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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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Il y a 13 heures, Normand Hamel a dit :

Mais la gratuité a des effets pervers : au Québec, la diplomation dans les cégeps augmenterait-elle si l’État imposait certains frais aux cégépiens, ce qui obligerait les élèves à y penser deux fois avant d’abandonner ? 

Je crois qu'un cour réussi devrait coûter moins cher aux étudiants qu'un même cour échoué ou abandonné.

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il y a 1 minute, ToxiK a dit :

Je crois qu'un cour réussi devrait coûter moins cher aux étudiants qu'un même cour échoué ou abandonné.

Excellente idée! Cela aurait pour effet d'encourager la réussite scolaire. Mais si je peux me permettre de réécrire ta phrase: un cours échoué ou abandonné devrait coûter plus cher qu'un cours réussi. Ce qui en fait veut dire exactement la même chose. La différence étant que dans ce cas-ci on souligne le fait qu'abandonner ou échouer coûte plus cher

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il y a 32 minutes, ToxiK a dit :

Je crois qu'un cour réussi devrait coûter moins cher aux étudiants qu'un même cour échoué ou abandonné.

Pas une mauvaise idée. Je pense aussi qu'il faudrait rendre moins attrayant le changement d'un programme universitaire à l'autre. Par exemple, dans le domaine de la santé, un nombre hallucinant d'étudiants qui n'ont pas pu rentrer en médecine se dirigent vers des programmes connexes (kinésiologie, physiothérapie, etc.) dans l'espoir d'obtenir des assez bonnes notes pour entrer en médecine en tant qu'étudiants universitaires. Or, les programmes de médecine sont bien au fait de ce fléau, alors ils exigent bien souvent que les étudiants en provenance d'autres programmes en santé aient complétés au moins 2 années d'études universitaires.

Le problème c'est que ces nombreux transferts de programme coûtent un bras (et une jambe!) à la société. Je suis très fier de pouvoir dire que le Québec a le système d'éducation le plus abordable au pays (à plus forte raison quand on se compare avec les États-Unis), mais cette abordabilité est la source de problèmes que les autres provinces et états n'ont pas. Disons qu'il est pas mal moins tentant pour un étudiant du reste du Canada ou des USA de s'endetter de plusieurs dizaines de milliers de dollars simplement pour avoir une deuxième chance de rentrer en médecine (ou dans n'importe quel autre programme fortement contingenté)...

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Il y a 22 heures, wow123 a dit :

Je pense aussi qu'il faudrait rendre moins attrayant le changement d'un programme universitaire à l'autre.

C'est certes un problème mais il me parait moins important que le décrochage qui demeure très élevé même au niveau universitaire. En effet plusieurs étudiants, surtout des hommes, ne finissent pas leur bac ou changent de programme en cours de route et par conséquent prennent plus de temps avant d'obtenir leur diplôme. Tout cela coûte très cher au gouvernement.

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il y a une heure, Normand Hamel a dit :

C'est certes un problème mais il me parait moins important que le décrochage qui demeure très élevé même au niveau universitaire. En effet plusieurs étudiants, surtout des hommes, ne finissent pas leur bac ou changent de programme en cours de route et par conséquent prennent plus de temps avant d'obtenir leur diplôme. Tout cela coûte très cher au gouvernement.

Ça dépend; un étudiant qui ne prend que 3 cours par session et qui termine son programme en 5 ans plutôt que 3 coûtera moins cher qu'un autre étudiant qui prend 5 cours par session mais en échoue ou en abandonne un à chaque fois et qui termine son programme en 4 ans.  Qu'un étudiant prenne son temps pour finir ses cours (pour travailler pendant ses études, par exemple) n'est pas nécessairement un problème, mais un étudiant qui se prend une plus grande charge de cours en sachant dès le départ qu'il ne les terminera pas tous nous coûte collectivement plus cher.

C'est comme un buffet à volonté avec une pancarte qui dit: "Prenez tous ce que vous voulez, mais mangez tout ce que vous prenez".  Si on jette la nourriture, c'est du gaspillage.

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Avant de taxer le décrochage, il faudrait analyser les raisons de ce décrochage á l'université. Si c'est, par exemple, un problème de soutien financier et scolaire pour les jeunes provenant de milieux plus pauvres, charger plus cher n'est pas la solution. S'il y a un problème de santé mental, faut mettre les ressources là, etc... Ou revoir les critères d'admission des programmes avec trop de décrochage. Les universités sont encouragées à avoir le plus d'étudiants possibles, ça cause peut-être problème. Les jeunes sont peut-être mal guidés. On ne peut pas assumer par défaut que ce décrochage existe « par paresse » ou autre raison similaire, faut analyser la chose.

Je pense qu'il faut aussi accepter que la réalité financière/familiale/santé/etc de certains étudiants va repousser leur diplomation, on ne veut pas réduire décourager l'éducation pour autant à ces gens. Une personne instruite après quelques années et un ou deux échecs est généralement mieux qu'un décrocheur.

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il y a 37 minutes, vincethewipet a dit :

Avant de taxer le décrochage, il faudrait analyser les raisons de ce décrochage á l'université. Si c'est, par exemple, un problème de soutien financier et scolaire pour les jeunes provenant de milieux plus pauvres, charger plus cher n'est pas la solution. S'il y a un problème de santé mental, faut mettre les ressources là, etc... Ou revoir les critères d'admission des programmes avec trop de décrochage. Les universités sont encouragées à avoir le plus d'étudiants possibles, ça cause peut-être problème. Les jeunes sont peut-être mal guidés. On ne peut pas assumer par défaut que ce décrochage existe « par paresse » ou autre raison similaire, faut analyser la chose.

Je pense qu'il faut aussi accepter que la réalité financière/familiale/santé/etc de certains étudiants va repousser leur diplomation, on ne veut pas réduire décourager l'éducation pour autant à ces gens. Une personne instruite après quelques années et un ou deux échecs est généralement mieux qu'un décrocheur.

Loin de moi l'idée de minimiser les problèmes que tu mentionnes; les programmes d'aide financière devraient être bonifiés et on devrait offrir davantage de soutien psychologique.  Mais soyons honnêtes, les principales causes d'abandons de cours et d'échecs sont dus au manque de sérieux de certains étudiants (ou du moins un manque de sérieux à long terme, un étudiant peut être très motivé au début du cour, mais plus la session avance et plus la fatigue augmente, on se rend compte que le cour est plus difficile qu'on espérait, ou que le professeur est plus exigeant qu'un autre, ou bien on fête un peu trop et on échoue un examen important).  Ils ont la maturité de leur âge, et si en prime les cours sont "gratuits", ils n'en voient pas la valeur ou du moins ne se rendent pas compte de ce que les abandons de cours coûtent (ou ça ne les concerne pas parce que c'est le gouvernement qui paye, ils vont aimer moins ça quand ce seront leurs impôts qui payeront les abandons des autres).

Ceci dit, on devrait encourager des cheminements moins intenses mais plus long pour permettre aux étudiants qui ne peuvent pas mettre 100 % de leur énergie (ou qu'ils ne veulent pas le faire parce qu'ils veulent profiter un peu plus de la vie) à leurs études de permettre de réussir un plus grand nombre de cours.  Au final, tout le monde y gagne.

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Il faut aussi s'attarder sur l'éducation au niveau secondaire. Le taux de décrochage est horrible et le système à trois vitesses me fait honte. Je suis sur qu'en investissant maintenant, on verrait des effets bénéfiques pour l'économie dans quelques années : moins d'abandons à l'université, taux de réussites plus élevés, emplois et salaires plus élevés, etc. On abandonne présentement les élèves qui sont dans les programmes réguliers. 

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Électrification des transports Une usine de batteries au lithium-ion d’ici trois ans au Québec

 

La PME Movex Innovation de Shawinigan a misé sur la fabrication de véhicules de manutention 100 % électriques et munis de batteries lithium-ion.

La course dans laquelle est engagé le Québec pour produire la batterie au lithium-ion s’accélère et il est désormais prévisible qu’une première usine verra le jour « d’ici trois ans », affirme Zarim Zaghib, scientifique québécois de renommée internationale.

Publié le 1 octobre 2020 à 11h30

https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/2020-10-01/electrification-des-transports/une-usine-de-batteries-au-lithium-ion-d-ici-trois-ans-au-quebec.php

Yvon Laprade
Collaboration spéciale

« Le timing est bon. Je suis optimiste que nous allons y arriver au plus tard en 2025, en y allant étape par étape », précise le conseiller stratégique qui s’est joint à Investissement Québec, en juin dernier, pour faire avancer ce dossier prioritaire.

Il ajoute : « Le Québec est bien positionné grâce à la richesse de ses ressources naturelles [qu’il faudra transformer]. Nous avons les brevets, nous pouvons compter sur 40 centres de recherche et plus de 1000 chercheurs. »

 

Zarim Zaghib a été l’initiateur de travaux sur la batterie lithium-ion chez Hydro-Québec.

Le scientifique, qui a été l’initiateur de travaux sur la batterie lithium-ion menés chez Hydro-Québec, insiste d’ailleurs sur l’importance de produire une batterie à partir des ressources naturelles « en respectant l’éthique environnementale ».

« Il faut bien utiliser la ressource [le lithium, le nickel, le manganèse, le graphite, le cobalt], pour fabriquer la cathode et l’anode, mais il faut penser au jour où la batterie sera en fin de vie, fait-il valoir. Il faudra trouver des façons écologiques de la recycler. »

Un marché de 200 milliards

Zarim Zaghib estime qu’il est réaliste de penser que le Québec peut aspirer à devenir un des acteurs importants derrière la Chine, la Corée, le Japon et les États-Unis. « Nous avons déjà une solide expertise dans le stockage d’énergie, nous savons faire preuve de créativité. Et il clair que [le gouvernement Legault] est prêt à s’investir pour développer la batterie. »

Il croit en outre que le Québec pourra profiter de la proximité géographique avec les constructeurs automobiles installés en Ontario et au Michigan. Et il ne manque pas de rappeler que « le marché mondial du véhicule électrique pourrait atteindre les 200 milliards [en 2025] ».

La batterie devient de plus en plus abordable et avec les progrès réalisés, il est à prévoir que la voiture électrique se vendra sensiblement le même prix que la voiture à essence grâce aux avancées dans la production de la batterie au lithium-ion.

Zarim Zaghib

L’innovation chez Movex

Pendant ce temps, à Shawinigan, en Mauricie, la société Movex Innovation, une PME d’une vingtaine d’employés spécialisés, dont des ingénieurs, continue de se démarquer avec ses « véhicules à chenilles » non polluants adaptés en fonction des besoins de ses clients dans le secteur industriel.

« Nos véhicules sont 100 % électriques et nous les vendons dans près de 30 pays, souligne Fabien Lavoie, président de l’entreprise. Nous avons pris la bonne décision en favorisant l’utilisation de l’électricité pour la motorisation de nos équipements. »

Fabien Lavoie s’attend par ailleurs à ce que les ventes de l’entreprise « doublent d’ici à cinq ans », avec l’engouement pour les véhicules verts, et l’accès à une batterie au lithium-ion à un coût « plus abordable ».

« On le voit sur le terrain, soulève-t-il. Les clients [industriels] veulent des véhicules électriques, par opposition aux véhicules avec des moteurs au diesel. C’est pourquoi nous avons des commandes dans les métros à travers le monde, y compris à Montréal. C’est le cas aussi pour les alumineries, où on doit travailler dans des endroits confinés. »

Il reconnaît enfin que la PME évolue dans un marché niché, et qu’il lui a fallu faire preuve de persévérance pour atteindre ses objectifs. « Il y a 10 ans, j’allais dans des congrès et personne ne me parlait de nos véhicules électriques. Je me sentais marginal… Mais là, je me sens écouté ! On s’en va dans la bonne direction. »

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