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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Service sans fil Cogeco veut une activité « rentable et durable »

Publié à 12h42
 

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PHOTO PAUL CHIASSON, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

L’entreprise compte maintenant sur une équipe de 30 à 40 personnes affectées au sans-fil et la direction entend la bonifier au fur et à mesure que les informations deviendront disponibles. 

La direction de Cogeco juge le cadre réglementaire « plus prometteur » qu’auparavant et soutient qu’elle reste déterminée à lancer un service sans fil. Mais il faudra néanmoins patienter encore avant de connaître les plans précis de l’entreprise québécoise de télécommunications. 

 

« On a toujours dit qu’on voulait ajouter un produit si c’était une opération rentable et durable. On ne veut pas entrer dans un marché pour devoir se retirer comme plusieurs autres joueurs l’ont fait au Canada. Sept opérateurs sont entrés et ont dû se retirer dans les dernières années », a expliqué vendredi le grand patron de Cogeco, Philippe Jetté, au cours d’un point de presse. 

Il dit tenter actuellement de comprendre comment rendre une telle opération rentable à long terme. 

Il faut franchir les étapes une à la fois. Jusqu’en avril, on est dans une période où le CRTC va terminer ses travaux. On va tenter de comprendre le coût de location pour utiliser les réseaux des trois grands joueurs dominants au pays [Bell, Telus et Rogers]. On devra trouver à quel coût on pourra opérer en louant de l’accès sur ces réseaux. Bientôt on connaîtra ces tarifs-là. C’est ce qui déterminera les prochaines étapes et le plan de mise en marché pour le mobile.

Philippe Jetté, PDG de Cogeco

À ce moment-là, précise-t-il, « on pourra ajuster nos plans pour une entrée dans le marché sous le cadre des exploitants de réseaux mobiles virtuels ». 

Philippe Jetté rappelle que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a présenté l’an passé un cadre réglementaire qui a créé un environnement propice, ou « plus prometteur », pour de nouveaux acteurs comme Cogeco. 

Il souligne que dans le cadre de sa décision, le CRTC a introduit une nouvelle condition d’admissibilité, qui est d’offrir déjà « commercialement un service mobile sans fil quelque part au Canada » afin de pouvoir louer le réseau des titulaires. « Au cours des deux dernières années, Cogeco a graduellement commencé à développer les capacités de son réseau sans fil mobile », dit-il. 

L’entreprise compte maintenant sur une équipe de 30 à 40 personnes affectées au sans-fil et la direction entend la bonifier au fur et à mesure que les informations deviendront disponibles. 

Repli boursier

Les investisseurs ont pénalisé le titre de Cogeco Communications vendredi dans la foulée de la présentation de la performance financière de début d’exercice. 

Cogeco Communications a généré des résultats intéressants, mais une révision à la baisse des projections financières pour l’exercice 2023 fait ombrage à sa performance. 

La direction anticipe une baisse des taux de croissance des revenus en raison du nombre de clients moins élevé que prévu en Ohio (Cleveland-Colombus), du contexte économique et de l’intensification de la concurrence. 

La hausse de l’inflation et des taux d’intérêt continuera d’exercer une pression sur les revenus, car certains clients chercheront des moyens de réduire leurs dépenses mensuelles, indique-t-on. 

Les dirigeants notent qu’en partie en réaction à un marché plus difficile, certains fournisseurs de services de télécommunications ont adopté des stratégies et des prix plus audacieux. 

Les revenus et les profits générés par Cogeco Communications au premier trimestre ont néanmoins dépassé les atteintes des analystes. Les revenus ont atteint 762 millions alors que le bénéfice d’exploitation s’est élevé à 367 millions. Les analystes anticipaient des revenus de 748 millions et un profit d’exploitation de 357 millions. Le bénéfice par action de 2,44 $ s’avère lui aussi supérieur aux attentes, qui s’établissaient à 2,31 $. 

 

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La perte d’un peu plus de 10 000 abonnés à l’internet aux États-Unis est attribuable en partie à l’intégration de WideOpenWest en Ohio. L’analyste Jérôme Dubreuil, de Valeurs mobilières Desjardins, indique toutefois que la perte nette d’approximativement 4000 abonnés à l’internet aux États-Unis concerne des clients de l’extérieur de l’Ohio, ce qui témoigne de l’impact du contexte concurrentiel et économique. 

L’analyste Maher Yaghi, de la Scotia, note que la concurrence est également féroce au Canada et que l’intensification de la concurrence de la part de BCE affecte Cogeco de même que le phénomène du débranchement (cord cutting). 

« Bien que le titre de Cogeco Communications ne soit pas cher, je continue de m’attendre à ce que les perspectives de croissance soient modérées en 2023, et je vois peu de potentiel pour réaliser des acquisitions aux États-Unis pour stimuler la croissance », dit Maher Yaghi. 

En réaction, l’action de Cogeco Communications a cédé 11 % vendredi pour clôturer à 72,88 $ à la Bourse de Toronto. 

L’analyste Vince Valentini, de la TD, s’attendait à une journée difficile sur les marchés même si, a-t-il dit, le titre escomptait déjà vraisemblablement une faible croissance pour 2023.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2023-01-13/service-sans-fil/cogeco-veut-une-activite-rentable-et-durable.php#

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Gildan Included on the Global 100 Most Sustainable Corporations List by Corporate Knights'

Published Jan 19, 2023  •  2 minute read

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MONTREAL, Jan. 19, 2023 (GLOBE NEWSWIRE) — Gildan Activewear Inc. (GIL: TSX and NYSE) is pleased to announce that it has been included in Corporate Knights’ 2023 Global 100 list of the world’s most sustainable corporations for the second consecutive year. Gildan moved up its ranking from 79th last year to 60thoverall this year, and was the only apparel manufacturing company included on the list globally.

“We are pleased to be recognized by Corporate Knights’ once more, demonstrating Gildan’s strong commitment to ESG,” says Glenn Chamandy, President and CEO of Gildan. “Our increased ranking reflects our dedication and hard work in developing and advancing our Next Generation ESG strategy over the past year which includes increasing gender diversity, focusing on sustainable investments, employee safety, and linking executive compensation to ESG targets, amongst other initiatives. Under this strategy, we are driving ESG further into our business and remain committed to the path ahead to ensure that our products are made with respect for our people, the environment, and our communities from start to finish.”

Story continues below 

Corporate Knights’ ranking of the world’s 100 most sustainable corporations is based on a rigorous assessment of nearly 7,000 public companies with revenues of over US$1 billion. The assessment methodology assesses up to 25 quantitative key performance indicators including sustainable revenue and investment, carbon productivity, and racial and gender diversity.

Results are available here.

Last month, Gildan also announced the publication of its first stand-alone Climate Change Disclosure Report and its 10th consecutive inclusion on the Dow Jones Sustainability™ Index as well as its inclusion in CDP’s Leadership Band for its climate change disclosures in 2022.

About Gildan 

Gildan is a leading manufacturer of everyday basic apparel which markets its products in North America, Europe, Asia Pacific, and Latin America, under a strong portfolio of Company-owned brands, including Gildan®, American Apparel®, Comfort Colors®, GOLDTOE®, Peds®, and under the Under Armour® brand through a sock licensing agreement providing exclusive distribution rights in the United States and Canada. The Company’s product offerings include activewear, underwear, and socks sold to a broad range of customers, including wholesale distributors, screenprinters or embellishers, as well as to retailers that sell to consumers through their physical stores and/or e-commerce platforms, and to global lifestyle brand companies.

Story continues below 

Gildan owns and operates vertically integrated, large-scale manufacturing facilities which are primarily located in Central America, the Caribbean, the United States, and Bangladesh. Gildan operates with a strong commitment to industry leading Environmental, Social, and Governance (ESG) practices throughout its supply chain in accordance with its comprehensive ESG program embedded in the Company’s long-term business strategy. More information about the Company and its ESG practices and initiatives can be found at www.gildancorp.com.

https://edmontonjournal.com/globe-newswire/gildan-included-on-the-global-100-most-sustainable-corporations-list-by-corporate-knights

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Le 2023-01-09 à 21:14, _mtler_ a dit :

 

A Montreal Fintech Opens Up About Its Largest M&A Deal Yet - Bloomberg

Mathieu DionJanuary 19, 2023, 6:39 PM UTC
A shopper crosses a street during a winter storm in Montreal.

A shopper crosses a street during a winter storm in Montreal.

Photographer: Christinne Muschi/Bloomberg

Bonjour, it’s Mathieu Dion in Montreal with a look at Nuvei, a local payments company that’s just made an M&A splash. Also, CD&R moves closer to its fundraising goals while workers at tech startups might find it difficult to cash out in 2023. 

Today's top stories

  • Former Facebook founder turned VC raises new fund. 
  • Global Switch talks peter out. 
  • Tech startup workers grapple with market tumult. 
  • BE Group makes fresh approach for Belgium insurer.  

Hiya Paya

When I saw the first headline about Nuvei’s offer to acquire Paya Holdings for $1.3 billion last week in its largest deal to date, I told myself it’s time to write on this Montreal-based company. So many people have talked to me about Nuvei since I’ve been hired as bureau chief in Montreal last summer, but few really knew anything about it. 
The tech scene has been growing here in recent years, led by the IT consulting firm CGI, a global company that has thousands of employees here. Payments companies have found a home here too: Lightspeed Commerce, which provides point-of-sale software, did its IPO in 2019. Then, came Nuvei’s IPO in 2020.

Despite being now one of Canada’s largest fintechs, the company has been very low-key since its founding in 2003 as Pivotal Payments. You won’t find any big logo on Nuvei’s building downtown, a less than 10-minute walk from Bloomberg’s office in the French-speaking city. Its CEO, Philip Fayer, attended a local university, Concordia, before founding the company. 

So what does it do? It offers a payment gateway for businesses around the world, with local services in 47 countries. Core clients come from the gaming industry such as DraftKings and crypto platforms including Crypto.com and Binance — and yes, bankrupted FTX used to be among them. It’s now reaching the travel industry with Virgin Atlantic Airways Limited as the latest major partner. Merchants can elect Nuvei to route transactions from close to 600 forms of payment, manage risk and comply with country requirements.
relates to A Montreal Fintech Opens Up About Its Largest M&A Deal Yet

Nuvei CEO Phil Fayer 

With Atlanta-based Paya, Nuvei’s CEO Fayer wishes to diversify the company’s US footprint into health care, education, government and non-profit. Paya’s payment solutions are integrated directly in software applications. “We really like their end-markets and we think plugging them into our technology stack allows us to grow those markets,” he said in an interview, adding that the areas Paya focuses on should be less exposed to an economic downturn.

Nuvei offered to buy Paya at $9.75 per share on Jan. 9, a 25% premium from the previous closing price and below the $10 price it went public at as a SPAC. Going shopping for companies that are trading below their SPAC prices has become a bonafide M&A trend. 

“There is a total dislocation in the market,” Fayer told me. “The targets price are actually far more reasonable. On that case, valuations have brought these opportunities back toward our range where low leverage allowed us to execute on it.”

Fayer welcomes the stock rally that followed the deal’s announcement —shares rose more than 17% since— but believes there’s a lot more to go.

“We understand the backdrop and we think we’ll grow into the appropriate valuation.”

Nuvei historically has grown by acquisitions, including a $250 million one, Simplex, in 2021. 

Billions of dollars in market value evaporated with last year’s tech selloff and after Spruce Point Capital Management announced it was betting against Nuvei’s shares in late 2021. The short-seller questioned in a report disclosures and previous acquisitions. The same day, the stock sank as far as 56%. “It was rubbish,” Fayer said.

At its highest, Nuvei’s stock climbed as much as C$175—it’s now trading at $31.63 giving it a market value of about C$6.2 billion. I’ll be watching the integration of Paya goes and what comes next for Nuvei. — Mathieu Dion

 

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Broadcast Tech & Engineering News – Aptum acquires Montreal’s CloudOps

January 19, 2023
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Image Credit: Alamy

 

Aptum, the Toronto-based hybrid multi-cloud managed service provider, has announced its acquisition of CloudOps, a Montreal-based cloud consulting, managed services and software company focused on open source, cloud native platforms, networking and DevOps. Aptum says the amalgamation of resources from both companies will extend product opportunities beyond telecommunications to include media and communications, and retail and transportation. The acquisition will further enable Aptum to deliver hybrid multi-cloud solutions and services to its customers in 43 countries and fortify Aptum’s vendor-agnostic approach and services in Canada, U.S. and the UK across multiple clouds including Azure, AWS, Google, Hypertec Cloud and Cox Edge.

https://broadcastdialogue.com/broadcast-tech-engineering-news-96/

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Sounds like science fiction? How Montreal researchers are 3D printing using sound waves | CBC News

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There was a moment, after many trials and errors, that a team of engineering researchers at Concordia University realized they had achieved something remarkable.

It may not have looked like much from the outside: a few clicks on a computer screen, the whir of a 3D printer and a few bubbles solidifying in a plastic dish filled with liquid.

But this — at precisely 7:27 pm on April 27, 2018 — was the first time in the world that anyone had successfully printed a 3D object using sound waves.

"We were jumping, honestly, because we couldn't believe that," said Muthukumaran Packirisamy, professor of engineering and director of the optical-bio microsystems lab at Concordia.

"It was a great moment for us … we had a lot of fun and parties after that!"

The team is now celebrating once again as its research, published last April in the journal Nature Communications, is being honoured as one of the top 10 scientific discoveries of the year by Québec Science magazine.

It's a technology Packirisamy's team believes could be used in the future for everything from repairing spacecraft and nuclear reactors, to printing medical devices directly into a patient's body.

Tiny bubbles

Direct sound printing works through a process called cavitation, explained Mohsen Habibi, a research associate at the lab.

Ultrasound waves are used to trigger a series of tiny chemical reactions, lasting only a matter of nanoseconds. The reactions produce immense amounts of pressure and heat, causing bubbles to form in the print material, then solidify.

"Those bubbles create polymerization basically, so they solidify the liquid resin into solid," said Habibi.

As those bubbles form and solidify, the 3D object takes shape, layer by layer, in whatever design the team wants.

Hands holding 3D printed objects
The development team believes this technology could be used for everything from repairing spacecraft and nuclear reactors, to printing medical devices directly into a patient’s body. (Ainslie MacLellan/CBC)

So far, they've printed everything from delicate honeycomb patterns, to gears and propellers and even the outlines of human ears and noses.

High intensity focused ultrasound (HIFU) has already been used in medical procedures to destroy tissues, such as for tumour ablations.

"This is the first time that we use this sonic chemistry of the ultrasonic waves to create things," said Packirisamy.

He said sound printing can produce objects as thin as 100 microns — about the width of a human hair — and could work with a variety of materials such as plastic, metal, ceramic or biomaterials.

Sound potential

While 3D printing in itself is not new, Packirisamy said direct sound printing offers some advantages over existing technologies, many of which use lasers to manipulate the build material so the object can take shape.

"Sound can penetrate through barriers where light cannot," said Packirisamy.

This opens the potential for 3D printing an object directly into a hard-to-reach place, such as the engine of an airplane or under the skin of a surgical patient.

If a polymer or synthetic tissue were injected into the patient's body, the sound printer could be used outside the body to form the material into the necessary shape, he said.

Everything from stents to — eventually — synthetic organs, could be printed, according to Packirisamy.

"Also we can do the repairing of inside bio-organs. That's a future possibility," he said.

The team tested this theory by sending ultrasound waves through a 15 mm layer of pig tissue. They succeeded in printing a small 3D maple leaf on the other side.

While it all sounds a little sci-fi, PhD student Shervin Foroughi said theoretically it could allow patients to avoid undergoing open surgery.

"It enables surgeons to do minimally invasive surgeries and … it will reduce the recovery time for the patients," he said.

Top 10 discovery

It's in part because of these potential societal impacts that the research was named one of the top 10 scientific discoveries of the year by Québec Science magazine.

"It's amazing, it's something that could have many applications in multiple industries. Obviously in hospitals, but also in aerospace and many industries," said Mélissa Guillemette, editor in chief of Québec Science magazine, on CBC's All in a Weekend.

3D printer
While 3D printing in itself is not new, researchers say direct sound printing offers some advantages over existing technologies. (Ainslie MacLellan/CBC)

"It's something that had a lot of impact in the scientific community," she said. "A lot of people were amazed by this work."

For Pakirisamy, the magazine's honours were unexpected but welcome, adding that the team now feels a renewed sense of purpose to further their work.

"It is a really defining moment for us," he said.

"It gives a new momentum and new drive for us to take the technology and apply it to society in a much more meaningful way."

LISTEN | Learn more about Concordia University's optical-bio microsystem's lab: 

Daybreak Montreal10:19Concordia researchers honoured for their work printing 3D objects using sound waves

Daybreak's Ainslie MacLellan takes us to Concordia University's optical-bio microsystem's lab, where researchers have developed direct sound printing, a technology they hope could lead to less invasive surgeries in the future. 

https://www.cbc.ca/news/canada/montreal/3d-printing-sound-waves-concordia-1.6718402

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Montréal accueille la première « usine intelligente » canadienne de Deloitte

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PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial au comité exécutif de la Ville de Montréal (à gauche) et Pierre Fitzgibbon, ministre québécois de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ont eu droit à une visite guidée par Alan Taliaferro (à droite), associé chez Deloitte Canada et leader de ce projet d’usine intelligente.

Pour un entrepreneur qui rêve d’innovation, la toute première « usine intelligente » officiellement inaugurée ce jeudi à Montréal est l’équivalent d’un magasin de bonbons.

Robots dotés de reconnaissance visuelle, modules qui rangent, déchargent ou transportent des boîtes guidés par l’intelligence artificielle, capteurs en tous genres, on retrouve au total une vingtaine de technologies avant-gardistes dans un espace de 836 mètres carrés caché dans un parc industriel de l’arrondissement de Saint-Laurent.

« Ce qu’on voit aujourd’hui me fait très chaud au cœur, a déclaré d’entrée de jeu Pierre Fitzgibbon, ministre québécois de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie en conférence de presse. Ça va clairement permettre aux entrepreneurs de voir comment fonctionnent les innovations technologiques qui vont contribuer à accélérer la transformation numérique […] On doit innover si on veut être encore plus productifs. »

Première combinaison

Ce projet qui a nécessité des investissements de quelque 8 millions de la part de la société de conseil Deloitte Canada, en collaboration avec quelques-unes des 20 entreprises qui y exposent leurs appareils, est le quatrième du genre dans le monde, après ceux construits en Allemagne, au Japon et aux États-Unis.

 

C’est la première fois, en outre, qu’on y combine les technologies de fabrication et d’entreposage.

L’objectif est de permettre à des centaines d’entrepreneurs essentiellement québécois et canadiens de venir prendre connaissance, dans le cadre de visites guidées conçues sur mesure, du nec plus ultra des innovations technologiques, parfois futuristes, parfois reposant sur des appareils utilisés depuis des décennies, mais améliorés. Bref, de mousser les possibilités des « usines intelligentes » qu’on souhaite voir se multiplier au pays.

« Jamais dans l’histoire de l’humanité avons-nous eu accès à des outils aussi sophistiqués », estime avec enthousiasme Geneviève Provost, associée directrice pour la région du Québec et de la Capitale nationale chez Deloitte Canada. « Les entrepreneurs n’auront pas à visiter des dizaines de sites pour les voir à l’œuvre. »

Des fabricants comme Cisco, Cosme, E2 Solution, NuMove Robotics & Vision et Siemens s’y sont installés. Deloitte y a ajouté une technologie maison, un système de caméra qui permet la réception intelligente des produits en entrepôt.

« Dans un contexte d’incertitude économique et de pénurie de main-d’œuvre, les usines intelligentes sont plus importantes que jamais », a commenté lors de son discours Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial au comité exécutif de la Ville de Montréal et maire de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Selon une analyse publiée par Deloitte, en misant sur des solutions d’usine intelligente, une entreprise peut augmenter ses revenus de plus de 42 %. Les systèmes présentés à l’usine-pilote de Saint-Laurent, qui n’est pas un établissement réel de production avec des travailleurs, sont destinés à un large éventail d’entreprises. Les plus petites peuvent ainsi avoir accès à un simple chariot d’une valeur de 40 000 $ qui peut se déplacer d’une case à une autre en lisant les codes-barres et en évitant d’entrer en collision avec des humains.

Vers des tâches « plus valorisantes »

Un des modules les plus impressionnants présentés lors d’une visite guidée à La Presse est celui qui est destiné au stockage et à la cueillette des marchandises. Sur une structure d’aluminium, des robots se promènent d’une case à l’autre pour récupérer et placer sur un convoyeur les caisses, selon les ordres d’un opérateur humain. Ce système d’une valeur de 3 millions, destiné à des entreprises de taille moyenne, permet de se passer de près des deux tiers de la main-d’œuvre habituellement requise pour cette activité, dit Alan Taliaferro, associé chez Deloitte Canada et leader de ce projet d’usine intelligente. « L’expansion est peu coûteuse et le système permet un gain d’espace et d’efficacité », assure-t-il.

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PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Un des modules les plus impressionnants présentés lors d’une visite guidée à La Presse est celui qui est destiné au stockage et à la cueillette des marchandises.

Quelques mètres plus loin, au cœur de la salle d’exposition, on retrouve un de ces bons vieux bras robotisés qui s’agite à une vitesse folle. La nouveauté, ici, c’est qu’un système de reconnaissance visuelle lui permet de manipuler des boîtes de tailles différentes et disposées de façon irrégulière pour les déposer sur un convoyeur.

« Les équipements à la base ne sont pas toujours très très nouveaux, mais on leur ajoute les plus récentes innovations en intelligence artificielle, en infonuagique, en reconnaissance visuelle, précise M. Taliaferro. On remplace ainsi les gens qui déchargeaient les camions, qui font l’inventaire, et qu’on peut affecter à des tâches plus valorisantes. »

Plus précisément, l’usine intelligente de Montréal a été conçue autour de 8 catégories d’usages qu’on estime communs à toutes les usines. Notamment, on surveille et gère la fabrication, on analyse la qualité, on y synchronise les activités, on quantifie la consommation énergétique et on y démontre des solutions de transport intelligent.

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Investissement Québec renfloue les coffres de Goodfood

Stéphane Rolland La Presse Canadienne 

Publié à 9h58
 

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PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

L’intervention du bras financier du gouvernement du Québec survient à un moment où les finances de la société montréalaise Goodfood sont sous pression avant l’atteinte de la rentabilité que la direction anticipe imminente.

(Montréal) Investissement Québec va renflouer les coffres de Marché Goodfood en investissant 10 millions dans le spécialiste des mets prêts à préparer. 

 

L’intervention du bras financier du gouvernement du Québec survient à un moment où les finances de la société montréalaise sont sous pression avant l’atteinte de la rentabilité que la direction anticipe imminente. 

Les titres de dettes acquis par Investissement Québec auront un taux d’intérêt annuel de 12,5 %, ont annoncé l’entreprise et l’institution, lundi. 

Un groupe d’investisseurs comprenant des dirigeants, des administrateurs et des actionnaires fourniront un capital supplémentaire de 2,675 millions dans les mêmes titres de dette. 

L’injection de capitaux vient « renforcer » le bilan de la société, estime le chef de la direction de Goodfood, Jonathan Ferrari, « Avec les capitaux mobilisés, nous continuerons de franchir les dernières étapes de notre plan de croissance rentable », commente le dirigeant dans un communiqué. 

En janvier, M. Ferrari avait réitéré son objectif de générer un bénéfice ajusté avant intérêts, impôt et amortissement (BAIIA) au cours du trimestre en cours. Il n’avait pas donné d’échéancier précis pour le moment où Goodfood pourrait générer des liquidités excédentaires, mais cela devrait survenir peu de temps après l’atteinte d’un BAIIA positif, selon lui. 

Avant l’annonce, l’analyste Frédéric Tremblay, de Desjardins Marché des capitaux, croyait que Goodfood aurait besoin de nouveaux fonds avant de parvenir à se financer à même les liquidités générées par ses activités. « Je crois qu’il serait prudent de considérer une injection d’argent en 2023 pour que l’entreprise soit en meilleure posture pour financer sa croissance dans l’industrie des repas prêts à préparer, un marché supérieur à un milliard. » 

Avec la montée des taux d’intérêt, plusieurs entreprises technologiques ont été contraintes de réviser leur stratégie tandis que les créanciers et les actionnaires sont devenus moins patients avec les entreprises en croissance qui ne sont pas encore rentables. 

« Ça a changé la façon dont nous pensions aux échéanciers de nos investissements, confiait M. Ferrari en janvier. Plutôt que de faire des investissements qui allaient être rentables dans cinq ans, nous visons maintenant six ou douze mois, maximum. » 

Dans ce contexte, Goodfood a annoncé en octobre dernier qu’elle abandonnait ses intentions de percer le marché de l’épicerie en ligne pour se concentrer sur les plans de repas hebdomadaires où elle croit qu’elle peut atteindre une croissance rentable plus rapidement. 

Entreprises dans cette dépêche : (TSX : FOOD)

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2023-02-06/investissement-quebec-renfloue-les-coffres-de-goodfood.php

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56 M$ à une firme de Montréal pour le « cerveau » du tramway

La technologie de CSinTrans est entre autres utilisée dans les réseaux de transport de New York et Barcelone.

Publié le 6 février 2023
Esquisse du tramway de Québec.

La Ville de Québec a retenu les services de l’entreprise montréalaise CSinTrans inc. pour coordonner l’implantation des différents systèmes d’exploitation et de mobilité (SEM) du tramway, qui serviront à l’implantation et à l’exploitation du tramway.

Les SEM formeront un réseau d’équipements interconnectés assimilable au cerveau du tramway, explique la Ville dans un communiqué publié lundi. Il sera ainsi possible de connaître instantanément l’état du service de tramway et d’assurer sa connexion avec le réseau routier environnant.

 

Le fonctionnement et la communication des SEM entre eux permettront l’exploitation en temps réel du tramway, le partage d’information aux voyageurs, la sécurité des usagers de la route, la perception des titres de transport ainsi que la gestion de la mobilité des autres modes de déplacement, incluant les services d’urgence, précise la Ville.

Électrification du RTC

En plus d’offrir les services professionnels servant à intégrer les différents SEMrequis pour le tramway, CSinTrans fournira et intégrera un logiciel de gestion technique centralisée qui sera utilisé en ce qui concerne autant le projet de transport en commun que les autobus électriques du RTC.

« CSinTrans aura pour mission d’assurer la communication et la fluidité entre tous les systèmes d’exploitation et de mobilité du Réseau de transport de la Capitale et de la Ville de Québec. »

—  Extrait du communiqué de la Ville de Québec

La valeur du contrat accordé à la firme basée à Montréal s’élève à 56,3 millions $ et porte sur une période initiale de dix ans. Il comprend une option de renouvellement de 5 ans pour le RTC de l’ordre de 18,8 millions $.

 

Plan rapproché du logo du RTC peint sur un autobus.

Une partie du contrat accordé à CSinTrans concerne la gestion technique centralisée des autobus électriques du RTC. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Marc Andre Turgeon

En incluant l'option de renouvellement, le montant du contrat représente une dépense de 75,1 millions $. Cela correspond à un écart de 16 % par rapport aux coûts de 89,3 millions $ estimés par la Ville avant le début du processus d’appel d’offres.

CSinTrans sera appelée à collaborer, entre autres, avec les deux partenaires privés qui seront choisis à l’issue des appels de propositions lancés en 2022 pour le matériel roulant et les infrastructures du tramway.

Processus commun

La Municipalité mentionne que CSinTrans a été sélectionnée au terme d’un appel de propositions lancé l’an dernier dans le cadre d’un processus d’approvisionnement commun entre la Ville de Québec et le RTC, et ce, dans un souci d’efficience.

Le communiqué publié lundi mentionne que les solutions d’information intégrées de CSinTrans, basées sur son produit phare TRANSIS, sont utilisées par de nombreux exploitants de réseaux publics de transport en commun à travers le monde, notamment à New York, Barcelone et Caracas.

Avec la collaboration de Louise Boisvert

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