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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

Messages recommendés

il y a 5 minutes, mtlurb a dit :

24.1% I mentionned it earlier, the stat is for march 2021.

Sans vouloir nier le poids important du secteur public au Québec, voici deux considérations qui peuvent l'expliquer, et par conséquent  atténuer la différence réelle:

1) L'emploi dans le secteur public inclut celui des sociétés d'Etat, par exemple Hydro-Québec, qui produisent et fournissent  des biens et des services qui dans d'autres provinces et pays sont assumés par le secteur privé.  Rien ne prouve que l'efficacité des sociétés d'Etat est moindre que celle des entreprises privées œuvrant dans les mêmes créneaux.  Autre exemple, français celui là: EDF (Electricité de France) est détenue très majoritairement par l'Etat français, et est le principal producteur d'électricité dans le pays; en Allemagne voisine, ce sont quelques grands groupes dont certains sont entre des mains étrangères, qui jouent le même rôle.

2) Faisons un simple exercice arithmétique.  Soit:

- T: emploi total;

- U: emploi dans le secteur public;

- R: emploi dans le secteur privé.

Alors

U+R=T

U/T représente la part du secteur public, correspondant aux données fournies dans ton message. (24,1%).

Décomposons U/T, pour obtenir U/(U+R)

Si R était plus grand qu'il ne l'est, indépendamment de U, U/T serait moins élevé.  Autrement dit,  ça peut être autant la faiblesse de R que le nombre absolu de U qui explique un ratio U/T élevé.  Il n'y a pas assez d'emplois dans le secteur privé. 

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Timatins rachitiques

 

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Tout le monde comprend aujourd’hui ce que les démographes répètent depuis des années, parce qu’on sent maintenant l’impact si près de nous. Il y a une crise extrêmement sérieuse de main-d’œuvre, une pénurie, et on n’en voit pas le bout.

Régis Labeaume Maire de la ville de Québec de 2007 à 2021

Ce n’était pas à Québec, je le précise, je ne veux pas me retrouver à l’index chez moi.

Publié hier à 9h00

https://www.lapresse.ca/debats/chroniques/2022-09-06/timatins-rachitiques.php

C’était un matin, quelque part sur la Terre. L’estomac est creux, et gémit.

Je commande à l’auto deux Timatins, « Entre deux pains, avec œuf et fromage », selon l’Académie française. Un avec jambon, et l’autre avec bacon.

Je reçois le tout, avec oui, jambon et bacon, mais ces deux suppléments seuls entre deux tranches de bagel, sans œufs et sans fromage… Rachitiques, les Timatins.

L’estomac, dépité, lâche prise et s’en contente.

La veille, j’avais commandé dans un resto une salade au thon, qui m’a été servie… sans thon !

Une mauvaise passe.

Depuis un an ou deux, je vis un énorme stress à l’idée d’arriver après 20 h dans la capitale de l’entre-deux, Drummondville, et d’être incapable de me sustenter.

Bien sûr, il me reste ce sandwich mollasson dans le frigidaire d’un dépanneur, qui me fait de l’œil, désespérant d’être le seul de sa promotion à ne pouvoir séduire un preneur.

À chacune de mes visites au supermarché, j’ai aussi l’impression de me retrouver dans les couloirs d’une école secondaire, tellement le personnel rajeunit à vue d’œil. Moyenne d’âge actuelle selon moi, secondaire 4.

Et je suis un ti-mon’oncle. Depuis des décennies, je déguste la même pizza, de la même chaîne de restaurants. Elle me réconforte, m’apaise, me rattache au sol et me fait voyager dans le temps, passé. Mais ma dernière expérience avec elle m’a traumatisé. Elle m’a trahi, elle ne goûtait plus pareil ! J’en ai été brisé. Comme si je devenais orphelin.

Je ne peux expliquer si ce désastre était le lot de la jeunesse aux fours, ou de la radinerie des propriétaires qui en auraient changé la recette.

Une fois tous ces désagréments exposés, mais avouons qu’il y a pire dans le Donbass actuellement, loin de moi l’idée de vouloir blâmer ces jeunes qui ont pris la relève dans tellement de commerces au Québec, ni même les commerçants.

Mais n’empêche.

Tout le monde comprend aujourd’hui ce que les démographes répètent depuis des années, parce qu’on sent maintenant l’impact si près de nous. Il y a une crise extrêmement sérieuse de main-d’œuvre, une pénurie, et on n’en voit pas le bout.

Bien sûr, il aurait fallu que les gouvernements des dernières décennies voient plus loin que le bout de leur nez. Mais comme les conséquences n’étaient pas immédiates, on a laissé le paquet au suivant, et ainsi de suite. Pierre qui roule…

Il n’y a pas que de l’indifférence de la part de nos gouvernements, ce serait injuste de le supposer. Des gestes ont été posés, comme l’investissement important du gouvernement du Québec en formation dans les métiers stratégiques, annoncé il y a quelques mois. Comme l’annonce de la CAQ de la semaine dernière sur la formation professionnelle.

Mais quand vous lisez les programmes des autres partis, jusqu’à maintenant, à part les propositions connues sur les travailleurs retraités, on est dans les grands énoncés de principe, vaporeux, qui ne valent pas cher la livre. Au total, avec ce qui est sur la table, ça ne sera pas suffisant.

Pourquoi ne sent-on pas d’urgence nationale, alors qu’on sait qu’on est dans la mélasse jusqu’au cou ?

Pourquoi n’explique-t-on pas qu’il manquera tant de travailleurs dans les prochaines décennies, et qu’on a un plan global, clair, qui comblera ces besoins, dans les grands secteurs d’activité, avec tant de nouveaux travailleurs, grâce à la somme de telles solutions ? Un trou, une cheville.

On entend en ce moment trop d’à peu près de la part des gouvernements. Comme il faudra permettre à plus de handicapés d’entrer sur le marché du travail, par exemple. Pardon ? On en est vraiment rendu là ? On nous convaincra bientôt qu’on obligera les prisonniers à travailler, chaînes aux chevilles, comme on le faisait jadis, et peut-être encore, dans le sud des États-Unis.

Et on croit peut-être qu’on inventera bientôt un robot pour aller torcher dans les CHSLD, où je deviendrai client éventuellement. Remarquez qu’un robot n’attraperait pas la COVID-19, un gain certain.

Ou que les restos se transformeront en cafétérias sans serveurs.

Et il y a ce sujet éminemment délicat qu’est l’immigration. Communément exprimé en seuils d’immigration. Au Québec, on veut contrôler cette immigration, je le comprends. Mais l’organisation d’admission des immigrants a l’air détraquée, et trop souvent sans cœur.

Et il y a ces autres humains, qui dirigent leurs commerces, leurs entreprises, qui créent de la richesse, pour lesquels on a créé un indescriptible parcours du combattant pour accueillir de nouveaux travailleurs. On sent un énorme découragement chez les commerçants et les entrepreneurs.

Qu’on ne se surprenne pas si ces derniers reluquent le Mexique pour s’y implanter. Des pertes nettes à l’horizon.

Enfin… s’il y a quelque chose que les Québécois méritent de tous les partis politiques, durant cette campagne électorale, c’est bien une vision élaborée du combien, quand et comment on solutionnera cette crise de main-d’œuvre.

Allez ! On se déguédine là là ? On est capables.

Entre nous

Pour la pizza, je me suis trouvé un nouveau pusher de toutes garnies.

Un immigrant kurde de la rue Racine, dans le quartier Loretteville à Québec, qui se défonce pour bien nous servir.

En plus de me satisfaire, j’ai l’impression d’être utile et de contribuer à l’intégration d’un humain qui le mérite.

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Transformation majeure pour rattraper l’Ontario

 

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Pour orchestrer le rattrapage du Québec par rapport à l’Ontario, la firme McKinsey suggère de créer un « bureau de transformation » économique, formé notamment de membres du bureau du premier ministre et du ministère de l’Économie.

Francis Vailles La Presse

Vous connaissez la marotte de François Legault, son objectif ultime, soit que le Québec rattrape le niveau de vie de l’Ontario.

Publié à 6h30

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-09-09/transformation-majeure-pour-rattraper-l-ontario.php

Or, pour y parvenir, il faudrait transformer notre économie et prendre des décisions difficiles, selon un rapport de la firme de consultants McKinsey, commandé par le ministère de l’Économie et de l’Innovation.

Le volet principal de l’étude, que j’ai obtenue, fait des constats parfois douloureux sur notre modèle économique. Et en résumé, McKinsey juge qu’il faudrait lancer plusieurs chantiers pour rattraper l’Ontario : boom des exportations, dopage des investissements, hausse des heures de travail des employés, réforme de l’aide à la recherche, augmentation du nombre de diplômés universitaires, ciblage des secteurs d’avenir et redressement des industries en retard, comme la construction et l’agroalimentaire.

Pour orchestrer le rattrapage, McKinsey suggère de créer un « bureau de transformation » économique, formé de membres du bureau du premier ministre, du ministère de l’Économie et d’autres ministères concernés. Un suivi serré de la progression devrait être fait chaque trimestre par le comité au moyen d’une quarantaine d’indicateurs clés comparant le Québec à l’Ontario, notamment.

Le rapport de 281 pages que j’ai obtenu a été remis en décembre 2021 au ministère de l’Économie. Il est fouillé, avec des exemples de gestes concrets faits dans d’autres pays, mais pas nécessairement renversants sur certains des constats de notre économie.

Pour son travail de six mois, dois-je préciser, McKinsey a reçu 4,9 millions de dollars du gouvernement. C’est l’équivalent de 20 consultants travaillant six mois à temps plein à raison de 250 $ l’heure, selon un petit calcul rapide. Hum…

Lisez l’article « Québec débourse 5 millions pour un “regard externe” »

Depuis cinq ans, le Québec a diminué son retard de niveau de vie par rapport à l’Ontario, le faisant passer de 16,4 % à 12,9 %. Pour réduire complètement l’écart, estime le rapport, le PIB du Québec doit passer de 44 000 $ par habitant en 2019 à plus de 64 000 $ en 2036.

Ce bond de 20 000 $ en une quinzaine d’années passe par une augmentation du nombre de travailleurs prévus de 630 000, notamment immigrants, ainsi que par un allongement des heures de travail des Québécois de l’équivalent de 1,5 semaine par année, entre autres.

Surtout, McKinsey calcule, comme bien d’autres études, que l’essentiel du rattrapage (78 % des 20 000 $) doit se faire par une croissance nettement plus forte de notre productivité. Le taux de croissance devrait passer d’environ 1 % par année à 1,7 %, ce qui est majeur. Ce boom serait possible avec une intensification de la recherche, mais aussi un boom des exportations et des investissements et une meilleure formation des travailleurs.

Douloureux constats

Chacun des éléments est analysé en détail, avec des stratégies visant une amélioration. Il est question, par exemple, du taux d’emploi des immigrants, des immigrants qui s’installent en région, de la part des femmes en génie, de la part des emplois à plus de 100 000 $, du taux d’absentéisme pour maladie, du capital de risque par habitant, de la recherche en proportion du PIB et du carcan réglementaire du gouvernement et des municipalités.

 

Les constats sont parfois durs. Dans le secteur agroalimentaire, le retard de productivité du Québec par rapport à l’Ontario est de 22 % pour la fabrication d’aliments. Toute proportion gardée, les exportations de ces aliments sont inférieures de 40 % au Québec et les investissements, inférieurs de 34 %. Le rapport donne des exemples d’initiatives porteuses en Israël (recherche), en France (marketing), aux Pays-Bas (port) et à Singapour (capital-risque).

Dans la construction, la productivité décline au Québec depuis 2012 (- 1 % par année), comme aux États-Unis (- 1,3 %), tandis qu’elle progresse en Colombie-Britannique (+ 2 % par année), en France (+ 0,7 %) ou en Allemagne (+ 0,5 %), par exemple.

Le rapport estime que le Québec réduirait notablement son retard face à l’Ontario en rehaussant sa productivité dans la construction au niveau de la Colombie-Britannique. Parmi les initiatives proposées, il est question de mieux former les travailleurs, de décloisonner les métiers réglementés, de financer l’automatisation et de rationaliser les processus d’approbation et de permis.

Autre constat douloureux : le Québec est maintenant en queue de peloton au Canada pour la création d’entreprises, et ce retard est manifeste dans les services professionnels, scientifiques et techniques. Consolation : le Québec est en avance sur l’Ontario pour les investissements dans les technologies vertes, toute proportion gardée.

Pour redresser la barre, il est proposé de faire la promotion de l’entrepreneuriat dans le système d’éducation, notamment dans les universités. À Boston, par exemple, des programmes existent pour faciliter la collaboration entre des étudiants des programmes techniques et des autres programmes (administration, etc.).

Recherche : le modèle allemand

En ce qui concerne la recherche et développement (R et D), le rapport constate que notre système de crédit d’impôt est complexe, et sert surtout les grandes entreprises. Ainsi, 3 % des entreprises québécoises absorbent à elles seules 90 % des crédits fiscaux.

Dans le système canadien, 83 % du financement de la R et D vient des crédits d’impôt plutôt que d’une aide directe, contre 38 % aux États-Unis et 9 % en Suède. Au Québec, cette proportion est de 74 %. « L’aide directe permet de cibler les champions dans des secteurs clés ainsi que les projets avec le plus fort potentiel d’apport économique », fait valoir McKinsey.

Le rapport vante le modèle allemand des Fraunhofer, qui fonctionne par contrats de recherche venant des entreprises. Le système allemand est bien mieux coordonné que celui du Québec, où la taille des organismes d’appui à la R et D est beaucoup trop petite.

Autre talon d’Achille du Québec, selon le rapport : sa rigidité pour le monde des affaires. L’indice de liberté économique, de liberté du marché du travail et de facilité à faire des affaires est parmi les plus bas parmi ses principaux concurrents. Le régime fiscal coûteux pour les entreprises et ce qui touche à notre filet social (congé de maladie, de maternité, etc.) est écorché.

Selon l’analyse de McKinsey, les pays où il est facile de faire des affaires ont une plus forte création d’entreprises. C’est le cas de pays plus sociaux auxquels on aime se comparer, comme le Danemark et la Suède, mais aussi du Royaume-Uni. La productivité s’en trouve aussi améliorée.

Le rapport traite de cinq des secteurs à privilégier, soit l’énergie, l’hydrogène, l’intelligence artificielle, les sciences de la vie et l’agriculture.

Depuis la remise du rapport, en décembre 2021, le gouvernement caquiste a modéré ses attentes face à l’hydrogène vert. Et une entreprise pharmaceutique a choisi de s’implanter à Montréal pour la fabrication de ses vaccins, soit Moderna, ce qui va dans le sens des objectifs évoqués pour les sciences de la vie.

Dans la foulée du rapport, le gouvernement caquiste n’a pas créé un « bureau de transformation » comme le suggère McKinsey, selon mes renseignements.

Néanmoins, le gouvernement aurait ajusté ses indicateurs phares qui feraient désormais l’objet d’un suivi lors de rencontres, tous les deux mois, de hauts fonctionnaires du bureau du premier ministre, du ministère de l’Économie et du ministère des Finances, m’apprend-on.

Ce que j’en pense ? Que le Québec a fort à faire pour doper sa productivité, tel que proposé, et ainsi rattraper l’Ontario. Sur 15 ans, ce sera pratiquement mission impossible, surtout dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre, de vieillissement de la population et de politique d’immigration bancale. Mais bon, toute avancée qui permettrait de réduire l’écart est bienvenue…

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On 2022-09-06 at 12:47 PM, Né entre les rapides said:

Sans vouloir nier le poids important du secteur public au Québec, voici deux considérations qui peuvent l'expliquer, et par conséquent  atténuer la différence réelle:

1) L'emploi dans le secteur public inclut celui des sociétés d'Etat, par exemple Hydro-Québec, qui produisent et fournissent  des biens et des services qui dans d'autres provinces et pays sont assumés par le secteur privé.  Rien ne prouve que l'efficacité des sociétés d'Etat est moindre que celle des entreprises privées œuvrant dans les mêmes créneaux.  Autre exemple, français celui là: EDF (Electricité de France) est détenue très majoritairement par l'Etat français, et est le principal producteur d'électricité dans le pays; en Allemagne voisine, ce sont quelques grands groupes dont certains sont entre des mains étrangères, qui jouent le même rôle.

2) Faisons un simple exercice arithmétique.  Soit:

- T: emploi total;

- U: emploi dans le secteur public;

- R: emploi dans le secteur privé.

Alors

U+R=T

U/T représente la part du secteur public, correspondant aux données fournies dans ton message. (24,1%).

Décomposons U/T, pour obtenir U/(U+R)

Si R était plus grand qu'il ne l'est, indépendamment de U, U/T serait moins élevé.  Autrement dit,  ça peut être autant la faiblesse de R que le nombre absolu de U qui explique un ratio U/T élevé.  Il n'y a pas assez d'emplois dans le secteur privé. 

Faut etre certains que les employés de hydro-quebec sont comptabilisé dans ce % sinon on peut aussi comptabiliser tout les sociêté dans lequels le gouvernement possedent des parts avec invesstissement quebec.

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  • Administrateur

Le taux de chômage à 5,4 % en août au Canada

PHOTO SARKA VANCUROVA, ARCHIVES LA PRESSE

Statistique Canada ajoute qu’au Québec, le taux de chômage du mois d’août a été mesuré à 4,5 %, en hausse de 0,4. 

(Ottawa) Le taux de chômage s’est élevé à 5,4 % le mois dernier au Canada, en hausse de 0,5 par rapport à celui de 4,9 % du mois de juillet qui avait été à un creux record. 

Publié à 8h37 Mis à jour à 8h52

La Presse Canadienne

En août, le taux de chômage a augmenté pour une première fois en sept mois à l’échelle nationale. C’était aussi la première hausse qui ne survenait pas à la suite d’un resserrement des restrictions de santé publique depuis mai 2020, lorsque le taux de chômage a atteint son sommet dans le contexte de la pandémie de COVID-19. 

Statistique Canada signale que l’emploi a diminué de 40 000 au pays en août, ou de 0,2, surtout à cause d’un recul chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans et chez les personnes âgées de 55 à 64 ans. 

L’agence fédérale affirme que le recul de l’emploi observé depuis mai est survenu principalement dans l’emploi à temps plein. Néanmoins, l’emploi à temps plein en août était en hausse de 3,9 % par rapport à 12 mois plus tôt, tandis que l’emploi à temps partiel a peu varié au cours de la même période. 

Statistique Canada ajoute qu’au Québec, le taux de chômage du mois d’août a été mesuré à 4,5 %, en hausse de 0,4. La province a été la seule au pays à afficher une hausse de l’emploi en août, de 27 000, et Statistique Canada a observé qu’il y avait aussi un plus grand nombre de Québécois à la recherche de travail. 

Le taux de chômage a augmenté entre juillet et août derniers dans les trois provinces des Maritimes. En Nouvelle-Écosse, il est passé de 5,9 % à 7,6 % ; au Nouveau-Brunswick, il a augmenté de 7,1 % à 7,6 % alors qu’à l’Île-du-Prince-Édouard, il est passé de 5,7 % à 7,3 %. 

Statistique Canada signale par ailleurs que le salaire horaire moyen des employés au Canada a affiché une hausse de 5,4 % sur 12 mois en août, par rapport aux augmentations de 5,2 % enregistrées en juin et en juillet.

 

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2022-09-09/le-taux-de-chomage-a-5-4-en-aout-au-canada.php

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On 2022-09-07 at 6:59 AM, acpnc said:

Timatins rachitiques

 

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Tout le monde comprend aujourd’hui ce que les démographes répètent depuis des années, parce qu’on sent maintenant l’impact si près de nous. Il y a une crise extrêmement sérieuse de main-d’œuvre, une pénurie, et on n’en voit pas le bout.

Régis Labeaume Maire de la ville de Québec de 2007 à 2021

Ce n’était pas à Québec, je le précise, je ne veux pas me retrouver à l’index chez moi.

Publié hier à 9h00

https://www.lapresse.ca/debats/chroniques/2022-09-06/timatins-rachitiques.php

C’était un matin, quelque part sur la Terre. L’estomac est creux, et gémit.

Je commande à l’auto deux Timatins, « Entre deux pains, avec œuf et fromage », selon l’Académie française. Un avec jambon, et l’autre avec bacon.

Je reçois le tout, avec oui, jambon et bacon, mais ces deux suppléments seuls entre deux tranches de bagel, sans œufs et sans fromage… Rachitiques, les Timatins.

L’estomac, dépité, lâche prise et s’en contente.

La veille, j’avais commandé dans un resto une salade au thon, qui m’a été servie… sans thon !

Une mauvaise passe.

Depuis un an ou deux, je vis un énorme stress à l’idée d’arriver après 20 h dans la capitale de l’entre-deux, Drummondville, et d’être incapable de me sustenter.

Bien sûr, il me reste ce sandwich mollasson dans le frigidaire d’un dépanneur, qui me fait de l’œil, désespérant d’être le seul de sa promotion à ne pouvoir séduire un preneur.

À chacune de mes visites au supermarché, j’ai aussi l’impression de me retrouver dans les couloirs d’une école secondaire, tellement le personnel rajeunit à vue d’œil. Moyenne d’âge actuelle selon moi, secondaire 4.

Et je suis un ti-mon’oncle. Depuis des décennies, je déguste la même pizza, de la même chaîne de restaurants. Elle me réconforte, m’apaise, me rattache au sol et me fait voyager dans le temps, passé. Mais ma dernière expérience avec elle m’a traumatisé. Elle m’a trahi, elle ne goûtait plus pareil ! J’en ai été brisé. Comme si je devenais orphelin.

Je ne peux expliquer si ce désastre était le lot de la jeunesse aux fours, ou de la radinerie des propriétaires qui en auraient changé la recette.

Une fois tous ces désagréments exposés, mais avouons qu’il y a pire dans le Donbass actuellement, loin de moi l’idée de vouloir blâmer ces jeunes qui ont pris la relève dans tellement de commerces au Québec, ni même les commerçants.

Mais n’empêche.

Tout le monde comprend aujourd’hui ce que les démographes répètent depuis des années, parce qu’on sent maintenant l’impact si près de nous. Il y a une crise extrêmement sérieuse de main-d’œuvre, une pénurie, et on n’en voit pas le bout.

Bien sûr, il aurait fallu que les gouvernements des dernières décennies voient plus loin que le bout de leur nez. Mais comme les conséquences n’étaient pas immédiates, on a laissé le paquet au suivant, et ainsi de suite. Pierre qui roule…

Il n’y a pas que de l’indifférence de la part de nos gouvernements, ce serait injuste de le supposer. Des gestes ont été posés, comme l’investissement important du gouvernement du Québec en formation dans les métiers stratégiques, annoncé il y a quelques mois. Comme l’annonce de la CAQ de la semaine dernière sur la formation professionnelle.

Mais quand vous lisez les programmes des autres partis, jusqu’à maintenant, à part les propositions connues sur les travailleurs retraités, on est dans les grands énoncés de principe, vaporeux, qui ne valent pas cher la livre. Au total, avec ce qui est sur la table, ça ne sera pas suffisant.

Pourquoi ne sent-on pas d’urgence nationale, alors qu’on sait qu’on est dans la mélasse jusqu’au cou ?

Pourquoi n’explique-t-on pas qu’il manquera tant de travailleurs dans les prochaines décennies, et qu’on a un plan global, clair, qui comblera ces besoins, dans les grands secteurs d’activité, avec tant de nouveaux travailleurs, grâce à la somme de telles solutions ? Un trou, une cheville.

On entend en ce moment trop d’à peu près de la part des gouvernements. Comme il faudra permettre à plus de handicapés d’entrer sur le marché du travail, par exemple. Pardon ? On en est vraiment rendu là ? On nous convaincra bientôt qu’on obligera les prisonniers à travailler, chaînes aux chevilles, comme on le faisait jadis, et peut-être encore, dans le sud des États-Unis.

Et on croit peut-être qu’on inventera bientôt un robot pour aller torcher dans les CHSLD, où je deviendrai client éventuellement. Remarquez qu’un robot n’attraperait pas la COVID-19, un gain certain.

Ou que les restos se transformeront en cafétérias sans serveurs.

Et il y a ce sujet éminemment délicat qu’est l’immigration. Communément exprimé en seuils d’immigration. Au Québec, on veut contrôler cette immigration, je le comprends. Mais l’organisation d’admission des immigrants a l’air détraquée, et trop souvent sans cœur.

Et il y a ces autres humains, qui dirigent leurs commerces, leurs entreprises, qui créent de la richesse, pour lesquels on a créé un indescriptible parcours du combattant pour accueillir de nouveaux travailleurs. On sent un énorme découragement chez les commerçants et les entrepreneurs.

Qu’on ne se surprenne pas si ces derniers reluquent le Mexique pour s’y implanter. Des pertes nettes à l’horizon.

Enfin… s’il y a quelque chose que les Québécois méritent de tous les partis politiques, durant cette campagne électorale, c’est bien une vision élaborée du combien, quand et comment on solutionnera cette crise de main-d’œuvre.

Allez ! On se déguédine là là ? On est capables.

Entre nous

Pour la pizza, je me suis trouvé un nouveau pusher de toutes garnies.

Un immigrant kurde de la rue Racine, dans le quartier Loretteville à Québec, qui se défonce pour bien nous servir.

En plus de me satisfaire, j’ai l’impression d’être utile et de contribuer à l’intégration d’un humain qui le mérite.

Combien de jeunes indiens qui tous travaillaient tres fort et de nombreuses heures et ont quitter le Quebec car ils ne pouvaient obtenir leur residences.  

Leur francais n'est pas au top mais bon faut leur laisser le temps de l'apprendre. 

Que j'aimerai avoir Legault et Jolin-Barette en face de moi. Ils ont pas idée de ce que ce qui ce passe avec les immigrants sur le plancher des vaches ils sont dans les grandes theories que les immigrants consomment plus de biens et de services et qu'ils ne regles pas le probleme de manque de main d'oeuvre. Alors on fait quoi on reste comme ca en esperant que ca se regle par magie.  De janvier 2022 a Aout 2022, 307 000 personnes on prit leur retraite au Canada. 

Les immigrants que je vois dans le cadre de mon travail  S'accomode en partageant des logements par exemple.  

Ils font des petits boulots comme partout ailleurs et tranquillement il progresse. 

Pourquoi on s'entete a leur compliquer la vie. Avec une bureaucratie incroyable pour obtenir leur residence. Que ce soit Ottawa et Quebec.

Mon ami peruvien son frere du Perou a obtenu un travail chez ADF a Terrebonne  comme soudeur. Il a apprit le francais a l'alliance francaise a Lima au perou. Mais a la fin on lui a refuser les papier pour rentrer au Canada.

Du foutu niaisage

Il n'aurait pas eu de probleme pour se loger il aurait habiter chez sa tante a Laval. 

 

 

 

 

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Il y a 16 heures, andre md a dit :

Combien de jeunes indiens qui tous travaillaient tres fort et de nombreuses heures et ont quitter le Quebec car ils ne pouvaient obtenir leur residences.  

Leur francais n'est pas au top mais bon faut leur laisser le temps de l'apprendre. 

Que j'aimerai avoir Legault et Jolin-Barette en face de moi. Ils ont pas idée de ce que ce qui ce passe avec les immigrants sur le plancher des vaches ils sont dans les grandes theories que les immigrants consomment plus de biens et de services et qu'ils ne regles pas le probleme de manque de main d'oeuvre. Alors on fait quoi on reste comme ca en esperant que ca se regle par magie.  De janvier 2022 a Aout 2022, 307 000 personnes on prit leur retraite au Canada. 

Les immigrants que je vois dans le cadre de mon travail  S'accomode en partageant des logements par exemple.  

Ils font des petits boulots comme partout ailleurs et tranquillement il progresse. 

Pourquoi on s'entete a leur compliquer la vie. Avec une bureaucratie incroyable pour obtenir leur residence. Que ce soit Ottawa et Quebec.

Mon ami peruvien son frere du Perou a obtenu un travail chez ADF a Terrebonne  comme soudeur. Il a apprit le francais a l'alliance francaise a Lima au perou. Mais a la fin on lui a refuser les papier pour rentrer au Canada.

Du foutu niaisage

Il n'aurait pas eu de probleme pour se loger il aurait habiter chez sa tante a Laval. 

 

 

 

 

Je suis d'accord avec toi...les gens de la communauté indienne travaillent fort, ils veulent étudier et sont d'un calme exemplaire...j'ai vu trop souvent d'actes racistes a leur endroit,  victimes d'une société qui tolère ce genre de comportement....des paroles déplacés qui te font sentir comme un moins que rien et qui ne sont jamais traduit en justice,  surtout si ça viens sortit de nul part de passants inconnus.     La colère et la grogne provoqué  par la pandémie est transférer sur des gens qui ne le mérite pas.      

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La CAQ Se vante des bonnes performances économique du Québec. C'est pourtant durant le gouvernement libéral précedent qui c'est créer plus d'emploi. Que ce soit en nombre absolu ou en % . On pourrai blamer la Covid19 mais tout les provinces et pays en on subit les contrecoups. 

https://www.journaldemontreal.com/2022/09/10/pas-si-brillant-le-bilan-en-matiere-demploi-de-francois-legault

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il y a 38 minutes, andre md a dit :

La CAQ Se vante des bonnes performances économique du Québec. C'est pourtant durant le gouvernement libéral précedent qui c'est créer plus d'emploi. Que ce soit en nombre absolu ou en % . On pourrai blamer la Covid19 mais tout les provinces et pays en on subit les contrecoups. 

https://www.journaldemontreal.com/2022/09/10/pas-si-brillant-le-bilan-en-matiere-demploi-de-francois-legault

N'importe quel partie va se vanter des quelques résultats, même naturels et hors de leur contrôle, qui sont rendus lors de leur prise de pouvoir. L'article que tu cite me fait pas d'effet. Ce sont deux contextes complètement différents et monsieur Girard fait lui-même ses propres simplicités dans ses comparaisons... coup dans l'eau.

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