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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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21 minutes ago, mtlurb said:

Il devrait poursuivre le gouvernement chinois c'est en bonne partie leur responsabilité si on en est rendu aussi affecté par cette épidémie.

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Il y a 23 heures, andre md a dit :

Mais c'est ce meme gouvernement federal qui va s'endetter pour sauver notre économie. 

Ce "même" gouvernement fédéral est aussi notre gouvernement, et les dettes qu'il encourt sont aussi les nôtres.  Si au contraire "ce" gouvernement fédéral nous était étranger,  comme le Père Noël, on prendrait ses bonbons avec joie sans arrière-pensées, car on ne lui devrait rien en retour. 

En pratique, cette "générosité" du gouvernement fédéral fera des gagnants et des perdants.  Les gains, pour ceux qui les reçoivent et ceux qui en bénéficient indirectement, sont palpables et immédiats.  Les pertes sont diffuses dans l'espace et dans le temps; elles se manifesteront par un fardeau plus élevé du service de la dette, et probablement aussi par des taux d'intérêt réels anémiques sur une longue période --une perte pour les épargnants et pour les fonds de retraite. 

Il est toutefois important de remarquer que les interventions du gouvernement fédéral ne sont pas un jeu à somme nulle: les gains et les pertes ne sont pas égaux par définition.  Il est vraisemblable que les interventions, en dépit de leurs coûts élevés, apportent des avantages nets.  Une façon d'aborder la question serait d'imaginer/modéliser l'évolution de l'économie en l'absence de telles interventions  --par exemple comment les faillites personnelles se répercuteraient.

Et une façon complémentaire d'apprécier/évaluer les interventions fédérales consisterait à les comparer avec celles des pays qui nous ressemblent le plus. 

Autre test: identifiez qui en veut davantage, et qui n'en veut pas...

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4 hours ago, Né entre les rapides said:

Ce "même" gouvernement fédéral est aussi notre gouvernement, et les dettes qu'il encourt sont aussi les nôtres.  Si au contraire "ce" gouvernement fédéral nous était étranger,  comme le Père Noël, on prendrait ses bonbons avec joie sans arrière-pensées, car on ne lui devrait rien en retour. 

En pratique, cette "générosité" du gouvernement fédéral fera des gagnants et des perdants.  Les gains, pour ceux qui les reçoivent et ceux qui en bénéficient indirectement, sont palpables et immédiats.  Les pertes sont diffuses dans l'espace et dans le temps; elles se manifesteront par un fardeau plus élevé du service de la dette, et probablement aussi par des taux d'intérêt réels anémiques sur une longue période --une perte pour les épargnants et pour les fonds de retraite. 

Il est toutefois important de remarquer que les interventions du gouvernement fédéral ne sont pas un jeu à somme nulle: les gains et les pertes ne sont pas égaux par définition.  Il est vraisemblable que les interventions, en dépit de leurs coûts élevés, apportent des avantages nets.  Une façon d'aborder la question serait d'imaginer/modéliser l'évolution de l'économie en l'absence de telles interventions  --par exemple comment les faillites personnelles se répercuteraient.

Et une façon complémentaire d'apprécier/évaluer les interventions fédérales consisterait à les comparer avec celles des pays qui nous ressemblent le plus. 

Autre test: identifiez qui en veut davantage, et qui n'en veut pas...

Justement certains parle du gouvernement fédéral comme si c'était un gouvernement étranger.  

Préferable qu'il agissent en aidant financierement les gens qui sont presentement sans travail. C'est une chimere de prétendre que ceux sans emplois serait des candidats volontaire pour aller faire le travail pénible en agriculture si ils ne bénéficierai pas de l'argent du féderal. Un certain nombre irai mais serai faible. 

En meme temps on pourra noter la bureaucratie crasse et le corporatisme du systeme de santé dysfonctionnel du Québec. Et qui selon plusieurs témoignage a bloqué plusieurs personnes a porter leurs candidatures pour donner un coup de main aux personnes qui en ont grandement besoin.

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L’après-COVID-19: financer la transition industrielle, le défi du modèle québécois

La relève du Québec, en provenance des sciences naturelles, humaines et sociales, propose une réflexion sur les nombreux défis qui attendent la société québécoise pour affronter la crise de la COVID-19 et en sortir.

X. Hubert Rioux - Chercheur à l'ENAP

Dans la foulée de la crise financière de 2008, les économies avancées avaient déjà renoué avec les subventions industrielles, l’investissement public dans les secteurs de pointe, la protection des sièges sociaux et autres « champions nationaux », bref, avec un certain nationalisme économique. Ce nationalisme ne s’est effectivement pas incarné prioritairement sous la forme de tarifs commerciaux, mais par l’entremise de la finance entrepreneuriale et industrielle.

Entre 2007 et 2015, par exemple, les actifs des fonds souverains du monde entier sont passés de 3000 à 7000 milliards de dollars US. Une multitude de banques publiques d’investissement ont également été mises sur pied depuis, tant par les économies occidentales que chez les dragons asiatiques. La reprise économique qu’il incombera aux États d’amorcer, d’orienter et surtout de financer dès maintenant aura pour effet d’accentuer ces tendances, puisque la recherche d’autarcie agroalimentaire et industrielle s’accompagnera des impératifs de la transition énergétique.

Cette dernière, pour laquelle la conjoncture actuelle offre une occasion en or, devra pourtant faire face à la frilosité du secteur financier privé et aux prix historiquement bas des énergies fossiles. C’est pourquoi le capital de développement public québécois devra soutenir activement les ambitieux chantiers qui nous attendent, tout comme il a permis les modernisations énergétique et industrielle rapides ayant marqué la Révolution tranquille. 

Le Québec jouit d’une longueur d’avance grâce à l’hydroélectricité, mais fait néanmoins face à d’immenses défis : électrification des transports, efficacité énergétique, revitalisation industrielle des régions périphériques, déclin démographique. La transition énergétique et le développement régional devront donc être au cœur de la prochaine politique industrielle québécoise. Pour peu qu’on s’en donne l’ambition, l’écosystème financier du Québec saura nous en fournir les moyens. 

La réforme d’Investissement Québec (IQ) devra d’abord accoucher d’un volontarisme accru, pour en faire notre véritable banque nationale (et verte) d’investissement.

Les fonds de travailleurs, le Mouvement Desjardins puis la Caisse de dépôt et placement devront également mettre l’épaule à la roue. À cet égard, un éventuel « comité stratégique commun » permettrait de coordonner l’action de tous ces acteurs publics et parapublics. 

Protection des champions nationaux

Ce comité pourrait par exemple élaborer notre première doctrine de protection des champions nationaux et des sièges sociaux, puis organiser, en concertation avec le gouvernement, les minorités de blocage nécessaires à cette fin. La gestion du nouveau « Fonds pour la croissance des entreprises québécoises et la protection des sièges sociaux » pourrait contribuer à cet effort. 

Si le développement industriel et régional doit d’ailleurs être au cœur de la réforme d’IQ, la transition énergétique y apparaît d’une manière plus marginale. Il est impératif que cela change.

Les plus importantes banques publiques d’investissement du monde l’ont bien compris et donnent désormais la priorité au développement régional, à la relève entrepreneuriale, à la protection de la propriété nationale des filières industrielles stratégiques, mais aussi à la transition verte. 

C’est le cas de la fameuse KfW allemande, de la jeune Banque publique d’investissement française, ou même de la Banque nationale d’investissement écossaise en devenir. À l’image de celles-ci, on pourrait songer à augmenter les moyens d’IQ au-delà de la capitalisation supplémentaire prévue de 1 milliard, en lui permettant par exemple d’émettre des obligations vertes garanties par l’État. Celles-ci faciliteraient la mobilisation du capital institutionnel et bancaire, générant un effet levier au bénéfice de la transition énergétique. 

IQ devrait ensuite se fixer d’ambitieuses cibles d’investissement vert et régional, voire procéder à des appels d’offres visant le développement de secteurs stratégiques. Le financement de circuits courts de production énergétique, de même que des filières éolienne, de la biomasse et des biocarburants, de la géothermie et de l’hydrogène devrait être mis en priorité. L’appui à l’organisation de réseaux régionaux de production, de transformation puis de distribution des produits agroalimentaires et forestiers devra aussi être intensifié. 

La capitalisation par IQ de fonds de capitaux de risque privés, qui concentrent actuellement l’investissement dans les zones urbaines, devrait par ailleurs céder la place aux participations directes. De nouveaux fonds publics régionaux et locaux co-capitalisés par IQ ou par le Fonds du développement économique pourraient être créés à cette fin. 

Les incubateurs régionaux d’entreprises, y compris agricoles, devront également être multipliés, tout comme les interventions en soutien à la relève entrepreneuriale et à la reprise collective des entreprises. Les nouveaux « comités régionaux » auxquels siégera IQ devront pour leur part permettre une coordination beaucoup plus soutenue avec les caisses populaires, les pôles d’économie sociale, les MRC et autres parties prenantes. 

À moyen terme, toutefois, il faudra bien finir par soulever à nouveau la question qui fâche : celle des contradictions inhérentes à notre relation à l’État fédéral canadien, qui continuera pour sa part de subventionner l’industrie pétrolière et gazière à coups de dizaines de milliards, dont un cinquième provient de l’assiette fiscale québécoise.

https://www.lapresse.ca/debats/opinions/202005/11/01-5273130-lapres-covid-19-financer-la-transition-industrielle-le-defi-du-modele-quebecois.php

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Il y a quelque chose qui m'échappe avec les taux de chômage actuel un peu partout au Canada. Je comprend bien que tout a augmenté partout à cause de la situation que l'on vit avec cette crise sanitaire. Par contre, je n'arrive pas à m'expliquer pourquoi le taux a bondi beaucoup plus au Québec qu'ailleurs. Et la différence n'est pas petite, elle est plutôt grande.

Pourtant, toutes les provinces ont confinés, toutes la provinces ont fermés leurs commerces, leurs divertissements, leurs hôtels, leurs restaurants ainsi que plusieurs de leurs entreprises. Donc les taux, selon moi, devraient être assez équivalents d'une province à l'autre. Donc est-ce qu'il y a quelqu'un qui peut expliquer le pourquoi de cette grande différence entre le Québec et les autres grandes provinces ?

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1 hour ago, steve_36 said:

Il y a quelque chose qui m'échappe avec les taux de chômage actuel un peu partout au Canada. Je comprend bien que tout a augmenté partout à cause de la situation que l'on vit avec cette crise sanitaire. Par contre, je n'arrive pas à m'expliquer pourquoi le taux a bondi beaucoup plus au Québec qu'ailleurs. Et la différence n'est pas petite, elle est plutôt grande.

Pourtant, toutes les provinces ont confinés, toutes la provinces ont fermés leurs commerces, leurs divertissements, leurs hôtels, leurs restaurants ainsi que plusieurs de leurs entreprises. Donc les taux, selon moi, devraient être assez équivalents d'une province à l'autre. Donc est-ce qu'il y a quelqu'un qui peut expliquer le pourquoi de cette grande différence entre le Québec et les autres grandes provinces ?

Si je ne me trompe les chantiers de construction on rester ouvert un peu partout au canada. 

Par contre plus de commerces êtaient fermês en Ontario qu"au Quêbec. 

Autre chose c'est prouvê que faire des tests a grand échelle pour dêtecter les gens infectês est plus efficace que de confiner tout le monde..  L'Alberta a tout de suite procéder a faire dêpistage a grande échelle. 

Et je pourrai rajouter le tort irrêparable que le gouvernement Legault a fait au petit commercant en laissant les gros joueurs comme Walmart et Costco vendre de tout meme les trucs non essentiels..

Et si on fait on creuse un peu on constate que  l'êconomie du Quêbec est composé de beacoup de PME. 

 

 

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Il y a 10 heures, andre md a dit :

Si je ne me trompe les chantiers de construction on rester ouvert un peu partout au canada. 

 

Oui, en effet, cela semble vrai. Donc ça veut dire qu'avec la réouverture des chantiers de construction au Québec, le taux de chômage va retomber dans la moyenne canadienne ? 

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2 hours ago, steve_36 said:

Oui, en effet, cela semble vrai. Donc ça veut dire qu'avec la réouverture des chantiers de construction au Québec, le taux de chômage va retomber dans la moyenne canadienne ? 

La construction c'est un gros employeur en plus rajoute tout ce qui tourne autour ça faiit beaucoup de monde. Et ça representte 12% de l'êconomie. 

https://www.economie.gouv.qc.ca/objectifs/informer/par-secteur-dactivite/construction/page/le-secteur-12822/?no_cache=1&tx_igaffichagepages_pi1[mode]=single&tx_igaffichagepages_pi1[backPid]=151&tx_igaffichagepages_pi1[currentCat]=

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Ce ne sont pas tous les chantiers qui sont de retour. Et ils terminent les jobs commencées, je ne crois pas que les nouvelles jobs vont pleuvoir cet été et en 2021. Je m'attend à une année catastrophique en 2021 pour l'industrie de la construction résidentielle. de Q3 2020 à Q2 2021 minimum.

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Plus on garde Montréal confinée..Plus Montréal va souffrir économiquement et ce pour très longtemps. Ouvrez Ste- Catherine, St-Laurent, St-Denis et cela presse.  Cest irréparable ce qu on est en train de faire.

 

On aurait jamais du arrêter la.construction. C'est une histoire de Chsld en grande partie et même à Mtl.  Ouvrez moi ca pis arrêtez de niaiser....déjà que le tourisme, les congrès, festivals sont scrappé pour au moins 1 an.

 

On a pas conscience du tord qu on fait à notre ville qui avait le Vent dans les voiles....c'est d'une tristesse..

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