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Économie de Montréal


Normand Hamel

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It's nice seeing that we've had a pretty strong Q3/Q4 so far with companies expanding here, VC and new leases. With the Ubisoft and Ardian news yesterday, Avalanche studios and a few other companies establishing Canadian or N.A HQs here, it shows how important of a city we are. There's more expansions coming our way, let's hope majority will lease office space downtown and get the ball rolling.

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Les entreprises de Montréal et de Québec sont les plus taxées au pays

Martin Jolicoeur

https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/Se_bastien_Ridoin8cc81889-7d3e-4273-bdd6-deabc277fdb1_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=0&w=3728&h=2730&width=400

Les propriétaires d’immeubles commerciaux ou industriels de Montréal et de Québec demeurent, et de loin, les plus taxés des grandes villes canadiennes.

• À lire aussi: Le nombre de commerces vacants explose: rien ne va plus sur la rue Sainte-Catherine

• À lire aussi: La présence au bureau se détériore dans la région de Montréal

C’est du moins ce qui ressort d’une étude nationale du Groupe Altus mettant en lumière la part importante de la contribution des entreprises au budget des deux principales villes de la province.

«Une fois de plus, nous sommes confrontés à cette réalité que nos commerçants sont les plus taxés au Canada, se désole Sébastien Ridoin, directeur général par intérim de l’Association des sociétés de développement commercial de Montréal (ASDCM). Nous ne pouvons qu’être déçus; malgré notre travail, la situation ne change pas.»

De fait, avec un taux de taxation non résidentielle de 34,54$ du 1000$ d’évaluation, Montréal imposerait aux entreprises un fardeau fiscal 4,33 fois plus important qu’aux propriétaires d’immeubles résidentiels. Ce déséquilibre de traitement entre les contribuables commerciaux et résidentiels est le plus important au pays.

Au deuxième rang du palmarès se trouve la ville de Québec. Le niveau de taxation réservé dans cette ville aux propriétaires d’immeubles non résidentiels (36,01$ du 1000$ d’évaluation) se compare difficilement avec celui du résidentiel. Mieux qu’à Montréal, les charges réservées aux commerces demeurent tout de même 3,53 fois plus élevées qu’aux immeubles résidentiels.

La vie dure aux entreprises

«Au regard de ces données, on peut effectivement dire que les villes du Québec ne rendent pas la vie particulièrement facile aux entreprises de leur territoire», soutient Caroline Bernard, vice-présidente Fiscalité foncière du Groupe Altus, pour le Québec.

https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/Caroline_Bernard77996f50-13f1-4d56-bf8e-4a9d9f33cc8a_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=0&w=639&h=591&width=400

Caroline Bernard, vice-présidente, fiscalité foncière, du Groupe Altus pour le Québec Courtoisie

À titre de comparaison, l’ensemble des grandes villes du pays (voir tableau) affichent des taux de taxes et un ratio de taxation foncière commercial/résidentiel inférieurs à ceux de Montréal et de Québec. 

La ville de Toronto, par exemple, présente un taux de taxation commercial de 26% inférieur à celui de Montréal. Et par rapport à Ottawa, le ratio de taxation de Montréal est presque deux fois supérieur à celui de sa vis-à-vis.

20 ans de détérioration

À la tête de l’ASDCM, M. Ridoin dit que pendant que la situation des gens d’affaires se détériore au Québec, elle tend au contraire à s’améliorer dans d’autres villes comme Toronto, Edmonton et Vancouver. «Il faudrait, dit-il, plus de mesures concrètes et rapides pour renverser la situation».

Pourquoi est-ce ainsi? «Ce sont essentiellement des choix politiques, répond la fiscaliste du Groupe Altus. On choisit au Québec de taxer les entreprises davantage que le commun des contribuables». 

Une situation qui, malgré les risques, irait en s’amplifiant. À preuve, dans son rapport, Altus souligne qu’en 2003, Montréal et Québec présentaient les ratios de taxation foncière commerciale/résidentielle les plus bas du pays. Vingt ans plus tard, leurs ratios sont maintenant les plus élevés.

Les taux d'impôts fonciers des grandes villes du pays

Par 1000$ d’évaluation
  • Montréal 

Commercial: 34,51$ 

Résidentiel: 7,97$ 

Ratio*: 4,33 

 


 

  • Québec 

Commercial: 36,01$ 

Résidentiel: 10,21$ 

Ratio: 3,53 

 


 

  • Vancouver 

Commercial: 9,38$ 

Résidentiel: 2,78$

Ratio: 3,37 

 


 

  • Calgary 

Commercial: 22,67$ 

Résidentiel: 6,57$ 

Ratio: 3,36 

 


 

  • Toronto 

Commercial: 21,70$ 

Résidentiel: 6,66$ 

Radio: 3,26 

 


 

  • Halifax 

Commercial: 34,54$ 

Résidentiel: 11,15$ 

Ratio: 3,10 

 


 

  • Edmonton 

Commercial: 24,47$ 

Résidentiel: 9,45$ 

Ratio: 2,59 

 


 

  • Ottawa 

Commercial: 28,34$ 

Résidentiel: 11,69$ 

Ratio: 2,42 

 


 

  • Winnipeg 

Commercial: 21,61$ 

Résidentiel: 11,17$ 

Ratio: 1,93 

 


 

  • Saskatoon 

Commercial: 16,61$ 

Résidentiel: 0,31$ 

Ratio: 1,61 

 


 

  • Regina 

Commercial: 17,54$ 

Résidentiel: 11,66$ 

Ratio: 1,50 

*Ratio de taxation foncière commerciale/résidentielle

Source: Groupe Altus (2023)

https://www.journaldemontreal.com/2023/10/20/les-entreprises-de-montreal-et-quebec-sont-les-plus-taxees-au-pays

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2 hours ago, mtlurb said:

Les entreprises de Montréal et de Québec sont les plus taxées au pays

Martin Jolicoeur

Vendredi, 20 octobre 2023 00:00

Les propriétaires d’immeubles commerciaux ou industriels de Montréal et de Québec demeurent, et de loin, les plus taxés des grandes villes canadiennes.

• À lire aussi: Le nombre de commerces vacants explose: rien ne va plus sur la rue Sainte-Catherine

• À lire aussi: La présence au bureau se détériore dans la région de Montréal

C’est du moins ce qui ressort d’une étude nationale du Groupe Altus mettant en lumière la part importante de la contribution des entreprises au budget des deux principales villes de la province.

«Une fois de plus, nous sommes confrontés à cette réalité que nos commerçants sont les plus taxés au Canada, se désole Sébastien Ridoin, directeur général par intérim de l’Association des sociétés de développement commercial de Montréal (ASDCM). Nous ne pouvons qu’être déçus; malgré notre travail, la situation ne change pas.»

De fait, avec un taux de taxation non résidentielle de 34,54$ du 1000$ d’évaluation, Montréal imposerait aux entreprises un fardeau fiscal 4,33 fois plus important qu’aux propriétaires d’immeubles résidentiels. Ce déséquilibre de traitement entre les contribuables commerciaux et résidentiels est le plus important au pays.

Au deuxième rang du palmarès se trouve la ville de Québec. Le niveau de taxation réservé dans cette ville aux propriétaires d’immeubles non résidentiels (36,01$ du 1000$ d’évaluation) se compare difficilement avec celui du résidentiel. Mieux qu’à Montréal, les charges réservées aux commerces demeurent tout de même 3,53 fois plus élevées qu’aux immeubles résidentiels.

La vie dure aux entreprises

«Au regard de ces données, on peut effectivement dire que les villes du Québec ne rendent pas la vie particulièrement facile aux entreprises de leur territoire», soutient Caroline Bernard, vice-présidente Fiscalité foncière du Groupe Altus, pour le Québec.

https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/Caroline_Bernard77996f50-13f1-4d56-bf8e-4a9d9f33cc8a_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=0&w=639&h=591&width=400

Caroline Bernard, vice-présidente, fiscalité foncière, du Groupe Altus pour le Québec Courtoisie

À titre de comparaison, l’ensemble des grandes villes du pays (voir tableau) affichent des taux de taxes et un ratio de taxation foncière commercial/résidentiel inférieurs à ceux de Montréal et de Québec. 

La ville de Toronto, par exemple, présente un taux de taxation commercial de 26% inférieur à celui de Montréal. Et par rapport à Ottawa, le ratio de taxation de Montréal est presque deux fois supérieur à celui de sa vis-à-vis.

20 ans de détérioration

À la tête de l’ASDCM, M. Ridoin dit que pendant que la situation des gens d’affaires se détériore au Québec, elle tend au contraire à s’améliorer dans d’autres villes comme Toronto, Edmonton et Vancouver. «Il faudrait, dit-il, plus de mesures concrètes et rapides pour renverser la situation».

Pourquoi est-ce ainsi? «Ce sont essentiellement des choix politiques, répond la fiscaliste du Groupe Altus. On choisit au Québec de taxer les entreprises davantage que le commun des contribuables». 

Une situation qui, malgré les risques, irait en s’amplifiant. À preuve, dans son rapport, Altus souligne qu’en 2003, Montréal et Québec présentaient les ratios de taxation foncière commerciale/résidentielle les plus bas du pays. Vingt ans plus tard, leurs ratios sont maintenant les plus élevés.

Les taux d'impôts fonciers des grandes villes du pays

Par 1000$ d’évaluation
  • Montréal 

Commercial: 34,51$ 

Résidentiel: 7,97$ 

Ratio*: 4,33 

 


 

  • Québec 

Commercial: 36,01$ 

Résidentiel: 10,21$ 

Ratio: 3,53 

 


 

  • Vancouver 

Commercial: 9,38$ 

Résidentiel: 2,78$

Ratio: 3,37 

 


 

  • Calgary 

Commercial: 22,67$ 

Résidentiel: 6,57$ 

Ratio: 3,36 

 


 

  • Toronto 

Commercial: 21,70$ 

Résidentiel: 6,66$ 

Radio: 3,26 

 


 

  • Halifax 

Commercial: 34,54$ 

Résidentiel: 11,15$ 

Ratio: 3,10 

 


 

  • Edmonton 

Commercial: 24,47$ 

Résidentiel: 9,45$ 

Ratio: 2,59 

 


 

  • Ottawa 

Commercial: 28,34$ 

Résidentiel: 11,69$ 

Ratio: 2,42 

 


 

  • Winnipeg 

Commercial: 21,61$ 

Résidentiel: 11,17$ 

Ratio: 1,93 

 


 

  • Saskatoon 

Commercial: 16,61$ 

Résidentiel: 0,31$ 

Ratio: 1,61 

 


 

  • Regina 

Commercial: 17,54$ 

Résidentiel: 11,66$ 

Ratio: 1,50 

*Ratio de taxation foncière commerciale/résidentielle

Source: Groupe Altus (2023)

https://www.journaldemontreal.com/2023/10/20/les-entreprises-de-montreal-et-quebec-sont-les-plus-taxees-au-pays

Like I've always said, Quebec and MTL have too much red tape, bureaucracy and idiotc governments. We must elect pro business and enlightened people and have to pave the path to allow more people with that pov get involved in politics. 

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Montréal championne de la qualité de vie, cancre de la productivité: https://lp.ca/7uOQ2y?sharing=true

Je me souviens quand j'habitais à Toronto comme ado qu'un Montréalais transplanté m'avais dit que la différence entre Mtl et T.O. c'est que les "Montréalais travail pour vivre, et les Torontois vive pour travailler"

Beau d'être capable de vivre sans se tuer au boulot! J'ai famille et amis à Toronto et ils ont tous de multiples emplois et sont constamment stressé par le coût de la vie  Torntoise!

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il y a 1 minute, Le Roach a dit :

Montréal championne de la qualité de vie, cancre de la productivité: https://lp.ca/7uOQ2y?sharing=true

Je me souviens quand j'habitais à Toronto comme ado qu'un Montréalais transplanté m'avais dit que la différence entre Mtl et T.O. c'est que les "Montréalais travail pour vivre, et les Torontois vive pour travailler"

Beau d'être capable de vivre sans se tuer au boulot! J'ai famille et amis à Toronto et ils ont tous de multiples emplois et sont constamment stressé par le coût de la vie  Torntoise!

Augmenter la productivité ne veut pas dire travailler plus vite, ça veut dire travailler mieux; avoir de meilleurs processus, de meilleures machineries, des employés mieux formés et constamment s'améliorer.

Un exemple de la mauvaise façon de comment augmenter la productivité

 

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Pharmascience investit 120 millions $ pour agrandir ses installations à Candiac

Pharmascience investit 120 millions $ à Candiac

CANDIAC, Qc - «La pandémie nous a rappelé combien le Canada, comme d'autres pays, pouvait en faire plus pour sa résilience», a laissé tomber Soraya Martinez Ferrada, ministre responsable du Développement économique pour le Québec lors de l'annonce, vendredi, de l'expansion de l'usine de Pharmascience à Candiac, en Montérégie.

L'ombre de la pandémie, évoquée par presque tous les invités, planait d'ailleurs lourdement au-dessus de cette annonce signalant un investissement de 120 millions $ pour agrandir l'usine et lui permettre de tripler sa production de produits injectables à compter de 2026.

«La réalité, c'est qu'on doit se préparer à faire face peut-être à une prochaine pandémie quelle qu'elle soit et ça signifie qu'il faut investir dans nos produits pharmaceutiques et dans la biofabrication», a insisté la ministre fédérale.

«Avant la pandémie, 34 % des médicaments étaient produits ici au Canada. Après la pandémie, selon le rapport de Ernst & Young produit en 2022, nous avons diminué de 34 % à 12 %», a fait valoir de son côté le chef de la direction de Pharmascience, Martin Arès, expliquant que cette chute était imputable à une érosion des prix et à la mondialisation.

Le Canada est ainsi devenu encore plus dépendant de l'approvisionnement à l'étranger de ses médicaments génériques et «c'est un sujet qui devrait préoccuper tous les gouvernements et tous les patients du Canada. Cette situation nous rend encore plus vulnérables aux pénuries de médicaments et aux problèmes de qualité et présente de réels risques d'enjeux sanitaires», a insisté M. Arès.

Présent à l'annonce, le ministre québécois de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, abondait dans le même sens. «Depuis la pandémie de COVID-19, on constate les avantages de disposer au Québec d'une capacité de production locale de médicaments et de vaccins et de produits biopharmaceutiques.»

Il s'y trouvait pour annoncerqu'Investissement Québec participera au projet par le biais d'un prêt pardonnable de 24,75 millions $. La ministre Martinez Ferrada, de son côté, a annoncé que le Fonds d'innovation stratégique du Canada contribuera un peu moins de 30 millions $ au projet, également sous forme de prêt..

Pharmascience, dont le siège social est à Montréal, prévoit ajouter une cinquantaine d'emplois hautement qualifiés aux 1500 qu'elle compte déjà.

L'investissement permettra d'accroître la production de médicaments injectables pour le traitement du cancer (pour la chimiothérapie, notamment) et le traitement de l'arthrite rhumatoïde. L'entreprise a de plus des projets pour de nouveaux produits pour le traitement des maladies liées au système nerveux central, comme la schizophrénie.

Pharmascience ne fabrique pas de vaccins, mais Martin Arès a précisé qu'avec les nouvelles installations de Candiac «nous avons des salles qui pourraient permettre de soutenir le Québec, le Canada dans un phénomène de pandémie et d'aider à la production locale» de vaccins.

 

https://apple.news/AcvSnmJL0RMGTIuiuV7L2ig

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Publié le 26 octobre 2023 à 16:28

PHOTO D’ARCHIVES FOURNIE PAR THERATECHNOLOGIES

Investissement Québec à la rescousse de Theratechnologies

Investissement Québec débloque 12,5 millions US pour devenir le plus important actionnaire de Theratechnologies, un investissement qui confère à la société d’État une participation de 19,9 % dans la biopharmaceutique montréalaise.

RICHARD DUFOUR
La Presse

La décision d’investir dans Theratechnologies survient alors que l’entreprise a besoin de renflouer ses coffres et procède à une émission d’actions au moment où la valeur de son titre est au plancher.

Téléchargez gratuitement

Theratechnolgies a annoncé jeudi l’émission de 25 millions de titres au prix unitaire de 1 $ US. Investissement Québec achète la moitié de ces titres dont le prix est fixé à un escompte équivalent à 22 % du cours boursier enregistré à la clôture des marchés, mercredi.

Les autres titres nouvellement émis sont achetés par des investisseurs institutionnels (surtout américains) et par de petits investisseurs. La réalisation de l’opération devrait avoir lieu au plus tard mardi prochain.

En réaction à l’annonce, l’action de Theratechnologies a cédé 26 % jeudi pour clôturer à 1,27 $ à la Bourse de Toronto.

Ce prix donne à Theratechnologies une valeur de 30 millions de dollars.

L’entreprise a l’intention d’affecter l’argent récolté à ses besoins généraux. Le chef de la direction financière de Theratechnologies, Philippe Dubuc, souligne que l’opération de financement vise à assurer le respect des obligations envers Marathon Asset Management, un important prêteur de l’entreprise.

« On était un peu serré, car nous avons l’obligation d’avoir 20 millions en encaisse au bilan et nous étions à 23,8 millions au dernier trimestre. »

— Philippe Dubuc, chef de la direction financière de Theratechnologies

Il explique d’autre part qu’après discussions avec Investissement Québec, il a été convenu du montant de 25 millions pour notamment appuyer la réalisation d’éventuelles acquisitions et rembourser des dettes.

Philippe Dubuc convient que le moment n’est pas très opportun pour effectuer une émission d’actions au prix actuel. « Le secteur biopharmaceutique en Amérique du Nord est extrêmement difficile depuis deux ans et demi. Si on attend le bon moment pour faire une émission, on pourrait devoir attendre très longtemps encore », dit-il.

Vision d’avenir

Appelé à commenter l’investissement de la société d’État, le président-directeur général d’Investissement Québec, Guy LeBlanc, répond que l’organisation qu’il dirige est « fière de soutenir une entreprise qui contribue au développement d’un secteur stratégique de notre économie, celui des sciences de la vie, à un moment charnière de sa croissance, alors qu’elle consolide ses activités d’affaires au Québec ».

Outre Investissement Québec, les plus importants actionnaires de Theratechnologies sont les fonds spécialisés Soleus et AIGH.

La direction de Theratechnologies avait annoncé en début de semaine qu’elle réduisait à nouveau la taille de ses activités en recherche et développement avec la suppression de quelque 25 postes.

La restructuration annoncée mardi doit permettre de réaliser des économies annuelles récurrentes d’environ 3,5 millions US et s’inscrit dans une volonté de bâtir une entreprise rentable et de procurer des rendements aux actionnaires.

Theratechnologies avait déjà annoncé en juillet une rationalisation des fonctions de R et D. Il avait alors été calculé que la rationalisation devait permettre des réductions de coûts annualisées de 5,5 millions.

Lors de la publication de la plus récente performance financière trimestrielle de l’entreprise le mois dernier, la direction avait révisé à la baisse ses prévisions de revenus pour l’exercice.

Theratechnologies récolte essentiellement des revenus de deux produits vendus aux États-Unis. L’un traite le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et l’autre traite un problème médical qui y est associé.

Un regroupement d’actions (1 pour 4) a été effectué durant l’été pour augmenter le prix du titre afin que l’entreprise se conforme de nouveau aux exigences du NASDAQ – l’action est aussi cotée à Toronto – et ainsi maintenir l’inscription à cette Bourse américaine.

Le repli boursier enregistré jeudi fait en sorte que l’action de Theratechnologies vient à nouveau de glisser sous la barre des 1 $ US au NASDAQ. Pour respecter les règles du NASDAQ, une action ne doit pas clôturer à un cours inférieur à 1 $ US pendant 30 jours ouvrables consécutifs.

https://apple.news/Aqjs8-w1HQzaNPOWElMUdtg

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Publié le 24 octobre 2023 à 09:12

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

CAE largue sa division santé

Ce qui gravitait autour de la fabrication de simulateurs pour le secteur médical se classait loin derrière les secteurs de l’aviation civile et de la défense chez CAE. Cette division ne représentait qu’environ 5 % des revenus de l’entreprise au cours de l’exercice ayant pris fin le 31 mars dernier.

Le spécialiste des simulateurs de vols et de la formation de pilotes CAE largue sa division spécialisée dans la santé pour 311 millions dans le cadre d’un effort visant à réduire sa dette. Elle appartiendra à Madison Industries, une firme américaine.

JULIEN ARSENAULT
La Presse

Ce qui gravitait autour de la fabrication de simulateurs pour le secteur médical se classait loin derrière les secteurs de l’aviation civile et de la défense chez CAE. Cette division ne représentait qu’environ 5 % des revenus de l’entreprise au cours de l’exercice ayant pris fin le 31 mars dernier.

« Cette décision de réviser notre portefeuille place CAE en meilleure position pour répartir efficacement les capitaux et les ressources de manière à tirer parti des nombreuses occasions de croissance intéressantes qui se profilent à l’horizon dans nos principaux marchés beaucoup plus vastes de la simulation et de la formation », a souligné le président et chef de la direction de la compagnie, Marc Parent, dans un communiqué.

CAE affirme que la vente de sa division santé servira « principalement » à « accélérer le désendettement ». En date du 30 juin dernier, la dette de l’entreprise s’élevait à 3,1 milliards.

La transaction, qui doit obtenir les approbations réglementaires habituelles, devrait être conclue avant la fin de l’exercice financier en cours.

https://apple.news/AGF5oSbLAQgKXtQYOPZuTdQ

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