus privés, mais ils sont moins bien outillés pour combler les insuffisances de l'offre.  On ne peut pas remplacer du jour au lendemain la production compromise par la disparition de sources d'approvisionnements essentiels souvent importés directement de la Chine ou comprenant des intrants chinois transformés dans d'autres pays avant d'être exportés au Canada notamment.  Aussi longtemps que cette crise durera, une stimulation de l'économie ne pourra avoir d'effets positifs que sur les secteurs qui sont (relativement) à l'abri des fluctuations du commerce international; ça ne se fera pas sans difficulté ni sans douleur, parce que les travailleurs ne sont pas des objets interchangeables, et que la consommation d'un gadget ou d'une paire de chaussures n'est pas remplacée par la consommation d'un bloc de béton ou d'une tranche de fromage.  Aussi, les touristes étrangers qui ne pourront plus venir ne peuvent pas tous être remplacés par des touristes québécois qui visiteraient d'autres régions pour la énième fois.

On ne peut pas prévoir à ce moment-ci l'ampleur que prendra cette "crise", mais je refuse de l'assimiler à une  "récession" au sens d'un événement périodique dans les cycles économiques.  Ce sera peut-être même l'occasion d'une autre "Grande Transformation", un titre que j'emprunte à l'économiste Karl Polanyi.  Si cela s'avère, les choses ne seront plus comme avant, à la différence de ce qui se produit après une simple récession.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Administrateur

Le taux de mortalité documenté est de 6%. 
 

CLOSED CASES

68,108

Cases which had an outcome:

64,081 (94%) Recovered / Discharged

4,027 (6%) Deaths

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'économie agit beaucoup en fonction de la perception des gents.  

Le corona virus fait refléchir comment l'humanitë est fragile. Juste voir a la vitesse que cela se répend. C'est un genre de vilaine grippe comme je crois comprendre. On a peu de risque d'y succomber.

Imaginons un virus a la ebola avec un taux de lethalité de 50% qui se rependrai comme le coronavirus. 

Et si je ne me trompe Ebola n'est pas vraiment éradiqué ya t'il un remede ou un vaccin efficace contre ce virus. ? Et s'il réapparaisait sous ou nouvelle mutation plus contagieuse. On seraient pris au dépourvu. 

Le marché boursier était dut pour une correction coronavirus ou pas.

Le marché immobilier est pres d une bulle aussi. Les gens sont endettés comme jamais. 

Les ingrédients pour une récession sont la.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


publicité


×
×
  • Créer...