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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Le centre-ville de Montréal «renoue avec les chiffres de 2019»

Le centre-ville de Montréal s’est presque complètement remis des effets de la pandémie, qui a durement affecté l’achalandage dans ses commerces dans les dernières années, en plus de changer les habitudes de travail et de consommation de la population. Mais cette reprise n’est pas uniforme, et des défis demeurent pour assurer sa vitalité à long terme.

« On renoue avec les chiffres de 2019 », s’est réjoui mardi avant-midi le directeur général de la société de développement commercial Montréal centre-ville, Glenn Castanheira, dans le cadre d’une conférence de presse tenue au square Phillips.

https://www.ledevoir.com/politique/796280/on-renoue-avec-les-chiffres-de-2019-au-centre-ville-de-montreal?

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Le patron de Shopify revient vivre à Montréal

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Le patron d’une des plus importantes entreprises du Canada est amoureux de Montréal. Imaginez ça!

Harley Finkelstein est né à Montréal. Il a grandi à Miami. Et il travaille à New York et à Ottawa. Un nouveau chapitre s’ouvre pour le président de Shopify et sa famille, car il a décidé de s’installer pour de bon à Montréal, une ville pour laquelle il semble avoir une passion peu commune.

Celui qui a intégré Shopify en 2010 pour devenir son directeur de l’exploitation en 2016, puis son président en 2020, vante la diversité culturelle de Montréal, qu’il qualifie de «ville la plus entrepreneuriale au monde». Ce qui n’est pas rien, venant d’un membre du conseil d’administration de la CBC qui est aussi conseiller du fonds OMERS, l’équivalent pour les employés du secteur public de l’Ontario de la Caisse de dépôt et placement du Québec

Il pourrait vanter les mérites de Toronto. Mais non. Pour lui, Montréal l’emporte.

En entrevue à la fin juillet avec le magazine culturel anglo-montréalais Cult MTL, Finkelstein a résumé en deux mots ce qui distingue Montréal à ses yeux : la culture et la communauté. « On m’a déjà dit que pour comprendre la trajectoire de la culture d’une ville, il faut regarder ses artistes, ses musiciens et ses cuisiniers. Une ville qui a un nombre disproportionné d’artistes, de musiciens et de chefs a probablement une culture énorme. Miami et New York en ont beaucoup, mais Montréal en a à la pelletée. »

Les frontières tombent

Rappelons que l’espace de quelques mois, durant la pandémie, Shopify était la société ayant la plus importante valorisation parmi toutes les entreprises cotées à la Bourse de Toronto. Une première pour une entreprise technologique, et une rareté pour le TSX, généralement dominé par les banques et les pétrolières.

Shopify pointe ces jours-ci au cinquième rang des plus grandes capitalisations boursières canadiennes, avec une valeur d’environ 73 milliards de dollars.

C’est presque une anomalie : on ne peut pas dire que le Canada est un pays de technologies et d’innovation. Et pourtant, il pourrait le devenir, assure Harley Finkelstein. À l’occasion d’une allocution publique tenue à Montréal à la mi-juillet, l’homme d’affaires a exhorté le gouvernement et les entrepreneurs canadiens à repenser leur vision du pays.

Le moment est bien choisi selon lui pour que le Canada passe d’une économie de succursales pour les entreprises étrangères à une économie où ce sont les entreprises d’ici qui acquièrent leurs rivales d’outre-frontière.

Sa logique : nous entrons dans une ère de transformation où la culture et les créateurs changeront la donne. La technologie stimulée par les avancées en intelligence artificielle (IA) va transformer plusieurs secteurs d’affaires. Durant cette phase de transformation, plusieurs industries vont vivre une phase de consolidation et de changements qui seront certainement majeurs.

Le Canada possède une économie en santé et les capitaux y sont abondants. Le pays tente de se faire une niche dans des secteurs comme l’IA, justement, et la culture entrepreneuriale a grandement évolué dans les 20 dernières années.

Et s’il y a une ville au pays qui mène la charge, c’est bien Montréal. Une culture riche, une population diversifiée, une place prisée dans les technologies d’IA… Évidemment, elle est loin d’être parfaite, mais on comprend pourquoi le grand patron de Shopify est retombé amoureux de sa ville natale.

 

https://www.ledevoir.com/economie/797006/commerce-electronique-le-patron-de-shopify-revient-vivre-a-montreal 

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  • 2 semaines plus tard...
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Publié le 16 septembre 2023 à 05:00

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Siège social de Future Electronics à Pointe-Claire

Vente de Future Electronics

Nouvelle patate chaude pour Ottawa ?

La vente de Future Electronics, propriété du controversé milliardaire montréalais Robert Miller, risque d’être un dossier délicat pour Ottawa. Ce fleuron québécois gravite autour d’un secteur jugé de plus en plus stratégique – les composants électroniques – et son acquéreur appartient en partie à des intérêts chinois.

JULIEN ARSENAULT
La Presse

ANDRÉ DUBUC
La Presse

Cette prise de contrôle étrangère, l’une des plus importantes à survenir ces dernières années au Québec avec une facture de 5,14 milliards, n’a pas suscité une levée de boucliers, comme cela a souvent été le cas par le passé. Les gouvernements Legault et Trudeau se sont plutôt montrés prudents, vendredi.

 

À Ottawa, on s’est limité à rappeler qu’il y aura un examen en vertu de la Loi sur Investissement Canada (LIC), un mécanisme permettant aux autorités fédérales de bloquer une vente.

« Nous suivons attentivement la transaction concernant Future Electronics », a insisté Laurie Bouchard, porte-parole du ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne.

De son côté, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie a indiqué ne jamais avoir été contacté par Future Electronics. Il ajoute être disposé à « appuyer les entreprises stratégiques » de la province et que ce message avait été communiqué à l’entreprise de Robert Miller. Québec affirme que c’est aux autorités fédérales de jouer leur rôle par l’entremise de la LIC.

Ce dossier comporte plusieurs particularités.

Fondateur et principal actionnaire de Future Electronics, M. Miller est poursuivi en justice pour des allégations liées à la prostitution juvénile, ce qui a mis la table au processus de vente. Présente dans plus de 47 pays, l’entreprise de Pointe-Claire ne fabrique pas de composants électroniques comme des puces, semi-conducteurs et autres modules, mais elle joue un rôle dans cet écosystème en étant parmi les principaux distributeurs dans le monde.

LES GESTES DONT EST ACCUSÉ ROBERT MILLER

Dans un reportage de l’émission Enquête diffusé en février dernier, une dizaine de femmes avaient confié avoir eu des relations sexuelles contre de l’argent avec le milliardaire entre 1994 et 2006. Depuis, d’autres femmes affirment avoir eu une expérience semblable. Une demande d’action collective et deux poursuites individuelles ont aussi été déposées au palais de justice de Montréal. M. Miller nie les allégations et affirme qu’elles sont répétées dans un but de gain financier par certaines personnes.

L’acheteur, WT Microelectronics, est implanté à Taiwan, où le climat géopolitique est tendu à cause de la menace chinoise. L’empire du Milieu multiplie les exercices militaires à proximité de l’île qu’il considère comme une partie de son territoire, laissant présager un éventuel conflit militaire.

De plus, selon la firme de données financières Refinitiv, deux actionnaires chinois figurent parmi les principaux propriétaires de la multinationale taiwanaise. Il s’agit de la firme Shao Yang Investment et de la Banque industrielle et commerciale de Chine. À elles deux, ces organisations détiennent environ 11 % des actions de WT Microelectronics.

« Ce n’est pas évident que cela signale que WT est une société d’État étrangère, mais ce n’est pas impossible que cela puisse avoir une influence [dans l’évaluation d’Ottawa] », affirme l’avocat Mark Warner, spécialiste du droit réglementaire à la firme torontoise Maaw Law.

Plusieurs angles

Il n’a pas été possible de savoir, vendredi, si un dossier d’évaluation avait déjà été acheminé à Ottawa. Mme Bouchard n’a pas voulu donner de précisions à ce sujet.

La transaction peut être évaluée sous deux angles : l’« avantage net » ainsi que la « sécurité nationale ». Compte tenu du prix payé pour Future Electronics, on évaluera assurément les effets sur les emplois et l’économie, affirme M. Warner. En ce qui a trait à la sécurité nationale, l’avocat est moins certain.

À première vue, la distribution de composants électroniques ne semble pas faire partie des « domaines technologiques sensibles » cernés par Ottawa. Ceux-ci concernent par exemple l’intelligence artificielle, l’aéronautique, l’informatique de nouvelle génération ainsi que les matériaux et la fabrication de pointe.

« Il n’est pas évident que Future Electronics cadre dans l’aspect de la sécurité nationale, mais en étudiant le dossier, le gouvernement peut trouver quelque chose qui y touche.  »

— Mark Warner, avocat spécialiste du droit réglementaire à la firme torontoise Maaw Law

L’expert rappelle qu’en décembre dernier, le gouvernement Trudeau avait exprimé son intention de renforcer la LIC afin de se donner davantage d’outils et de pouvoir pour bloquer une transaction si elle présente des risques pour la sécurité nationale. Cela pourrait inciter les autorités fédérales à scruter davantage l’achat de Future Electronics, souligne M. Warner.

À la zone d’innovation Technum Québec en technologies numériques, le président-directeur Normand Bourbonnais croit qu’Ottawa pourrait se pencher sur la transaction. L’ingénieur de formation estime cependant que c’est une « bonne nouvelle » de voir WT Microelectronics grandir en achetant l’entreprise québécoise.

« Les Taiwanais ont bien saisi ce qui se passe avec la relocalisation des chaînes d’approvisionnement pour les semi-conducteurs, dit-il. On avait des chaînes globales et des fabricants locaux. Les fabricants deviennent globaux pour desservir des chaînes qui veulent se régionaliser. »

M. Bourbonnais souligne que le distributeur fondé par l’homme d’affaires québécois est « extrêmement important pour beaucoup de monde », en plus d’être un « fournisseur certifié par les fabricants ».

Si la transaction est conclue, WT Microelectronics affirme que Future Electronics conservera son siège social à Pointe-Claire et que son équipe de gestion demeurera en place.

FUTURE ELECTRONICS EN BREF 

Fondation : 1968

Actionnaire principal : Robert Miller

Revenus* : 3,9 milliards

Profits nets : 249 millions

Effectif : 5200 personnes

* Pour les six premiers mois de 2023

EN SAVOIR PLUS

1993
Année de fondation de WT Microelectronics
SOURCE : WT MICROELECTRONICS

24 milliards US
Revenus de l’entreprise de Taiwan en 2022
SOURCE : WT MICROELECTRONICS

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Perspectives économiques | Le ralentissement fera moins mal à Montréal, selon Desjardins

Martin Vallières La Presse

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PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Vue aérienne de Montréal

Le ralentissement économique au Québec se fait sentir à Montréal, selon une analyse des économistes du Mouvement Desjardins publiée vendredi. Même ralentie, la croissance économique de la région devrait se maintenir au‑dessus de la moyenne provinciale. Tour d’horizon.

Publié à 1h01 Mis à jour à 6h00

Des prévisions-clés de Desjardins pour l’économie de Montréal en 2024 :

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PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Le ralentissement économique au Québec se fait sentir à Montréal, selon une analyse des économistes du Mouvement Desjardins publiée vendredi.

Croissance du PIB régional : + 1,4 % (+ 2,9 % en 2023 et + 9,8 % en 2022)

Revenu disponible par habitant : + 3,3 % (+ 4,1 % en 2023 et + 9 % en 2022)

Nombre d’emplois : -0,6 % (+ 1,8 % en 2023 et + 4,6 % en 2022)

Taux de chômage : 7,3 % (5,8 % en 2023 et 5,7 % en 2022)

Mises en chantier résidentielles : 6744 (6500 en 2023 et 10 436 en 2022)

Le marché du travail se desserre

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PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Selon Desjardins, le ralentissement économique « de plus en plus prononcé » freine la croissance de l’emploi à Montréal, et pourrait même la faire basculer en « légère diminution » en 2024.

Selon Desjardins, le ralentissement économique « de plus en plus prononcé » freine la croissance de l’emploi à Montréal, et pourrait même la faire basculer en « légère diminution » en 2024. « La grande diversification du marché du travail de Montréal devrait toutefois réduire les effets du ralentissement économique dans la région », anticipent les économistes de Desjardins. Il n’empêche, après avoir connu un creux historique de 5,7 % en 2022, le taux de chômage à Montréal devrait augmenter à 5,8 % pour toute l’année 2023, et encore plus en 2024 pour dépasser la barre des 7 %.

L’emploi par grands secteurs

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PHOTO DENIS GERMAIN, ARCHIVES LA PRESSE

Selon Desjardins, les secteurs du commerce et de la fabrication « pourraient connaître des mois plus difficiles comme l’indique la baisse de l’activité au port de Montréal ».

Selon Desjardins, les secteurs du commerce et de la fabrication « pourraient connaître des mois plus difficiles comme l’indique la baisse de l’activité au port de Montréal ». Toutefois, « le secteur aéronautique devrait soutenir l’industrie manufacturière, alors que Montréal est reconnu mondialement comme un centre de l’industrie aérospatiale ». Dans la construction de bâtiments, déjà au ralenti depuis le début de 2023, le recul des heures travaillées pourrait s’accentuer avec la baisse des activités dans tous les secteurs : résidentiel, commercial et institutionnel. Dans le secteur des soins de santé et des services sociaux, Desjardins anticipe que « la demande de main-d’œuvre devrait continuer d’augmenter, tirée par le vieillissement de la population et les besoins accrus pour les services sociaux ».

Le marché résidentiel encore tendu

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PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Les économistes de Desjardins anticipent que « la tendance à la baisse [du taux d’inoccupation des logements locatifs] devrait se poursuivre d’ici 2024 ».

Avec la baisse marquée des mises en chantier résidentielles, alors que la demande de logements à Montréal demeure très forte avec « la reprise de l’immigration et le retour des étudiants étrangers », les économistes de Desjardins anticipent que « la tendance à la baisse [du taux d’inoccupation des logements locatifs] devrait se poursuivre d’ici 2024 ». Et ce, en dessous de son niveau déjà abaissé de 3,1 % à seulement 2,3 % depuis un an. Dans le marché de la revente des propriétés résidentielles, Desjardins anticipe que la chute de 38 % des transactions depuis le début de l’année à Montréal pourrait s’atténuer au cours des prochains mois. En conséquence, l’impact de ce ralentissement sur les prix de vente s’annonce encore « limité » à court terme.

Investissements forts

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PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

La construction du Réseau express métropolitain nécessitera un investissement de 8 milliards entre 2018 et 2027.

Bonne nouvelle pour atténuer le ralentissement économique dans la région de Montréal : « De fortes croissances des investissements [non résidentiels] sont attendues autant dans le secteur privé que dans le secteur public, grâce à l’arrivée ou la continuité de nombreux projets d’infrastructures », constatent les économistes de Desjardins. Parmi ces grands projets, ils signalent le prolongement de la ligne bleue du métro (6,4 milliards entre 2020 et 2029), la construction du Réseau express métropolitain (REM, 8 milliards entre 2018 et 2027), la réfection du tunnel Louis-Hippolyte‑La Fontaine (2,5 milliards de 2022 à 2025) ainsi que la reconstruction du pont de l’Île‑aux‑Tourtes sur l’A40 à l’extrémité ouest de l’île de Montréal (2,3 milliards de 2023 à 2027).

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La vente de Velan tombe à l’eau

 

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PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Velan a précisé jeudi que les autorités françaises s’opposent à la transaction en dépit de mesures correctives et d’engagements proposés par Flowserve. 

Devant l’impossibilité d’obtenir l’approbation de la France, la vente du fabricant montréalais de robinetterie industrielle Velan à une entreprise américaine tombe à l’eau. 

 

Velan avait annoncé en février avoir accepté une offre de 13 $ par action de Flowserve, une entreprise du Texas. 

Le projet d’acquisition de Velan par Flowserve a pris une tournure politique en raison des activités de Velan en France. Velan exploite deux filiales en France (Segault et Velan SAS) et dit avoir été informée verbalement jeudi que le bureau du ministre français de l’Économie refuse la vente des deux filiales à Flowserve. Les raisons justifiant la décision du gouvernement français n’ont toutefois pas été précisées, jeudi, par Velan et Flowserve. 

En France, Velan fabrique notamment des valves pour le secteur nucléaire. 

L’opposition du gouvernement français pousse donc Flowserve à abandonner son projet d’achat. 

Alors que Velan et la Cour supérieure du Québec ont approuvé la transaction en mai, le grand patron de Flowserve avait dit au début du mois d’août que le processus d’approbation était plus difficile en France. Il avait affirmé qu’il s’agissait d’une question de sécurité nationale et que Flowserve travaillait notamment avec le ministère de la Défense et le ministère de l’Énergie. 

Velan a précisé jeudi que les autorités françaises s’opposent à la transaction en dépit de mesures correctives et d’engagements proposés par Flowserve. Déjà reportée à deux reprises, la date limite pour conclure la transaction avait plus récemment été fixée au 7 octobre puisqu’il y avait encore l’approbation du gouvernement français à obtenir. 

« Bien que nous soyons déçus de l’issue des démarches et de la décision des autorités françaises, nous demeurons confiants dans l’avenir de Velan », commente James Mannebach, président du conseil d’administration de Velan, par communiqué. 

Décision « extrêmement » surprenante

Velan poursuivra son chemin de façon indépendante, mais James Mannebach assure que toutes les options stratégiques dont Velan dispose pour créer de la valeur pour toutes ses parties prenantes continueront d’être étudiées. 

Le gestionnaire de portefeuille Stephen Takacsy, de la firme montréalaise Gestion Lester, se montre « extrêmement surpris » de la décision de la France. « C’est incroyable que le gouvernement français puisse nuire à une telle transaction. Segault est une petite filiale de Velan et Flowserve était même disposée à faire des compromis », dit-il. « La solution est maintenant de vendre la filiale en France séparément à un groupe français, et de vendre le reste de la société a une autre entreprise. La famille veut vendre, alors Velan continuera d’explorer toutes les options. » 

Les investisseurs réagiront à la nouvelle ce vendredi, alors que l’action de Velan a clôturé la séance de jeudi à 11,01 $ à la Bourse de Toronto. 

Contrôlée par la famille du fondateur, feu Karel Velan, l’entreprise Velan a une valeur de près de 240 millions de dollars au cours boursier actuel.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2023-10-05/la-vente-de-velan-tombe-a-l-eau.php

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Le 2023-10-06 à 11:10, mtlurb a dit :

La vente de Velan tombe à l’eau

Publié hier à 21h55
 

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Velan a précisé jeudi que les autorités françaises s’opposent à la transaction en dépit de mesures correctives et d’engagements proposés par Flowserve. 

Devant l’impossibilité d’obtenir l’approbation de la France, la vente du fabricant montréalais de robinetterie industrielle Velan à une entreprise américaine tombe à l’eau. 

 

Velan avait annoncé en février avoir accepté une offre de 13 $ par action de Flowserve, une entreprise du Texas. 

Le projet d’acquisition de Velan par Flowserve a pris une tournure politique en raison des activités de Velan en France. Velan exploite deux filiales en France (Segault et Velan SAS) et dit avoir été informée verbalement jeudi que le bureau du ministre français de l’Économie refuse la vente des deux filiales à Flowserve. Les raisons justifiant la décision du gouvernement français n’ont toutefois pas été précisées, jeudi, par Velan et Flowserve. 

En France, Velan fabrique notamment des valves pour le secteur nucléaire. 

L’opposition du gouvernement français pousse donc Flowserve à abandonner son projet d’achat. 

Alors que Velan et la Cour supérieure du Québec ont approuvé la transaction en mai, le grand patron de Flowserve avait dit au début du mois d’août que le processus d’approbation était plus difficile en France. Il avait affirmé qu’il s’agissait d’une question de sécurité nationale et que Flowserve travaillait notamment avec le ministère de la Défense et le ministère de l’Énergie. 

Velan a précisé jeudi que les autorités françaises s’opposent à la transaction en dépit de mesures correctives et d’engagements proposés par Flowserve. Déjà reportée à deux reprises, la date limite pour conclure la transaction avait plus récemment été fixée au 7 octobre puisqu’il y avait encore l’approbation du gouvernement français à obtenir. 

« Bien que nous soyons déçus de l’issue des démarches et de la décision des autorités françaises, nous demeurons confiants dans l’avenir de Velan », commente James Mannebach, président du conseil d’administration de Velan, par communiqué. 

Décision « extrêmement » surprenante

Velan poursuivra son chemin de façon indépendante, mais James Mannebach assure que toutes les options stratégiques dont Velan dispose pour créer de la valeur pour toutes ses parties prenantes continueront d’être étudiées. 

Le gestionnaire de portefeuille Stephen Takacsy, de la firme montréalaise Gestion Lester, se montre « extrêmement surpris » de la décision de la France. « C’est incroyable que le gouvernement français puisse nuire à une telle transaction. Segault est une petite filiale de Velan et Flowserve était même disposée à faire des compromis », dit-il. « La solution est maintenant de vendre la filiale en France séparément à un groupe français, et de vendre le reste de la société a une autre entreprise. La famille veut vendre, alors Velan continuera d’explorer toutes les options. » 

Les investisseurs réagiront à la nouvelle ce vendredi, alors que l’action de Velan a clôturé la séance de jeudi à 11,01 $ à la Bourse de Toronto. 

Contrôlée par la famille du fondateur, feu Karel Velan, l’entreprise Velan a une valeur de près de 240 millions de dollars au cours boursier actuel.

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Quoi qu'on disent les Francais ne se laisse pas bouffer leur compagnies. On aurait peut etre interets a faire pareil. 

  • D'accord 2
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